Resumo em Francês:
OBJECTIF: Les auteurs se sont donnés pour objectif d'évaluer au niveau mondial l'état actuel des données figurant sur les registres des décès et d'examiner plusieurs indicateurs représentatifs de l'exhaustivité et de la qualité de ces données. MÉTHODES: Ils ont récapitulé les données issues des registres des décès disponibles par année et par pays. Ils ont évalué des indicateurs de la qualité de ces données pour chaque pays, dont notamment la réalisation en temps voulu, la complétude et la couverture de l'enregistrement, et la proportion de décès attribués à des causes mal définies. RÉSULTATS: A la fin de l'année 2003, on disposait de données concernant l'enregistrement des décès provenant de 115 pays, ces données n'étant toutefois pratiquement exhaustives que pour 64 pays. Le taux de couverture des registres des décès va d'une valeur proche de 100 % dans la région Europe de l'OMS à moins de 10 % dans la région Afrique. Seuls 23 pays disposent de données complètes à plus de 90 %, qui mentionnent une cause de décès mal définie dans moins de 10 % des cas et utilisent les codes ICD-9 et ICD-10. Dans 28 pays, moins de 70 % des données sont exhaustives ou plus de 20 % des décès ont donné lieu à l'affectation de codes indiquant une cause de décès mal définie. Douze pays à hauts revenus d'Europe occidentale figurent parmi les 55 pays collectant des données de qualité intermédiaire. CONCLUSION: Peu de pays disposent de données de bonne qualité sur la mortalité, utilisables pour étayer solidement l'élaboration et la mise en œuvre des politiques. Certains pays ont besoin d'urgence de mettre en place des systèmes d'enregistrement des décès, ne serait-œ qu'un enregistrement par sondage, ou de perfectionner les systèmes existants, de manière à approfondir rapidement les connaissances au sujet des statistiques sanitaires les plus élémentaires : qui meurt de quoi ?Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Decidimos evaluar la situación actual de los datos mundiales sobre los registros de defunción y examinar varios indicadores de la integridad y calidad de esos datos. MÉTODOS: Resumimos la disponibilidad de los datos de los registros de defunción por año y país. Se evaluaron diversos indicadores de la calidad de los datos para cada país, entre ellos la prontitud de los registros, la integridad y cobertura de los mismos y la proporción de defunciones atribuidas a causas mal definidas. RESULTADOS: A finales de 2003 se disponía de datos de registros de defunción de 115 países, aunque sólo podían considerarse completos para 64 países. La cobertura de los registros varía desde cerca del 100% en la Región de Europa de la OMS hasta menos del 10% en la Región de África. Sólo 23 países disponen de registros con datos completos en más del 90% de los casos, donde las causas mal definidas de defunción representan menos del 10% de todas las causas de muerte, y donde se emplean los códigos de la CIE-9 o la CIE-10. Hay 28 países donde menos del 70% de los datos están completos o donde se asignan códigos mal definidos a más del 20% de las defunciones. Entre los 55 países con datos de calidad intermedia figuran doce países de ingresos altos de Europa occidental. CONCLUSIÓN: Son pocos los países que disponen de datos de mortalidad de buena calidad que puedan emplearse para respaldar adecuadamente la formulación y ejecución de políticas. Es urgente que los países implanten sistemas de registro de las defunciones, aunque sea mediante el registro de muestras, o mejoren los sistemas ya existentes, pues sólo así podremos conocer rápidamente con más detalle la información fundamental de la estadísticas sanitarias; a saber: cuántas personas mueren, y de qué mueren.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: We sought to assess the current status of global data on death registration and to examine several indicators of data completeness and quality. METHODS: We summarized the availability of death registration data by year and country. Indicators of data quality were assessed for each country and included the timeliness, completeness and coverage of registration and the proportion of deaths assigned to ill-defined causes. FINDINGS: At the end of 2003 data on death registration were available from 115 countries, although they were essentially complete for only 64 countries. Coverage of death registration varies from close to 100% in the WHO European Region to less than 10% in the African Region. Only 23 countries have data that are more than 90% complete, where ill-defined causes account for less than 10% of total of causes of death, and where ICD-9 or ICD-10 codes are used. There are 28 countries where less than 70% of the data are complete or where ill-defined codes are assigned to more than 20% of deaths. Twelve high-income countries in western Europe are included among the 55 countries with intermediate-quality data. CONCLUSION: Few countries have good-quality data on mortality that can be used to adequately support policy development and implementation. There is an urgent need for countries to implement death registration systems, even if only through sample registration, or enhance their existing systems in order to rapidly improve knowledge about the most basic of health statistics: who dies from what?Resumo em Francês:
OBJECTIF: Réaliser un examen critique des données servant à estimer la proportion de nourrissons présentant un faible poids à la naissance dans les pays en développement et décrire les biais attachés à ces données. Évaluer l'effet de procédures d'ajustement sur les estimations et proposer une méthode d'estimation modifiée à des fins de notification internationale. MÉTHODES: On a analysé les rapports fournis par les mères à propos de leur accouchement récent dans 62 enquêtes démographiques et de santé (EDS), représentatives de différents pays et menées entre 1990 et 2000. On a examiné la proportion de nourrissons pesés à la naissance, les caractéristiques de ceux ayant été pesés, l'ampleur des erreurs de relevé et les évaluations subjectives des mères quant à la taille à la naissance de leur enfant. RÉSULTATS: Dans nombre de pays en développement, la majorité des nourrissons n'étaient pas pesés à la naissance. Les enfants pesés avaient une plus grande probabilité d'être nés de mères vivant dans des zones urbaines et éduquées