Resumo em Francês:
OBJECTIF: Comparer l'espérance de vie et l'espérance de vie en bonne santé en Fédération de Russie et dans les pays d'Europe orientale et occidentale. MÉTHODES: Les données de l'OMS sur la mortalité, celles indiquées par les sujets eux-mêmes sur leur propre santé dans la World Values Survey et l'enquête longitudinale russe de surveillance ont été utilisées pour comparer ces trois régions. L'espérance de vie a été calculée à l'aide de la méthode Sullivan, séparant les années de vie en bonne santé de celles en mauvaise santé. L'écart entre la Fédération de Russie et l'Europe occidentale pour l'espérance de vie en bonne santé a été examiné en fonction du sexe et de l'âge. RÉSULTATS: La probabilité de rester en vie et en bonne santé baisse plus vite en Fédération de Russie qu'en Europe occidentale ; par ailleurs, l'écart entre l'Europe orientale et la Fédération de Russie s'élargit chez les personnes âgées. En Fédération de Russie, cette baisse rapide est due principalement à la forte probabilité de mourir pour les hommes et d'être en mauvaise santé pour les femmes. CONCLUSION: Si l'on constate une forte mortalité prématurée chez les hommes en Fédération de Russie, on observe également une charge importante de la morbidité chez les femmes. Comme dans d'autres pays, hommes et femmes réagissent différemment face à l'adversité, ce qui entraîne des décès prématurés pour les hommes et la survie en mauvaise santé pour les femmes. Les études épidémiologiques comportant des mesures objectives de la santé aideraient les responsables politiques à estimer plus précisément l'ampleur et la nature du problème. Les décideurs doivent reconnaître que, pour les hommes comme pour les femmes, l'espérance de santé est réduite en Fédération de Russie.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Comparar la esperanza de vida y la esperanza de vida sana en la Federación de Rusia y en países de Europa occidental y Europa oriental. MÉTODOS: Para comparar las tres regiones se utilizaron los datos de la OMS sobre la mortalidad y los datos de las evaluaciones de salud realizadas por los propios pacientes que participaron en los estudios World Values Survey y Russian Longitudinal Monitoring Survey. La esperanza de vida sana se calculó con el método de Sullivan, y los años vividos se dividieron en años con salud y sin salud. La diferencia entre la Federación de Rusia y Europa occidental con respecto a la esperanza de vida sana se analizó en función del sexo y de la edad. RESULTADOS: La probabilidad de seguir vivo y sano disminuyó más rápidamente en la Federación de Rusia que en Europa occidental; la diferencia entre Europa oriental y la Federación de Rusia aumentó a edades más avanzadas. Esta disminución rápida en la Federación de Rusia se debe principalmente a la elevada probabilidad de muerte en los hombres, y de mala salud en las mujeres. CONCLUSIÓN: En la Federación de Rusia hay una gran mortalidad prematura en los hombres, pero también parece haber una considerable carga de mala salud en las mujeres. Como ocurre en otros países, los hombres y las mujeres presentan respuestas diferentes frente a la adversidad, que a ellos los conducen a la muerte prematura, y a ellas a la supervivencia con mala salud. Los estudios epidemiológicos con medidas objetivas de la salud podrían ayudar a las instancias decisorias a estimar con mayor precisión la escala y naturaleza de este problema. Las instancias decisorias deben reconocer que la esperanza de vida sana está disminuida en la Federación de Rusia, tanto en los hombres como en las mujeres.Resumo em Inglês:
OBJECTIVES: To compare life expectancy and healthy life expectancy in the Russian Federation and in countries of Eastern and Western Europe. METHODS: WHO mortality data and data on self-reported health from the World Values Survey and the Russian Longitudinal Monitoring Survey were used to compare the above three regions. Life expectancy was calculated using Sullivan's method, with years of life lived divided into healthy and unhealthy. The gap in healthy life expectancy between the Russian Federation and Western Europe was examined by decomposing the difference by gender and age. FINDINGS: The probability of remaining alive and healthy declines faster in the Russian Federation than in Western Europe, with the gap between Eastern Europe and the Russian Federation widening at older ages. In the Russian Federation, this rapid decline is due mainly to the high probability of death or of poor health for men and women, respectively. CONCLUSIONS: There is a large toll of premature male mortality in the Russian Federation but there also appears to be a substantial burden of ill-health among women. As in other countries, the responses of men and women to adversity differ, leading to premature death in men but survival in a poor state of health in women. Epidemiological studies including objective measures of health would help policy-makers to estimate more precisely the scale and nature of this problem. Policy-makers must recognize that health expectancy in the Russian Federation is reduced in both men and women.