Resumo em Francês:
OBJECTIF: Dans les années 2002-2003, les responsables sanitaires de la République du Congo ont fait passer de 5 leucocytes/mm³ à 10 leucocytes/mm³ le seuil de séparation des stades 1 et 2 de la trypanosomiase africaine humaine (TAH) d'après la numération leucocytaire dans le liquide céphalorachidien. On s'est efforcé d'évaluer la sécurité du tri effectué à partir du seuil augmenté de 10 leucocytes/mm³ en tant qu'indicateur du stade 2 de la maladie. MÉTHODES: On a évalué des patients traités pour une TAH au stade 1 due à Trypanosoma brucei gambiense en République du Congo entre avril en 2001 et avril 2005. Les patients dont la numération leucocytaire dans le liquide céphalorachidien se situait entre 0 et 10 leucocytes/mm³ ont été classés «stade 1» et traités par la pentamidine. Ceux dont la numération était > 10 leucocytes/mm³ ont été classés «stade 2» et traités par du mélarsoprol ou de l'éflornithine. Une étude rétrospective a été réalisée sur l'ensemble des patients traités après l'augmentation du seuil de classification de la TAH en stade 2 effectuée en septembre 2002 et répondant aux critères d'inclusion dans un suivi d'un an au moins. Les deux principaux résultats du traitement pris en compte étaient la survie sans décès ou la rechute dans l'année suivant la sortie de l'établissement de soins. Les facteurs de risque d'échec thérapeutique, notamment la numération leucocytaire dans le liquide céphalorachidien, ont été évalués. RÉSULTATS: Entre septembre 2002 et avril 2004, 692 patients remplissant les critères d'inclusion dans l'analyse ont été traités par la pentamidine. Tous ont quitté l'établissement de soins vivants. Le taux de rechute était de 5 % (n = 33). Le seul facteur de risque de rechute identifié était une numération leucocytaire située entre 6 et 10 leucocytes/mm³, par comparaison avec une valeur de 10 leucocytes/mm³ (rapport de risque ajusté 3,27; intervalle de confiance à 95 % : 1,52 - 7,01; p = 0,002). CONCLUSION: Le seuil de 5 leucocytes/mm³ dans le liquide céphalorachidien est plus sûr que celui de 10 leucocytes/mm³ pour définir une TAH au stade 2 et réduire le risque de rechute.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: En 2002-2003, la República del Congo aumentó el umbral de separación de los casos de fase 1 y 2 de tripanosomiasis africana humana (TAH) de un recuento de leucocitos en líquido cefalorraquídeo (LCR) de 5 células/mm³ a 10 células/mm³. Decidimos determinar si ese mayor umbral, de 10 células/mm³, es un indicador seguro de la fase 2 de la enfermedad. MÉTODOS: Evaluamos a pacientes tratados contra la TAH por Tripanosoma brucei gambiense en fase 1 en la República del Congo entre abril de 2001 y abril de 2005. Los pacientes con 0-10 células/mm³ en LCR se clasificaron como fase 1 y fueron tratados con pentamidina. Los pacientes con más de 10 células/mm³ en LCR se clasificaron como fase 2 y fueron tratados con melarsoprol o eflornitina. Hicimos un análisis retrospectivo de todos los pacientes tratados después de aumentar el umbral de definición de la fase 2, en septiembre de 2002, y considerados aptos para un seguimiento de al menos un año. Como variable principal de valoración se empleó la supervivencia sin defunción o recaída durante el primer año tras el alta. Se evaluaron los factores de riesgo de fracaso terapéutico, en particular el recuento de leucocitos en LCR en el momento del diagnóstico. RESULTADOS: Entre septiembre de 2002 y abril de 2004, 692 pacientes aptos para nuestro análisis fueron tratados con pentamidina. Todos sobrevivieron y recibieron el alta. La tasa de recaídas fue del 5% (n=33). El único factor de riesgo conocido fue un recuento de leucocitos en LCR de 6-10 células/mm³ en lugar de 0-5 células/mm3 (razón de riesgos instantáneos ajustada = 3,27 (intervalo de confianza del 95% = 1,52-7,01); P = 0,002). CONCLUSIONES: La cifra de 5 leucocitos/mm³ en el LCR es más segura que 10 leucocitos/mm³ como umbral para determinar la fase 2 de la TAH y reducir el riesgo de recaída.