Resumo em Francês:
OBJECTIF: Confirmer si la plombémie est aussi élevée à Karachi aujourd'hui qu'en 1989 et déterminer quels sont les types d'exposition au plomb qui jouent le plus grand rôle dans cette plombémie élevée relevée chez les enfants de Karachi. MÉTHODES: Au total, 430 enfants âgés de 36 à 60 mois ont été choisis selon un plan géographiquement stratifié incluant le centre ville, deux banlieues, une communauté rurale et une île située dans la rade de Karachi. Des prélèvements de sang ont été effectués chez les enfants et un questionnaire testé au préalable a été distribué afin d'évaluer l'effet des différents types d'exposition. Des aliments cuits, de l'eau de boisson et des échantillons de poussière de maison ont été recueillis dans les ménages. RÉSULTATS: Près de 80 % des enfants avaient une plombémie 10 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/dl, avec une moyenne générale de 15,6 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/dl. Au seuil de signification de 5 %, les maisons proches de la principale intersection du centre ville, l'application de surma sur les yeux des enfants, l'exposition du père au plomb sur son lieu de travail, l'illettrisme des parents et l'habitude de l'enfant de porter des choses à sa bouche figuraient parmi les variables associées à une forte plombémie. CONCLUSION: Ces résultats sont une source de préoccupation pour la santé publique, puisque la plupart des enfants à Karachi risquent de présenter un certain déficit intellectuel par suite d'une exposition environnementale au plomb. Nous pensons qu'il y a suffisamment de preuves du problème persistant posé par le plomb présent dans l'essence pour inciter l'industrie pétrolière à prendre des mesures. Les données montrent également la nécessité de disposer d'interventions appropriées pour réduire le poids d'autres facteurs associés à cet élément toxique.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Confirmar si las concentraciones sanguíneas de plomo en Karachi eran tan altas como las notificadas en 1989, e identificar el tipo de exposiciones al plomo que más contribuyen a aumentar esas concentraciones entre los niños de Karachi. MÉTODOS: Se seleccionó en total a 430 niños de 36-60 meses mediante estratificación geográfica a partir del centro de la ciudad, dos barrios residenciales, una comunidad rural y una isla del interior del puerto de Karachi. Se extrajeron muestras de sangre de los niños y se empleó un cuestionario preensayado para evaluar el efecto de diversos tipos de exposición. En los hogares se tomaron muestras de alimentos cocinados, agua de bebida y polvo. RESULTADOS: Aproximadamente un 80% de los niños presentaban concentraciones sanguíneas de plomo 10 myg/dl, con una media global de 15,6 myg/dl. A un nivel de significación del 5%, se identificaron como variables asociadas al aumento de las concentraciones sanguíneas de plomo la proximidad del hogar al cruce principal del centro de la ciudad, la aplicación de surma en los ojos de los niños, la exposición del padre a plomo en el lugar de trabajo, el analfabetismo de los progenitores y el hábito del niño de llevarse las manos a la boca. CONCLUSIÓN: Estos resultados son preocupantes para la salud pública, pues significan que la mayoría de los niños de Karachi sufrirán probablemente algún grado de deterioro intelectual de resultas de la exposición al plomo ambiental. Consideramos que hay pruebas suficientes de que el plomo de la gasolina sigue constituyendo un problema que debería inducir a la industria petrolera a tomar algún tipo de medidas. La evidencia acumulada muestra asimismo la necesidad de emprender intervenciones apropiadas para reducir la carga atribuible a otros factores asociados a ese elemento tóxico.Resumo em Inglês:
OBJECTIVES: To confirm whether blood lead concentrations in Karachi were as high as reported in 1989 and to identify which types of exposure to lead contribute most to elevated blood lead concentrations in children in Karachi. METHODS: A total of 430 children aged 36-60 months were selected through a geographically stratified design from the city centre, two suburbs, a rural community and an island situated within the harbour at Karachi. Blood samples were collected from children and a pretested questionnaire was administered to assess the effect of various types of exposure. Cooked food, drinking-water and house dust samples were collected from households. FINDINGS: About 80% of children had blood lead concentrations 10 µg/dl, with an overall mean of 15.6 µg/dl. At the 5% level of significance, houses nearer to the main intersection in the city centre, application of surma to children's eyes, father's exposure to lead at workplace, parents' illiteracy and child's habit of hand- to-mouth activity were among variables associated with elevated lead concentrations in blood. CONCLUSION: These findings are of public health concern, as most children in Karachi are likely to suffer some degree of intellectual impairment as a result of environmental lead exposure. We believe that there is enough evidence of the continuing problem of lead in petrol to prompt the petroleum industry to take action. The evidence also shows the need for appropriate interventions in reducing the burden due to other factors associated with this toxic element.