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer, dans un pays asiatique en développement, l'impact sur le nombre de décès par intoxication de la législation sur les pesticides. La réglementation, mise en application à Sri Lanka depuis les années 70, vise à réduire le nombre de décès par intoxication - la plupart volontaires - en limitant la disponibilité et l'utilisation des pesticides hautement toxiques. MÉTHODES: Les sources des données concernant l'évolution législative, les admissions dans les hôpitaux nationaux et de district et les données personnelles sur les décès par intoxication due aux pesticides sont respectivement le Ministère de l'Agriculture, l'unité des statistiques sanitaires de Sri Lanka et les dossiers individuels et l'enregistrement de l'unité de soins intensifs d'Anuradhapura. RÉSULTATS: Entre 1986 et 2000, le nombre total d'admissions dans le pays pour intoxication a doublé, et le nombre d'admissions pour intoxication par des pesticides a augmenté de plus de 50 %. En revanche, la létalité a chuté pour l'ensemble des intoxications et pour les intoxications par pesticide. En 1991-1992, 72 % des décès dus aux pesticides à Anuradhapura étaient dus aux organophosphorés et aux carbamates - en particulier au monocrotophos et au méthamidophos, organophosphorés de la classe I de l'OMS. A partir de 1991, l'importation de ces pesticides a diminué progressivement jusqu'à ce qu'ils soient interdits en pratique courante en janvier 1995, avec une chute correspondante des décès. Malheureusement, ils ont été remplacés dans l'agriculture par l'endosulfan, un organochloré de la classe II de l'OMS, qui a conduit à une augmentation des décès par état de mal épileptique - de 1 en 1994 à 50 en 1998. L'endosulfan a été interdit en 1998 et, en trois ans, le nombre de décès imputables à ce pesticide est retombé à 3. Cependant, à la fin de la décennie, le nombre de décès dus aux pesticides était comparable à celui de 1991, les organophosphorés de classe II de l'OMS étant responsables de la plupart des cas. Si ces produits sont moins toxiques que les organophosphorés de classe I, la prise en charge des intoxications par les organophosphorés de classe II reste difficile, car ils sont encore très toxiques et leur toxicité est aggravée par la rareté des centres antipoisons. CONCLUSION: Malgré une augmentation de l'incidence des intoxications volontaires, la chute de la létalité laisse penser que les programmes sri lankais de réglementation concernant les pesticides ont été bénéfiques. Cependant, un examen plus attentif des décès dus aux pesticides dans un des hôpitaux a mis en évidence le passage à d'autres pesticides hautement toxiques, quand un pesticide est interdit et remplacé en agriculture par un autre. La réglementation ultérieure devra prévoir ce type de remplacement et ne pas négliger la facilité de traitement des intoxications par les nouveaux pesticides. Cette réglementation doit en outre être mise en œuvre parallèlement à d'autres stratégies, comme la lutte intégrée contre les ravageurs, de façon à diminuer globalement la disponibilité des pesticides dans un but d'auto-intoxication.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar en un país asiático en desarrollo la repercusión de la regulación de los plaguicidas en el número de defunciones por intoxicación. Estas normas¸ que entraron en vigor en Sri Lanka a partir de los años setenta, tenían por objeto reducir el número de defunciones por intoxicación -autointoxicaciones deliberadas la mayoría de las veces- mediante la limitación de la disponibilidad y el uso de plaguicidas altamente tóxicos. MÉTODOS: La información sobre los cambios legislativos procede del Ministerio de Agricultura, los datos de ingreso en hospitales nacionales y de distrito se obtuvieron de la Unidad de Estadísticas Sanitarias de Sri Lanka, y los datos particulares sobre las defunciones por intoxicación con plaguicidas son el resultado de un examen manual de las notas de los pacientes y de los registros de la unidad de cuidados intensivos de Anuradhapura. RESULTADOS: Entre 1986 y 2000 se duplicó la cifra total de ingresos por intoxicación a nivel nacional, y los ingresos por intoxicación con plaguicidas