Resumo em Francês:
OBJECTIF: Découvrir la cause d’une insuffisance rénale aiguë chez 36 enfants âgés de 2 mois à 6 ans ayant été admis dans deux hôpitaux de Delhi entre le 1er avril et le 9 juin 1998. MÉTHODES: On a rassemblédes données en examinant les dossiers des hôpitaux et en interrogeant les parents et les médecins des enfants atteints ainsi que les responsables sanitaires du district. Des visites domiciliaires et des enquêtes en communauté ont permis d’obtenir des informations complémentaires ; on a prélevé des échantillons de sang et de selles sur d’autres enfants malades, sur des membres en bonne santé de la famille et sur des contacts communautaires. On a également fait des recherches de colibacilles dans des échantillons d’eau de boisson et d’eau provenant d’un puits tubé. RÉSULTATS: La plupart des enfants (26/36) venaient du district de Gurgaon dans l’Etat d’Haryana ou avaient séjourné à Gurgaon pour le traitement d’une affection mineure. L’insuffisance rénale aiguë est apparue après un épisode fébrile avec ou sans diarrhée aqueuse ou symptômes respiratoires bénins, traité avec des médicaments de nature inconnue par un médecin du secteur privé. A l’admission, les enfants n’étaient pas déshydratés. L’azote uréique sanguin médian était de 150 mg/100 ml (intervalle : 79-311 mg/100 ml) et la créatinine sérique médiane était de 5,6 mg/100 ml (intervalle : 2,6-10,8 mg/100 ml). Une biopsie rénale a montré une nécrose tubulaire aiguë. On sait que 33 enfants sont décédés malgré une dialyse péritonéale et un traitement de soutien. CONCLUSION: Un expectorant contre la toux fabriqué par un laboratoire de Gurgaon a été trouvé contaminé par du diéthylène glycol (17,5% v/v), mais aucune contamination n’a été décelée dans un échantillon d’acétaminophène du même fabricant lors d’une analyse par chromatographie gaz-liquide. Une intoxication par le diéthylène glycol semble donc avoir été à l’origine de l’insuffisance rénale aiguë chez ces enfants.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Descubrir la causa de la insuficiencia renal aguda padecida por 36 niños de 2 meses a 6 años de edad ingresados en dos hospitales de Delhi entre el 1 de abril y el 9 de junio de 1998. MÉTODOS: Los datos empleados proceden de historias clínicas y de la información aportada por los padres y los médicos de los pacientes y por funcionarios de salud de distrito. Se reunió también información a partir de visitas domiciliarias y encuestas comunitarias. Se obtuvieron muestras de sangre y de heces de otros niños enfermos, de familiares sanos y de contactos de la comunidad, y se analizó la presencia de microorganismos coliformes en muestras de agua de bebida y de agua de un pozo entubado. RESULTADOS: La mayoría de los niños (26/36) procedían del distrito de Gurgaon, en Haryana, o habían visitado la localidad de Gurgaon para recibir tratamiento contra una enfermedad de poca gravedad. La insuficiencia renal aguda se produjo tras un episodio febril agudo, en algunos casos acompañado de diarrea acuosa o de síntomas respiratorios leves, contra el cual médicos privados habían recetado medicamentos de naturaleza desconocida. Al ingresar en el hospital los niños no estaban deshidratados. La mediana de la concentración de nitrógeno ureico en sangre fue de 150 mg% (intervalo: 79-311 mg%), y la de la concentración sérica de creatinina, de 5,6mg% (intervalo: 2,6-10,8 mg%). La biopsia renal reveló una necrosis tubular aguda. Se sabe que 33 niños fallecieron pese a ser sometidos a diálisis peritoneal y terapia complementaria. CONCLUSIÓN: Se descubrió que un expectorante fabricado por una compañía de Gurgaon estaba contaminado por dietilenglicol (17,5% v/v); sin embargo, los resultados de un análisis por cromatografía gas-líquido de una muestra de paracetamol fabricada por la misma compañía fueron negativos. Así pues, la causa de la insuficiencia renal aguda sufrida por esos niños parece haber sido una intoxicación por dietilenglicol.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To discover the cause of acute renal failure in 36 children aged 2 months to 6 years who were admitted to two hospitals in Delhi between 1 April and 9 June 1998. METHODS: Data were collected from hospital records, parents and doctors of the patients, and district health officials. Further information was obtained from house visits and community surveys; blood and stool samples were collected from other ill children, healthy family members and community contacts. Samples of drinking-water and water from a tube-well were tested for coliform organisms. FINDINGS: Most of the children (26/36) were from the Gurgaon district in Haryana or had visited Gurgaon town for treatment of a minor illness. Acute renal failure developed after an episode of acute febrile illness with or without watery diarrhoea or mild respiratory symptoms for which the children had been treated with unknown medicines by private medical practitioners. On admission to hospital the children were not dehydrated. Median blood urea concentration was 150 mg/dl (range 79-311 mg/dl) and median serum creatinine concentration was 5.6 mg/dl (range 2.6-10.8 mg/dl). Kidney biopsy showed acute tubular necrosis. Thirty-three children were known to have died despite being treated with peritoneal dialysis and supportive therapy. CONCLUSION: Cough expectorant manufactured by a company in Gurgaon was found to be contaminated with diethylene glycol (17.5%v/v), but a sample of acetaminophen manufactured by the same company tested negative for contamination when gas-liquid chromatography was used. Thus, poisoning with diethylene glycol seems to be the cause of acute renal failure in these children.