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: In 2002-03, the Republic of the Congo increased the threshold separating stage 1 and 2 cases of human African trypanosomiasis (HAT) from a cerebrospinal fluid (CSF) white cell count of 5 cells/mm³ to 10 cells/mm³. We aimed to assess whether the increased threshold of 10 cells/mm³ is a safe indicator of stage 2 disease. METHODS: We assessed patients treated for stage 1 HAT caused by Trypanosoma brucei gambiense in the Republic of the Congo between April 2001 and April 2005. Patients with 0-10 cells/mm³ in CSF were classed as stage 1 and treated with pentamidine. Patients with CSF of > 10 cells/mm³ were classed as stage 2 and treated with either melarsoprol or eflornithine. We did a retrospective analysis of all patients treated after the September 2002 increase in threshold for classification of HAT disease stage 2, and who were eligible for at least 1 year of follow-up. Primary outcome was survival without death or relapse within 1 year of discharge. Risk factors for treatment failure, in particular CSF white cell count on diagnosis, were assessed. FINDINGS: Between September 2002 to April 2004, 692 patients eligible for our analysis were treated with pentamidine. All were discharged alive. Relapse rate was 5% (n = 33). The only identified risk factor for relapse was a CSF white cell count of 6-10 cells/mm³ rather than 0-5 cells/mm³ (adjusted hazard ratio 3.27 (95% confidence interval, 1.52-7.01); P = 0.002). CONCLUSION: A threshold of 5 white cells/mm³ in CSF is safer than 10 cells/mm³ to determine stage 2 HAT and reduce risk of relapse.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Comparer l'efficacité du mélarsoprol et de l'éflornithine dans le traitement de la trypanosomiase à Tr. brucei Gambiense à un stade avancé en République du Congo. MÉTHODES: Nous avons analysé les cas de décès pendant le traitement ou à l'occasion d’une rechute dans l'année suivant la sortie du traitement parmi 288 individus traités par l'éflornithine, 311 individus soumis à un traitement standard par le mélarsoprol et 62 autres recevant ou ayant reçu une cure brève de mélarsoprol (10 jours), sur la période allant d’avril 2001 à avril 2005. RÉSULTATS: Au total, 1,7 % (5/288) des sujets traités par l’éflornithine sont morts contre 4,8 % (15/311) de ceux soumis à traitement standard par le mélarsoprol et 6,5 % (4/62) de ceux traités par une cure brève de mélarsoprol. Les sujets traités par l'éflornithine tendaient statistiquement à être plus jeunes et présentaient une plus grande probabilité d'avoir des trypanosomes ou une numération leucocytaire plus élevée dans le liquide céphalorachidien. L'incidence cumulée des rechutes parmi les sujets s'étant présentés à une visite de suivi au moins après leur sortie du traitement était de 8,1 % (11/136) pour les sujets traités par l'éflornithine, de 14 % (36/258) pour ceux ayant reçu un traitement standard par le mélarsoprol et de 15,5 % (9/58) pour ceux soumis à une cure brève de ce médicament. Une analyse multivariée a fait apparaître le traitement standard par le mélarsoprol comme facteur de risque par rapport au traitement par l'éflornithine à la fois pour le décès [odds ratio (OR) = 2,87; IC à 95 % = 1,03 - 8,00 et la rechute (ratio de danger = 2,47; IC à 95 % = 1,22 - 5,03). La cure brève par le mélarsoprol s’est également révélée un facteur de risque par rapport au traitement par l'éflornithine pour le décès (OR = 3,90; IC à 95 % = 1,02 - 14,98) et la rechute (ratio de danger = 6,65; IC à 95 % = 2,61 - 16,94). CONCLUSION: Il semble que l’efficacité du traitement par le mélarsoprol ait diminué. L'éflornithine semble mieux convenir comme traitement de première intention face à la trypanosomiase «gambienne» à un stade avancé en République du Congo.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Comparar la eficacia del melarsoprol y de la eflornitina como tratamiento de la fase tardía de la tripanosomiasis gambiense en la República del Congo. MÉTODOS: Analizamos los casos de defunción durante el tratamiento y de recaída durante el primer año tras el alta en 288 pacientes tratados con eflornitina, 311 sometidos al régimen estándar de melarsoprol y 62 sometidos al tratamiento de corta duración (10 días) con melarsoprol entre abril de 2001 y abril de 2005. RESULTADOS: En total murieron el 1,7% (5/288) de los pacientes tratados con eflornitina, frente al 4,8% (15/311) de los sometidos al tratamiento estándar de melarsoprol y el 6,5% (4/62) de los tratados con el régimen de corta duración de melarsoprol. Los pacientes tratados con eflornitina solían ser más jóvenes y tenían más probabilidades de albergar tripanosomas o un mayor número de leucocitos en el líquido cefalorraquídeo. La incidencia acumulada de recaídas entre los pacientes que acudieron al menos a una visita de seguimiento al cabo de un año del alta fue del 8,1% (11/136) para los tratados con eflornitina, 