aumentaron en más de un 50%. Al mismo tiempo, la tasa de letalidad descendió para las intoxicaciones totales y para las intoxicaciones por plaguicidas. En 1991-1992, el 72% de las defunciones por plaguicidas registradas en Anuradhapura se debieron a plaguicidas organofosforados (OF) y de carbamato -en particular a los productos monocrotofos y metamidofos, clasificados por la OMS como OF de tipo I. A partir de 1991, la importación de estos plaguicidas se redujo gradualmente hasta que se prohibieron para uso corriente en enero de 1995, con la correspondiente caída de las defunciones. Lamentablemente, su desaparición en las tareas agrícolas dio paso al endosulfán organoclorado, un OF de tipo II que causó un aumento de las defunciones por status epilepticus, de una en 1994 a 50 en 1998. El endosulfán fue prohibido en 1998, y durante los tres años siguientes el número de muertes por endosulfán se redujo a tres. Sin embargo, al final de la década el número de defunciones por plaguicidas había vuelto a ser similar al de 1991, atribuyéndose la mayoría de las defunciones a los OF de tipo II. Aunque estos productos son menos tóxicos que los OF de tipo I, su gestión sigue planteando problemas, pues son todavía muy tóxicos y su toxicidad se ve agravada por la escasez de servicios. CONCLUSIÓN: La caída de la tasa de letalidad en el contexto de una incidencia creciente de casos de autointoxicación indica que los programas de regulación de los plaguicidas en Sri Lanka fueron beneficiosos. Sin embargo, una inspección más atenta de la mortalidad por plaguicidas en un hospital reveló un desplazamiento hacia otros plaguicidas altamente tóxicos, pues al prohibirse el uso de uno de ellos en la agricultura no tardó en ser reemplazado por otro. En la futura reglamentación habría que prever tanto ese tipo de sustituciones como la posibilidad de tratar fácilmente las intoxicaciones por los plaguicidas de sustitución. Además, la regulación al efecto debe aplicarse al mismo tiempo que otras estrategias, como el manejo integrado de plagas, a fin de reducir la disponibilidad general de plaguicidas para autolesiones.Resumo em Inglês:
OBJECTIVES: To assess in a developing Asian country the impact of pesticide regulation on the number of deaths from poisoning. These regulations, which were implemented in Sri Lanka from the 1970s, aimed to reduce the number of deaths - the majority from self-poisoning - by limiting the availability and use of highly toxic pesticides. METHODS: Information on legislative changes was obtained from the Ministry of Agriculture, national and district hospital admission data were obtained from the Sri Lanka Health Statistics Unit, and individual details of deaths by pesticide poisoning were obtained from a manual review of patients' notes and intensive care unit records in Anuradhapura. FINDINGS: Between 1986 and 2000, the total national number of admissions due to poisoning doubled, and admissions due to pesticide poisoning increased by more than 50%. At the same time, the case fatality proportion (CFP) fell for total poisonings and for poisonings due to pesticides. In 1991_92, 72% of pesticide-induced deaths in Anuradhapura were caused by organophosphorus (OP) and carbamate pesticides - in particular, the WHO class I OPs monocrotophos and methamidophos. From 1991, the import of these pesticides was reduced gradually until they were banned for routine use in January 1995, with a corresponding fall in deaths. Unfortunately, their place in agricultural practice was taken by the WHO class II organochlorine endosulfan, which led to a rise in deaths from status epilepticus - from one in 1994 to 50 in 1998. Endosulfan was banned in 1998, and over the following three years the number of endosulfan deaths fell to three. However, at the end of the decade, the number of deaths from pesticides was at a similar level to that of 1991, with WHO class II OPs causing the most deaths. Although these drugs are less toxic than class I OPs, the management of class II OPs remains difficult because they are, nevertheless, still highly toxic, and their toxicity is exacerbated by the paucity of available facilities. CONCLUSION: The fall in CFP amidst a rising incidence of self-poisoning suggests that Sri Lanka's programmes of pesticide regulation were beneficial. However, a closer inspection of pesticide-induced deaths in one hospital revealed switching to other highly toxic pesticides, as one was banned and replaced in agricultural practice by another. Future regulation must predict this switching and bear in mind the ease of treatment of replacement pesticides. Furthermore, such regulations must be implemented alongside other strategies, such as integrated pest management, to reduce the overall pesticide availability for self-harm.