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer le niveau de sensibilisation aux maladies oculaires d’une population urbaine d’Hyderabad, dans le sud de l’Inde. MÉTHODES: Au total, 2522 sujets de tous âges, représentatifs de la population d’Hyderabad, ont participé à l’étude en population de l’Andra Pradesh sur les maladies oculaires. Sur ce nombre, 1859 sujets >15 ans ont répondu à un questionnaire structuré sur la cataracte, le glaucome, la cécité nocturne et la rétinopathie diabétique en présence d’enquêteurs de terrain qualifiés. Le terme « sensibilisation » a été utilisé pour désigner le fait d’avoir entendu parler de la maladie oculaire en question et « connaissance » pour indiquer que le sujet avait une notion de la maladie. RÉSULTATS: La sensibilisation à la cataracte (69,8 %) et à la cécité nocturne (60,0%) était moyenne et la sensibilisation à la rétinopathie diabétique (27,0 %) était faible tandis que la sensibilisation au glaucome (2,3 %) était très faible. Pour toutes les maladies évaluées, la connaissance était faible. Les sujets > 30 ans étaient significativement plus sensibilisés à toutes les maladies oculaires, à l’exception de la cécité nocturne. Des analyses multivariées ont révélé que les femmes étaient significativement moins sensibilisées à la cécité nocturne (odds ratio (OR) = 0,78 ; intervalle de confiance (IC) à 95%: 0,63-0,97). L’éducation jouait un rôle important dans la sensibilisation à ces maladies oculaires. Les sujets d’un statut socio- économique supérieur qui étaient inclus dans l’étude étaient significativement plus sensibilisés àla cécité nocturne (OR = 2,20 ; IC 95%: 1,29-3,74) et les sujets appartenant aux couches socio-économiques moyenne et supérieure étaient significativement plus sensibilisés à la rétinopathie diabétique (OR = 2,79 ; IC 95 %: 2,19-3,56). Les musulmans étaient significativement plus sensibilisés à la cataracte (OR = 2,36 ; IC 95% : 1,84-3,02) et moins sensibilisés à la cécité nocturne (OR =0,52 ; IC 95%: 0,42-0,64). La principale source de sensibilisation à la maladie oculaire était un membre de la famille/ami/parent atteint de cette maladie. CONCLUSION: Ces données montrent la nécessité d’un travail d’éducation sanitaire pour accroître le niveau de sensibilisation de la population étudiée et sa connaissance des maladies oculaires courantes. Cette sensibilisation et cette connaissance pourraient contribuer à faire mieux comprendre et accepter l’importance des examens oculaires systématiques pour le dépistage précoce et le traitement des maladies oculaires, et réduire ainsi le nombre des malvoyants dans cette population.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar el grado de conocimiento de las enfermedades oculares en la población urbana de Hyderabad, en el sur de la India. MÉTODOS: Un total de 2522 individuos de todas la edades, representativos de la población de Hyderabad, participaron en un estudio poblacional sobre las enfermedades oculares en Andhra Pradesh. De esos individuos, 1859 que superaban los 15 años de edad respondieron a un cuestionario estructurado sobre la catarata, el glaucoma, la ceguera nocturna y la retinopatía diabética. Rellenado por investigadores de campo formados al efecto, el cuestionario distinguía el «conocimiento» de la enfermedad ocular, definido como el hecho de haber oído hablar de ella, y la «comprensión» de la dolencia, esto es, el hecho de entender, aunque fuera someramente, la naturaleza de la enfermedad RESULTADOS: El conocimiento que se tenía de la catarata (69,8%) y de la ceguera nocturna (60,0%) era moderado, pero el de la retinopatía diabética (27,0%) era bajo, y el del glaucoma (2,3%), muy bajo. La comprensión de las enfermedades oculares evaluadas era escasa en todos los casos. Las personas > 30 años mostraban de forma significativa un mayor conocimiento de todas las enfermedades oculares evaluadas, con excepción de la ceguera nocturna. El análisis multifactorial reveló que las mujeres estaban menos al corriente de la ceguera nocturna (OR= 0,78; IC95%: 0,63-0,97). La educación influía de forma importante en el grado de conocimiento de esas enfermedades oculares. Así, el conocimiento de la ceguera nocturna era significativamente más frecuente entre las personas de nivel socioeconómico alto (OR = 2,20; IC95%: 1,29-3,74), y el de la retinopatía diabética, más frecuente entre las personas de nivel socioeconómico medio y alto (OR = 2,79; IC95%: 2,19-3,56). Entre los musulmanes se detectó un mayor conocimiento de la catarata (OR = 2,36; IC95%: 1,84-3,02) y un menor conocimiento de la ceguera nocturna (OR = 0,52; IC95%: 0,42-0,64). La principal razón de que las personas tuvieran conocimiento de una enfermedad ocular era la existencia de un familiar o amigo afectado por ella. CONCLUSIÓN: Estos datos llevan a pensar que es necesario impartir educación sanitaria a la población estudiada, a fin de aumentar su grado de conocimiento y comprensión de las enfermedades oculares comunes. Esa sensibilización podría conducir a un mayor reconocimiento y aceptación de la importancia de los exámenes oculares sistemáticos para la detección y el tratamiento precoces de las enfermedades oculares, con la consiguiente reducción de los casos de pérdida de visión en esa población.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the level of awareness of eye diseases in the urban population of Hyderabad in southern India. METHODS: A total of 2522 subjects of all ages, who were representative of the Hyderabad population, participated in the population-based Andhra Pradesh Eye Disease Study. Of these subjects, 1859 aged >15 years responded to a structured questionnaire on cataract, glaucoma, night blindness and diabetic retinopathy to trained field investigators. Having heard of the eye disease in question was defined as ‘‘awareness’’ and having some understanding of the eye disease was defined as ‘‘knowledge’’. FINDINGS: Awareness of cataract (69.8%) and night blindness (60.0%) was moderate but that of diabetic retinopathy (27.0%) was low, while that of glaucoma (2.3%) was very poor. Knowledge of all the eye diseases assessed was poor. Subjects aged > 30 years were significantly more aware of all eye diseases assessed except night blindness. Multivariate analysis revealed that women were significantly less aware of night blindness (odds ratio (OR) = 0.78; 95% confidence interval (CI) = 0.63-0.97). Education played a significant role in awareness of these eye diseases. Study subjects of upper socioeconomic status were significantly more aware of night blindness (OR = 2.20; 95% CI = 1.29-3.74) and those belonging to upper and middle socioeconomic strata were significantly more aware of diabetic retinopathy (OR = 2.79; 95% CI = 2.19-3.56). Muslims were significantly more aware of cataract (OR = 2.36; 95% CI = 1.84-3.02) and less aware of night blindness (OR = 0.52; 95% CI = 0.42-0.64). The major source of awareness of the eye diseases was a family member/friend/relative suffering from that eye disease. CONCLUSION: These data suggest that there is a need for health education in this Indian population to increase their level of awareness and knowledge of common eye diseases. Such awareness and knowledge could lead to better understanding and acceptance of the importance of routine eye examinations for the early detection and treatment of eye diseases, thereby reducing visual impairment in this population.