14% (36/258) para los tratados con el régimen estándar de melarsoprol, y 15,5% (9/58) para los sometidos al tratamiento de corta duración con melarsoprol. En el análisis multifactorial realizado, al compararlo con la eflornitina, el régimen estándar de melarsoprol resultó ser un factor de riesgo tanto de defunción (razón de posibilidades (OR) = 2,87; intervalo de confianza (IC) del 95% = 1,03-8,00) como de recaída (razón instantánea de riesgos (RIR) = 2,47; IC95% = 1,22-5,03); en comparación con la eflornitina, el tratamiento de corta duración con melarsoprol también fue un factor de riesgo de defunción (OR = 3,90; IC95% = 1,02-14,98) y de recaídas (RIR = 6,65; IC95% = 2,61-16,94). CONCLUSIONES: La eficacia del melarsoprol ha disminuido. La eflornitina parece una terapia de primera línea preferible para tratar la fase tardía de la tripanosomiasis gambiense en la República del Congo.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To compare the effectiveness of melarsoprol and eflornithine in treating late-stage Gambian trypanosomiasis in the Republic of the Congo. METHODS: We analysed the outcomes of death during treatment and relapse within 1 year of discharge for 288 patients treated with eflornithine, 311 patients treated with the standard melarsoprol regimen and 62 patients treated with a short-course (10-day) melarsoprol regimen between April 2001 and April 2005. FINDINGS: A total of 1.7% (5/288) of patients treated with eflornithine died compared with 4.8% (15/311) of those treated with standard melarsoprol and 6.5% (4/62) of those treated with short-course melarsoprol. Patients treated with eflornithine tended to be younger and were more likely to have trypanosomes or higher white blood cell counts in their cerebrospinal fluid. The cumulated incidence of relapse among patients who attended at least one follow-up visit 1 year after discharge was 8.1% (11/136) for those treated with eflornithine, 14% (36/258) for those treated with standard melarsoprol and 15.5% (9/58) for those treated with shortcourse melarsoprol. In a multivariate analysis, when compared with eflornithine, standard melarsoprol was found to be a risk factor for both death (odds ratio (OR) = 2.87; 95% confidence interval (CI) = 1.03-8.00) and relapse (hazard ratio (HR) = 2.47; 95% CI = 1.22-5.03); when compared with eflornithine, short-course melarsoprol was also found to be a risk factor for death (OR = 3.90; 95% CI = 1.02-14.98) and relapse (HR = 6.65; 95% CI = 2.61-16.94). CONCLUSION: The effectiveness of melarsoprol treatment appears to have diminished. Eflornithine seems to be a better first-line therapy for treating late-stage Gambian trypanosomiasis in the Republic of the Congo.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Décrire comment se répartit géographiquement l'application de la Prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (IMCI) dans trois pays et déterminer si cette stratégie est mise en œuvre dans les zones où les besoins des enfants sont les plus pressants. MÉTHODES: Nous avons mené des entretiens avec des informateurs clés aux niveaux du pays et du district, au Brésil, au Pérou et en République unie de Tanzanie, ainsi qu'une étude écologique des facteurs intervenant dans la formation à l'IMCI des agents de santé. Parmi ces facteurs, figuraient la population du district, la distance par rapport à la capitale, l'indice de développement humain et d'autres indicateurs socioéconomiques, ainsi que les taux de mortalité de référence chez les enfants de moins de cinq ans. RÉSULTATS: Conformément aux recommandations de l'OMS, les districts ayant bénéficié précocement de la mise en œuvre de l'IMCI présentaient les caractéristiques suivantes : proximité avec la capitale, disponibilité de sites de formation appropriés, présence de cadres sanitaires motivés et d'un système de santé opérationnel. Dans la phase d'expansion, l'IMCI a été préférentiellement adoptée par des districts présentant des caractéristiques similaires. Au Brésil, sa mise en œuvre par les municipalités pauvres ou de faible importance et par celles situées à plus grande distance de la capitale de l'État était nettement plus limitée. Au Pérou, aucune association entre la distance à Lima et le taux de mise en œuvre n'a été constatée et une tendance non significative à l'adoption de l'IMCI par des services de faible importance et disposant de ressources limitées a été relevée. Pour la République unie de Tanzanie, le seul