et d'avoir vu le jour dans une installation médicale, avec l'aide de personnel bénéficiant d'une formation médicale. Les poids à la naissance indiqués par les mères sont « arrondis » aux multiples de 500 g. CONCLUSION: Les estimations actuelles, établies à partir des enquêtes, de la prévalence des faibles poids à la naissance comportent un biais baissier important. Les auteurs recommandent de procéder à deux ajustements sur les données rapportées : une opération de pondération combinant le poids à la naissance indiqué et l'évaluation par la mère de la taille de l'enfant à la naissance et la catégorisation d'un quart des nourrissons signalés comme ayant un poids à la naissance de 2500 g exactement comme des enfants de faible poids à la naissance. En moyenne sur l'ensemble des enquêtes, ces méthodes augmentent la proportion d'enfants classés comme ayant un faible poids à la naissance de 25 %. Les auteurs recommandent également de notifier systématiquement la proportion de nourrissons non pesés à la naissance. Des efforts sont nécessaires pour étendre la pesée des nouveaux-nés et l'enregistrement de leur poids.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Analizar críticamente los datos empleados para generar estimaciones de la proporción de lactantes con bajo peso de nacimiento en los países en desarrollo y describir los sesgos de que adolecen esos datos. Evaluar el efecto de los métodos de ajuste en las estimaciones y proponer un procedimiento de estimación modificado a efectos de la notificación internacional. MÉTODOS: Se analizaron las declaraciones efectuadas por madres acerca del nacimiento de sus hijos más recientes en un total de 62 encuestas de Demografía y Salud de ámbito nacional llevadas a cabo entre 1990 y 2000. Se estudiaron la proporción de lactantes pesados al nacer, las características de los niños efectivamente pesados, la magnitud del problema de la declaración de datos incorrectos, y las evaluaciones subjetivas de las madres acerca del tamaño de sus hijos recién nacidos. RESULTADOS: En muchos países en desarrollo la mayoría de los niños no eran pesados al nacer. Entre los que sí lo fueron, se observó una mayor probabilidad de tener una madre residente en una zona urbana y con cierto nivel de instrucción, así como de haber nacido en un establecimiento médico con la ayuda de personal preparado técnicamente. Los pesos de nacimiento declarados por las madres se han «escalonado» en forma de múltiplos de 500 g. CONCLUSIÓN: Las estimaciones encuestales actuales de la prevalencia de insuficiencia ponderal del recién nacido están sesgadas sustancialmente a la baja. Se recomiendan dos ajustes para los datos notificados: un procedimiento de ponderación que combina los pesos de nacimiento declarados y la evaluación de la madre sobre el tamaño del hijo recién nacido, y la clasificación de la cuarta parte de los lactantes que según lo declarado pesaban exactamente 2500 g al nacer dentro de la categoría de lactantes con insuficiencia ponderal. Aplicando este método al conjunto de las encuestas se obtuvo un aumento medio del 25% de la proporción de niños nacidos con insuficiencia ponderal. Recomendamos también que se notifique sistemáticamente la proporción de lactantes no pesados en el momento del nacimiento. Es necesario desplegar un mayor esfuerzo para extender la práctica de pesar a los recién nacidos y registrar su peso.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To critically examine the data used to produce estimates of the proportion of infants with low birth weight in developing countries and to describe biases in these data. To assess the effect of adjustment procedures on the estimates and propose a modified estimation procedure for international reporting purposes. METHODS: Mothers' reports about their recent births in 62 nationally representative Demographic and Health Surveys (DHS) conducted between 1990 and 2000 were analysed. The proportion of infants weighed at birth, characteristics of those weighed, extent of misreporting, and mothers' subjective assessments of their children's size at birth were examined. FINDINGS: In many developing countries the majority of infants were not weighed at birth. Those who were weighed were more likely to have mothers who live in urban areas and are educated, and to be born in a medical facility with assistance from medically trained personnel. Birth weights reported by mothers are "heaped" on multiples of 500 grams. CONCLUSION: Current survey-based estimates of the prevalence of low birth weight are biased substantially downwards. Two adjustments to reported data are recommended: a weighting procedure that combines reported birth weights with mothers' assessment of the child's size at birth, and categorization of one-quarter of the infants reported to have a birth weight of exactly 2500 grams as having low birth weight. Averaged over all surveys, these procedures increased the proportion classified as having low birth weight by 25%. We also recommend that the proportion of infants not weighed at birth be routinely reported. Efforts are needed to increase the weighing of newborns and the recording of their weights.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Dans le cadre d'une étude transversale menée à Mumbai, Inde, les auteurs ont évalué l'inspection visuelle à l'œil nu après application d'acide acétique (VIA), la VIA avec grossissement (VIAM), l'inspection visuelle au soluté de Lugol (iodure de potassium, VILI), l'examen cytologique et le test de dépistage de l'infection à papillomavirus (test HPV), comme méthodes de dépistage des lésions malpighiennes intra-épithéliales de haut grade (HSIL) du col utérin. MÉTHODES: On a réalisé en parallèle un examen cytologique, un test HPV, une VIA, une VIAM et une VILI sur 4039 femmes âgées de 30 à 65 ans. Toutes ces femmes ont subi une colposcopie et on a effectué une biopsie chez 939 d'entre elles, qui présentaient des anomalies colposcopiques. La référence servant à définir l'état pathologique final était l'examen histologique ou la colposcopie négative. La présence d'une HSIL a été confirmée chez 57 femmes (1,4 %). On a calculé les caractéristiques de chacune des méthodes à l'aide de formules standards. RÉSULTATS: Les sensibilités de l'examen cytologique, du test HPV, de la VIA, de la VIAM et de la VILI ont été évaluées