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'efficacité du vaccin et les facteurs de risque pour la rougeole à Dhaka (Bangladesh). MÉTHODES: Une étude cas-témoins portant sur 198 cas et 783 témoins appariés sur l'âge et recrutés parmi les voisins des cas, et d'autre part sur 120 cas et 365 témoins appariés sur l'âge et recrutés parmi des personnes hospitalisées, a été réalisée en 1995- 1996 dans trois grands hôpitaux de Dhaka. RÉSULTATS: L'efficacité du vaccin antirougeoleux a été estimée à 80 % (intervalle de confiance à 95 % (IC) : 60-90 %) en prenant comme témoins des voisins des cas ; des résultats tout à fait similaires ont été obtenus avec les témoins hospitalisés. On a observé une augmentation du risque de rougeole chez les sujets s'étant rendus dans un établissement de soins 7 à 21 jours avant le début des symptômes par rapport aux témoins du voisinage (odds ratio (OR) ajusté = 7,0 ; IC 95 % : 4,2-11,6) ou aux témoins hospitalisés (OR ajusté = 1,7 ; IC 95 % : 1,01-2,8). Les cas provenaient, avec une plus grande probabilité que les témoins, de ménages comptant plus d'un enfant (OR ajusté = 1,6 ; IC 95 % : 1,1-2,5 par rapport aux témoins du voisinage ; OR ajusté = 1,8 ; IC 95 % : 1,02-3,0 par rapport aux témoins hospitalisés). CONCLUSION: Pour améliorer la lutte contre la rougeole en zone urbaine de Dhaka, il faudra réduire les occasions manquées de vaccination dans tous les établissements de soins de santé en suivant les directives de l'OMS. Pour éliminer la rougeole, il faudrait utiliser plus d'une dose de vaccin.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la eficacia de la vacuna y los factores de riesgo de sarampión en Dacca, Bangladesh. MÉTODOS: En 1995-1996 se realizó en tres grandes hospitales de Dacca un estudio de casos y controles que abarcó 198 casos con 783 testigos del vecindario emparejados por edades, así como otros 120 casos de sarampión emparejados también por edades con 365 testigos de un entorno hospitalario. RESULTADOS: Comparando con los controles del vecindario, se estimó que la vacuna antisarampionosa tenía una eficacia del 80% (intervalo de confianza (IC) del 95% = 60%-90%); los resultados fueron muy parecidos al utilizar los controles del hospital. Las visitas a un establecimiento de salud 7-21 días antes de la aparición de cualquier síntoma se asociaron a un mayor riesgo de sarampión en comparación con los controles del vecindario (razón de posibilidades (OR) ajustada = 7,0, IC95% = 4,2-11,6) o del hospital (OR ajustada = 1,7, IC95% = 1,01-2,8). Los casos tenían más probabilidades que los controles de provenir de un hogar donde vivía más de un niño (OR ajustada = 1,6, IC95% = 1,1-2,5 frente a los controles del vecindario; OR ajustada = 1,8, IC95% = 1,02-3,0 frente a los controles del hospital). CONCLUSIÓN: A fin de mejorar la lucha antisarampionosa en las zonas urbanas de Dacca, hay que aprovechar mejor las oportunidades de inmunización en todos los establecimientos de asistencia sanitaria, siguiendo las directrices de la OMS. Para lograr eliminar el sarampión se requerirá más de una dosis de la vacuna.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate vaccine effectiveness and to assess risk factors for measles in Dhaka, Bangladesh. METHOD: A case-control study, involving 198 cases with 783 age-matched neighbourhood controls and 120 measles cases with 365 age-matched hospital controls, was conducted in 1995-96 in three large hospitals in Dhaka. FINDINGS: Measles vaccine effectiveness was estimated at 80% (95% confidence interval (CI) = 60-90%) using neighbourhood controls; very similar results were obtained using hospital controls. Visits to a health facility 7-21 days before onset of any symptoms were associated with increased risk of measles compared with neighbourhood (adjusted odds ratio (OR) = 7.0, 95% CI = 4.2-11.6) or hospital (adjusted OR = 1.7, 95% CI = 1.01-2.8) controls. Cases were more likely than controls to come from a household where more than one child lived (adjusted OR = 1.6, 95% CI = 1.1-2.5 versus neighbourhood controls; adjusted OR = 1.8, 95% CI = 1.02-3.0 versus hospital controls). CONCLUSIONS: To improve measles control in urban Dhaka missed immunization opportunities must be reduced in all health care facilities by following WHO guidelines. For measles elimination, more than one dose of vaccine would be required.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Planifier et mettre en œuvre une évaluation épidémiologique rapide et correcte de la présence d'helminthes chez des écoliers du Tchad en se basant sur des zones écologiques définies grâce à des données de télédétection par satellite, et chercher à établir les limites environnementales de la distribution des helminthes. MÉTHODES: Des données environnementales indirectes obtenues par télédétection ont été utilisées pour définir sept zones écologiques au Tchad. Ces données ont été combinées avec des données de population dans un système d'information géographique (SIG) en vue de définir un protocole d'échantillonnage, lequel a conduit à réaliser une enquête dans 20 écoles. Une analyse à plusieurs niveaux a été effectuée au moyen d'équations de généralisation pour tenir compte du regroupement des cas au niveau des écoles afin d'étudier la relation entre le tableau épidémiologique de l'infection et certaines variables environnementales. RÉSULTATS: Sur un échantillon de 1023 écoliers, 22,5 % étaient infectés par Schistosoma haematobium et 32,7 % par des ankylostomes. Aucun d'entre eux n'était infecté par Ascaris lumbricoides ni par Trichuris trichiura. La prévalence de S. haematobium et des ankylostomes présentait une forte hétérogénéité géographique et la répartition observée montrait