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Le 29 octobre 2000, la poliomyélite a été officiellement déclarée éradiquée dans la Région du Pacifique occidental. L’article décrit les résultats de la surveillance des cas de paralysie flasque aiguë en Chine au cours de la phase finale de l’éradication. MÉTHODES: Entre 1995 et 1997, nous avons réalisé une surveillance active en milieu hospitalier dans les zones à haut risque de poliomyélite de 5 provinces du sud de la Chine (Sichuan, Yunnan, Guizhou, Guangxi et Jiangxi) afin de déterminer le niveau de notification et de diagnostic biologique des cas de paralysie flasque aiguë. RÉSULTATS: Lors de 311 visites d’hôpitaux, nous avons répertorié 1069 cas de paralysie flasque aiguë survenus depuis 1993. Moins de 50% des cas survenus en 1993 et 1994 avaient été rapportés dans le cadre de la surveillance de la paralysie flasque aiguë et peu de cas avaient fait l’objet d’un diagnostic biologique. Cependant, une amélioration de la coopération entre secteurs hospitaliers a permis de faire passer en 1997 le taux de notification des cas à 85% et la proportion de cas ayant fait l’objet d’un diagnostic biologique à 78%. Malgrécette amélioration générale, ces deux indicateurs accusaient un retard d’environ 10 à 20% dans la province du Yunnan. L’analyse épidémiologique a montré que les cas de poliomyélite clinique représentaient jusqu’á un tiers de l’ensemble des cas de paralysie flasque aiguë en 1993 et que certains d’entre eux étaient regroupés dans le temps et dans l’espace. Les cas groupés devenaient rares après 1994. Une surveillance active réalisée en 1995-1996 dans les zones du Yunnan proches de la frontière du Myanmar a permis de détecter 9 cas transfrontaliers de poliomyélite clinique dont 2 étaient dus au virus sauvage. L’importation de la poliomyélite a donc été considérée comme fréquente jusqu’en 1996 dans ces régions frontalières. Ces données ont joué un grand rôle dans la vaccination pratiquée en 1996 dans les préfectures frontalières du Yunnan en réponse à une flambée de cas. CONCLUSION: Nos investigations ont confirmé le niveau élevé de surveillance de la paralysie flasque aiguë dans les zones haut risque de poliomyélite des 5 provinces et ont donné d’utiles informations sur l’interruption de la circulation du poliovirus sauvage dans le sud de la Chine, qui serviront aux pays d’autres régions dans lesquels la poliomyélite doit encore être ëradiqée.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: El 29 de octubre de 2000 se declaró oficialmente erradicada la poliomielitis de la Región del Pacífico Occidental. En este artículo se describen los resultados de la vigilancia de los casos de parálisis fláccida aguda (PFA) que se instauró en China durante la fase final del esfuerzo de erradicación. MÉTODOS: Entre 1995 y 1997 llevamos a cabo una vigilancia nosocomial activa en zonas de alto riesgo de poliomielitis de cinco provincias del sur de China (Sichuan, Yunnan, Guizhou, Guangxi y Jiangxi) a fin de determinar la calidad de la notificación y el diagnóstico de laboratorio de los casos de PFA. RESULTADOS: En 311 visitas a hospitales se identificaron 1069 casos de PFA ocurridos desde 1993. Menos del 50% de los casos de PFA registrados entre 1993 y 1994 habían sido notificados mediante el sistema de vigilancia de la PFA, y sólo en una pequeña proporción de esos casos se había efectuado un diagnóstico de laboratorio. Sin embargo, la mejora de la cooperación entre sectores de los hospitales se tradujo en un aumento de las tasas de notificación de casos y de diagnóstico de laboratorio, que llegaron a ser del 85% y del 78%, respectivamente, en 1997. Pese a esa mejora general, el nivel alcanzado por los dos indicadores en la provincia de Yunnan fue algo inferior (aproximadamente un 10%-20%). El análisis epidemiológico reveló que los casos de poliomielitis clínica representaron hasta una tercera parte de los casos de PFA en 1993, y que algunos de esos casos estaban agrupados. A partir de 1994 rara vez se observaban agrupamientos. La vigilancia activa en las zonas de Yunnan colindantes con Myanmar a lo largo de 1995-1996 permitió detectar 9 casos transfronterizos de poliomielitis clínica, incluidos 2 causados por el poliovirus salvaje. Se consideró por tanto que la importación de poliomielitis había sido un hecho frecuente hasta 1996 en esa zona limítrofe de Yunnan. Estos datos fueron importantes para la inmunización de respuesta a brotes llevada a cabo en 1996 en las prefecturas fronterizas de Yunnan. CONCLUSIÓN: Nuestra investigación confirmó un alto nivel de vigilancia de la PFA en las zonas de alto riesgo de poliomielitis de las cinco provincias, y proporcionó una valiosa información respecto a la interrupción de la circulación del poliovirus salvaje en el sur de China. Esa información puede ser de utilidad para los países de otras regiones que aún no han erradicado la poliomielitis.