résultat statistiquement significatif était une moindre mise en œuvre dans les districts isolés. On n'a relevé d'association entre la mise en œuvre de cette stratégie et les taux de mortalité de référence dans aucun des pays étudiés. CONCLUSION: Si des directives claires et raisonnables ont été fournies pour la sélection des districts devant bénéficier parmi les premiers de l'IMCI, aucun critère pour guider l'élargissement de cette stratégie n'a été publié et aucun classement par priorité des zones où s'expriment les plus grands besoins n'a été établi. Des analyses sur le plan de l'équité du déploiement géographique des stratégies et programmes récents pourraient aider à déterminer si ces interventions atteignent ceux qui en ont le plus besoin.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Describir la distribución geográfica de la implementación de la estrategia de Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI) en tres países y evaluar si dicha estrategia se aplicaba en las zonas donde más acuciantes eran las necesidades de salud infantil. MÉTODOS: Realizamos entrevistas con informantes clave a nivel nacional y distrital en el Brasil, el Perú y la República Unida de Tanzanía, así como un estudio ecológico de los factores asociados a la formación de los trabajadores sanitarios en materia de AIEPI. Entre los factores explicativos figuraban la población del distrito, la distancia hasta la capital, el índice de desarrollo humano, otros indicadores socioeconómicos y las tasas de mortalidad basales de los menores de cinco años. RESULTADOS: En consonancia con las recomendaciones de la OMS, los distritos de implementación temprana se caracterizaban por que estaban cerca de la capital y disponían de centros de formación idóneos, de administradores sanitarios motivados y de un sistema de salud operativo. En la fase de expansión, la AIEPI solía ser adoptada por otros distritos de características similares. En el Brasil, la implantación en los municipios más pobres y pequeños y en los más alejados de la capital del Estado fue significativamente menor. En el Perú no se observó ninguna relación con la distancia a Lima, y la tendencia de adopción de la AIEPI por los departamentos pequeños y pobres no era significativa. En la República Unida de Tanzanía, el único dato estadísticamente relevante fue la menor implantación en los distritos alejados. La implementación no se asoció a niveles de mortalidad basal en ninguno de los países estudiados. CONCLUSIÓN: Si bien se facilitan directrices claras y razonables para la selección de los distritos de implementación temprana, no se suministraron criterios para promover la expansión de la AIEPI, y no se priorizaron las áreas más necesitadas. Los análisis de la equidad basados en el despliegue geográfico de nuevos programas y estrategias pueden ser una ayuda para evaluar si se está llegando o no a quienes más los necesitan.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To describe geographical patterns of implementation of the Integrated Management of Childhood Illness (IMCI) strategy in three countries and to assess whether the strategy was implemented in areas with the most pressing child health needs. METHODS: We conducted interviews with key informants at the national and district levels in Brazil, Peru and the United Republic of Tanzania, and an ecological study of factors associated with health worker training in IMCI. Explanatory factors included district population, distance from the capital, human development index, other socioeconomic indicators and baseline mortality rates in children younger than five years. FINDINGS: In line with recommendations by WHO, early implementation districts were characterized by proximity to the capital and suitable training sites, presence of motivated health managers and a functioning health system. In the expansion phase, IMCI tended to be adopted by other districts with similar characteristics. In Brazil, uptake by poor and small municipalities and those further away from the state capital was significantly lower. In Peru, there was no association with distance from Lima, and a non-significant trend for IMCI adoption by small and poor departments. In the United Republic of Tanzania, the only statistically significant finding was a lower uptake by remote districts. Implementation was not associated with baseline mortality levels in any country studied. CONCLUSION: Whereas clear and reasonable guidelines are provided for selection of early use districts, no criteria for promoting IMCI expansion had been issued, and areas of greatest need were not prioritized. Equity analyses based on the geographical deployment of new programmes and strategies can contribute to assessing whether they are reaching those who need them most.