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer la prévalence et l'incidence de la tuberculose dans l'une des zones péri-urbaines défavorisées de Kampala. MÉTHODES: Echantillonnage à plusieurs degrés pour sélectionner des foyers où l'on a recherché des symptômes de tuberculose évolutive, étudié les antécédents de traitement antituberculeux, de même que les caractéristiques démographiques, socio-économiques et l'environnement de chacun de ces foyers. En cas de suspicion de tuberculose, on a procédé à une évaluation standardisée des patients. RÉSULTATS: L'étude a porté sur un échantillon de 263 foyers rassemblant 1 142 personnes et a classé dix-neuf d'entre elles dans la catégorie des sujets atteints de tuberculose pendant les 12 mois de référence (mai 2001 - avril 2002). Le système de santé avait déjà posé le diagnostic pour neuf des cas (47 %) et l'étude a permis de diagnostiquer les 10 autres (53 %). La prévalence était de 14,0 (intervalle de confiance (IC) à 95 % : 7,8 - 20,3) pour la tuberculose en général, toutes formes confondues, et de 4,4 (IC : 0,83-7,89) pour 1 000 pour la tuberculose à frottis positif. Pour l'incidence, les chiffres correspondants sont de 9,2 (IC : 3,97-14,4) et de 3,7 (IC : 0,39-6,95) pour 1 000 et par an. CONCLUSION: Dans cette communauté péri-urbaine, la fréquence de la tuberculose est exceptionnellement élevée et elle est peut-être sous-estimée par les systèmes de surveillance actuels. Il est donc urgent d'intervenir afin de lutter contre la transmission dans cette communauté et dans toutes celles où les taux de tuberculose sont très élevés.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la prevalencia y la incidencia de tuberculosis en una de las áreas periurbanas pobres de Uganda. MÉTODOS: Se realizó un muestreo polietápico para seleccionar una muestra de hogares a cuyos miembros se evaluó para determinar la presencia de signos y/o síntomas de tuberculosis activa; los antecedentes de tratamiento antituberculoso, y las características demográficas, socioeconómicas y del entorno doméstico pertinentes. Los pacientes con presunta tuberculosis fueron sometidos a una evaluación estandarizada para determinar si padecían la forma activa de la enfermedad. RESULTADOS: Se evaluó una muestra de 263 hogares con un total de 1142 personas. Se determinó que 19 de ellas habían tenido tuberculosis durante el periodo de referencia de un año (mayo de 2001 - abril de 2002): nueve casos (47%) ya habían sido diagnosticados a través del sistema de atención de salud, y 10 casos (53%) se diagnosticaron en el curso de la encuesta. La prevalencia de todas las formas de tuberculosis y de los casos con esputo positivo fue de 14,0 (intervalo de confianza (IC) del 95%=7,8-20,3) y 4,4 (IC95% = 0,83-7,89) por mil, respectivamente. La incidencia de todas las formas de tuberculosis y de los casos con esputo positivo fue de 9,2 (IC95% = 3,97-14,4) y 3,7 (IC95% = 0,39-6,95) por mil al año, respectivamente. CONCLUSIÓN: La tasa de tuberculosis en esta comunidad periurbana era excepcionalmente alta, y posiblemente los actuales sistemas de vigilancia subestiman esa cifra. Urge implementar intervenciones encaminadas a reducir la transmisión de tuberculosis en estas y otras comunidades similares con altas tasas de casos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the prevalence and incidence of tuberculosis in one of Uganda's poor peri-urban areas. METHODS: Multi-stage sampling was used to select a sample of households whose members were evaluated for presence of signs and/or symptoms of active tuberculosis; history of tuberculosis treatment; and relevant demographic, socioeconomic, and household environment characteristics. Patients with suspected tuberculosis underwent standardized evaluation for active disease. FINDINGS: A sample of 263 households with 1142 individuals was evaluated. Nineteen people were classified as having had tuberculosis during the one-year reference period (May 2001-April 2002): nine (47%) cases already had been diagnosed through the health care system, while 10 cases (53%) were diagnosed through the survey. The prevalences for all forms of tuberculosis and for sputum smear-positive tuberculosis were 14.0 (95% confidence interval (CI) 7.8-20.3) and 4.4 (CI = 0.83-7.89) per thousand, respectively. The incidences for all forms of tuberculosis and for sputum smear-positive tuberculosis were 9.2 (CI = 3.97-14.4) and 3.7 (CI = 0.39-6.95) per thousand per year, respectively. CONCLUSION: The rate of tuberculosis in this peri-urban community was exceptionally high and may be underestimated by current surveillance systems. The need for interventions aimed at reducing tuberculosis transmission in this, and other similar communities with high case rates, is urgent.