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: On 29 October 2000 poliomyelitis was officially declared to have been eradicated from the Western Pacific Region. This article describes the results of surveillance for cases of acute flaccid paralysis (AFP) in China during the final phase of the eradication effort. METHODS: We conducted hospital-based active surveillance in high-risk areas for poliomyelitis in 5 provinces of southern China (Sichuan, Yunnan, Guizhou, Guangxi and Jiangxi) between 1995 and 1997 to determine the adequacy of reporting and laboratory diagnosis of cases of AFP. FINDINGS: A total of 1069 AFP cases occurring since 1993 were identified in 311 hospital visits. Less than 50% of AFP cases occurring in 1993 and 1994 had been reported by AFP surveillance, and laboratory diagnosis had been carried out on only a small proportion of these. However, improved cooperation between hospital sectors increased the rate of case reporting and laboratory diagnosis to 85% and 78%, respectively, in 1997. Despite this overall improvement, these two indicators were approximately 10-20% lower in Yunnan Province. Epidemiological analysis revealed that cases of clinical poliomyelitis accounted for as much as one-third of all AFP in 1993 and that some of these cases were clustered. Clusters were rarely observed after 1994. Active surveillance in the China-Myanmar border areas of Yunnan over 1995-96 detected 9 cross-border cases of clinical poliomyelitis, including 2 of wild poliomyelitis. Import of poliomyelitis was thus considered to have occurred frequently until 1996 in this border area of Yunnan. These data were important for the outbreak response immunization carried out in 1996 in the border prefectures of Yunnan. CONCLUSION: Our investigation confirmed a high level of AFP surveillance in poliomyelitis high-risk areas of the five provinces and provided valuable information on the interruption of wild poliovirus circulation in southern China that will be of use to countries in other regions that have yet to eradicate poliomyelitis.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Examiner les causes du faible taux de guérison au niveau du district obtenu par un programme de lutte contre la tuberculose et formuler, mettre en œuvre et évaluer des interventions en vue d’améliorer la situation. MÉTHODES: L’étude a été réalisée à Mzuzu (60 000 habitants), où l’incidence annuelle de la tuberculose pulmonaire à frottis positif était de 160 pour 100 000 et la séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) de 67% parmi les malades atteints de tuberculose. Il existe un service de traitement de la tuberculose mais plusieurs organisations sont actives dans ce domaine. On a examiné les activités de prise en charge des cas, identifié les possibilités d’amélioration et mis en œuvre des interventions. RÉSULTATS: En 1990-1991, le taux de guérison était de 24% parmi les cas à frottis positif (29% parmi les survivants à la fin du traitement). Parmi les problèmes identifiés figuraient une dispersion du programme de lutte contre la tuberculose, une insuffisance de la formation et de la supervision, une insuffisance de l’enregistrement de l’adresse des malades, et le nonrespect des protocoles du programme national de lutte contre la tuberculose. Des mesures correctrices ont été prises et en 1992-1993, le taux de guérison est passé à 68% (risque relatif (RR) = 2,85 ; intervalle de confiance (IC) à 95%: 1,63-4,96) et à 92% parmi les survivants à la fin du traitement (RR = 3,12 ; IC 95%: 1,84-5,29). Il est donc possible d’obtenir des taux de guérison élevés malgré la forte prévalence du VIH. CONCLUSION: Des interventions programmatiques locales simples et peu coûteuses peuvent améliorer considérablement la prise en charge des cas de tuberculose. Cette étude montre la nécessité d’une évaluation, d’une formation et d’une supervision à tous les niveaux du programme.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar las causas de la baja tasa de curación observada a nivel distrital en un programa de lucha contra la tuberculosis (TB), y formular, ejecutar y evaluar una intervención para mejorar la situación. MÉTODOS: El entorno del estudio fue la localidad de Mzuzu (60 000 habitantes), donde la incidencia anual de TB pulmonar con frotis positivo era de 160 por 100 000, y la seroprevalencia del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) entre los pacientes de TB, del 67%. Existe una unidad de tratamiento de la TB, pero hay también otras organizaciones que combaten esta enfermedad. Se llevó a cabo un examen de las actividades de seguimiento de casos, se identificaron posibles ámbitos de mejora, y se intervino en ellos. RESULTADOS: En 1990-1991, la tasa de curación fue del 24% entre los casos con frotis positivo (29% entre los sobrevivientes al final del tratamiento). Entre los problemas identificados cabe citar la fragmentación del programa de lucha antituberculosa; una formación y supervisión inadecuadas; las deficiencias del registro de las direcciones de los pacientes; y la inobservancia de los protocolos del programa nacional de lucha contra la TB. Todos estos problemas fueron abordados, y en 1992-1993 la tasa de curación aumentó al 68% (riesgo relativo (RR) = 2,85 (IC95%: 1,63-4,96)), y al 92% entre los sobrevivientes al final del tratamiento (RR = 3,12 (IC95%: 1,84-5,29)). Por consiguiente, se pueden lograr tasas de curación altas pese a la elevada prevalencia de infección por el VIH. CONCLUSIÓN: Es posible mejorar espectacularmente el seguimiento de los casos de TB mediante intervenciones programáticas locales, sencillas y de bajo costo. Este estudio demuestra que es necesario implantar sistemas de evaluación, formación y supervisión a todos los niveles del programa.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine the causes of a low cure rate at the district level of a tuberculosis (TB) control programme and to formulate, implement, and evaluate an intervention to improve the situation. METHODS: The study setting was Mzuzu (population 60 000), where the annual smear-positive pulmonary TB incidence was 160 per 100 000 and the human immunodeficiency virus (HIV) seroprevalence was 67% among TB patients. There is one TB treatment unit, but several other organizations are involved with TB control. An examination of case-holding activities was carried out, potential areas for improvement were identified, and interventions performed. FINDINGS: In 1990-91, the cure rate was 24% among smear-positive cases (29% among survivors to end of treatment). Problems identified included a fragmented TB control programme; inadequate training and supervision; suboptimal recording of patients’ addresses; and nonadherence to national TB control programme protocols. These problems were addressed, and in 1992-93 the cure rate rose to 68% (relative risk (RR) = 2.85 (95% confidence interval (CI) = 1.63, 4.96)) and to 92% among survivors to the end of treatment (RR = 3.12 (95% CI = 1.84, 5.29)). High cure rates are therefore achievable despite high HIV prevalence. CONCLUSIONS: Simple, inexpensive, local programmatic interventions can dramatically improve TB case holding. This study demonstrates the need for evaluation, training, and supervision at all levels of the programme.