respectivement à 57,4 %, 62,0 %, 59,7 %, 64,9 % et 75,4 % (les différences n'étaient pas statistiquement significatives). Les spécificités ont été évaluées respectivement à 98,6 %, 93,5 %, 88,4 %, 86,3 % et 84,3 %. Le fait de combiner une inspection visuelle à l'examen cytologique ou au test HPV a permis d'accroître substantiellement la sensibilité de l'examen, avec une baisse modérée de la spécificité. L'association en parallèle de la VILI et du test HPV a permis d'atteindre une sensibilité de 92,0 % et une spécificité de 79,9 %. CONCLUSION: Si l'on n'utilise qu'un seul test, c'est l'examen cytologique qui présente le meilleur équilibre entre sensibilité et spécificité. Les examens visuels constituent une solution prometteuse dans les pays à faibles ressources comme l'Inde. On peut envisager de combiner la VIA et la VILI lorsqu'un examen cytologique ou un test HPV de bonne qualité ne peut être pratiqué. La sensibilité de l'examen cytologique et du test HPV augmente notablement lorsqu'on associe ces examens à la VIA ou à la VILI.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: En un estudio transversal llevado a cabo en Mumbai (India) se evaluaron la inspección visual simple con ácido acético (IVA), la IVA amplificada (IVAA), la inspección visual con yodo de Lugol (IVYL), el examen citológico y las pruebas del VPH (papilomavirus humano) como métodos de cribado de la neoplasia intraepitelial escamosa de alto grado (NIEA) del cuello uterino. MÉTODOS: Un total de 4039 mujeres de 30-65 años fueron sometidas a las siguientes pruebas realizadas en paralelo: examen citológico, pruebas del VPH, IVA, IVAA e IVYL. Todas las mujeres fueron exploradas mediante colposcopia, efectuándose biopsias en los 939 casos en que se detectaron anomalías colposcópicas. El criterio adoptado para determinar el estadio final de la enfermedad fue la histología o una colposcopia negativa. Se confirmó la existencia de NIEA en 57 mujeres (1,4%). Las características de cada método se calcularon mediante fórmulas estándar. RESULTADOS: Las sensibilidades de la citología, las pruebas del VPH, la IVA, la IVAA y la IVYL fueron del 57,4%, 62,0%, 59,7%, 64,9% y 75,4%, respectivamente (diferencias sin significación estadística). Las especificidades fueron del 98,6%, 93,5%, 88,4%, 86,3% y 84,3%, respectivamente. La combinación paralela de una prueba visual y la citología o la prueba del VPH aumentaba sustancialmente la sensibilidad, con una disminución moderada de la especificidad. La combinación paralela de la IVYL y la prueba del VPH obtuvo una sensibilidad del 92,0% y una especificidad del 79,9%. CONCLUSIÓN: Como prueba única, el examen citológico supone el mejor compromiso entre sensibilidad y especificidad. Las pruebas visuales son prometedoras en los entornos con pocos recursos, como la India. Cabe plantearse la posibilidad de usar la IVA y la IVYL en los casos en que no sea factible realizar un análisis citológico o unas pruebas del VPH de buena calidad. La sensibilidad de la citología y la prueba del VPH aumentó significativamente cuando se combinó con la IVA o la IVYL.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Naked eye visual inspection with acetic acid (VIA), magnified VIA (VIAM), visual inspection with Lugol's iodine (VILI), cytology and human papillomavirus (HPV) testing were evaluated as screening methods for the detection of high-grade squamous intraepithelial lesions (HSIL) of the uterine cervix in a cross-sectional study in Mumbai, India. METHODS: Cytology, HPV testing, VIA, VIAM and VILI were carried out concurrently for 4039 women aged 30-65 years. All women were investigated with colposcopy and biopsies were taken from 939 women who had colposcopic abnormalities. The reference standard for final disease status was histology or negative colposcopy. The presence of HSIL was confirmed in 57 women (1.4%). The test characteristics for each method were calculated using standard formulae. RESULTS: The sensitivities of cytology, HPV testing, VIA, VIAM and VILI were 57.4%, 62.0%, 59.7%, 64.9%, and 75.4%, respectively (differences were not statistically significant). The specificities were 98.6%, 93.5%, 88.4%, 86.3%, and 84.3%, respectively. Adding a visual test to cytology or HPV testing in parallel combination resulted in a substantial increase in sensitivity, with a moderate decrease in specificity. The parallel combination of VILI and HPV testing resulted in a sensitivity of 92.0% and a specificity of 79.9%. CONCLUSION: As a single test, cytology had the best balance of sensitivity and specificity. Visual tests are promising in low-resource settings, such as India. The use of both VIA and VILI may be considered where good quality cytology or HPV testing are not feasible. The sensitivity of cytology and HPV testing increased significantly when combined with VIA or VILI.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Afin d'obtenir une couverture étendue et équitable en matière de moustiquaires imprégnées d'insecticide, on a intégré la distribution de ces accessoires à une campagne de vaccination antirougeoleuse. MÉTHODES: En décembre 2002, dans le district ghanéen de Lawra, on a mené une campagne de vaccination antirougeoleuse d'une semaine visant tous les enfants de 9 mois à 15 ans. Une moustiquaire imprégnée d'insecticide gratuite a été attribuée aux familles comptant un ou plusieurs enfants de moins de cinq ans. Le Ghana Health Service, avec l'appui de la Croix rouge ghanéenne et de l'UNICEF, a fourni un soutien logistique et des volontaires et a assuré la mobilisation sociale pendant la campagne. Les volontaires ont visité les foyers pour informer les parents ou les parents substituts au sujet de la campagne et les encourager à y participer. Les auteurs ont évalué la couverture en matière de moustiquaires avant la campagne en interrogeant les parents ou parents substituts quittant les lieux de vaccination et de distribution. Cinq mois après la distribution, une enquête en grappes en deux étapes, faisant appel à un échantillonnage proportionnel à la population, a évalué la couverture en matière de moustiquaires, ainsi que la conservation et l'utilisation de ces accessoires. Avant, comme après la campagne, l'enquête a évalué le patrimoine des ménages grâce à un inventaire des biens. RÉSULTATS: Lors de l'entretien subi à l'issue de la campagne, 636/776 (82,0 %) des parents ou parents substituts ont indiqué qu'ils avaient reçu la visite à domicile d'un volontaire de la Croix rouge avant la campagne et que 32/776 (4,1 %) de leurs jeunes enfants de moins de cinq ans dormaient sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide. Cinq mois après la distribution, les parents ou parents substituts ont indiqué que 204/219 (93,2 %) de leurs enfants de 9 mois à 5 ans avaient été vaccinés pendant la campagne. On a constaté que 234/248 (94,4 %) des ménages disposaient d'une moustiquaire imprégnée d'insecticide et que 170/249 (68,3 %) d'entre eux avaient une moustiquaire suspendue au-dessus d'un lit. Dans l'ensemble, 222/248 (89,5 %) des parents ou des parents substituts ont indiqué avoir reçu au moins une moustiquaire imprégnée d'insecticide au cours de la campagne et 153/254 (60,2 %) ont affirmé que la nuit précédente, leur plus jeune enfant avait dormi sous une moustiquaire reçue pendant la campagne. Dans le cas des ménages appartenant au quintile le plus pauvre, la couverture en matière de moustiquaires imprégnées d'insecticide après la campagne était 10 fois plus élevée que celle des ménages appartenant au quintile le plus riche avant la campagne (46/51 [90,2 %] contre 14/156 [9,0 %]). Le coût marginal de l'opération se montait à US $ 0,32 par moustiquaire imprégnée d'insecticide délivrée. CONCLUSION: D'après ces résultats, il semblerait que lier la distribution de moustiquaires aux campagnes de vaccination antirougeoleuse fournisse une occasion importante de parvenir à une couverture étendue et équitable en matière de moustiquaires.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: A fin de lograr una cobertura alta y equitativa con mosquiteros tratados con insecticida, decidimos integrar su distribución en una campaña de vacunación antisarampionosa. MÉTODOS: En diciembre de 2002 se emprendió en Lawra, distrito de Ghana, una campaña de vacunación antisarampionosa de una semana de duración centrada en todos los niños de 9 meses a 15 años de edad. Como parte de la misma, se previó que se proporcionaría gratuitamente un mosquitero tratado con insecticida a todas las familias en las que hubiera uno o más niños menores de cinco años. El Servicio de Salud de Ghana, con el respaldo de la Cruz Roja de ese país y el UNICEF, contribuyó a la campaña con apoyo logístico, trabajadores voluntarios y movilización social. Los voluntarios visitaron los hogares para informar a los cuidadores acerca de la campaña y animarles a participar. La cobertura con mosquiteros anterior al inicio de la campaña se evaluó entrevistando a los cuidadores que abandonaban los centros de vacunación y distribución. Cinco meses después de la distribución se hizo una encuesta por conglomerados en dos etapas con muestreo proporcional de la población para determinar la cobertura con mosquiteros, así como la conservación y el uso de los mismos. Tanto en la encuesta previa a la campaña como en la posterior a ella se hicieron inventarios de los bienes domésticos para evaluar la riqueza de los hogares. RESULTADOS: En las entrevistas realizadas al término de la campaña, 636 de 776 cuidadores (82,0%) señalaron que habían recibido la visita domiciliaria de un voluntario de la Cruz Roja antes de la campaña, y que 32 de los 776 niños (4,1%) más pequeños de cada hogar y menores de 5 años de edad dormían bajo un mosquitero tratado con insecticida. Cinco meses después de la distribución, los cuidadores informaron de que 204 de 219 niños (93,2%) de entre 9 meses y 5 años habían sido vacunados durante la campaña; se observó que 234 de 248 hogares (94,4%) disponían de un mosquitero tratado con insecticida; y en 170 de 249 (68,3%) había un mosquitero colgando sobre una cama. En total, 222 de 248 cuidadores (89,5%) declararon que habían recibido al menos un mosquitero tratado con insecticida durante la campaña, y 153 de 254 (60,2%) dijeron que la noche previa el más pequeño de sus hijos había dormido bajo un mosquitero recibido durante la campaña. En el caso de los hogares del quintil más pobre, la cobertura poscampaña con mosquiteros tratados con insecticida fue 10 veces mayor que la cobertura precampaña entre los hogares del quintil más rico (46 de 51 [90,2%] frente a 14 de 156 [9,0%]). El costo operacional marginal fue de US$ 0,32 por cada mosquitero tratado con insecticida efectivamente entregado. CONCLUSIÓN: Los resultados indican que la vinculación de la distribución de mosquiteros a las campañas de vacunación antisarampionosa puede brindar una gran oportunidad para conseguir una cobertura alta y equitativa con mosquiteros.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To achieve high and equitable coverage of insecticide-treated bednets by integrating their distribution into a measles vaccination campaign. METHODS: In December 2002 in the Lawra district in Ghana, a measles vaccination campaign lasting 1 week targeted all children aged 9 months-15 years. Families with one or more children less than five years old were targeted to receive a free insecticide-treated bednet. The Ghana Health Service, with support from the Ghana Red Cross and UNICEF, provided logistical support, volunteer workers and social mobilization during the campaign. Volunteers visited homes to inform caregivers about the campaign and encourage them to participate. We assessed pre-campaign coverage of bednets by interviewing caregivers leaving vaccination and distribution sites. Five months after distribution, a two-stage cluster survey using population-proportional sampling assessed bednet coverage, retention and use. Both the pre-campaign and post-campaign survey assessed household wealth using an asset inventory. FINDINGS: At the campaign exit interview 636/776 (82.0%) caregivers reported that they had received a home visit by a Red Cross volunteer before the campaign and that 32/776 (4.1%) of the youngest children in each household who were less than 5 years of age slept under an insecticide-treated bednet. Five months after distribution caregivers reported that 204/219 (93.2%) of children aged 9 months to 5 years had been vaccinated during the campaign; 234/248 (94.4%) of households were observed to have an insecticide-treated bednet; and 170/249 (68.3%) were observed to have a net hung over a bed. Altogether 222/248 (89.5%) caregivers reported receiving at least one insecticide-treated bednet during the campaign, and 153/254 (60.2%) said that on the previous night their youngest child had slept under a bednet received during the campaign. For households in the poorest quintile, post-campaign coverage of insecticide-treated bednets was 10 times higher than pre-campaign coverage of households in the wealthiest quintile (46/51 (90.2%) versus 14/156 (9.0%)). The marginal operational cost was US$ 0.32 per insecticide-treated bednet delivered. CONCLUSION: These findings suggest that linking bednet distribution to measles vaccination campaigns may provide an important opportunity for achieving high and equitable coverage of bednets.