une association étroite avec les zones écologiques définies et une relation significative avec les variables environnementales. Ces résultats contribuent à définir les limites thermiques de la distribution des différentes espèces de géohelminthes. Des prévisions de la prévalence de l'infection ont été réalisées pour chaque école enquêtée à l'aide des modèles déjà établis pour le Cameroun. Ces modèles ont correctement prévu l'absence de A. lumbricoides et de T. trichiura au Tchad mais les prévisions concernant S. haematobium étaient moins fiables au niveau des écoles. CONCLUSION: Les SIG et la télédétection peuvent jouer un rôle important dans la planification rapide des programmes de lutte contre les helminthes lorsqu'on ne dispose que de peu d'informations sur la charge de morbidité. Les modèles de prévision tirés des données de la télédétection peuvent indiquer la répartition générale des infections à géohelminthes mais ne peuvent qu'identifier les zones à haut risque potentielles pour S. haematobium.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Diseñar y aplicar un sistema de evaluación epidemiológica rápida y válida de las helmintiasis entre los escolares en el Chad utilizando zonas ecológicas definidas por los datos de un satélite de teleobservación, e investigar los límites ambientales de la distribución de los helmintos. MÉTODOS: Se utilizaron datos ambientales indirectos de teleobservación para definir siete zonas ecológicas en el Chad. Dichos datos se combinaron con datos demográficos en un sistema de información geográfica (SIG) para definir un protocolo de muestreo. Sobre esta base, se analizaron 20 escuelas. Se realizó un análisis jerarquizado, usando ecuaciones de estimación generalizadas a fin de tener en cuenta el agrupamiento a nivel de las escuelas, para investigar la relación entre los modelos de infección y variables ambientales clave. RESULTADOS: En una muestra de 1023 escolares, el 22,5% estaban infectados por Schistosoma haematobium, y el 32,7% por anquilostoma. Ninguno estaba infectado por Ascaris lumbricoides o Trichuris trichiura. La prevalencia de S. haematobium y de anquilostoma mostró una marcada heterogeneidad geográfica, y la distribución observada resultó estar estrechamente relacionada con las zonas ecológicas definidas, y ligada de forma importante a variables ambientales. Estos resultados permiten definir más fácilmente los límites de temperatura de las especies de geohelmintos. Se hicieron predicciones de la prevalencia de las infecciones para cada escuela analizada con la ayuda de modelos desarrollados anteriormente para el Camerún. Estos modelos predijeron correctamente que A. lumbricoides y T. trichiura no se detectarían en el Chad, pero las predicciones para S. haematobium fueron menos fiables a nivel de las escuelas. CONCLUSIÓN: Los SIG y la teleobservación pueden ser instrumentos valiosos para planificar rápidamente programas de lucha antihelmíntica cuando se dispone de poca información sobre la carga de morbilidad. Los modelos predictivos basados en la teleobservación pueden indicar la distribución de las infecciones por geohelmintos, pero sólo logran identificar las zonas potenciales de alto riesgo de infección por S. haematobium.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To design and implement a rapid and valid epidemiological assessment of helminths among schoolchildren in Chad using ecological zones defined by remote sensing satellite sensor data and to investigate the environmental limits of helminth distribution. METHODS: Remote sensing proxy environmental data were used to define seven ecological zones in Chad. These were combined with population data in a geographical information system (GIS) in order to define a sampling protocol. On this basis, 20 schools were surveyed. Multilevel analysis, by means of generalized estimating equations to account for clustering at the school level, was used to investigate the relationship between infection patterns and key environmental variables. FINDINGS: In a sample of 1023 schoolchildren, 22.5% were infected with Schistosoma haematobium and 32.7% with hookworm. None were infected with Ascaris lumbricoides or Trichuris trichiura. The prevalence of S. haematobium and hookworm showed marked geographical heterogeneity and the observed patterns showed a close association with the defined ecological zones and significant relationships with environmental variables. These results contribute towards defining the thermal limits of geohelminth species. Predictions of infection prevalence were made for each school surveyed with the aid of models previously developed for Cameroon. These models correctly predicted that A. lumbricoides and T. trichiura would not occur in Chad but the predictions for S. haematobium were less reliable at the school level. CONCLUSION: GIS and remote sensing can play an important part in the rapid planning of helminth control programmes where little information on disease burden is available. Remote sensing prediction models can indicate patterns of geohelminth infection but can only identify potential areas of high risk for S. haematobium.