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Etablir l'efficacité d'une intervention à l'intention du personnel des pharmacies pour améliorer la reconnaissance et la prise en charge des syndromes liés aux maladies sexuellement transmissibles (MST). MÉTHODES: Sur les 24 districts socio-économiquement défavorisés que compte Lima (Pérou), nous en avons sélectionné 14 au hasard (où vivent au total près de 4 millions d'habitants). Nous les avons associés par paires aléatoires, un des districts bénéficiant d'une formation et d'un appui à la prise en charge et à la prévention des MST et l'autre d'une intervention sur la prise en charge des maladies diarrhéiques. L'intervention sur les MST comportait des déjeuners-séminaires interactifs sur la reconnaissance et la prise en charge de quatre syndromes liés aux MST (écoulement urétral, écoulement vaginal, ulcérations génitales, infection génitale haute) et sur les conseils pour la prévention des MST et du VIH ; des visites mensuelles dans les pharmacies de « représentants de la prévention » qui distribuaient du matériel d'information, notamment des « enveloppes de prévention MST/VIH » contenant des informations, des préservatifs et des fiches à remettre par les patients à leurs partenaires pour les orienter vers les soins ; des ateliers destinés aux médecins sur la prise en charge des patients adressés par les pharmacies pour des syndromes liés aux MST. De faux patients simulant des syndromes standardisés se sont rendus dans les pharmacies ciblées par l'intervention et dans les districts témoins un mois, trois mois et six mois après la formation pour évaluer les résultats. RÉSULTATS: Les faux patients ont signalé une amélioration nette de la reconnaissance et de la prise en charge des quatres syndromes par le personnel des pharmacies (traitements antimicrobiens fournis qui convenaient pour les syndromes d'écoulement, orientation vers un médecin spécialement formé pour les ulcérations génitales ou les infections génitales hautes). Ils ont également rapporté avoir reçu plus fréquemment, dans les pharmacies des districts couverts par l'intervention par rapport aux districts témoins, des conseils d'utiliser des préservatifs ou de faire traiter leurs partenaires (analyse « intention de formation », p<0,05pour 47/48 comparaisons des résultats primaires). CONCLUSION: La formation est possible et elle a effectivement amélioré les pratiques en pharmacie.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la eficacia de una intervención destinada a mejorar el reconocimiento y manejo de los síndromes asociados a las enfermedades de transmisión sexual (ETS) por parte de los trabajadores de farmacia. MÉTODOS: Se seleccionaron aleatoriamente 14 de los 24 distritos de Lima, Perú, con bajo nivel socioeconómico. La población total de los 14 distritos seleccionados era de cerca de 4 millones. Los distritos fueron apareados y asignados aleatoriamente a una intervención que proporcionó entrenamiento y apoyo en el manejo y prevención de las ETS (distritos I) o a una intervención de control relacionada con el tratamiento de la diarrea (distritos C). La primera incluyó: seminarios interactivos sobre el reconocimiento y manejo de cuatro síndromes de las ETS (descarga uretral, flujo vaginal, úlceras genitales y enfermedad inflamatoria pélvica) y la consejería para la prevención de las ETS y la infección por VIH; «visitadores de la prevención» que visitaron mensualmente las farmacias para distribuir material que incluía «paquetes informativos sobre la prevención de las ETS/VIH», condones y tarjetas para que los pacientes enviaran a sus parejas sexuales a la consulta; y talleres para los médicos sobre cómo tratar a los pacientes enviados por las farmacias con síndromes de las ETS. Para evaluar los resultados se utilizaron pacientes simulados con síndromes estandarizados que acudieron a las farmacias de los distritos C e I uno, tres y seis meses después del periodo de entrenamiento. RESULTADOS: La evaluación con pacientes simulados mostró un significativo mejor reconocimiento y manejo (uso apropiado de antimicrobianos para descarga uretral y flujo vaginal, y referencia a médicos entrenados para los casos de úlceras genitales y enfermedad pélvica inflamatoria) por parte de los trabajadores de farmacia de los distritos de intervención para los 4 síndromes de ETS. Asimismo, se encontró que las recomendaciones sobre el uso de condones y el tratamiento de las parejas fue más frecuente en las farmacias de los distritos I que en las de los distritos C (P < 0,05 en 47 de las 48 comparaciones de los resultados en los análisis por "intención de entrenar"). CONCLUSIÓN: El entrenamientofue factible y mejoró efectivamente las prácticas de los trabajadores de farmacia.Resumo em Inglês:
OBJECTIVES: To determine the effectiveness of an intervention for pharmacy workers in improving their recognition and management of sexually transmitted disease (STD) syndromes. METHODS: We randomly selected 14 districts (total population nearly 4 million) from the 24 districts of low socioeconomic status in Lima, Peru. We randomly assigned paired districts to receive training and support for management and prevention of STDs or a control intervention about management of diarrhoea. The STD intervention included interactive luncheon seminars on recognition and management of four STD syndromes (urethral discharge, vaginal discharge, genital ulcers, and pelvic inflammatory disease) and STD/HIV prevention counselling; monthly pharmacy visits by "prevention salespersons" who distributed materials that included "STD/HIV prevention packets" containing information, condoms, and cards given to patients for referral of their sex partners; and workshops for physicians on managing patients with STD syndromes referred from pharmacies. Standardized simulated patients visited pharmacies in intervention and control districts at one, three, and six months after training to assess outcomes. FINDINGS: Standardized simulated patients reported significantly better recognition and management (appropriate antimicrobial regimens provided for discharge syndromes and referral to specially trained physicians for genital ulcers or pelvic inflammatory disease) by pharmacy workers of all four STD syndromes. They also reported significantly more frequent recommendations for use of condoms and treatment of partners at pharmacies in intervention districts than in control districts (by "intention-to-train" analyses, P<0.05 for 47/48 primary outcome comparisons). CONCLUSION: Training was feasible and effectively improved pharmacy workers' practices.Resumo em Francês:
La recherche en santé génère des données qui peuvent être utilisées pour rendre les systèmes de santé plus performants et pour, en fin de compte, améliorer la santé et l'équité en matière de santé. Nous proposons un cadre conceptuel pour les systèmes de recherche en santé dans lequel sont définis les limites, les composantes, les objectifs et les fonctions de ces systèmes. Le cadre adopte une perspective systémique et sert à mettre au point une approche pratique visant à décrire et analyser ces systèmes de recherche. L'analyse de ces systèmes devrait permettre de mieux comprendre comment la recherche contribue à faire avancer la santé et l'équité en matière de santé. Le cadre propose que les systèmes de recherche en santé aient deux objectifs, l'amélioration des connaissances scientifiques et l'utilisation de ces connaissances pour améliorer la santé et l'équité en matière de santé, et quatre fonctions principales, l'administration, le financement, la génération et le maintien de ressources ainsi que la production et l'utilisation de recherches. Le cadre, de par son application en consultation avec les pays, fournira aux pays et aux organismes donateurs les éléments nécessaires aux politiques et aux stratégies pour renforcer les systèmes de recherche en santé et mettre les connaissances au service de la santé.Resumo em Espanhol:
Las investigaciones sanitarias generan conocimientos que pueden utilizarse para mejorar el desempeño de los sistemas de salud y, en último término, la salud y la equidad sanitaria. Proponemos aquí un marco conceptual para los sistemas de investigación sanitaria (SIS) que define sus límites, componentes, metas y funciones. El marco adopta una perspectiva de sistemas ante los SIS y sirve de base para desarrollar un método práctico de descripción y análisis de esos sistemas. El análisis de los SIS debería a su vez permitirnos comprender mejor cuáles son los mecanismos por los que las investigaciones propician mejoras de la salud y de la equidad sanitaria. En este marco, las metas intrínsecas de los SIS son el avance de los conocimientos científicos y la utilización de dichos conocimientos para mejorar la salud y la equidad en ese terreno. Sus cuatro principales funciones son la rectoría, el financiamiento, la creación y el sostenimiento de los recursos, y la realización y aplicación de investigaciones. El marco, aplicado en consulta con los países, proporcionará a éstos y a los organismos donantes datos de interés para las políticas y las estrategias con miras a fortalecer los SIS y asegurar que los conocimientos se apliquen y redunden en mejoras de la salud.Resumo em Inglês:
Health research generates knowledge that can be utilized to improve health system performance and, ultimately, health and health equity. We propose a conceptual framework for health research systems (HRSs) that defines their boundaries, components, goals, and functions. The framework adopts a systems perspective towards HRSs and serves as a foundation for constructing a practical approach to describe and analyse HRSs. The analysis of HRSs should, in turn, provide a better understanding of how research contributes to gains in health and health equity. In this framework, the intrinsic goals of the HRS are the advancement of scientific knowledge and the utilization of knowledge to improve health and health equity. Its four principal functions are stewardship, financing, creating and sustaining resources, and producing and using research. The framework, as it is applied in consultation with countries, will provide countries and donor agencies with relevant inputs to policies and strategies for strengthening HRSs and using knowledge for better health.Resumo em Francês:
Un article récent de Kristensen et al. donne à penser que le vaccin antirougeoleux et le BCG (bacille Calmette-Guérin) pourrait entraîner une diminution de la mortalité qui dépasse ce que l'on peut attendre de la simple protection contre la rougeole et la tuberculose. Les études antérieures sur les effets potentiels des vaccins de l'enfance sur la mortalité n'ont pas tenu compte des caractéristiques méthodologiques. Or celles-ci revêtent une importance particulière dans les évaluations résultant d'observations, pour lesquelles il peut être difficile d'objectiver les facteurs de sélection pour la vaccination. Nous avons passé en revue 782 articles en anglais sur les vaccins et la mortalité de l'enfant et nous avons constaté que seuls quelques-uns d'entre eux répondaient à des critères méthodologiques rigoureux. Si les données étudiées laissent entendre que le vaccin antirougeoleux entraîne bien la baisse de mortalité escomptée, il n'y a pas suffisamment de preuves pour envisager un effet dépassant celui obtenu par sa simple action contre la rougeole et ses séquelles. Notre examen de la littérature confirme la difficulté de ces questions et l'importance de la conception des études pour déterminer l'effet de chaque vaccin sur la mortalité globale.Resumo em Espanhol:
En un reciente artículo de Kristensen et al. se sugería que la vacuna antisarampionosa y la vacuna BCG (bacilo de Calmette-Guérin) reducen quizá la mortalidad más de lo que cabe esperar sólo de un efecto de protección contra el sarampión y la tuberculosis. En revisiones anteriores de los efectos potenciales de las vacunas infantiles sobre la mortalidad no se han considerado las características metodológicas de los estudios examinados. Las consideraciones metodológicas, sin embargo, tienen una función muy importante en las evaluaciones observacionales, en las que los factores de selección para la vacunación pueden ser difíciles de determinar. Tras examinar 782 artículos en inglés sobre las vacunas y la mortalidad en la niñez, sólo hallamos unos cuantos cuyo diseño satisficiera los criterios de rigor metodológico. Los datos examinados indican que la vacuna antisarampionosa reduce en efecto la mortalidad, pero no hay evidencia suficiente para afirmar que tenga un efecto adicional en la mortalidad aparte del relacionado con el sarampión y sus secuelas. Nuestra revisión de los datos extraídos de la bibliografía corrobora lo difícil que es intentar responder a esas consideraciones y la importancia del diseño de los estudios a la hora de determinar el efecto de determinadas vacunas en la mortalidad por todas las causas.Resumo em Inglês:
A recent article by Kristensen et al. suggested that measles vaccine and bacille Calmette-Guérin (BCG) vaccine might reduce mortality beyond what is expected simply from protection against measles and tuberculosis. Previous reviews of the potential effects of childhood vaccines on mortality have not considered methodological features of reviewed studies. Methodological considerations play an especially important role in observational assessments, in which selection factors for vaccination may be difficult to ascertain. We reviewed 782 English language articles on vaccines and childhood mortality and found only a few whose design met the criteria for methodological rigor. The data reviewed suggest that measles vaccine delivers its promised reduction in mortality, but there is insufficient evidence to suggest a mortality benefit above that caused by its effect on measles disease and its sequelae. Our review of the available data in the literature reinforces how difficult answering these considerations has been and how important study design will be in determining the effect of specific vaccines on all-cause mortality.Resumo em Francês:
L'ostéoporose constitue un problème de santé publique majeur qui touche des millions de gens dans le monde. L'augmentation des coûts des soins de santé qui lui sont associés va de pair avec l'augmentation du nombre des personnes âgées, et on s'attend que le nombre des fractures ostéoporotiques double au cours des 50 prochaines années. La meilleure attaque contre l'ostéoporose est la prévention. Certaines mesures visant à augmenter ou à préserver la masse osseuse offrent de multiples avantages sur le plan de la santé et sont d'un bon rapport coût/efficacité. Ainsi, des changements dans le régime alimentaire et le mode de vie peuvent contribuer à prévenir l'ostéoporose, et pourraient éventuellement diminuer de manière sensible le taux de fractures ; l'exercice, par ailleurs, est un complément précieux aux programmes visant à réduire les risques et les symptômes d'ostéoporose. L'exercice physique pratiqué dès le plus jeune âge contribue à augmenter la densité minérale osseuse de l'enfant en pleine croissance, et sa poursuite réduit la perte osseuse à l'âge adulte. L'exercice non seulement améliore la santé des os, mais il renforce également les muscles, la coordination, l'équilibre, la souplesse et permet d'avoir dans l'ensemble une meilleure santé. La marche, l'aérobic, le tai-chí sont tout particulièrement indiqués pour stimuler la formation osseuse et renforcer les muscles de soutien. Encourager l'exercice physique à tous âges est donc une priorité absolue pour prévenir l'ostéoporose.Resumo em Espanhol:
La osteoporosis constituye un importante problema de salud pública que afecta a millones de personas en todo el mundo. Sus costos sanitarios están aumentando conforme crece la población de edad avanzada, y se prevé que el número de fracturas osteoporóticas se duplique a lo largo de los próximos 50 años. La mejor forma de abordar el problema de la osteoporosis es la prevención. Algunas intervenciones destinadas a incrementar y conservar la masa ósea reportan múltiples beneficios para la salud y son rentables. Por ejemplo, las modificaciones de la dieta y del estilo de vida pueden ayudar a prevenir la osteoporosis, y podrían dar lugar a una importante reducción de las tasas de fracturas; el ejercicio es un valioso complemento de los programas destinados a reducir el riesgo y aliviar los síntomas de la osteoporosis. La realización de ejercicio durante la juventud ayuda a aumentar la densidad mineral ósea mientras los huesos todavía están creciendo y madurando, y su continuación reduce la pérdida ósea en fases posteriores de la vida. Además de mejorar la salud ósea, el ejercicio fortalece los músculos, la coordinación, el equilibrio y la flexibilidad, y mejora la salud en general. El caminar, el ejercicio aeróbico y el taichi son las mejores formas de ejercicio para estimular la formación ósea y fortalecer los músculos que ayudan a sostener los huesos. Por consiguiente, el fomento de la actividad física a todas las edades constituye una prioridad absoluta para prevenir la osteoporosis.Resumo em Inglês:
Osteoporosis is a major public health problem, affecting millions of people worldwide. The associated health care costs are growing in parallel with increases in elderly populations, and it is expected that the number of osteoporotic fractures will double over the next 50 years. The best way to address osteoporosis is prevention. Some interventions to maximize and preserve bone mass have multiple health benefits and are cost-effective. For example, modifications to diet and lifestyle can help to prevent osteoporosis, and could potentially lead to a significant decrease in fracture rates; and exercise is a valuable adjunct to programmes aimed at alleviating the risks and symptoms of osteoporosis. Practising exercise at a young age helps maximize the mineral density of bones while they are still growing and maturing, and continuing to excercise minimizes bone loss later in life. Not only does exercise improve bone health, it also increases muscle strength, coordination, balance, flexibility and leads to better overall health. Walking, aerobic exercise, and t'ai chi are the best forms of exercise to stimulate bone formation and strengthen the muscles that help support bones. Encouraging physical activity at all ages is therefore a top priority to prevent osteoporosis.