Resumo em Francês:
OBJECTIF: La présente étude a été entreprise pour évaluer la capacité d’un récipient à eau muni d’un couvercle et d’un bec verseur à empêcher la contamination domestique de l’eau dans un camp de réfugiés au Malawi. MÉTHODES: Un essai randomisé a été réalisé dans une population de réfugiés qui ont connu des flambées répétées de choléra et de diarrhée et chez lesquels la contamination domestique de l’eau a été identifiée comme cause importante de choléra. Quatre cents ménages de réfugiés mozambicains ont été identifiés et suivis pendant quatre mois, et un quart d’entre eux, choisis par tirage au sort, devaient utiliser exclusivement le récipient amélioré pour y recueillir et conserver l’eau. RÉSULTATS: L’eau des puits ne présentait que peu ou pas de contamination microbienne à la source, mais les usagers la contaminaient rapidement après l’avoir prélevée, principalement par contact avec les mains. L’analyse de prélèvements d’eau a montré une réduction de 69% de la moyenne géométrique des coliformes fécaux dans l’eau domestique et une baisse de 31% des maladies diarrhéiques (p = 0,06) chez les enfants de moins de 5 ans dans le groupe utilisant le seau amélioré. Des modèles de régression portant sur la diarrhée chez les moins de 5 ans ont confirmé l’effet protecteur de ce type de seau et ont révélé que la présence de selles visibles dans les latrines familiales et la présence d’animaux au foyer étaient significativement associées à une incidence accrue de la diarrhée chez les enfants. CONCLUSION: La contamination domestique de l’eau de boisson était un facteur significatif de survenue de la diarrhée dans cette population. La chloration est une méthode moins coûteuse et plus efficace que le seau amélioré pour préserver la qualité de l’eau, mais elle était impopulaire et rarement utilisée par les habitants du camp.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Se emprendió este estudio con objeto de evaluar la eficacia de un recipiente de agua provisto de tapadera y caño como medio de prevención de la contaminación doméstica del agua en un campamento de refugiados de Malawi. MÉTODOS: Se llevó a cabo un ensayo aleatorizado en una población de refugiados que habían presentado brotes repetidos de cólera y diarrea y entre los que se había observado que la contaminación del agua doméstica era una causa importante de cólera. Se identificaron sistemáticamente 400 hogares de refugiados mozambiqueños, que fueron sometidos a seguimiento durante un periodo de cuatro meses; se seleccionó aleatoriamente una cuarta parte de los hogares para que usaran exclusivamente el recipiente de agua mejorado. RESULTADOS: El agua procedente de los pozos apenas presentaba contaminación microbiana, pero quienes la recogían la contaminaban rápidamente, sobre todo como consecuencia del contacto con las manos. El análisis de las muestras de agua mostró una reducción del 69% de la media geométrica del nivel de coliformes fecales en el agua doméstica, y un 31% menos de casos de diarrea (P = 0,06) entre los menores de cinco años en el grupo que usaba el recipiente mejorado. Los modelos de regresión aplicados a los casos de diarrea registrados entre los menores de cinco años confirmaron el efecto protector del recipiente y revelaron que la existencia de heces visibles en la letrina familiar y la presencia de animales se asociaban de forma significativa a un aumento de la incidencia de diarrea entre los niños. CONCLUSIÓN: La contaminación doméstica del agua de bebida contribuía de forma significativa a la diarrea en esta población. Una cloración adecuada es una opción más barata y eficaz para asegurar la calidad del agua en comparación con el recipiente mejorado, pero era impopular y los habitantes del campamento rara vez recurrían a ella.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: This study was undertaken to assess the ability of a water container with a cover and a spout to prevent household contamination of water in a Malawian refugee camp. METHODS: A randomized trial was conducted in a refugee population that had experienced repeated outbreaks of cholera and diarrhoea and where contamination of water in the home was found to be a significant cause of cholera. Four hundred Mozambican refugee households were systematically identified and followed over a 4-month period, one fourth of the households were randomly assigned to exclusively use the improved container for water collection. FINDINGS: Water flowing from the source wells had little or no microbial contamination although the water collectors quickly contaminated their water, primarily through contact with their hands. Analysis of water samples demonstrated that there was a 69% reduction in the geometric mean of faecal coliform levels in household water and 31% less diarrhoeal disease (P = 0.06) in children under 5 years of age among the group using the improved bucket. Regression models examining diarrhoea among under 5-year-olds confirmed the protective effect of the bucket and found that visible faeces in the family latrine and the presence of animals were significantly associated with an increased diarrhoeal incidence in children. CONCLUSION: Household contamination of drinking-water significantly contributed to diarrhoea in this population. Proper chlorination is a less expensive and more effective means of water quality protection in comparison with the improved bucket, but was unpopular and rarely utilized by the camp inhabitants.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Pour rechercher la présence d’une contamination de l’environnement après le passage de l’ouragan Mitch (30-31 octobre 1998), nous avons réalisé en population une enquête transversale sur les ménages dans le barrio d’Istoca (département de Choluteca) au Honduras. Le but de cette étude était d’évaluer la contamination chimique de l’eau de boisson et l’importance de l’exposition humaine à des produits chimiques à la suite d’inondations de grande étendue. MÉTHODES: L’enquête consistait en une évaluation de l’exposition environnementale, avec recherche de contaminants dans des échantillons d’eau et de sol et analyse d’échantillons de sang et d’urine prélevés chez 45 adolescents âgés de 15 à 18 ans. Nous avons également procédé à une évaluation subjective au moyen d’un questionnaire sur 155 ménages. RÉSULTATS: Nous avons observé une contamination importante des sols à Istoca, mais pas de contamination de l’eau après le passage de l’ouragan Mitch. Les teneurs des sols en chlorpyrifos et en parathion étaient respectivement 30 et 1000 fois supérieures aux valeurs retenues pour la qualité de l’environnement (EDQL). L’observation la plus frappante était cependant la détection de taux élevés de pesticides chlorés et organophosphorés chez les adolescents. Les analyses toxicologiques effectuées sur les échantillons de sérum ont montré que 51% d’entre eux contenaient des quantités élevées de 1,1-dichloro-2,2-bis-(p-chlorophényl)-éthylène (p,p-DDE) (intervalle: 1,16-96,9 ng/ml) (valeur moyenne de référence pour les Etats-Unis d’Amérique : 3,5 ng/ml chez l’adulte). Des taux de dieldrine supérieurs à 0,2 ng/ml étaient également présents dans 23% des échantillons de sérum (aux Etats-Unis, les taux sériques de dieldrine chez les adolescents sont inférieurs à 0,2 ng/ml). Sur 43 échantillons d’urine dans lesquels on a recherché des métabolites de pesticides organophosphorés, 18,6% contenaient du phosphate de diéthyle (DEP) en quantité supérieure à la valeur moyenne de référence (6,45 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/g de créatinine). Nous avons également détecté des taux élevés de p-nitrophénol (p-NP) dans 91% des échantillons et de 3,5,6-trichloro-2-pyridinol (3,5,6-TCPY) dans 42% des échantillons. CONCLUSION: Les taux élevés de pesticides chlorés mis en évidence étaient surprenants ; en effet, bien que ces substances soient interdites au Honduras depuis 15 ans, il apparaît qu’elles sont encore utilisées dans le pays. De plus, des taux élevés d’organophosphorés étaient détectés chez les adolescents participant à l’étude, même trois semaines après le passage de l’ouragan. Comme ces composés sont en général rapidement éliminés de l’organisme, nos résultats semblent indiquer que les adolescents restent sous la menace d’une exposition aux pesticides.