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer la proportion d'infections à Plasmodium falciparum traitées dans les zones rurales de Gambie. MÉTHODES: Des sujets provenant de quatre villages de Gambie ont été suivis pendant neuf mois lors de leurs visites aux agents de santé de village. Des enquêtes paludologiques transversales réalisées une fois par mois ont permis de mesurer la prévalence des infections à P. falciparum. Les demandes de traitement ont été recherchées par interrogation de bases de données raccordées. On a défini comme cas traités les sujets parasitémiques ayant fait une demande de traitement pendant une période de 14 jours ou de 28 jours avant ou après l'obtention d'un frottis sanguin positif. RÉSULTATS: La prévalence de la parasitémie a atteint sa valeur maximale en novembre 1998, avec 399 sujets parasitémiques sur 653 (61 %). Elle est restée la plus élevée pendant toute la durée de l'étude chez les enfants de 5-10 ans. Bien que l'accès au traitement soit plus facile en Gambie que dans la majeure partie de l'Afrique subsaharienne, seuls 20 % des sujets infectés ont fait une demande de traitement au cours des 14 jours précédant ou suivant l'obtention d'un frottis sanguin positif. Au cours de la période de deux mois entourant l'obtention d'un frottis positif, 199 sujets parasitémiques sur 726 (27 %) ont fait une demande de traitement. Malgré la facilité d'accès aux soins, moins de la moitié (42 %) des sujets présentant une densité parasitaire compatible avec une atteinte de paludisme (5000/<FONT FACE=Symbol>m</FONT>l) ont fait une demande de traitement. La présence d'une forte densité parasitaire et la survenue de l'infection pendant les mois d'octobre et novembre étaient associées à une fréquence accrue des demandes de traitement. L'automédication était rare dans les villages d'étude : 3 chefs de famille sur 120 (2,5 %) avaient donné eux-mêmes un traitement par des antipaludiques lors de la précédente saison palustre. CONCLUSION: Un grand nombre d'infections à P. falciparum peuvent rester sans traitement du fait de leur nature infraclinique. Un traitement présomptif intermittent peut réduire la morbidité et la mortalité. Il est probable que toutes les infections non traitées n'étaient pas asymptomatiques. Des recherches qualitatives doivent être entreprises pour rechercher quels sont les obstacles à la demande de traitement, afin de planifier des interventions éducatives.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Cuantificar la proporción de infecciones por Plasmodium falciparum tratadas en las zonas rurales de Gambia. MÉTODOS: Se sometió a seguimiento a personas de cuatro pueblos de Gambia durante nueve meses a través de las visitas que efectuaban a los agentes de salud de aldea. La prevalencia de la infección por P. falciparum se midió mediante encuestas transversales mensuales sobre el paludismo. Se hicieron búsquedas en diversas bases de datos conectadas para determinar las solicitudes de tratamiento. Se consideraron casos tratados los individuos con parasitemia que solicitaron tratamiento dentro de un periodo corto o largo (14 o 28 días, respectivamente) antes o después de dar positivo en un frotis de sangre. RESULTADOS: La prevalencia del parásito mostró un pico en noviembre de 1998, momento en el que 399 de 653 (61%) individuos tenían parasitemia. La prevalencia del parásito fue máxima a lo largo de todo el estudio entre los niños de 5 a 10 años. Aunque el acceso al tratamiento fue mejor que en la mayoría del África subsahariana, sólo el 20% de los infectados solicitaron tratamiento médico como máximo 14 días antes o después de dar positivo en un frotis de sangre. Durante el mes anterior o posterior a la obtención de un resultado positivo, 199 de 726 individuos (27%) con parasitemia solicitaron tratamiento. Pese al fácil acceso a la atención de salud, menos de la mitad (42%) de quienes presentaban densidades de parásitos compatibles con ataques de paludismo ( 5000/myl) solicitaron tratamiento. Los altos niveles de infección y de densidad de parásitos registrados durante los meses de octubre y noviembre se asociaron a una mayor frecuencia de solicitudes de tratamiento. La automedicación fue poco frecuente en las aldeas del estudio: 3 de 120 (2,5%) cabezas de familia se habían tratado con antipalúdicos en la temporada de paludismo precedente. CONCLUSIÓN: Muchas infecciones por P. falciparum quedan sin tratar debido a su carácter subclínico. El tratamiento presuntivo intermitente puede reducir la morbilidad y la mortalidad. Probablemente no todas las infecciones no tratadas fueran asintomáticas. Deberían emprenderse investigaciones cualitativas para estudiar los factores que dificultan el comienzo del tratamiento, a fin de poder planificar las intervenciones educativas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To find out what proportion of Plasmodium falciparum infections are treated in rural Gambia. METHODS: Subjects from four villages in the Gambia were followed over nine months through visits to village health workers. Monthly cross-sectional malaria surveys measured the prevalence of P. falciparum infection. Linked databases were searched for treatment requests. Treated cases were individuals with parasitaemia who requested treatment during narrow or extended periods (14 or 28 days, respectively) before or after a positive blood film was obtained. FINDINGS: Parasite prevalence peaked in November 1998, when 399/653 (61%) individuals had parasitaemia. Parasite prevalence was highest throughout the study in children aged 5-10 years. Although access to treatment was better than in most of sub-Saharan Africa, only 20% of infected individuals sought medical treatment up to 14 days before or after a positive blood film. Within two months of a positive blood film, 199/726 (27%) individuals with parasitaemia requested treatment. Despite easy access to health care, less than half (42%) of those with parasite densities consistent with malaria attacks (5000/µl) requested treatment. High parasite density and infection during October-November were associated with more frequent treatment requests. Self-treatment was infrequent in study villages: in 3/120 (2.5%) households antimalarial drugs had been used in the preceding malaria season. CONCLUSION: Many P. falciparum infections may be untreated because of their subclinical nature. Intermittent presumptive treatment may reduce morbidity and mortality. It is likely that not all untreated infections were asymptomatic. Qualitative research should explore barriers to treatment uptake, to allow educational interventions to be planned.