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Quantifier l'utilisation à long terme des services de santé après un traumatisme non mortel chez l'adulte. MÉTHODES: Une étude rétrospective, en population, de cohortes appariées a permis de recenser une cohorte de départ (1988-1991) de personnes ayant subi un traumatisme et ayant été hospitalisées (CIM-9-MC 800-995), âgées de 18 à 64 ans (n = 21 032) et un groupe de comparaison apparié non traumatisé (n = 21 032), à partir de données administratives interdépendantes du Manitoba, Canada. Les données relatives à l'utilisation des services de santé à long terme (hospitalisations, durée cumulée du séjour, demandes et placements des médecins dans des services de soins de longue durée) ont été obtenues pour les 12 mois précédant et les 10 années suivant le traumatisme. On s'est servi des régressions binomiales négatives et de Poisson pour quantifier les associations entre traumatisme et utilisation prolongée des services de santé. RÉSULTATS: Des différences statistiquement significatives dans les taux d'utilisation des services de santé ont été mises en évidence entre les cohortes traumatisées et non traumatisées au cours de l'année précédant le traumatisme et de chaque année de suivi. Après avoir tenu compte de l'utilisation des services de santé avant le traumatisme, la fraction attribuable du risque a indiqué que 38,7 % de toutes les hospitalisations post-traumatiques (n = 25 183), 68,9 % de toutes les années passées à l'hôpital (n = 1031), 21,9 % des demandes des médecins (n = 269 318) et 77,1 % des placements en maisons de soins (n = 189) recensés dans la cohorte traumatisée pouvaient être imputables au fait d'avoir subi un traumatisme. CONCLUSION: Bon nombre des personnes qui survivent à la période initiale faisant suite à un traumatisme doivent faire face à de longues périodes de soins hospitaliers (et à de fréquentes réadmissions), à des contacts répétés avec les médecins et à un risque accru de placement prématuré dans les structures de soins en établissement. Les estimations en population du poids des traumatismes pourraient être affinées en incluant les conséquences pour la santé à long terme qui ne sont pas mortelles et en neutralisant l'effet d'une morbidité associée avant le traumatisme.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Cuantificar la utilización de los servicios de salud (USS) por adultos que han sufrido traumatismos no mortales. MÉTODOS: Estudio retrospectivo, poblacional, realizado en Manitoba (Canadá), de una cohorte de inicio (1988-1991) de 21 032 adultos de 18 a 64 años hospitalizados con traumatismos (CIE-9-CM 800-995), y de una cohorte de comparación (n = 21 032) de características similares, seleccionada a partir de datos administrativos. Se registraron los datos sobre la USS (hospitalizaciones, duración acumulada de la estancia, facturas médicas y prescripción de servicios asistenciales a largo plazo) en los 12 meses anteriores y los 10 años posteriores al traumatismo. Las asociaciones entre las lesiones y la USS a largo plazo se cuantificaron mediante regresiones binomiales negativas y regresiones de Poisson. RESULTADOS: Las tasas de USS presentaron diferencias estadísticamente significativas entre las dos cohortes, tanto en el año anterior al traumatismo como en cada uno de los años siguientes. Después de controlar los efectos de la USS anterior al traumatismo, el porcentaje del riesgo atribuible indicó que el 38,7% de todas las hospitalizaciones posteriores al traumatismo (n = 25 183), el 68,9% de los años pasados en el hospital (n = 1031), el 21,9% de las facturas médicas (n = 269 318) y el 77,1% de los ingresos en hogares de atención a largo plazo (n = 189) registrados en la cohorte con traumatismos podían atribuirse a los traumatismos. CONCLUSIONES: Muchas personas que sobreviven a un traumatismo sufren largos periodos de hospitalización (y frecuentes reingresos), tienen contactos frecuentes con los médicos y corren mayor riesgo de ingresar de forma prematura en establecimientos de asistencia a largo plazo. Las estimaciones de la carga de traumatismos podrían mejorarse si se incluyeran las consecuencias sanitarias a largo plazo no mortales y se controlaran los efectos de la comorbilidad anterior a la lesión.