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: A fin de investigar si hubo contaminación ambiental tras el huracán Mitch (30-31 de octubre de 1998), realizamos una encuesta domiciliaria transversal basada en la población en el barrio de Istoca del Departamento de Choluteca, Honduras. Se trataba de evaluar la contaminación química del agua potable y la exposición humana a productos químicos que hubieran podido provocar las extensas inundaciones. MÉTODOS: Como parte de la evaluación de la exposición ambiental, se analizaron muestras de agua y suelo en busca de contaminantes y se obtuvieron muestras de sangre y orina de 45 adolescentes de 15 a 18 años. Realizamos asimismo una evaluación de 155 hogares mediante un cuestionario subjetivo. RESULTADOS: Después del huracán Mitch se detectó en Istoca una contaminación importante del suelo, pero no así del agua. Las concentraciones de clopirifos y paratión en el suelo eran 30 y 1000 veces superiores, respectivamente, a las establecidas en los Niveles de Calidad de los Datos Ambientales. Sin embargo, lo más sorprendente fue la detección de niveles elevados de plaguicidas clorados y organofosforados entre los adolescentes. El análisis toxicológico de las muestras de sueromostró en un 51% de los casos niveles elevados de 1,1-dicloro-2,2-bis-(p-clorofenil)-etileno (p,p-DDE) (intervalo: 1,16-96,9 ng/ml) (media de referencia de EE.UU. = 3,5 ng/ml en adultos). Se detectaron asimismo niveles de dieldrina > 0,2 ng/ml en el 23% de las muestras séricas (las concentraciones séricas de este analito entre los adolescentes de Estados Unidos son inferiores a 0,2 ng/ml). De 43 muestras de orina analizadas para detectar metabolitos organofosforados, el 18,6% contenían concentraciones de dietilfosfato (DEP) superiores a la media de referencia de 6,45 myg/g de creatinina. También detectamos niveles elevados de p-nitrofenol (p-NP) y de 3,5,6-tricloro-2-piridinol (3,5,6- TCPY) en el 91% y el 42% de las muestras, respectivamente. CONCLUSIONES: El sorpresivo hallazgo de niveles elevados de plaguicidas clorados lleva a pensar que, aunque esas sustancias fueron prohibidas en Honduras hace 15 años, aún se siguen usando en el país. Además, se detectaron altas concentraciones de organofosforados en los adolescentes del estudio, incluso tres semanas después del huracán. Puesto que esos productos químicos suelen desaparecer rápidamente del organismo, nuestros datos llevan a pensar que la exposición a plaguicidas constituye una amenaza persistente para los adolescentes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To investigate whether environmental contamination occurred in the wake of hurricane Mitch (30-31 October 1998), we conducted a population-based cross-sectional household survey in the barrio of Istoca, Department of Choluteca, Honduras. The goals were to evaluate chemical contamination of potable water and the extent of human exposure to chemicals as a result of extensive flooding. METHODS: The survey consisted of an environmental exposure assessment, which included assaying water and soil samples for contaminants, and taking blood and urine samples from 45 adolescents aged 15-18 years. We also made a subjective questionnaire assessment of 155 households. FINDINGS: There was significant contamination of the soil in Istoca, but no water contamination in the aftermath of hurricane Mitch. The soil levels of chlopyrifos and parathion were 30- and 1000-times higher, respectively, than the Environmental Data Quality Level. However, the most striking finding was the detection of elevated levels of chlorinated and organophosphate pesticides in adolescents. Toxicological analyses of serum specimens showed that 51% of the samples had elevated levels of 1,1-dichloro-2,2-bis-(p-chlorophenyl) ethylene (p,p-DDE) (range, 1.16-96.9 ng/ml) (US reference mean = 3.5 ng/ml) in adults. Dieldrin levels >0.2 ng/ml were also present in 23% of the serum specimens (serum levels of this analyte in US adolescents are <0.2 ng/ml). Of 43 urine samples analysed for organophosphate metabolites, 18.6% contained diethyl phosphate (DEP) at levels which were greater that the reference mean of 6.45 mg/g creatinine. We also detected elevated levels of p-nitrophenol (p-NP) and of 3,5,6-trichloro-2-pyridinol (3,5,6-TCPY) in 91% and 42% of the samples, respectively. CONCLUSION: The elevated levels of chlorinated pesticides were surprising, since although these substances were banned in Honduras 15 years ago it appears that they are still being used in the country. Moreover, elevated levels of organophosphates were detected in the study adolescents even three weeks after the hurricane. Since these chemicals are usually cleared from the body quickly, our data suggest that the adolescents face an ongoing threat from pesticide exposure.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l’impact des jourées nationales de vaccination sur la couverture vaccinale antirougeoleuse au Burkina Faso en 1998. MÉTHODES: La semaine suivant cette campagne, la vaccination antirougeoleuse a été offerte aux enfants de 9 à 59 mois dans six villes, quel que soit leur statut vaccinal antérieur, et une enquête a été réalisée par sondage en grappes à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, les deux plus grandes villes du pays. Les enquêteurs ont interrogé les parents de 1267 enfants de moins de 60 mois et ont examiné les carnets de vaccination. Nous avons analysé les données selon la méthode du sondage en grappes pour les 1041 enfants qui étaient âgés de 9 à 59 mois. RÉSULTATS: Au total, 604 enfants (57 %) avaient reçu une vaccination antirougeoleuse de routine avant la campagne et 823 (79%) ont été vaccinés pendant les journées nationales de vaccination. Parmi les enfants qui étaient déjà vaccinés, 484 (80%) ont été revacciné pendant la campagne, et parmi ceux qui n’avaient pas encore été vaccinés, 339 (78 %) ont reçu une dose de vaccin. Après la campagne, 943 enfants (91 %) avaient reçu au moins une dose de vaccin antirougeoleux. Un meilleur niveau socio-économique était associé à de plus grandes chances pour l’enfant d’avoir reçu une vaccination de routine, mais n’était pas associé au taux de couverture des journées nationales de vaccination. CONCLUSION: La campagne de vaccination de masse a permis d’augmenter sensiblement la couverture vaccinale car elle a pu toucher une forte proportion d’enfants difficiles à atteindre par les méthodes classiques.