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Rechercher si les relations entre le développement économique, les inégalités économiques et les taux d'homicide chez les enfants, adolescents et jeunes adultes sont spécifiques de l'âge et du sexe, et si la prospérité d'un pays modifie l'impact des inégalités économiques sur les taux d'homicide. MÉTHODES: La variable à l'étude était le taux d'homicide autour de 1994 chez les 0-24 ans dans 61 pays. Les variables prédictives étaient le produit intérieur brut (PIB) par habitant, le coefficient de GINI, la variation en pourcentage du produit national brut (PNB) par habitant et l'activité économique des femmes en pourcentage de l'activité économique des hommes. Les relations ont été étudiées par analyse de régression ordinaire selon la méthode des moindres carrés. RÉSULTATS: Toutes les variables prédictives expliquaient la variance significative des taux d'homicide chez les 15-24 ans. Les associations étaient plus fortes pour le sexe masculin que pour le sexe féminin et étaient faibles chez les enfants de 0-9 ans. Les modèles qui incluaient l'inégalité économique des femmes et la variation du PNB en pourcentage montraient une augmentation de l'effet chez les enfants de 0-9 ans et une augmentation de la part de la variance expliquée chez les femmes de 20-24 ans. Chez les enfants de 0-4 ans, le groupement des pays par revenu augmentait la part de la variance expliquée dans les deux sexes. Chez les 15-24 ans de sexe masculin, l'association avec les inégalités économiques était forte dans les pays à faible revenu et faible dans ceux à haut revenu. CONCLUSION: Les relations entre les facteurs économiques et les taux d'homicide chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes variaient selon l'âge et le sexe. Des interventions axées sur les facteurs économiques auraient l'impact le plus marqué sur les taux d'homicide chez les jeunes adultes et la tranche d'âge supérieure des adolescents de sexe masculin. Dans les sociétés où les inégalités économiques sont importantes, la redistribution des richesses sans augmentation du PIB par habitant ferait moins baisser les taux d'homicide qu'une redistribution associée à un développement économique global.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si las relaciones entre el desarrollo económico, la desigualdad económica y las tasas de homicidio de niños y jóvenes dependen del sexo y la edad, y si la riqueza de un país influye en la repercusión de las desigualdades económicas en las tasas de homicidio. MÉTODOS: Las variables principales fueron las tasas de homicidio en torno a 1994 entre los participantes de 0-24 años de 61 países. Como variables predictivas se emplearon el producto interno bruto (PIB) per cápita, el coeficiente de GINI, la variación porcentual del producto nacional bruto (PNB) per cápita y la actividad económica femenina como porcentaje de la actividad económica masculina. Las relaciones fueron analizadas mediante la regresión de mínimos cuadrados ordinaria. RESULTADOS: Todas las variables predictivas explicaron varianzas significativas en las tasas de homicidio entre las personas de 15-24 años. Las asociaciones fueron más importantes en los hombres que en las mujeres, y débiles en los niños de 0-9 años. Los modelos que incluían la desigualdad económica femenina y la variación porcentual del PNB aumentaron el efecto en los niños de 0-9 años y la varianza explicada en las mujeres de 20-24 años. Por lo que se refiere a los niños de 0-4 años, los conglomerados de países por ingresos aumentaron la varianza explicada en ambos sexos. En el caso de los hombres de 15-24 años, la asociación con la desigualdad económica fue importante en los países con ingresos bajos, y débil en aquellos con ingresos altos. CONCLUSIÓN: La relación entre los factores económicos y las tasas de homicidio de niños y jóvenes dependía de la edad y el sexo. Las intervenciones que apunten a los factores económicos tendrán el máximo impacto en las tasas de homicidio de los adolescentes más mayores y los adultos jóvenes. En las sociedades con importantes desigualdades económicas, una redistribución de la riqueza no acompañada de un aumento del PIB por habitante reduciría las tasas de homicidio menos que una redistribución asociada a un desarrollo económico general.