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Définir le rôle étiologique de germes pathogènes autres que Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatisdans l’écoulement urétral chez l’homme en Afrique de l’Ouest. MÉTHODES: Des écouvillonnages de l’urètre ont été obtenus dans 72 centres de soins de santé primaires situés dans sept pays d’Afrique de l’Ouest chez 659 patients ayant un écoulement urétral et chez 339 témoins ayant des symptômes sans relation avec les voies urogénitales. La recherche de N. gonorrhoeae, C. trachomatis, Trichomonas vaginalis, Mycoplasma genitaliumet Ureaplasma urealyticuma été faite par PCR (amplification génique). RÉSULTATS: N. gonorrhoeae, T. vaginalis, C. trachomatis et M. genitalium, contrairement à U. urealyticum, ont été observés plus fréquemment chez les hommes ayant un écoulement urétral que chez les témoins asymptomatiques, et représentent respectivement 61,9 %, 13,8 %, 13,4% et 10,0% des cas d’écoulement. Les polyinfections étaient fréquentes. Parmi les patients atteints de gonococcie, la coinfection par T. vaginalis était aussi fréquente que par C. trachomatis. M. genitalium, T. vaginalis et C. trachomatis sont les agents étiologiques d’un syndrome clinique comparable à celui de l’infection gonococcique, avec toutefois un écoulement urétral moins important. CONCLUSION: M. genitalium et T. vaginalis sont des agents étiologiques majeurs de l’écoulement urétral en Afrique de l’Ouest. La survenue fréquente de polyinfections associant les quatre pathogènes de manière diverse est un argument fort en faveur de l’approche syndromique. On recherchera par des essais thérapeutiques comment utiliser au mieux le métronidazole dans des algorithmes de décision adaptés à la prise en charge syndromique de l’écoulement urétral.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar el papel etiológico de patógenos distintos de Neisseria gonorrhoeae y Chlamydia trachomatis como causa de exudación uretral entre la población masculina de África occidental. MÉTODOS: Se practicaron frotis uretrales en 659 pacientes varones con exudación uretral que acudieron a 72 centros de atención primaria de siete países de África occidental, así como en 339 testigos que acudieron con síntomas no relacionados con las vías genitourinarias. Se empleó la reacción en cadena de la polimerasa para detectar la presencia de N. gonorrhoeae, C. trachomatis, Trichomonas vaginalis, Mycoplasma genitaliumy Ureaplasma urealyticum. RESULTADOS: N. gonorrhoeae, T. vaginalis, C. trachomatis y M. genitalium, pero no así U. urealyticum, fueron detectados con más frecuencia entre los hombres con exudación uretral que en los testigos asintomáticos y representaban, respectivamente, el 61,9%, 13,8%, 13,4% y 10,0% de los casos de exudación uretral. Con frecuencia los pacientes estaban infectados por varios de esos agentes. Entre los pacientes con infección gonocócica, la coinfección por T. vaginalis fue tan frecuente como la coinfección por C. trachomatis, M. genitalium, T. vaginalis y C. trachomatis causaban un síndrome clínico similar al asociado a la infección gonocócica, pero con exudación uretral menos grave. CONCLUSIÓN: M. genitalium y T. vaginalis son dos importantes causas de exudación uretral en África occidental. La frecuente presencia de varias infecciones por una combinación u otra de cuatro patógenos hace muy recomendable la adopción del enfoque sindrómico. Es necesario realizar ensayos terapéuticos para determinar el uso óptimo del metronidazol en organigramas del manejo sindrómico de la exudación uretral.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the etiological role of pathogens other than Neisseria gonorrhoeae and Chlamydia trachomatis in urethral discharge in West African men. METHODS: Urethral swabs were obtained from 659 male patients presenting with urethral discharge in 72 primary health care facilities in seven West African countries, and in 339 controls presenting for complaints unrelated to the genitourinary tract. Polymerase chain reaction analysis was used to detect the presence of N. gonorrhoeae, C. trachomatis, Trichomonas vaginalis, Mycoplasma genitalium, and Ureaplasma urealyticum. FINDINGS: N. gonorrhoeae, T. vaginalis, C. trachomatis, and M. genitalium - but not U. urealyticum - were found more frequently in men with urethral discharge than in asymptomatic controls, being present in 61.9%, 13.8%, 13.4% and 10.0%, respectively, of cases of urethral discharge. Multiple infections were common. Among patients with gonococcal infection, T. vaginalis was as frequent a coinfection as C. trachomatis. M. genitalium, T. vaginalis, and C. trachomatis caused a similar clinical syndrome to that associated with gonococcal infection, but with a less severe urethral discharge. CONCLUSION: M. genitalium and T. vaginalis are important etiological agents of urethral discharge in West Africa. The frequent occurrence of multiple infections with any combination of four pathogens strongly supports the syndromic approach. The optimal use of metronidazole in flowcharts for the syndromic management of urethral discharge needs to be explored in therapeutic trials.