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la repercusión de los Días Nacionales de Inmunización (DNI) en la cobertura de vacunación antisarampionosa en Burkina Faso en 1998. MÉTODOS: Durante la semana posterior a la campaña, en la que se ofreció vacunación antisarampionosa a los niños de 9 a 59 meses de seis ciudades con independencia de sus antecedentes de vacunación, se llevó cabo una encuesta por conglomerados en Ouagadougou y Bobo Dioulasso, las principales ciudades del país. Los encuestadores visitaron a los padres de 1267 niños de hasta 59 meses de edad y examinaron sus fichas de vacunación. Analizamos los datos correspondientes a un total de 1041 niños de 9 a 59 meses de edad, empleando métodos adecuados para muestras por conglomerados. RESULTADOS: En total, 604 niños (57%) habían recibido vacunación antisarampionosa sistemática antes de la campaña, y 823 (79%) fueron vacunados durante los DNI. Entre los que se habían beneficiado anteriormente de la vacunación sistemática, 484 (80%) fueron revacunados durante los DNI. Entre los no vacunados previamente, 339 (78%) recibieron una dosis durante los DNI. Al terminar la campaña, 943 niños (91%) habían recibido como mínimo una dosis de vacuna antisarampionosa. Un mayor estatus socioeconómico se asociaba a una mayor probabilidad de haberse beneficiado de la vacunación sistemática, pero no así de la cobertura de los DNI. CONCLUSIÓN: La campaña masiva permitió ampliar sustancialmente la cobertura vacunal contra el sarampión, pues se dio alcance a una alta proporción de los niños que difícilmente se benefician de las intervenciones sistemáticas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the impact of the National Immunization Days (NIDs) on measles vaccine coverage in Burkina Faso in 1998. METHODS: During the week after the campaign, in which measles vaccine was offered to children aged 9-59 months in six cities regardless of vaccination history, a cluster survey was conducted in Ouagadougou and Bobo Dioulasso, the country’s two largest cities. Interviewers visited the parents of 1267 children aged up to 59 months and examined vaccination cards. We analysed the data using cluster sample methodology for the 1041 children who were aged 9-59 months. FINDINGS: A total of 604 (57%) children had received routine measles vaccination prior to the campaign, and 823 (79%) were vaccinated during the NIDs. Among those who had previously had a routine vaccination, 484 (81%) were revaccinated during the NIDs. Among those not previously vaccinated, 339 (78%) received one dose during the NIDs. After the campaign, 943 (91%) children had received at least one dose of measles vaccine. Better socioeconomic status was associated with a higher chance of having been vaccinated routinely, but it was not associated with NID coverage. CONCLUSION: The mass campaign enabled a substantial increase in measles vaccine coverage to be made because it reached a high proportion of children who were difficult to reach through routine methods.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Mettre au point un algorithme adapté à l’évaluation du risque de trichomonase, de chlamydiose et de gonococcie dans une population d’adolescentes qui n’ont pas toutes une expérience sexuelle ou ne sont pas engagées présentement dans une relation. MÉTHODES: Les données utilisées pour construire l’algorithme proviennent d’enquêtes microbiologiques transversales chez des adolescentes de 14 à 19 ans habitant Port Harcourt (Nigéria). Les différents points de l’algorithme portent sur: i) l’expérience sexuelle; ii) l’activité sexuelle récente; iii) untest urinaire positif pour la leucocyte estérase (LE); iv) parmi les adolescentes LE négatives, un antécédent de pertes vaginales nauséabondes ou prurigineuses. RÉSULTATS: Parmi l’ensemble des adolescentes examineés, 26,2% ont reçu un traitement pour une cervicite ou une vaginite ; les affections à Chlamydia, à gonocoques et à trichomonas ont été correctement diagnostiquées dans respectivement 37,5 %, 66,7% et 50% des cas. CONCLUSION: Si cet algorithme est mieux adapté à une population d’adolescentes que l’algorithme pour les pertes vaginales utilisé dans les protocoles de prise en charge syndromique, il manque encore de précision et a besoin d’être adapté aux conditions locales.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Elaborar un diagrama adecuado para evaluar el riesgo de tricomoniasis, clamidiasis y gonorrea en una población de mujeres adolescentes, no todas las cuales habían tenido experiencias sexuales o mantenían en ese momento una relación. MÉTODOS: Los datos empleados para elaborar el diagrama se obtuvieron a partir de estudios microbiológicos transversales de muchachas de 14 a 19 años de Port Harcourt (Nigeria). En el diagrama se hace un cribado teniendo en cuenta (i) la experiencia sexual; (ii) la actividad sexual reciente; (iii) la eventual positividad de la prueba de la esterasa leucocitaria (EL) en orina; y (iv), entre los casos EL-negativos, los antecedentes de flujo maloliente o pruriginoso. RESULTADOS: De todas las adolescentes sometidas a ese cribado, el 26,2% recibieron tratamiento contra una cervicitis o vaginitis, y las infecciones por clamidias, gonococos y tricomonas fueron diagnosticadas correctamente en el 37,5%, 66,7%, y 50% de los casos, respectivamente. CONCLUSIÓN: Tratándose de una población de adolescentes, el diagrama es preferible al algoritmo para flujo vaginal empleado en los protocolos de manejo sindrómico, pero adolece aún de imprecisión y ha de ser adaptado a las condiciones locales.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To devise a flowchart suitable for assessing risk of trichomoniasis, chlamydia and gonorrhoea in an adolescent population, not all of whom will be sexually experienced or currently in a relationship. METHODS: The data used to derive the flowchart were generated from cross-sectional microbiological surveys of girls aged 14-19 years in Port Harcourt, Nigeria. The flowchart screened on the basis of: (i) sexual experience; (ii) recent sexual activity; (iii) a positive urine leukocyte esterase (LE) test; and (iv) among LE negatives, a history of malodorous/pruritic discharge. FINDINGS: Using this flowchart, we found that 26.2% of all adolescents screened would receive treatment for cervicitis and vaginitis. Chlamydial, gonococcal, and trichomonal infections were correctly diagnosed in 37.5%, 66.7%, and 50 % of the cases, respectively. CONCLUSION: Although the flowchart is more suitable for an adolescent population than the vaginal discharge algorithm used in syndromic management protocols, it still lacks precision and needs adapting to local settings.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Rapporter les tendances épidémiologiques de la lèpre en Chine de 1949 à 1998. MÉTHODES: Les données utilisées dans l’étude proviennent de la base de données informatisée du système national de surveillance de la lèpre. RÉSULTATS: Pendant cette période s’étendant sur 50 ans, 474 774 cas de lèpre ont été détectés. Les taux de détection des cas pour 100 000 habitants ont été les plus élevés pendant les années 50 et 60, et ont présenté des pics en 1957-1958, 1963-1966, 1969-1970 et 1983-1984, périodes qui correspondent à des enquêtes à grande échelle ou à des campagnes de dépistage organisées dans la plupart des régions du pays ou seulement dans certaines d’entre elles. Alors que la durée d’évolution de la maladie au moment de la détection du cas a chuté au cours de la période considérée, les taux d’incapacité, qui dépassaient 50% au début des années 50, se sont abaissés progressivement jusqu’à 20,8% en 1997-1998 mais restent trop élevés. Plus de 50 % des cas ont été détectés par dépistage actif pendant les périodes 1955-1958, 1965-1966 et 1969-1976, mais depuis quelques années ils le sont essentiellement par les dispensaires de dermatologie ou par notification spontanée. Les pics de prévalence observés dans les années 60 (plus de 2 cas pour 10 000 habitants) diminuent chaque année depuis les années 70, et la prévalence à la fin de 1998 était de 0,05 pour 10 000 habitants. CONCLUSION: Cette étude montre que la lèpre a été bien maîtrisée en Chine et que le but fixé par l’OMS de l’élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique a été atteint au niveau national et subnational. La maladie reste toutefois inégalement répartie dans le pays. Selon le critère d’élimination de la lèpre en Chine - soit une prévalence inférieure à 1 pour 100 000 habitants dans un district ou une ville - il y a encore plus de 10% des districts ou des villes où l’élimination n’a pas encore été réalisée. Il faut donc accorder une attention spéciale à la réalisation de l’élimination de la lè pre en Chine, puis de son éradication.