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To test whether relations between economic development, economic inequality, and child and youth homicide rates are sex- and age-specific, and whether a country's wealth modifies the impact of economic inequality on homicide rates. METHODS: Outcome variables were homicide rates around 1994 in males and females in the age ranges 0-4, 5-9, 10-14, 15-19 and 20-24 years from 61 countries. Predictor variables were per capita gross domestic product (GDP), GINI coefficient, percentage change in per capita gross national product (GNP) and female economic activity as a percentage of male economic activity. Relations were analysed by ordinary least squares regression. FINDINGS: All predictors explained significant variances in homicide rates in those aged 15-24. Associations were stronger for males than females and weak for children aged 0-9. Models that included female economic inequality and percentage change in GNP increased the effect in children aged 0-9 and the explained variance in females aged 20-24. For children aged 0-4, country clustering by income increased the explained variance for both sexes. For males aged 15-24, the association with economic inequality was strong in countries with low incomes and weak in those with high incomes. CONCLUSION: Relations between economic factors and child and youth homicide rates varied with age and sex. Interventions to target economic factors would have the strongest impact on rates of homicide in young adults and late adolescent males. In societies with high economic inequality, redistributing wealth without increasing per capita GDP would reduce homicide rates less than redistributions linked with overall economic development.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'échelle colorée développée par l'OMS pour le dosage de l'hémoglobine (Haemoglobin Colour Scale) et comparer les résultats ainsi que ceux du test HemoCue avec les concentrations d'hémoglobine déterminées par une méthode de référence avec l'analyseur Technicon H3. MÉTHODES: L'échelle colorée et le test HemoCue ont été utilisés pour tester 408 échantillons de sang. Des courbes de Bland-Altman ont ensuite été établies et la proximité des résultats des tests avec ceux obtenus par la méthode de référence a été déterminée. RÉSULTATS: La différence moyenne entre les valeurs obtenues avec l'échelle colorée et avec la méthode de référence était de 0,19 g/ dl (limites de confiance à 95 % : 3,50 g/dl au-dessous et 3,11 g/ dl au-dessus) ; les valeurs correspondantes pour le test HemoCue étaient de 0,50 g/dl (1,16 g/dl au-dessous et 0,16 g/dl au-dessus). Seuls 46,08 % des résultats obtenus avec l'échelle colorée se trouvaient à moins de 1,0 g/dl de ceux obtenus avec la méthode de référence, tandis que 95,34 % des résultats de l'HemoCue se situaient dans ces limites ; 22,79 % des résultats de l'échelle colorée, mais aucun de ceux de l'HemoCue, se situaient à plus de 2,0 g/dl des résultats de la méthode de référence. CONCLUSION: L'échelle colorée pour le dosage de l'hémoglobine est trop inexacte pour l'usage général, surtout si des dispositifs tels que l'HemoCue sont disponibles.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la Escala Colorimétrica para Hemoglobina desarrollada por la OMS para calcular la concentración de hemoglobina y comparar los resultados arrojados por dicha escala y por la prueba HemoCue con los obtenidos mediante una técnica de referencia basada en el analizador Technicon H3 . MÉTODOS: Se analizaron 408 muestras de sangre mediante la escala colorimétrica y la prueba HemoCue. Seguidamente se representaron gráficamente los datos conforme al método de Bland-Altman, y se determinó el grado de similitud de los resultados de las pruebas con los del método de referencia. RESULTADOS: La diferencia media entre la Escala Colorimétrica para Hemoglobina y el método de referencia fue de 0,19 g/dl (intervalo de confianza de 95%: 3,50 g/dl por debajo y 3,11 g/dl por arriba); el valor correspondiente para la prueba HemoCue fue de 0,50 g/dl (1,16 g/dl por debajo y 0,16 g/dl por arriba). Sólo el 46,08% de los resultados obtenidos por medio de la escala colorimétrica difirieron en menos de 1,0 g/dl de los conseguidos con el método de referencia, mientras que el 95,34% de los resultados de HemoCue no superaron ese grado de diferencia; el 22,79% de los resultados de la escala colorimétrica, frente a ninguno de los resultados de HemoCue, se desviaron más de 2,0 g/dl de los del método de referencia. CONCLUSIÓN: La Escala Colorimétrica para Hemoglobina es demasiado imprecisa como alternativa de uso general, sobre todo si se dispone de dispositivos como HemoCue.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the Haemoglobin Colour Scale developed by WHO for estimating haemoglobin concentration and to compare the results obtained using it and the HemoCue assay with those determined using a reference method, the Technicon H3 analyser. METHODS: The Colour Scale and HemoCue assay were used to test 408 blood samples. Subsequently, Bland-Altman plots were determined and the proximity of the test results to those obtained using the reference method was determined. FINDINGS: The mean difference between the Haemoglobin Colour Scale and the reference method was 0.19 g/dl (95% confidence interval: 3.50 g/dl below to 3.11 g/dl above); the corresponding value for the HemoCue assay was 0.50 g/dl (1.16 g/dl below to 0.16 g/dl above). Only 46.08% of the results obtained by means of the Colour Scale were within 1.0 g/dl of the reference method, whereas 95.34% of the HemoCue results fell within this limit; 22.79% of the Colour Scale results but none of the HemoCue results lay more than 2.0 g/dl from the reference method. CONCLUSION: The Haemoglobin Colour Scale test is too inaccurate for general use, particularly if devices such as the HemoCue are available.Resumo em Francês:
En 1996, Glaxo Wellcome a offert de faire don chaque année d'un million de traitements par le Malarone, un nouvel antipaludique, dans le but de réduire la charge mondiale du paludisme. L'année suivante a été créé le Malarone Donation Programme (MDP). Huit sites pilotes ont été choisis au Kenya et en Ouganda pour élaborer et évaluer une stratégie de don efficace et localement viable, afin d'assurer une utilisation contrôlée et adaptée du Malarone. Le programme pilote visait les personnes atteintes de paludisme aigu à Plasmodium falciparum sans complications, n'ayant pas répondu à un traitement de première intention par la chloroquine ou la sulfadoxine-pyriméthamine. Parmi les 161 079 patients ayant fait l'objet d'un diagnostic clinique de paludisme sur les sites pilotes, 1101 (0,68 %) remplissaient toutes les conditions de participation au programme et ont reçu un traitement par le Malarone sous surveillance directe. Au niveau des sites pilotes, le MDP a eu un effet positif en améliorant le diagnostic et la prise en charge du paludisme. En revanche, la fourniture de Malarone comme médicament de deuxième intention au niveau de l'hôpital de district ne constituait pas une utilisation efficace et efficiente des ressources. Au vu du nombre de décès parmi les enfants et les adultes qui ne répondaient pas aux critères de participation au programme dans les sites pilotes, il faudrait répondre en priorité aux problèmes posés par le traitement du paludisme au niveau de la communauté.Resumo em Espanhol:
En 1996, Glaxo Wellcome se ofreció a donar hasta un millón de tratamientos anuales con Malarone, un nuevo antipalúdico, a fin de contribuir a reducir la carga mundial de paludismo. Al año siguiente se estableció el Programa de Donación de Malarone (PDM). En Kenya y Uganda se seleccionaron ocho sitios piloto para desarrollar y evaluar una estrategia eficaz de donación localmente sostenible que asegurase un uso controlado y apropiado del Malarone. El programa piloto se dirigió selectivamente a los individuos que sufrían paludismo agudo sin complicaciones por Plasmodium falciparum y no habían respondido a los tratamientos de primera línea con cloroquina o sulfadoxina-pirimetamina. De los 161 079 pacientes con diagnóstico clínico de paludismo en los sitios piloto, 1101 (0,68%) reunían todas las condiciones para participar en la iniciativa y recibieron Malarone bajo observación directa. El PDM tuvo un efecto positivo en los sitios piloto pues mejoró el diagnóstico y tratamiento del paludismo. Sin embargo, el suministro de Malarone como medicamento de segunda línea a nivel del hospital de distrito no resultó una alternativa eficiente y eficaz de uso de los recursos. El número de defunciones registradas entre los niños y los adultos no elegibles para el PDM en los sitios piloto lleva a pensar que hay que otorgar alta prioridad a la solución de los retos que plantea el tratamiento del paludismo a nivel comunitario.Resumo em Inglês:
In 1996, Glaxo Wellcome offered to donate up to a million treatment courses annually of Malarone, a new antimalarial, with a view to reducing the global burden of malaria. The Malarone Donation Programme (MDP) was established the following year. Eight pilot sites were selected in Kenya and Uganda to develop and evaluate an effective, locally sustainable donation strategy that ensured controlled and appropriate use of Malarone. The pilot programme targeted individuals who had acute uncomplicated Plasmodium falciparum malaria that had not responded to first-line treatments with chloroquine or sulfadoxine-pyrimethamine. Of the 161 079 patients clinically diagnosed at the pilot sites as having malaria, 1101 (0.68%) met all the conditions for participation and received directly observed treatment with Malarone. MDP had a positive effect at the pilot sites by improving the diagnosis and management of malaria. However, the provision of Malarone as a second-line drug at the district hospital level was not an efficient and effective use of resources. The number of deaths among children and adults ineligible for MDP at the pilot sites suggested that high priority should be given to meeting the challenges of malaria treatment at the community level.Resumo em Francês:
Pour déterminer si l'initiative pour l'éradication de la poliomyélite a eu un impact sur le financement des programmes de vaccination de routine, nous avons comparé les sources et l'utilisation des fonds destinés aux programmes de vaccination de routine et les activités de cette initiative au Bangladesh, en Côte d'Ivoire et au Maroc pendant les années 1993 à 1998. Nous avons également examiné les tendances du financement pour cette même période dans ces pays et évalué l'effet de l'initiative sur la disponibilité de certaines ressources au sein des programmes nationaux de vaccination, comme l'équipement de la chaîne du froid et le temps consacré par le personnel à des activités en relation avec la surveillance de la poliomyélite et de la paralysie flasque aiguë. Nous avons trouvé que les trois gouvernements et la plupart des donateurs et des organismes internationaux ont continué à financer les programmes de vaccination de routine au même niveau qu'avant l'initiative. L'analyse des tendances a également montré que le financement de la vaccination de routine dans chaque pays a continué à augmenter après le lancement de l'initiative. Les résultats montrent que l'initiative pour l'éradication de la poliomyélite n'a pas réduit le financement des vaccinations de routine dans ces pays.Resumo em Espanhol:
A fin de determinar si la Iniciativa de Erradicación de la Poliomielitis (IEP) afectaba a la financiación de los programas de inmunización sistemática, comparamos la procedencia y el uso de los fondos destinados a dichos programas y a las actividades de la IEP en Bangladesh, Côte d'Ivoire y Marruecos durante los años 1993-1998. También examinamos las tendencias de la financiación a lo largo del citado periodo en esos países y evaluamos el efecto de la iniciativa en cuanto a la disponibilidad de recursos específicos en los programas nacionales de inmunización, como el equipo de las cadenas de frío y el tiempo dedicado por el personal a actividades relacionadas con la vigilancia de la poliomielitis y la parálisis fláccida aguda. Observamos que los tres gobiernos y la mayoría de los donantes y las organizaciones internacionales siguieron financiando los programas de inmunización sistemática en medida parecida a como lo habían hecho antes de la IEP. El análisis de tendencias mostró además que la financiación de la inmunización sistemática en cada uno de los países siguió aumentando tras la introducción de la IEP. Los resultados muestran que ésta no mermó los fondos dedicados a la inmunización sistemática en esos países.Resumo em Inglês:
To determine if the Global Polio Eradication Initiative (PEI) affected financing of routine immunization programmes, we compared sources and uses of funds for routine immunization programmes and PEI activities in Bangladesh, Côte d'Ivoire, and Morocco for the years 1993-98. We also examined funding trends for these years in these countries and assessed the effect of the initiative on the availability of specific resources in national immunization programmes, such as cold-chain equipment and personnel time spent on activities related to national immunization days and surveillance of poliomyelitis and acute flaccid paralysis. We found that all three governments and the majority of donors and international organizations continued to fund routine immunization programmes at levels similar to those before the PEI. Trend analysis also indicated that financing for routine immunization in each of the countries continued to increase after the PEI was introduced. The results show that the PEI did not reduce funding for routine immunizations in these countries.Resumo em Francês:
On dispose de données de plus en plus nombreuses qui montrent que les problèmes de santé de l'enfant relevant de la chirurgie, notamment les traumatismes, sont courants dans les pays en développement et que des soins inadéquats sont à l'origine de nombreux décès et cas d'incapacité. Il est regrettable, malgré cela, que la chirurgie ne soit pas considérée comme une composante essentielle de la plupart des programmes de santé de l'enfant. Les stratégies visant à améliorer les services de chirurgie pédiatrique devraient reposer sur des faits, être d'un bon rapport coût/efficacité et bénéficier au plus grand nombre d'enfants possible. Mais il faudrait pour y parvenir démontrer que les affections pédiatriques relevant de la chirurgie sont un enjeu de santé publique important. A cette fin, il conviendrait de s'attacher aussi à définir un ensemble d'interventions chirurgicales d'un bon rapport coût/efficacité, d'améliorer les prestations chirurgicales au niveau communautaire et de renforcer la formation dans ce domaine. La chirurgie devrait faire partie intégrante des programmes de santé de l'enfant dans les pays en développement.Resumo em Espanhol:
Hay cada vez más pruebas de que las afecciones quirúrgicas de la infancia, especialmente los traumatismos, son comunes en los países en desarrollo, y de que una asistencia deficiente en ese sentido se traduce en un número considerable de defunciones y casos de discapacidad. Lamentablemente, sin embargo, la atención quirúrgica no se considera un componente esencial de la mayoría de los programas de salud infantil. Las estrategias de mejora de la atención quirúrgica pediátrica deberían estar basadas en la evidencia y ser costoeficaces, y aspirar a beneficiar al mayor número posible de niños. Para propiciar ese cambio de política, nada mejor que demostrar la relevancia del problema de salud pública que representan las afecciones quirúrgicas de la infancia. En materia de pediatría, hay que hacer también un esfuerzo especial para definir un paquete costoeficaz de servicios quirúrgicos, mejorar la atención quirúrgica a nivel de la comunidad y fortalecer la formación en cirugía. La atención quirúrgica debe ser un componente esencial de los programas de salud infantil en los países en desarrollo.Resumo em Inglês:
There is growing evidence that childhood surgical conditions, especially injuries, are common in developing countries and that poor care results in significant numbers of deaths and cases of disability. Unfortunately, however, surgical care is not considered an essential component of most child health programmes. Strategies for improving paediatric surgical care should be evidence-based and cost-effective and should aim to benefit the largest possible number of children. The most likely way of achieving policy change is to demonstrate that childhood surgical conditions are a significant public health problem. For paediatric purposes, special attention should also be given to defining a cost-effective package of surgical services, improving surgical care at the community level, and strengthening surgical education. Surgical care should be an essential component of child health programmes in developing countries.