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer quels sont les facteurs qui influencent le diagnostic et le traitement du cancer du col de l’utérus dans les pays d’Afrique orientale, centrale et australe. MÉTHODES: Dans chacun des pays participants, les données ont été recueillies auprès d’établissements de différentes catégories - centre de soins de santé primaires, hôpitaux de district et de province et hôpitaux tertiaires - choisis par tirage au sort. Le personnel soignant a été interrogé au moyen d’un questionnaire, et on a utilisé une liste de contrôle préétablie pour noter les moyens de dépistage, de diagnostic et de traitement du cancer du col de l’utérus en usage dans chaque établissement. RÉSULTATS: Bien que 95% des établissements de santé des pays d’Afrique orientale, centrale et australe disposent, quel que soit leur niveau, de l’infrastructure de base pour le dépistage cytologique du cancer du col de l’utérus, seul un faible pourcentage de femmes en bénéficient réellement. L’absence de lignes directrices, les lacunes de l’approvisionnement en fournitures de base et le manque de personnel qualifié en sont les raisons les plus fréquemment avancées. CONCLUSION: Cette étude montre qu’il est urgent que les pays d’Afrique orientale, centrale et australe investissent davantage dans le diagnostic et le traitement du cancer du col de l’utérus. Dans ces pays, ainsi que dans d’autres pays dont les ressources sont limitées, des programmes de dépistage appropriés devront être établis.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar los factores que influyen en el diagnóstico y el tratamiento del cáncer cervicouterino en países de África oriental, central y meridional (AOCM). MÉTODOS: Los datos proceden de una muestra seleccionada al azar de centros de atención primaria, hospitales distritales y provinciales y hospitales terciarios de cada país participante. Se entrevistó a los agentes de salud mediante un cuestionario, y se utilizó una lista de comprobación previamente establecida para registrar los servicios de cribado, diagnóstico y tratamiento del cáncer cervicouterino de que disponía cada institución. RESULTADOS: Aunque el 95% de las instituciones de todos los niveles asistenciales de los países de AOCM disponían de la infraestructura básica para llevar a cabo análisis citológicos del cuello uterino, en la práctica sólo se cribaba a un pequeño porcentaje de mujeres. Las razones más citadas para explicar ese hecho fueron la falta de directrices de política, el insuficiente suministro de material básico y la falta de personal cualificado. CONCLUSIÓN: Este estudio demuestra que es urgente invertir más medios en el diagnóstico y el tratamiento del cáncer cervicouterino en los países de AOCM. Es necesario emprender programas de cribado adecuados tanto en esos países como en otros con recursos escasos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the factors influencing cervical cancer diagnosis and treatment in countries of East, Central and Southern Africa (ECSA). METHODS: Data were collected from randomly selected primary health care centres, district and provincial hospitals, and tertiary hospitals in each participating country. Health care workers were interviewed, using a questionnaire; the facilities for screening, diagnosing, and treating cervical cancer in each institution were recorded, using a previously designed checklist. FINDINGS: Although 95% of institutions at all health care levels in ECSA countries had the basic infrastructure to carry out cervical cytology screening, only a small percentage of women were actually screened. Lack of policy guidelines, infrequent supply of basic materials, and a lack of suitable qualified staff were the most common reasons reported. CONCLUSIONS: This study demonstrates that there is an urgent need for more investment in the diagnosis and treatment of cervical cancer in ECSA countries. In these, and other countries with low resources, suitable screening programmes should be established.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Définir l’évolution des causes de décès dans une ville d’Afrique de l’Ouest. La mortalité due aux maladies infectieuses serait en diminution tandis que les facteurs de mortalité anthropiques et dégéné ratifs joueraient un rôle croissant. La plupart des analyses de la mortalitéen Afrique subsaharienne ont consisté en extrapolations ne s’appuyant pas sur les données obtenues en communauté. MÉTHODES: Les données historiques concernant les causes de décès codées par des médecins ont été analysées pour la population urbaine de Banjul sur la période 1942-1997. Dans la mesure où le calcul du taux de mortalité est impossible vu qu’on ne dispose pas au dénominateur d’un chiffre fiable de l’effectif de la population, les taux de mortalité proportionnelle (PMR) standardisés sur l’âge ont été calculés pour les hommes et pour les femmes en fonction des grandes causes de décès, en utilisant comme référence les données de 1942-1949. RÉSULTATS: La plupart des décès sont attribuables aux maladies transmissibles. On observe un déplacement du taux de mortalité proportionnelle au cours de la période d’étude: la part correspondant aux maladies transmissibles diminue tandis que celle due aux maladies non transmissibles et aux traumatismes augmente. Ces tendances sont plus nettes chez les hommes que chez les femmes. CONCLUSION: Les données montrent que si les maladies non transmissibles et les traumatismes sont des facteurs émergents importants de mortalité en Afrique subsaharienne, les maladies transmissibles restent des causes majeures de mortalité et ne doivent pas être négligées.