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Informar sobre las tendencias epidemiológicas de la lepra en China entre 1949 y 1998. MÉTODOS: Los datos empleados en el estudio se obtuvieron a partir de la base de datos computadorizada del Sistema Nacional de Vigilancia de la Lepra. RESULTADOS: Durante el periodo de 50 años considerado se detectaron en total 474 774 enfermos de lepra. Las tasas de detección de casos por 100 000 habitantes fueron máximas durante los años 50 y 60, con picos en 1957-1958, 1963-1966, 1969-1970 y 1983-1984, correspondientes a encuestas o cribados masivos llevados a cabo en la mayoría de las regiones o en determinadas zonas del país. Si bien la duración de la enfermedad en el momento de la detección disminuyó a lo largo del periodo considerado, las tasas de discapacidad, que eran superiores al 50% a principios de los años 50, se han reducido gradualmente hasta situarse en el 20,8% en 1997-1998, pero son aún demasiado altas. Más del 50% de los casos se detectaron mediante métodos activos durante los periodos de 1955-1958, 1965-1966 y 1969-1976, pero en los últimos años los casos se han detectado principalmente en dispensarios de dermatología o por notificación espontánea. Las prevalencias máximas alcanzadas en los años 60 (esto es, > 2 por 10 000 habitantes) disminuyeron cada año a partir de la década de 1970. A finales de 1998 la prevalencia era de 0,05 por 10 000 habitantes. CONCLUSIÓN: Este estudio muestra que la lepra estaba bien controlada en China, y que a nivel nacional y subnacional se ha alcanzado la meta de la OMS de eliminar esa enfermedad como problema de salud pública. Sin embargo, la enfermedad sigue estando desigualmente distribuida en el país. Si nos atenemos al criterio establecido para considerar eliminada la lepra en China - prevalencia inferior a 1 por 100 000 habitantes en un distrito o ciudad -, queda aún más de un 10% de distritos o ciudades donde aún no se ha alcanzado esa meta. Así pues, hay que extremar la atención para lograr la eliminación y la erradicació n final de la lepra en China.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To report the epidemiological trends of leprosy in China from 1949 to 1998. METHODS: Data for the study were obtained from the computerized database of the National System of Leprosy Surveillance. FINDINGS: A total of 474 774 leprosy patients were detected during this 50-year period. Case detection rates per 100 000 population were highest in the 1950s and 1960s, with peaks appearing in 1957-58, 1963-66, 1969-70, and 1983-84, corresponding to mass surveys or screening surveys carried out in most areas or selected areas of the country. While the duration of the disease at the time of detection fell over the period, the disability rates, which were >50% in the early 1950s, have decreased gradually to 20.8% by 1997-98 but are still too high. More than 50% of cases were found through active methods in the periods 1955-58, 1965-66, and 1969-76, but in recent years cases are mostly detected through dermatological clinics or by voluntary reporting. The peak prevalences of the 1960s (i.e. >2 per 10 000 population) decreased annually from the 1970s onwards. By the end of 1998 the prevalence was 0.05 per 10 000 population. CONCLUSION: This study shows that leprosy was well controlled in China and that the WHO goal of elimination of leprosy as a public health problem has been achieved at the national and subnational levels. However, leprosy is still unevenly distributed in the country. According to the criterion for leprosy elimination in China - defined as a prevalence of <1 per 100 000 in county or city - there are still more than 10% of counties or cities where this target has not yet been reached. Special attention must therefore be given to achieve elimination and final eradication of leprosy in China.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Améliorer l’utilisation et le dosage des antibiotiques prescrits dans les postes communaux de santé au Viet Nam, et rechercher si la dose d’antibiotique peut facilement et avec une bonne fiabilité servir d’indicateur de l’utilisation de ces médicaments. MÉTHODES: Tous les agents de santé des 217 postes communaux de santé de la province de Hai Phong au Viet Nam ont été recrutés dans une étude qui s’est étendue sur 18 mois entre 1994 et 1996. Il s’agissait d’une étude longitudinale, dans laquelle la valeur de référence de chaque nouveau district servait de témoin pour les districts précédents. Tous les postes de santé étaient suivis une fois par mois par un superviseur de district. Les résultats de deux évaluations officielles réalisées par des médecins extérieurs à l’étude ont été comparés à ceux obtenus par les superviseurs de district. Des éléments d’équipement médical de base ont été fournis à trois reprises sur une période de 9 mois, cette fourniture étant conditionné´ e par l’amélioration des pratiques de prescription et la qualité de leur supervision. RÉSULTATS: Les données obtenues par les superviseurs de district ont montré que le pourcentage de contacts avec les patients ayant débouché sur une prescription d’antibiotique est tombé de 65% à environ 45%. Lorsque des antibiotiques étaient donnés, le pourcentage de patients ayant reçu une dose correcte est passé de 30% à 98%. Ces améliorations étaient toujours observables 17 mois après la fin de l’intervention. CONCLUSION: Une telle initiative exige la collaboration active du personnel de santé et des responsables locaux à tous les niveaux. Le don d’équipement médical sous condition s’est montré efficace. Un indicateur simple mesurant l’adéquation de la dose peut être un moyen efficace d’améliorer de façon durable l’utilisation des antibiotiques.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Mejorar el uso y la posología de los antibióticos prescritos en puestos de salud comunales de Viet Nam, y determinar si es posible emplear fácil y fiablemente la dosificación del antibiótico a modo de indicador del uso del medicamento. MÉTODOS: Se reclutó a todos los agentes de salud de 217 puestos de salud comunales de la provincia de Hai Phong (Viet Nam) a lo largo de un periodo de estudio de 18 meses durante 1994-1996. El estudio se diseñó como una serie temporal longitudinal, empleando cada nuevo valor basal de distrito como testigo continuo. Supervisores de distrito vigilaban todos los meses la situaci/on de cada puesto de salud. Los resultados de los supervisores se compararon con los de dos evaluaciones formales realizadas por médicos ajenos al estudio. En tres ocasiones a lo largo de nueve meses se proporcionó equipo médico básico, condicionado a la observación de mejoras en las prácticas de prescripción y a una supervisión adecuada de esas prácticas. RESULTADOS: Los datos de los supervisores mostraron una disminución del porcentaje de encuentros en los que se prescribia antibióticos al paciente, de más del 65% a un 45% aproximadamente. En los casos en que se administraron antibióticos, el porcentaje de pacientes que recibieron una dosis adecuada aumentó de menos del 30% al 98%. Esos cambios se mantuvieron estables por espacio de 17 meses después de terminada la intervención. CONCLUSIONES: Estas iniciativas requieren la colaboración activa del personal de salud y de los líderes municipales a todos los niveles. La donación de equipo condicionada resultó eficaz. Un indicador sencillo que refleje el grado de idoneidad de las dosis de antibiótico puede ser un instrumento valioso para mejorar el uso de esos medicamentos de manera sostenible.