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Les auteurs ont cherché à étudier dans quelle mesure les améliorations des taux de mortalité enregistrées dans le monde au cours des cinquante dernières années s'étaient accompagnées d'une convergence dans la manière dont la mortalité touchait la population mondiale. MÉTHODES: Les auteurs ont adopté une nouvelle approche pour obtenir une mesure objective de la convergence de la mortalité dans le monde. Ils quantifient la distribution de la mortalité mondiale à un instant donné au moyen d'une mesure de la dispersion de la mortalité (DMM). Les tendances de cette mesure reflètent la convergence ou la divergence de la mortalité dans le monde. L'analyse fait appel aux données des Nations Unies pour la période 1950-2000 concernant l'ensemble des 152 pays dont la population atteignait au moins 1 million d'habitants en l'an 2000 (99,7 % de la population mondiale en l'an 2000). RÉSULTATS: La mesure de la dispersion relative à l'espérance de vie à la naissance a diminué jusqu'à la fin des années 80, mais remonté depuis, ce qui traduit un revirement de la convergence à la divergence de ce paramètre à l'échelle mondiale. En revanche, la mesure de dispersion relative à la mortalité infantile fait apparaître un maintien de la convergence depuis 1950. CONCLUSION: Le passage à la fin des années 80 d'une convergence mondiale de l'espérance de vie à la naissance à une divergence de ce paramètre indique que les progrès dans le nivellement des différences de mortalité entre de nombreuses populations sont maintenant plus que compensés par l'ampleur des inversions subies par la mortalité adulte dans d'autres populations. Il convient d'évaluer le progrès mondial en fonction de la possibilité de rétablir la convergence de la mortalité et même de l'accélérer.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Decidimos investigar hasta qué punto las mejoras mundiales de la mortalidad registradas a lo largo de los últimos 50 años se han acompañado de un proceso de convergencia en la experiencia de mortalidad de la población mundial. MÉTODOS: Hemos adoptado un nuevo procedimiento para medir objetivamente la convergencia de la mortalidad mundial. La distribución de ésta en un determinado momento se evalúa mediante una Medida de Dispersión de la Mortalidad (MDM), cuya tendencia muestra la convergencia y divergencia de la mortalidad mundial. El análisis utiliza datos de las Naciones Unidas sobre el periodo 1950-2000 para los 152 países que poseían al menos un millón de habitantes en el año 2000 (el 99,7% de la población mundial de ese año). RESULTADOS: La MDM para la esperanza de vida al nacer disminuyó hasta finales de los años ochenta, pero ha vuelto a aumentar desde entonces, lo que pone de manifiesto una inflexión del proceso inicial de convergencia mundial. Sin embargo, la MDM correspondiente a la mortalidad en la niñez muestra una convergencia ininterrumpida desde 1950. CONCLUSIÓN: La inflexión registrada a finales de los años ochenta en las tendencias de la esperanza de vida al nacer, de una convergencia mundial a una situación de divergencia, indica que las mejoras de reducción de las diferencias de mortalidad entre numerosas poblaciones se han visto contrarrestadas ampliamente por la magnitud de los retrocesos que ha sufrido la mortalidad adulta en otros casos. Los progresos mundiales en este campo deberán calibrarse en función de si es posible restablecer, o incluso acelerar, la convergencia de la mortalidad.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: We sought to investigate to what extent worldwide improvements in mortality over the past 50 years have been accompanied by convergence in the mortality experience of the world's population. METHODS: We have adopted a novel approach to the objective measurement of global mortality convergence. The global mortality distribution at a point in time is quantified using a dispersion measure of mortality (DMM). Trends in the DMM indicate global mortality convergence and divergence. The analysis uses United Nations data for 1950-2000 for all 152 countries with populations of at least 1 million in 2000 (99.7% of the world's population in 2000). FINDINGS: The DMM for life expectancy at birth declined until the late 1980s but has since increased, signalling a shift from global convergence to divergence in life expectancy at birth. In contrast, the DMM for infant mortality indicates continued convergence since 1950. CONCLUSION: The switch in the late 1980s from the global convergence of life expectancy at birth to divergence indicates that progress in reducing mortality differences between many populations is now more than offset by the scale of reversals in adult mortality in others. Global progress needs to be judged on whether mortality convergence can be re-established and indeed accelerated.Resumo em Francês:
La sous-nutrition continue d'être une cause principale de mauvais état de santé et de mortalité prématurée parmi les enfants des pays en développement. Le présent article examine la façon dont est mesurée la prévalence de la sous-nutrition chez les enfants et soutient que les indices classiques évaluant l'arrêt de croissance prématuré, l'atrophie et l'insuffisance pondérale peuvent tous sous-estimer l'ampleur du problème. Cette sous-estimation a des implications importantes pour les décideurs politiques, les planificateurs et les organisations cherchant à remplir les objectifs de développement internationaux. A l'aide des données anthropométriques relatives à 24 396 enfants indiens, les auteurs ont construit un indice composite d'insuffisance anthropométrique (CIAF) et l'ont comparé avec les indices classiques. Le CIAF étudie la relation entre des sous-groupes distincts d'insuffisance anthropométrique, de pauvreté et de morbidité et montre que les enfants présentant des insuffisances anthropométriques multiples sont exposés à un plus grand risque de morbidité et ont une plus forte probabilité de provenir de foyers pauvres. Tout en reconnaissant que l'arrêt de croissance prématuré, l'atrophie et l'insuffisance pondérale reflètent des processus biologiques distincts dont l'importance est évidente, les auteurs affirment que le CIAF est la seule mesure fournissant un chiffre agrégé unique du nombre d'enfants sous-nutris dans une population.Resumo em Espanhol:
La desnutrición sigue siendo una causa destacada de mala salud y mortalidad prematura entre los niños en los países en desarrollo. En este artículo se examina la manera de medir la prevalencia de la desnutrición entre los niños y se sostiene que los índices habituales de retraso del crecimiento, emaciación y peso inferior al normal podrían estar subestimando, cada uno de ellos, la magnitud del problema. Esto tiene implicaciones importantes para los formuladores de políticas, los planificadores y las organizaciones que están intentando alcanzar las metas internacionales de desarrollo. Usando los datos antropométricos de 24 396 niños de la India, se desarrolló un Índice Compuesto de Insuficiencia Antropométrica (ICIA) alternativo, que se comparó con los índices convencionales. Reflejo de la relación entre subgrupos precisos de insuficiencia antropométrica, pobreza y morbilidad, el ICIA muestra que los niños con varias insuficiencias antropométricas presentan un mayor riesgo de morbilidad y tienen más probabilidades de pertenecer a los hogares más pobres. Si bien hay que reconocer que el retraso del crecimiento, la emaciación y la insuficiencia ponderal reflejan procesos biológicos diferenciados de indudable importancia, el ICIA es la única medida que proporciona una sola cifra agregada del número de niños desnutridos en una población.Resumo em Inglês:
Undernutrition continues to be a primary cause of ill-health and premature mortality among children in developing countries. This paper examines how the prevalence of undernutrition in children is measured and argues that the standard indices of stunting, wasting and underweight may each be underestimating the scale of the problem. This has important implications for policy-makers, planners and organizations seeking to meet international development targets. Using anthropometric data on 24 396 children in India, we constructed an alternative composite index of anthropometric failure (CIAF) and compared it with conventional indices. The CIAF examines the relationship between distinct subgroups of anthropometric failure, poverty and morbidity, showing that children with multiple anthropometric failures are at a greater risk of morbidity and are more likely to come from poorer households. While recognizing that stunting, wasting and underweight reflect distinct biological processes of clear importance, the CIAF is the only measure that provides a single, aggregated figure of the number of undernourished children in a population.Resumo em Francês:
A l'échelle mondiale, la Fédération de Russie supporte la onzième plus forte charge de tuberculose si l'on exprime celle-ci par le nombre total estimé de nouveaux cas survenant chaque année. En 2003, 26 % de la population était couverte par la stratégie de lutte antituberculeuse internationalement recommandée, connue sous le nom de traitement sous supervision directe (DOT), chiffre à comparer à la valeur moyenne globale de 61 % pour les 22 pays présentant la plus forte charge de tuberculose. Le Directeur général de l'OMS a identifié deux points de départ nécessaires pour étendre la portée des interventions visant à combattre les maladies infectieuses émergentes : un engagement total en faveur du système de santé et un renforcement de ce système. Le succès des programmes de lutte contre les maladies infectieuses est souvent déterminé par des contraintes pesant sur le système de santé. Les auteurs analysent et évaluent l'impact des dispositions prises pour assurer la délivrance des services liés à la tuberculose dans la Fédération de Russie, en dressant des analyses détaillées des obstacles et des incitations créés par les structures organisationnelles et par les systèmes de financement et de paiement des dispensateurs. Ils démontrent que ces systèmes offrent peu d'incitations à l'amélioration de l'efficacité des services ou de la lutte antituberculeuse. Au lieu de cela, le système encourage un suivi prolongé par les services de consultation externe spécialisés des hôpitaux (connus sous le nom de dispensaires), ainsi que des hospitalisations multiples ou trop longues. Il est peu probable que la mise en place, le développement et l'application durable des méthodes de lutte antituberculeuse approuvées par l'OMS puissent s'opérer dans le cadre du système actuel de prestation de services. Cela est dû à l'absence de prise en compte du contexte plus large du système de santé. Pour que le programme de lutte antituberculeuse puisse être mis en œuvre de façon durable, il est nécessaire de modifier le système de santé en reconfigurant les services, de manière à créer des incitations récompensant les améliorations en matière d'efficacité et de résultats.Resumo em Espanhol:
La Federación de Rusia ocupa el undécimo lugar entre los países con mayor carga de tuberculosis, entendida ésta como el total estimado de nuevos casos surgidos cada año. En 2003, el 26% de la población estaba cubierta por la estrategia de control internacionalmente recomendada conocida como tratamiento breve bajo observación directa (DOTS), frente a una media general del 61% entre los 22 países con mayor carga de tuberculosis. El Director General de la OMS ha identificado dos puntos de partida necesarios para la expansión de las intervenciones de control de las enfermedades infecciosas emergentes; a saber, una implicación amplia con el sistema de salud, y el fortalecimiento de dicho sistema. El éxito de los programas encaminados a controlar las enfermedades infecciosas viene determinado a menudo por las limitaciones que impone el sistema de salud. Analizamos y evaluamos aquí el impacto de las medidas adoptadas para ofrecer servicios contra la