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To quantify long-term health service use (HSU) following non-fatal injury in adults. METHODS: A retrospective, population-based, matched cohort study identified an inception cohort (1988-91) of injured people who had been hospitalized (ICD-9-CM 800-995) aged 18-64 years (n = 21 032) and a matched non-injured comparison group (n = 21 032) from linked administrative data from Manitoba, Canada. HSU data (on hospitalizations, cumulative length of stay, physician claims and placements in extended care services) were obtained for the 12 months before and 10 years after the injury. Negative binomial and Poisson regressions were used to quantify associations between injury and long-term HSU. FINDINGS: Statistically significant differences in the rates of HSU existed between the injured and non-injured cohorts for the pre-injury year and every year of the follow-up period. After controlling for pre-injury HSU, the attributable risk percentage indicated that 38.7% of all post-injury hospitalizations (n = 25 183), 68.9% of all years spent in hospital (n = 1031), 21.9% of physician claims (n = 269 318) and 77.1% of the care home placements (n = 189) in the injured cohort could be attributed to being injured. CONCLUSION: Many people who survive the initial period following injury, face long periods of inpatient care (and frequent readmissions), high levels of contact with physicians and an increased risk of premature placement in institutional care. Population estimates of the burden of injury could be refined by including long-term non-fatal health consequences and controlling for the effect of pre-injury comorbidity.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Analyser les tendances observées dans les infections invasives à Haemophilus influenzae en Afrique du Sud pendant les cinq premières années suivant l'introduction du vaccin conjugué anti-Haemophilus influenzae type b (Hib) dans le calendrier de vaccination systématique de l'enfant. MÉTHODES: On a utilisé les données de la surveillance nationale au laboratoire pour définir les cas d'infection invasive à H. influenzae entre juillet 1999 et juin 2004 et soumis des isolements au sérotypage et à des épreuves de sensibilité aux antimicrobiens. RÉSULTATS: Le nombre absolu de cas d'infection à Hib (notifiés au système de surveillance national) chez l'enfant de moins d'un an a diminué de 65 %, passant de 55 en 1999-2000 à 19 en 2003-2004. Le renforcement de la surveillance commencé en 2003 a permis de constater que l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et la vaccination incomplète constituaient des facteurs contribuant à la transmission du Hib. Le nombre total de cas d'infection à H. influenzae confirmés au laboratoire est resté inchangé, les infections n'appartenant pas au type b étant de plus en plus notifiées au système de surveillance à mesure que celui-ci devenait plus performant. Les enfants touchés par une infection à Haemophilus de type impossible à déterminer étaient plus souvent VIH-positifs (32 sur 34, 94 %) que les enfants infectés par Hib (10 sur 14, 71 %, p = 0,051). On a également observé une probabilité plus grande de multirésistance dans les isolements récents de Hib (2 % en 1999-2000 contre 19 % en 2003-2004, p = 0,001). CONCLUSION: Les données issues d'un système national de surveillance au laboratoire récemment mis en place ont fait apparaître une diminution de la charge de morbidité due à Hib chez les enfants sud-africains à la suite de l'introduction du vaccin conjugué et permis d'identifier des infections à Haemophilus dont le type était impossible à déterminer, associées à l'infection par le VIH.