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To improve the use and dosage of antibiotics prescribed at Commune Health Stations in Viet Nam, and in so doing find out whether antibiotic dosage can be easily and reliably measured as a drug-use indicator. METHODS: All commune health workers from the 217 commune health stations in Hai Phong Province, Viet Nam, were enlisted over an 18-month study period during 1994-96. The study design was a longitudinal time series, with each new district baseline acting as a rolling control. Each health station was monitored monthly by district supervisors. Two formal evaluations by doctors external to the study were compared with the supervisors’ results. Basic medical equipment was provided three times over nine months, conditional on improvements in prescribing practices and adequate supervision of prescribing practices. FINDINGS: The supervisors’ data showed that the percentage of encounters in which a patient was prescribed an antibiotic decreased from over 65% to around 45%. When antibiotics were given, the percentage of patients who received an adequate dose increased from under 30% to 98%. These changes were stable for 17 months after the intervention stopped. CONCLUSION: Such initiatives require the active collaboration of health personnel and civic leaders at every level. Conditional equipment donation was shown to be effective. A simple indicator measuring adequacy of antibiotic dose can be an effective tool to improve the use of antibiotics in a sustainable way.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Rechercher si un antécédent familial d’appartenance à un groupe à haut risque pour des maladies non transmissibles majeures est un facteur de risque important pour ces affections parmi les membres de la famille. La relation a été étudiée en Gambie, dans un groupe de population où la cohésion familiale et communautaire est forte, et ce sont des facteurs importants dont il faut tenir compte pour promouvoir les modifications du mode de vie. MÉTHODES: Nous avons interrogé 5389 adultes sur leurs antécédents familiaux de maladies non transmissibles majeures (hypertension, obésité, diabète et accident cérébrovasculaire) chez des parents au premier degré; leur tension artérielle a été prise et l’indice de Quételet calculé. Différents paramètres, tels que cholestérol total, triglycérides, acide urique et créatinine ont été mesurés dans le sang chez un sous-échantillon stratifié, ainsi que la glycémie (deux heures après l’ingestion de 75 g de glucose) chez les personnes 35 ans. RÉSULTATS: Un nombre important de sujets ont signalé des antécédents familiaux d’hypertension (8,0 %), d’obésité (5,4%), de diabète (3,3 %) et d’accident cérébrovasculaire (1,4 %); on notait des antécédents de l’une ou de l’autre de ces affections chez 14,6% des participants. Les sujets ayant des antécédents familiaux d’hypertension avaient une tension diastolique, un indice de Quételet, une cholestérolémie et une uricémie supérieurs, ainsi qu’un risque accru d’obésité. Les patients ayant des antécédents familiaux d’obésité avaient un indice de Quételet supérieur et étaient exposés au risque d’obésité. Chez les individus ayant des antécédents familiaux de diabète, les paramètres tels qu’indice de Quételet, glycémie, cholestérolémie, triglycéridémie et uricémie étaient plus élevés, ainsi que le risque d’obésité et de diabète. Chez les sujets ayant des antécédents familiaux d’accident cérébrovasculaire, l’indice de Quételet était plus élevé, de même que la cholestérolémie, la triglycéridémie et l’uricémie. CONCLUSION: Les antécédents familiaux d’hypertension, d’obésité, de diabète ou d’accident cérébrovasculaire étaient un facteur de risque important d’obésité et d’hyperlipidémie. Avec l’avancement en âge, des manifestations pathologiques plus nombreuses sont susceptibles d’apparaître dans ce groupe à haut risque. Il est donc conseilléaux soignants de mettre à profit toutes les occasions qui se présentent pour faire bénéficier de l’éducation pour la santé les membres de la famille proche.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si la existencia de unos antecedentes familiares de alto riesgo de sufrir enfermedades no transmisibles (ENT) constituía un factor de riesgo relevante para esas dolencias entre los miembros de la familia en una población de estudio de Gambia, país donde los sólidos lazos comunitarios y la cohesión familiar son determinantes importantes que deben tenerse en cuenta a la hora de promover cambios del estilo de vida. MÉTODOS: Pedimos a 5389 adultos que mencionaran cualquier antecedente, entre los familiares de primer grado, de ENT importantes (hipertensión, obesidad, diabetes y accidente cerebrovascular), y medimos su tensión arterial (TA) y su índice de masa corporal (IMC). Se determinaron las concentraciones de colesterol total, triglicéridos, ácido úrico y creatinina en sangre en una submuestra estratificada, así como la glucosa sanguínea (dos horas después de ingerir 75 g de glucosa) en personas de más de 34 años. RESULTADOS: Un número importante de individuos refirieron antecedentes familiares de hipertensión (8,0%), obesidad (5,4%), diabetes (3,3%) y accidente cerebrovascular (1,4%), elevándose al 14,6% los participantes que mencionaron cualquiera de esas ENT. Las personas con antecedentes familiares de hipertensión presentaban una TA diastólica y un IMC superiores a la media, concentraciones mayores de colesterol y de ácido úrico y un mayor riesgo de obesidad. Las personas con historia familiar de obesidad tenían un IMC mayor y presentaban un riesgo más elevado de obesidad. Los individuos con antecedentes familiares de diabetes presentaban un mayor IMC, niveles más altos de glucosa, colesterol, triglicéridos y ácido úrico, y un mayor riesgo de obesidad y diabetes. Y los individuos con antecedentes familiares de ictus presentaban un IMC más elevado, así como concentraciones más altas de colesterol, triglicéridos y ácido úrico. CONCLUSIONES: Unos antecedentes familiares de hipertensión, obesidad, diabetes o accidente cerebrovascular constituyen un factor de riesgo importante de obesidad e hiperlipidemia. Con el aumento de la edad, en este grupo de alto riesgo pueden aparecer más manifestaciones patológicas. Así pues, los profesionales de la salud deben aprovechar cuantas oportunidades tengan de extender a los familiares directos la educación sanitaria.