tuberculosis en la Federación de Rusia, partiendo de análisis detallados de los obstáculos y los incentivos creados por las estructuras orgánicas y la financiación y los sistemas de pago a los proveedores. Demostramos que los sistemas ofrecen pocos incentivos para mejorar la eficiencia de los servicios o la eficacia del control de la tuberculosis. En cambio, el sistema fomenta la supervisión prolongada a través de los departamentos ambulatorios especializados de los hospitales (conocidos como dispensarios), los ingresos hospitalarios repetidos y las hospitalizaciones prolongadas. En la Federación de Rusia, la ejecución y la ampliación y sostenibilidad de los métodos de control de la tuberculosis aprobados por la OMS tienen pocas probabilidades de materializarse en el marco del sistema vigente de prestación de servicios. Ello es así porque en la ejecución no se tiene en cuenta el contexto general del sistema de salud. Para que el programa de control sea sostenible, habrá que reformar el sistema de salud a fin de poder reorganizar los servicios de modo que se creen incentivos que recompensen las mejoras de la eficiencia y los resultados.Resumo em Inglês:
The Russian Federation has the eleventh highest tuberculosis burden in the world in terms of the total estimated number of new cases that occur each year. In 2003, 26% of the population was covered by the internationally recommended control strategy known as directly observed treatment (DOT) compared to an overall average of 61% among the 22 countries with the highest burden of tuberculosis. The Director-General of WHO has identified two necessary starting points for the scaling-up of interventions to control emerging infectious diseases. These are a comprehensive engagement with the health system and a strengthening of the health system. The success of programmes aimed at controlling infectious diseases is often determined by constraints posed by the health system. We analyse and evaluate the impact of the arrangements for delivering tuberculosis services in the Russian Federation, drawing on detailed analyses of barriers and incentives created by the organizational structures, and financing and provider-payment systems. We demonstrate that the systems offer few incentives to improve the efficiency of services or the effectiveness of tuberculosis control. Instead, the system encourages prolonged supervision through specialized outpatient departments in hospitals (known as dispensaries), multiple admissions to hospital and lengthy hospitalization. The implementation, and expansion and sustainability of WHO-approved methods of tuberculosis control in the Russian Federation are unlikely to be realized under the prevailing system of service delivery. This is because implementation does not take into account the wider context of the health system. In order for the control programme to be sustainable, the health system will need to be changed to enable services to be reconfigured so that incentives are created to reward improvements in efficiency and outcomes.Resumo em Francês:
Actuellement, le dépistage du VIH et les conseils proposés pendant la grossesse représentent le point d'accès principal permettant aux femmes de connaître leur statut sérologique et d'accéder, si elles sont séropositives, à des interventions spécifiques pour limiter la transmission mère-enfant (TME) du VIH. Cependant, l'offre de services de dépistage et de conseil et le recours à ces services sont insuffisants et de nombreuses femmes des pays les plus touchés par l'épidémie de VIH/SIDA restent sans connaître leur statut VIH. Il a été suggéré de proposer un traitement prophylactique constitué d'une dose unique de névirapine aux femmes dont le statut VIH n'est pas connu au moment de l'accouchement, afin de contourner cette difficulté dans les pays à forte prévalence. Les auteurs envisagent les avantages et les inconvénients potentiels de différentes approches programmatiques : programmes ciblés dans lesquels on ne propose des antirétroviraux qu'aux femmes dont on sait qu'elles sont séropositives, programmes combinés dans lesquels on propose aux femmes dont le statut sérologique reste inconnu un traitement prophylactique par la névirapine au moment de l'accouchement, malgré des intrants de programme ciblés, et programmes de prophylaxie généralisée par la névirapine, dans lesquels les femmes ne peuvent disposer d'un dépistage du VIH et de conseils et où toutes les femmes enceintes, indépendamment de leur statut sérologique, se voient proposer un traitement prophylactique par la névirapine.Resumo em Espanhol:
Actualmente el asesoramiento y las pruebas de detección del VIH durante el embarazo representan el punto de acceso fundamental de las mujeres al conocimiento de su serología y a la posibilidad de, si son VIH-positivas, beneficiarse de intervenciones específicas de reducción de la transmisión del VIH de la madre al hijo. Sin embargo, la oferta y la utilización de los servicios de pruebas y asesoramiento son insuficientes, y muchas mujeres embarazadas de los países más afectados por la epidemia de VIH/SIDA siguen sin saber si son seropositivas. Se ha propuesto que se ofrezca una dosis única de nevirapina como tratamiento profiláctico a las mujeres cuya serología VIH se desconozca en el momento del parto, a fin de evitar esos problemas en los entornos de alta prevalencia. Se examinan aquí las posibles ventajas e inconvenientes de tres tipos de programas: programas focalizados que sólo ofrecen antirretrovirales a las mujeres demostradamente VIH-positivas; programas combinados que ofrecen profilaxis con nevirapina a las mujeres cuya serología sigue sin conocerse en el momento del parto a pesar de las medidas de obtención de información que contemplan dichos programas; y programas de proxilaxis universal con nevirapina, en los que, no disponiéndose de servicios de asesoramiento y pruebas del VIH, se ofrece tratamiento profiláctico con nevirapina a todas las mujeres embarazadas, con independencia de su serología.Resumo em Inglês:
At present, HIV testing and counselling during pregnancy represent the key entry point for women to learn their serostatus and for them to access, if they are HIV-positive, specific interventions to reduce mother-to-child transmission (MTCT) of HIV. However, the provision and uptake of testing and counselling services are inadequate, and many pregnant women in countries most affected by the HIV/AIDS epidemic remain unaware of their HIV status. The offer of single-dose nevirapine prophylaxis to women whose HIV status is unknown at the time of delivery has been proposed to circumvent these problems in high-prevalence settings. The potential advantages and disadvantages of three different programme approaches are considered: targeted programmes in which antiretroviral drugs are offered only to women who are known to be HIV-positive; combined programmes in which nevirapine prophylaxis is offered to women whose serostatus remains unknown at the time of delivery despite targeted programme inputs; and universal nevirapine prophylaxis programmes in which HIV testing and counselling are not available and all pregnant women, regardless of their serostatus, are offered nevirapine prophylaxis.Resumo em Francês:
La lèpre peut-elle être éliminée ? Le présent article examine cette question en se référant au programme d'action de l'OMS pour l'élimination de la lèpre. En 1991, l'Assemblée mondiale de la santé avait fixé comme objectif d'éliminer la lèpre en tant que problème de santé publique d'ici l'an 2000. Les spécialistes de l'OMS avaient défini l'élimination comme l'obtention d'un taux de prévalence inférieur à 1 cas pour 10 000 personnes. Le programme d'élimination a obtenu de très bons résultats dans la délivrance de traitements antibiotiques hautement efficaces dans le monde entier. Néanmoins, en dépit de ces progrès, les taux de détection de nouveaux cas restent stables dans les pays où la prévalence de la lèpre, à l'état endémique, atteint les valeurs les plus élevées, tels que le Brésil et l'Inde. On peut donc penser que les antibiotiques seuls ne suffisent pas à juguler cette maladie. Il est peut être plus correct de classer la lèpre parmi les maladies chroniques stables, plutôt que parmi les maladies infectieuses aiguës, répondant à des stratégies d'élimination. Dans nombre de pays, les activités visant à juguler et à traiter la lèpre s'intègrent dans le système général de soins de santé. Cette situation atténue la stigmatisation associée à une telle maladie. Cependant, la lèpre provoque des complications immunologiques, des handicaps et des difformités durables. Les soins de santé visant à traiter et à prévenir ces handicaps doivent être dispensés dans le cadre d'une structure intégrée. Il sera peu facile de détecter les nouveaux cas et de surveiller les handicaps provoqués par la lèpre. Une solution consiste à mettre en place une surveillance à long terme dans des pays sélectionnés parmi ceux présentant les plus forts taux d'endémie, de manière à pouvoir obtenir une estimation précise de la charge de lèpre. Il est aussi essentiel de poursuivre des recherches diversifiées sur cette maladie qui pose de multiples problèmes, jusqu'à ce que ceux-ci soient vraiment résolus.Resumo em Espanhol:
¿Es posible eliminar la lepra? En el presente artículo se examina esta cuestión con el telón de fondo del programa de la OMS para la eliminación de la lepra. En 1991 la Asamblea Mundial de la Salud estableció la meta de eliminar la lepra como problema de salud pública para el año 2000. Se definió la eliminación como el logro de una prevalencia inferior a un caso por 10 000 personas. El programa de eliminación ha permitido proporcionar una antibioticoterapia altamente eficaz en todo el mundo. Sin embargo, pese a este avance, las tasas de detección de nuevos casos siguen estabilizadas en los países que presentan las mayores tasas de lepra endémica, como el Brasil y la India. Esto indica que el simple uso de antibióticos no ha bastado para controlar adecuadamente la infección. Tal vez sería más apropiado clasificar la lepra como una enfermedad crónica estable, antes que como una enfermedad infecciosa aguda sensible a las estrategias de eliminación. En muchos países las actividades de control y tratamiento de la lepra están siendo integradas en el sistema general de atención de salud, lo que reduce el estigma asociado a la enfermedad. No obstante, la lepra da lugar a complicaciones inmunológicas, discapacidades y deformidades a largo plazo. Las actividades asistenciales de tratamiento y prevención de las discapacidades se deben ofrecer en entornos integrados. La detección de los casos nuevos y la vigilancia de la discapacidad causada por la lepra constituirán un desafío. Una solución consiste en implementar medidas de vigilancia a largo plazo en los países que tienen las mayores tasas de endemicidad de esta enfermedad a fin de poder estimar con precisión la carga de lepra. También es fundamental que prosigan las investigaciones generales sobre esta enfermedad que se resiste hasta haber resuelto realmente los problemas.Resumo em Inglês:
Can leprosy be eliminated? This paper considers the question against the background of the WHO programme to eliminate leprosy. In 1991 the World Health Assembly set a target of eliminating leprosy as a public health problem by 2000. Elimination was defined as reaching a prevalence of < 1 case per 10 000 people. The elimination programme has been successful in delivering highly effective antibiotic therapy worldwide. However, despite this advance, new-case detection rates remain stable in countries with the highest rates of endemic leprosy, such as Brazil and India. This suggests that infection has not been adequately controlled by antibiotics alone. Leprosy is perhaps more appropriately classed as a chronic stable disease than as an acute infectious disease responsive to elimination strategies. In many countries activities to control and treat leprosy are being integrated into the general health-care system. This reduces the stigma associated with leprosy. However, leprosy causes long-term immunological complications, disability and deformity. The health-care activities of treating and preventing disabilities need to be provided in an integrated setting. Detecting new cases and monitoring disability caused by leprosy will be a challenge. One solution is to implement long-term surveillance in selected countries with the highest rates of endemic disease so that an accurate estimate of the burden of leprosy can be determined. It is also critical that broad-based research into this challenging disease continues until the problems are truly solved.