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Analizar las tendencias de los casos notificados de enfermedad invasiva por Haemophilus influenzae en Sudáfrica durante los cinco primeros años de utilización de la vacuna conjugada contra Haemophilus influenzae tipo b (anti-Hib) en el calendario de vacunación infantil sistemática. MÉTODOS: Usamos los datos de vigilancia obtenidos por el laboratorio nacional para identificar los casos de enfermedad invasiva por H. influenzae registrados entre julio de 1999 y junio de 2004, así como las cepas aisladas enviadas para serotipificación y análisis de la sensibilidad a los antimicrobianos. RESULTADOS: La cifra absoluta de casos de infección por Hib (notificados al sistema de vigilancia nacional) entre los niños menores de un año se redujo en un 65%, de 55 casos en 1999- 2000 a 19 casos en 2003-2004. La vigilancia mejorada iniciada en 2003 identificó la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y la vacunación incompleta como factores contribuyentes a la transmisión de Hib. El número total de casos de infección por H. influenzae confirmados en laboratorio se mantuvo inalterado debido a que la enfermedad de tipo no b se notificó con creciente frecuencia al sistema de vigilancia como consecuencia de la mejora del sistema. Los niños con enfermedad no tipificable tenían más probabilidades de ser VIH-positivos (32 de 34; 94%) que los niños con enfermedad por Hib (10 de 14; 71%), P = 0,051, y los aislados recientes de Hib tenían más probabilidades de ser multirresistentes (2% en 1999-2000, frente al 19% de 2003-2004, P = 0,001). CONCLUSIONES: Los datos de un nuevo sistema nacional de vigilancia basado en el laboratorio mostraron una disminución de la carga de morbilidad por Hib entre los niños sudafricanos tras la introducción de vacunas conjugadas e identificaron casos de enfermedad no tipificable asociada a la infección por VIH.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To analyse trends in reported invasive Haemophilus influenzae disease in South Africa within the first five years of introduction of conjugate Haemophilus influenzae type b (Hib) vaccine in the routine child immunization schedule. METHODS: We used national laboratory-based surveillance data to identify cases of invasive H. influenzae disease between July 1999 and June 2004, and submitted isolates for serotyping and antimicrobial susceptibility testing. FINDINGS: The absolute number of Hib cases (reported to the national surveillance system) among children below one year of age decreased by 65%, from 55 cases in 1999-2000 to 19 cases in 2003-04. Enhanced surveillance initiated in 2003, identified human immunodeficiency virus (HIV)-infection and incomplete vaccination as contributing factors for Hib transmission. The total number of laboratory-confirmed cases of H. influenzae remained unchanged because non-type b disease was being increasingly reported to the surveillance system concomitant with system enhancements. Children with non-typable disease were more likely to be HIV-positive (32 of 34, 94%) than children with Hib disease (10 of 14, 71%), P = 0.051. Recent Hib isolates were more likely to be multidrug resistant (2% in 1999-2000 versus 19% in 2003-04, P = 0.001). CONCLUSION: Data from a newly established national laboratory-based surveillance system showed a decrease in Hib disease burden among South African children following conjugate vaccine introduction and identified cases of non-typable disease associated with HIV infection.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer les pratiques domestiques devant être identifiées par les personnes s'occupant des nourrissons et les agents de santé comme potentiellement nuisibles à la santé des nouveau-nés; reconnaître les signes indiquant chez ces enfants la présence d'une maladie ou un besoin de soins de santé; et déterminer la proportion de personnes s'occupant de nourrissons capables de reconnaître les différents éléments guidant l'IMNCI (prise en charge intégrée des maladies néonatales et infantiles). MÉTHODES: L'étude a été effectuée au sein de la communauté rurale de Sarojininagar dans la province de l'Uttar Pradesh (Inde) au moyen de méthodes de types qualitatif et quantitatif. Ont été inclus dans cette étude des mères, grand-mères, grand-pères, pères ou «tantes» (autres membres féminins de la famille) s'occupant de nourrissons de moins de 6 mois, ainsi que des prestateurs de soins de santé reconnus et délivrant des services dans cette zone. Des discussions en groupe cible (n = 7), des interrogatoires d'informateurs clés (N = 35), ainsi que des entretiens structurés (n = 210), ont été menés avec ces sujets. RÉSULTATS: De nombreuses pratiques domestiques potentiellement nuisibles à la santé de la mère ou du nouveau-né ont été relevées. Parmi les 200 personnes s'occupant de nourrissons, 70,5 % ont signalé des accouchements à domicile pratiqués par des aidants sans formation médicale ou des membres de la famille et, pour la plupart des mères, un allaitement au sein ne débutant qu'au 3e jour après l'accouchement. Plus de la moitié des personnes s'occupant de