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine whether a family history of high-risk groups for major noncommunicable diseases (NCDs) was a significant risk factor for these conditions among family members in a study population in the Gambia, where strong community and family coherence are important determinants that have to be taken into consideration in promoting lifestyle changes. METHODS: We questioned 5389 adults as to any first-degree family history of major noncommunicable diseases (hypertension, obesity, diabetes and stroke), and measured their blood pressure (BP) and body mass index (BMI). Total blood cholesterol, triglyceride, uric acid, and creatinine concentrations were measured in a stratified subsample, as well as blood glucose (2 hours after ingesting 75 g glucose) in persons aged 35 years. FINDINGS: A significant number of subjects reported a family history of hypertension (8.0%), obesity (5.4%), diabetes (3.3%) and stroke (1.4%), with 14.6% of participants reporting any of these NCDs. Subjects with a family history of hypertension had a higher diastolic BP and BMI, higher cholesterol and uric acid concentrations, and an increased risk of obesity. Those with a family history of obesity had a higher BMI and were at increased risk of obesity. Individuals with a family history of diabetes had a higher BMI and higher concentrations of glucose, cholesterol, triglycerides and uric acid, and their risk of obesity and diabetes was increased. Subjects with a family history of stroke had a higher BMI, as well as higher cholesterol, triglyceride and uric acid concentrations. CONCLUSION: A family history of hypertension, obesity, diabetes, or stroke was a significant risk factor for obesity and hyperlipidaemia. With increase of age, more pathological manifestations can develop in this high-risk group. Health professionals should therefore utilize every opportunity to include direct family members in health education.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Etablir quelles sont les ressources affectées à la lutte contre la tuberculose au Malawi. MÉTHODES: Nous avons procédé à une étude portant sur l’ensemble des 43 hôpitaux du pays (3 hôpitaux centraux, 22 hôpitaux de district et 18 hôpitaux tenus par des missionnaires) qui rec¸ oivent et traitent les malades atteints de tuberculose. Pour recueillir les données de 1998 sur la charge de travail liée à la tuberculose, les moyens diagnostiques, le personnel du programme et les installations de traitement, nous avons examiné les registres des laboratoires, des services de radiologie et des services de la tuberculose, conduit des entretiens et visité les établissements. RÉSULTATS: Il ressort de ces données qu’en 1998, 88 257 cas suspects ou patients atteints de tuberculose ont produit environ 230 000 échantillons de crachats pour examen microscopique de frottis, 55 667 radiographies pulmonaires ont été faites et 23 285 patients ont été enregistrés pour traitement antituberculeux. Le personnel se composait de 86 techniciens de laboratoire qualifiés, 44 techniciens en radiographie et 83 personnes appartenant au programme de lutte contre la tuberculose; pendant l’année 1998, 40% d’entre eux ont eu des arrêts CONCLUSION: Le Malawi a besoin d’une meilleure planification de l’utilisation de son personnel hospitalier et devrait envisager un programme de formation croisée. L’équipement devrait être réguliè rement entretenu et il faudrait accorder davantage d’attention à la tuberculose liée au VIH. Les politiques de décentralisation des ressources vers la périphérie et d’augmentation des ressources consacrées au diagnostic et à la prise en charge des cas dans les hôpitaux centraux devront être poursuivies.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar los recursos disponibles para combatir la tuberculosis (TB) en Malawi. MÉTODOS: Llevamos a cabo un estudio de ámbito nacional de los 43 hospitales (3 centrales, 22 distritales y 18 de misión) que registran y tratan a enfermos de TB. Para reunir los datos de 1998 sobre la carga de trabajo, los servicios diagnósticos, el personal del programa y los servicios de tratamiento relacionados con la tuberculosis, nos servimos de información de laboratorio, radiografías y registros de TB, realizamos entrevistas y visitamos servicios hospitalarios. RESULTADOS: Los datos muestran que, en 1998, entre 88 257 enfermos confirmados o presuntos de TB se obtuvieron aproximadamente 230 000 muestras de esputo para análisis microscópico, se realizaron 55 667 radiografías de tórax y se registró a 23 285 pacientes para someterlos a tratamiento antituberculoso. Intervinieron 86 técnicos de laboratorio cualificados, 44 técnicos en radiografía y 83 miembros del personal del programa contra la tuberculosis. De éstos, aproximadamente un 40% enfermaron en algún momento durante 1998. Aproximadamente un 20% de los microscopios y los aparatos de radiografía estaban averiados. Un 16% de las camas de hospital estaban destinadas a los enfermos tuberculosos en salas especialmente concebidas para ellos, pero aun así la ocupación de camas de esas salas superaba el 100%. Aunque las reservas de medicamentos antituberculosos eran satisfactorias, en las salas de tuberculosis escaseaban las enfermeras de dedicación plena, y en el 50% de los hospitales de distrito no se hacían turnos en esas salas. En general, existía una escasez de servicios para manejar los casos de la enfermedad relacionados con el VIH; los hospitales centrales en particular estaban infradotados. CONCLUSIÓN: Malawi necesita una mejor planificación para utilizar sus recursos humanos y debería procurar implantar un sistema de capacitación cruzada del personal hospitalario. El equipo requiere un mantenimiento regular, y es necesario prestar más atención a los casos de la enfermedad relacionados con el VIH. Deben proseguirse las políticas encaminadas a descentralizar los recursos y a incrementar la capacidad diagnóstica y de seguimiento de casos de los hospitales centrales.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To document resources for controlling tuberculosis (TB) in Malawi. METHODS: We performed a countrywide study of all 43 hospitals (3 central, 22 district and 18 mission) which register and treat patients with TB. To collect data for 1998 on the TB-related workload, diagnostic facilities, programme staff and treatment facilities, we used laboratory, radiographic and TB registers, conducted interviews and visited hospital facilities. FINDINGS: The data show that in 1998, 88 257 TB suspects/patients contributed approximately 230 000 sputum specimens for smear microscopy, 55 667 chest X-rays were performed and 23 285 patients were registered for TB treatment. There were 86 trained laboratory personnel, 44 radiographers and 83 TB programme staff. Of these, about 40% had periods of illness during 1998. Approximately 20% of the microscopes and X-ray machines were broken. Some 16% of the hospital beds were designated for TB patients in special wards, but even so, the occupancy of beds in TB wards exceeded 100%. Although stocks of anti-TB drugs were good, there was a shortage of full-time TB ward nurses and 50% of district hospitals conducted no TB ward rounds. In general, there was a shortage of facilities for managing associated HIV-related disease; central hospitals, in particular, were underresourced. CONCLUSION: Malawi needs better planning to utilize its manpower and should consider cross-training hospital personnel. The equipment needs regular maintenance, and more attention should be paid to HIV-related illness. The policies of decentralizing resources to the periphery and increasing diagnostic and case-holding resources for central hospitals should be continued.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l’innocuité du vaccin BCG intradermique de souche Copenhagen 1331 chez le nouveau-né dans des maternités et des services de néonatologie de différents niveaux, dans la région de Durban (Durban Functional Region et environs). MÉTHODES: Une étude prospective a été réalisée sur une période de deux ans entre juillet 1997 et juin 1999. Tous les nouveau-nés qui avaient reçu le vaccin intradermique ont été examinés dans des services de vaccination au bout de six semaines, ou plus tôt en cas d’effets indésirables. RÉSULTATS: Au total, 9763 nouveau-nés ont été examinés : chez 95,4% d’entre eux, la lésion vaccinale était cicatrisée, et dans 1,5% des cas il n’y avait pas de cicatrice visible. Des effets indésirables ont été observés chez 3,1% des nouveau-nés vaccinés. La proportion de nouveau-nés ne présentant pas de cicatrice vaccinale visible diminuait au cours de l’étude, de même que le nombre de cas d’effets indésirables. Le taux le plus faible d’effets indésirables et le taux le plus élevé de lésions vaccinales cicatrisées ont été observés à l’hôpital tertiaire ainsi que dans les hôpitaux régionaux et de district proches du centre universitaire participant a` l’étude. CONCLUSION: Sur les sites d’étude, le passage de la voie percutanée à la voie intradermique d’administration du vaccin BCG a été une réussite et n’a pas donné lieu à un taux inacceptable de manifestations indésirables. Il est toutefois indispensable, pour réduire encore ces manifestations, de poursuivre la formation du personnel de santé participant à la mise en ceuvre des programmes de vaccination BCG par voie intradermique.