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar las tendencias de las causas de defunción en una ciudad de África occidental. Se ha señalado que la mortalidad atribuible a enfermedades infecciosas está disminuyendo, al tiempo que las enfermedades degenerativas y los factores de mortalidad asociados a la actividad humana están cobrando cada vez más importancia. Sin embargo, la mayor parte de los análisis realizados sobre la mortalidad en el África subsahariana han consistido en extrapolaciones, no en cálculos efectuados a partir de datos basados en la comunidad. MÉTODOS: Se analizaron datos retrospectivos sobre las causas de defunción codificadas por los médicos para la población de Banjul durante el periodo 1942-1997. Como no es posible calcular las tasas sin un denominador fiable de la población, se calcularon las razones de mortalidad proporcional (RMP) normalizadas para la edad para hombres y mujeres según los principales grupos de causas de defunción, empleando los datos de 1942-1949 con fines de referencia. RESULTADOS: La mayoría de las defunciones eran atribuibles a enfermedades transmisibles. Se observó un desplazamiento de la mortalidad proporcional a lo largo del periodo de estudio: la contribución de las enfermedades transmisibles disminuía, mientras que la de las no transmisibles y los traumatismos aumentaba. Estas tendencias eran más acusadas entre los hombres que entre las mujeres. CONCLUSIÓN: Los datos muestran que, si bien las enfermedades no transmisibles y los traumatismos contribuyen cada vez más a la mortalidad en el África subsahariana, las enfermedades transmisibles siguen siendo una importante causa de mortalidad y no deberían ser desdeñadas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine trends in the causes of death in a West African town. Mortality caused by infectious diseases is reported to be declining while degenerative and man-made mortality factors are increasingly significant. Most mortality analyses for sub-Saharan Africa have involved extrapolation and have not been derived from community-based data. METHODS: Historical data on causes of death coded by physicians were analysed for the urban population of Banjul for the period 1942-97. As the calculation of rates is not possible in the absence of a reliable population denominator, age-standardized proportional mortality ratios (PMRs) for men and women by major groups of causes of death were calculated, using the 1942-49 data for reference purposes. FINDINGS: Most deaths were attributable to communicable diseases. There was a shift in proportional mortality over the study period: the contribution of communicable diseases declined and that of noncommunicable diseases and injuries increased. These trends were more marked among men than women. CONCLUSIONS: The data illustrate that while noncommunicable diseases and injuries are emerging as important contributors to mortality in sub-Saharan Africa, communicable diseases remain significant causes of mortality and should not be neglected.Resumo em Francês:
La distribution à domicile de contraceptifs et d’informations sur les services de santé de la mère et de l’enfant et les services de planification familiale, dans le cadre de visites bimestrielles aux couples concernés effectuées par des agents de terrain spécialement formés, a joué un rôle utile en augmentant la prévalence de l’utilisation des contraceptifs et la couverture vaccinale au Bangladesh. Cette stratégie est toutefois coûteuse en temps et en argent. Il est nécessaire de disposer de stratégies ayant un meilleur rapport coût-efficacité pour la prestation non seulement des services de planification familiale mais aussi d’un ensemble plus vaste de services de santé génésique et autres services essentiels en matière de santé. Compte tenu de cette situation, le Centre de recherche sur la santé et la population de l’ICDDR,B (Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques, Bangladesh) a conduit une recherche opérationnelle de janvier 1996 à mai 1997 en collaboration avec des organismes officiels et une grande organisation non gouvernementale nationale, dans le but d’élaborer et d’expérimenter sur le terrain de nouvelles approches de la prestation de services de santé de la mère et de l’enfant et de services de planification familiale en zone urbaine. Deux stratégies de rechange comportant la suppression de la distribution à domicile et assurant la prestation des soins de santé de base en un lieu fixe ont été testées dans deux secteurs de la ville de Dhaka. La stratégie avec prestation de services en dispensaire s’est révélée une alternative réalisable au coûteux système de distribution à domicile en usage en ville de Dhaka. Elle n’a pas entraîné de perte de performance du programme et a permis de répondre de façon holistique aux besoins des clients grâce à un ensemble de services de santé essentiels et de services de planification familiale.Resumo em Espanhol:
En Bangladesh, un factor que ha contribuido a aumentar la prevalencia del uso de anticonceptivos y la cobertura inmunitaria son las visitas bimensuales casa por casa efectuadas por trabajadores sobre el terreno a las parejas que reúnen los requisitos establecidos para distribuirles anticonceptivos y suministrarles información sobre los servicios de saludmaternoinfantil y planificación familiar. Esa estrategia de visitas domiciliarias, sin embargo, es costosa y requiere abundante personal. Es preciso disponer de estrategias asistenciales más eficaces con relación al costo, no sólo para los servicios de planificación familiar, sino también para un más amplio conjunto de servicios de salud reproductiva y otros servicios de salud básicos. Ante esta situación, entre enero de 1996 y mayo de 1997, ICDDR,B - Centro para la Investigación en materia de Salud y Población, en colaboración con organismos gubernamentales y con una destacada organización no gubernamental nacional, llevóa cabo una investigación operativa a fin de desarrollar y ensayar sobre el terreno formas alternativas de prestación de servicios de salud maternoinfantil y planificación familiar en zonas urbanas. En dos áreas de la ciudad de Dhaka se ensayaron dos estrategias alternativas caracterizadas por la suspensión de la distribución domiciliaria y la prestación de atención sanitaria básica a partir de centros de salud fijos. Se comprobó que esa estrategia de prestación de servicios ambulatorios constituía una alternativa viable al costoso sistema de visitas en las zonas urbanas de Dhaka. No menoscabó la eficacia de los programas, y permitió abordar de forma global las necesidades de los usuarios mediante un paquete de servicios básicos de salud y planificación familiar.Resumo em Inglês:
The door-to-door distribution of contraceptives and information on maternal and child health and family planning (MCH-FP) services, through bimonthly visits to eligible couples by trained fieldworkers, has been instrumental in increasing the contraceptive prevalence rate and immunization coverage in Bangladesh. The doorstep delivery strategy, however, is labour- intensive and costly. More cost-effective service delivery strategies are needed, not only for family planning services but also for a broader package of reproductive and other essential health services. Against this backdrop, operations research was conducted by the Centre for Health and Population Research at the International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh (ICDDR,B) from January 1996 to May 1997, in collaboration with government agencies and a leading national nongovernmental organization, with a view to developing and field-testing alternative approaches to the delivery of MCH-FP services in urban areas. Two alternative strategies featuring the withdrawal of home-based distribution and the delivery of basic health care from fixed-site facilities were tested in two areas of Dhaka. The clinic-based service delivery strategy was found to be a feasible alternative to the resource-intensive doorstep system in urban Dhaka. It did not adversely affect programme performance and it allowed the needs of clients to be addressed holistically through a package of essential health and family planning services.Resumo em Francês:
En Indonésie, la responsabilité de la vaccination repose sur les centres de santé publics locaux et sur les infirmières qui y pratiquent les vaccinations. Un programme de formation en cours d’emploi et par leurs pairs de ces infirmières, conçu pour améliorer la vaccination dans les centres de santé de la province de Maluku où les résultats étaient médiocres, tant en termes de couverture que de pratique, a été évalué. Du personnel infirmier ayant une longue expérience de la vaccination a été envoyé dans les centres de santé où les infirmières étaient inexpérimentées et la qualité de leur pratique mauvaise; le personnel infirmier expérimenté a passé une à deux semaines à former sur le tas le personnel infirmier moins expérimenté. Les résultats ont été évalués dans les 13 centres ayant participé au programme et les 95 autres qui n’ont pas estimé que le programme améliorait à la fois la couverture vaccinale et la qualité de la pratique. La couverture vaccinale contre la diphtérie/le tétanos/la coqueluche (DTC), la poliomyélite et la rougeole a augmenté d’environ 39% dans les 13 centres participants comparé aux centres non participants, et de près de 54% dans les 11 centres qui ont disposé d’un système opérationnel de transport pendant l’année qui a suivi la formation. Ces résultats concordent avec l’augmentation du nombre réel de doses administrées et l’amélioration des enregistrements. La validité de l’étude a été examinée et les causes potentielles d’erreur ont été estimées non significatives. Le coût effectif du programme de formation était d’environ US $53 par personne formée et de US $0,05 par vaccin supplémentaire administré inscrit dans les enregistrements. Le coût marginal par enfant supplémentaire entièrement vacciné a été estimé à US $0,50.Resumo em Espanhol:
En Indonesia, las actividades de inmunización incumben a los centros de salud de los gobiernos locales y a las enfermeras de cada centro que administran las vacunas. Se procedió a evaluar un programa de formación interpares en el servicio para esas enfermeras, destinado a mejorar las actividades de inmunización de los centros de salud de desempeño deficiente en lo relativo a la cobertura y la práctica en la provincia de Maluku. Se envió a enfermeras con experiencia en la inmunización a centros de salud donde sus homólogas carecían de esa preparación o realizaban de forma deficiente esas tareas; las enfermeras experimentadas pasaron 1-2 semanas formando en el servicio a las menos experimentadas. La evaluación de los 13 centros que participaron en el programa y los 95 que no lo hicieron reveló que el programa aumentó tanto la cobertura inmunitaria como la calidad de las prácticas de inmunización. La cobertura vacunal contra la difteria/tos ferina/tétanos (DPT), la poliomielitis y el sarampión aumentó aproximadamente en un 39% en el conjunto de los 13 centros participantes en comparación con los que no participaron, y en un 54% en los 11 que contaron con un sistema de transporte operativo durante el año posterior a la capacitación. Estos resultados reflejan el aumento del número real de dosis administradas, así como la mayor precisión de los informes. Se analizaron las posibles objeciones a la validez del estudio, concluyéndose que eran irrelevantes. El costo directo del programa de formación fue de aproximadamente US$ 53 por persona capacitada, o de unos US$ 0,05 por vacuna adicional administrada. El costo marginal por cada niño adicional plenamente inmunizado se estimó en US$ 0,50.Resumo em Inglês:
In Indonesia responsibility for immunizations is placed on local government health centres and on the nurses who provide the immunizations at each centre. An on-the-job peer training programme for these nurses, which was designed to improve the immunization performance of poorly performing health centres in terms of coverage and practice in Maluku province, was evaluated. Experienced immunization nurses were sent to health centres where nurses were inexperienced or performing poorly; the experienced nurses spent 1-2 weeks providing on-the-job training for the less experienced ones. An evaluation of the 13 centres that participated in the programme and the 95 that did not found that the programme increased both immunization coverage and the quality of practice. Coverage of diphtheria/pertussis/tetanus (DPT), polio, and measles vaccinations rose by about 39% in all 13 participating centres when compared with non-participating centres, and by about 54% in the 11 centres that had a functioning transportation system during the year after training. These results reflect increases in the actual number of doses given and improvements in the accuracy of reports. Potential threats to the study’s validity were examined and found not to be significant. The out-of-pocket cost of the training programme was about US$ 53 per trainee or about US$ 0.05 per additional vaccine reported to have been given. The marginal cost per additional fully immunized child was estimated to be US$ 0.50.