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la inocuidad de la vacuna BCG intracutánea, cepa Copenhague 1331, en los recién nacidos en diferentes niveles de las maternidades y los servicios de neonatología de la Región Funcional de Durban y alrededores. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio prospectivo durante dos años, de julio de 1997 a junio de 1999. Todos los recién nacidos que habían recibido la vacuna intracutánea fueron evaluados en consultorios de inmunización seis semanas después de la vacunación, o antes si aparecían efectos adversos. RESULTADOS: Se examinó en total a 9763 recién nacidos: en el 95,4% de los casos la marca de la vacunación había cicatrizado, y un 1,5% de los niños no presentaban cicatriz visible. El 3,1% de los neonatos sufrieron reacciones adversas. La proporción de recién nacidos sin cicatrices de vacunación visibles disminuyó a lo largo del periodo de estudio, al igual que el número de los afectados por reacciones adversas. En el hospital terciario y en los hospitales regionales y distritales próximos al centro universitario que participó en este estudio se observaron la tasa más baja de acontecimientos adversos y las tasas más altas de cicatrización de las marcas de vacunación. CONCLUSIÓN: En los sitios estudiados, la transición de la vía percutánea a la intracutánea como opciones de administración de la vacuna BCG se hizo de manera satisfactoria y no se acompañó de tasas inadmisiblemente altas de reacciones adversas. A fin de reducir éstas al mínimo, sin embargo, es esencial proseguir la formación del personal de salud implicado en la ejecución de los programas de administración intracutánea de la vacuna BCG.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the safety of the intradermal Copenhagen BCG vaccine in neonates at different levels of delivery and neonatal units of the Durban Functional Region and surrounding regions. METHODS: A prospective study was carried out over a two-year period between July 1997 and June 1999. All neonates who had been vaccinated with the intradermal vaccine were evaluated at immunization clinics six weeks after immunization, or earlier if adverse effects occurred. FINDINGS: In total, 9763 neonates were examined: in 95.4% the vaccination scar had healed and 1.5% had no visible scar. Adverse events occurred in 3.1%. The proportion of neonates with no visible vaccination scars decreased over the study period, as did the number with adverse events. The lowest rate of adverse events and the highest rates of healed vaccination scars were seen in the tertiary hospital and regional and district hospitals that were in close proximity to the academic centre involved in this study. CONCLUSION: In the study sites, the transition from the percutaneous to intradermal route of administration of BCG vaccine was successful and took place without incurring unacceptably high rates of adverse events. To minimize adverse events, however, it is essential to continue training health personnel involved in implementing intradermal BCG vaccination programmes.Resumo em Francês:
L’épilepsie est la plus courante des affections neurologiques graves et l’une des maladies non transmissibles les plus répandues dans le monde. Avec l’évolution des connaissances concernant son poids médical et social, l’épilepsie est maintenant mieux placée sur l’agenda mondial de la santé. On estime que plus des 4/5 des 50 millions de personnes touchées par l’épilepsie, une affection due en grande partie à des causes évitables, vivent dans les pays en développement ; dans ces pays, plus de 90% des personnes atteintes ne reçoivent pas un traitement approprié. Elles continuent donc à être stigmatisées et ont une moins bonne qualité de vie que les malades atteints d’autres affections chroniques. Cependant, réduire les écarts en matière de traitement et la charge que représente l’épilepsie n’est pas une tâche aisée et se heurte à de nombreux obstacles. Les attitudes culturelles, l’absence de priorités, les carences de l’infrastructure sanitaire et l’insuffisance de l’approvisionnement en médicaments antiépileptiques concourent à empêcher les malades de recevoir un traitement approprié. Plusieurs tentatives ont néanmoins été couronnées de succès ; elles ont montré l’importance des approches à base communautaire et indiquent également que tout programme de traitement nécessite une intervention de longue durée. Les approches adoptées par les projets de démonstration de la Campagne mondiale contre l’épilepsie, et mises en ceuvre par la Ligue internationale contre l’épilepsie, le Bureau international de l’épilepsie et l’Organisation mondiale de la Santé, pourraient offrir de nouvelles avancées. Il reste beaucoup à faire mais on peut espérer que les efforts actuels conduiront à améliorer le traitement des personnes atteintes d’épilepsie dans les pays en développement.Resumo em Espanhol:
La epilepsia es el más común de los trastornos neurológicos graves, y una de las enfermedades no transmisibles de mayor prevalencia en el mundo. Conforme se ha progresado en el conocimiento de la carga física y social que representa, la enfermedad ha ido cobrando también importancia entre las prioridades sanitarias mundiales. Se estima que más de las cuatro quintas partes de los 50 millones de personas que sufren epilepsia viven en países en desarrollo, y que una gran parte de esos casos se deben a causas prevenibles. Aproximadamente un 90% de las personas con epilepsia de los países en desarrollo no están siendo tratadas correctamente. El resultado es que esas personas siguen siendo estigmatizadas y tienen una menor calidad de vida que otros enfermos crónicos. Sin embargo, reducir la carga de epilepsia y las diferencias en cuanto a su tratamiento no resulta fácil, pues hay que afrontar muchos problemas. Las actitudes culturales, la falta de prioridades, una deficiente infraestructura sanitaria y un suministro inadecuado de medicamentos antiepilépticos son todos ellos factores que se confabulan para impedir un tratamiento idóneo. Así y todo, han tenido éxito algunos intentos en ese sentido, que han demostrado la importancia de los enfoques comunitarios, así como la necesidad, en todo programa de tratamiento, de una intervención sostenida a largo plazo. Los enfoques que se están adoptando en los proyectos de demostración de la Campaña Mundial contra la Epilepsia - aplicados por la Liga Internacional contra la Epilepsia, la Oficina Internacional para la Epilepsia y la Organización Mundial de la Salud - pueden posibilitar nuevos avances. Queda mucho por hacer, pero cabe esperar que los esfuerzos actuales conduzcan a un mejor tratamiento de las personas con epilepsia en los países en desarrollo.Resumo em Inglês:
Epilepsy is the most common serious neurological disorder and is one of the world’s most prevalent noncommunicable diseases. As the understanding of its physical and social burden has increased it has moved higher up the world health agenda. Over four-fifths of the 50 million people with epilepsy are thought to be in developing countries; much of this condition results from preventable causes. Around 90% of people with epilepsy in developing countries are not receiving appropriate treatment. Consequently, people with epilepsy continue to be stigmatized and have a lower quality of life than people with other chronic illnesses. However, bridging the treatment gap and reducing the burden of epilepsy is not straightforward and faces many constraints. Cultural attitudes, a lack of prioritization, poor health system infrastructure, and inadequate supplies of antiepileptic drugs all conspire to hinder appropriate treatment. Nevertheless, there have been successful attempts to provide treatment, which have shown the importance of community-based approaches and also indicate that provision for sustained intervention over the long term is necessary in any treatment programme. Approaches being adopted in the demonstration projects of the Global Campaign Against Epilepsy - implemented by the International League Against Epilepsy, the International Bureau for Epilepsy, and the World Health Organization - may provide further advances. Much remains to be done but it is hoped that current efforts will lead to better treatment of people with epilepsy in developing countries.Resumo em Francês:
Le potentiel de développement du commerce des services en rapport avec la santé a fortement progressé au cours des dernières décennies. Des systèmes de communication plus efficaces ont contribué à réduire les obstacles au commerce liés à la distance ; l’augmentation des revenus et l’amélioration de l’information ont favorisé la mobilité des patients et, sous la pression interne des coûts, plusieurs gouvernements ont été amenés à étudier la possibilité d’accroître la participation du secteur privé. Jusqu’ici, toutefois, les services en rapport avec la santé n’ont joué qu’un rôle modeste dans la mise en ceuvre de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). L’éducation est le seul autre secteur des services dans lequel les engagements pris en matière d’accès au marché et d’application du traitement national ont été encore moins nombreux. Il est possible que les membres de l’Organisation mondiale du Commerce aient été hésitants à prendre des engagements concernant l’accès en raison de la nouveauté de l’Accord, de problèmes de coordination entre les organismes concernés, d’une méconnaissance générale des concepts applicables au commerce des services, de l’emprise traditionnellement forte de l’Etat sur le secteur de la santé et des préoccupations concernant la qualité de base de ces services et les objectifs sociaux. Toutefois, plus de cinq ans se sont maintenant écoulés depuis l’entrée en vigueur de l’AGCS, ce qui a laissé aux administrations indécises le temps de se familiariser avec les principaux éléments de cet Accord et avec son fonctionnement dans la pratique. Le présent article vise à contribuer à ce processus. Il donne une vue d’ensemble de la structure de base de l’AGCS et du contenu des engagements actuels concernant les services en rapport avec la santé, y compris les limitations fréquemment appliquées dans ce contexte. Les possibilités de poursuivre des objectifs fondamentaux dans un environnement plus ouvert sont analysées dans la section Conclusion qui indique en outre les questions qui devraient éventuellement être abordées dans le cadre des négociations actuelles sur les services.Resumo em Espanhol:
El potencial del comercio en los servicios de salud ha aumentado rápidamente en los últimos decenios. El desarrollo de sistemas de comunicación más eficientes ha contribuido a reducir las barreras al comercio relacionadas con la distancia; el aumento de los ingresos y la mayor difusión de la información han aumentado la movilidad los pacientes; y las presiones internas sobre los costos han llevado a varios gobiernos a estudiar posibles alternativas para aumentar la participación del sector privado. Hasta ahora, sin embargo, el papel de los servicios de salud en el Acuerdo General sobre el Comercio de Servicios (GATS) ha sido sólo moderado. Entre los otros sectores de servicios, sólo en el de la educación se han alcanzado compromisos respecto al acceso a los mercados y el trato nacional. Es posible que los Miembros de la Organización Mundial del Comercio se hayan visto disuadidos de contraer compromisos en materia de acceso a los mercados como consecuencia de lo novedoso del Acuerdo, de los problemas de coordinación entre los organismos pertinentes, de la amplia falta de experiencia en el manejo de los conceptos del comercio de servicios, de la intervención del Estado, tradicionalmente muy importante, en el sector de salud y de la preocupación para que se garanticen objetivos básicos en cuanto a calidad y protección social. No obstante, han pasado ya más de cinco años desde la entrada en vigor del GATS, de modo que las administraciones, al principio vacilantes, deberían haberse familiarizado con sus principales elementos y su funcionamiento en la práctica. Con la intención de contribuir a ese proceso, este artículo presenta un panorama general de la estructura básica del GATS, de las actuales formas de compromiso alcanzadas en los servicios de salud y de las limitaciones frecuentemente impuestas en ese contexto. En la última sección se discuten diversas alternativas para alcanzar los objetivos de política básicos en un entorno más abierto y se indican diversas cuestiones que probablemente habría que abordar en las negociaciones en curso sobre los servicios.Resumo em Inglês:
The potential for trade in health services has expanded rapidly in recent decades. More efficient communication systems have helped to reduce distance-related barriers to trade; rising incomes and enhanced information have increased the mobility of patients; and internal cost pressures have led various governments to consider possibilities for increased private participation. As yet, however, health services have played only a modest role in the General Agreement on Trade in Services (GATS). It is possible that Members of the World Trade Organization have been discouraged from undertaking access commitments by the novelty of the Agreement, coordination problems between relevant agencies, widespread inexperience in concepts of services trade, a traditionally strong degree of government involvement in the health sector, and concerns about basic quality and social objectives. However, more than five years have passed since GATS entered into force, allowing hesitant administrations to familiarize themselves with its main elements and its operation in practice. The present paper is intended to contribute to this process. It provides an overview of the basic structure of GATS and of the patterns of current commitments in health services and of limitations frequently used in this context. The concluding section discusses possibilities of pursuing basic policy objectives in a more open environment and indicates issues that may have to be dealt with in current negotiations on services.Resumo em Inglês:
This section looks back to some ground-breaking contributions to public health, reproducing them in their original form and adding a commentary on their significance from a modern-day perspective. Jon Harkness, Susan Lederer and Daniel Wikler review the 1966 paper by Henry K. Beecher on ethics and clinical research. The original article is reproduced from The New England Journal of Medicine by permission of the Massachusetts Medical Society.