nourrissons ont identifié la présence de fièvre, l'irritabilité, la faiblesse, un ballonnement abdominal/des vomissements, une respiration lente ou une diarrhée comme des signes d'alerte chez le nouveau-né. Soixante-dix neuf (39,5 %) des personnes s'occupant des nourrissons avaient déjà vu un nouveau-né malade dans leur propre famille au cours des 2 années précédentes, chez lequel la maladie se manifestait par des pleurs continus dans 30,38 % des cas. Des soins de santé ont été apportés à 46 (23 %) des nouveaunés. Des méthodes relevant des médecines traditionnelles ont été utilisées pour traiter des cas de fontanelle bombante, de thorax en entonnoir ou de respiration rapide. CONCLUSION: Compte tenu de la reconnaissance non systématique des signes d'alerte chez le nouveau-né et de l'existence de pratiques potentiellement dangereuses avant et pendant l'accouchement, il est prioritaire de mettre en œuvre l'IMNCI et d’envisager la prise en compte des pleurs continus parmi les signes d'alerte.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar las prácticas domésticas que pueden influir en la salud neonatal desde la perspectiva de los cuidadores y los trabajadores sanitarios; identificar los signos observables en los recién nacidos que conducen al reconocimiento de enfermedades y la búsqueda de atención sanitaria; y evaluar la proporción de cuidadores capaces de reconocer los distintos elementos del programa de atención integrada a las enfermedades neonatales y de la infancia (IMNCI). MÉTODOS: El estudio se llevó a cabo en una comunidad rural de Sarojininagar Block, Uttar Pradesh, India, usando técnicas de investigación cualitativas y cuantitativas. Participaron en él madres, abuelas, abuelos, padres y «niñeras» (otros familiares femeninos) que cuidaban a lactantes de menos de 6 meses, así como dispensadores de salud acreditados que trabajaban en la zona. Con ellos se organizaron grupos de discusión dirigidos (n = 7), entrevistas con informantes clave (n = 35) y entrevistas estructuradas (n = 210). RESULTADOS: Se observaron muchas prácticas domésticas que podían perjudicar la salud materna y neonatal. De 200 cuidadores, el 70,5% informaron de partos en el hogar atendidos por enfermeras no preparadas o por familiares, y la mayor parte de las madres sólo empezaban a dar el pecho al tercer día. Más de la mitad de los cuidadores reconocían la fiebre, la irritabilidad, la debilidad, la distensión abdominal/vómitos, la respiración lenta y la diarrea como signos de peligro en los recién nacidos. Setenta y nueve (39,5%) cuidadores habían atendido a un recién nacido enfermo en la familia en los dos últimos años, y en un 30,38% de los casos la enfermedad se manifestó en forma de llantos continuos. Se buscó atención sanitaria para 46 recién nacidos (23%). Se usaron medicinas tradicionales para tratar casos de abombamiento de la fontanela, tiraje torácico y respiración rápida. CONCLUSIONES: Teniendo en cuenta la falta de criterios universales para reconocer los signos de peligro en los recién nacidos, así como los riesgos que encierran algunas prácticas de atención prenatal y asistencia al parto, es necesario dar prioridad a la aplicación de la IMNCI, y considerar la posible inclusión del llanto continuo entre los signos de peligro.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess household practices that can affect neonatal health, from the perspective of caregivers and health workers; to identify signs in neonates leading either to recognition of illness or health-care seeking; and to ascertain the proportion of caregivers who recognize the individual items of the integrated management of neonatal and childhood illnesses (IMNCI) programme. METHODS: The study was carried out in a rural community in Sarojininagar Block, Uttar Pradesh, India, using qualitative and quantitative research designs. Study participants were mothers, grandmothers, grandfathers, fathers or "nannies" (other female relatives) caring for infants younger than 6 months of age and recognized health-care providers serving the area. Focus group discussions (n = 7), key informant interviews (n = 35) and structured interviews (n = 210) were conducted with these participants. FINDINGS: Many household practices were observed which could adversely affect maternal and neonatal health. Among 200 caregivers, 70.5% reported home deliveries conducted by local untrained nurses or relatives, and most mothers initiated breastfeeding only on day 3. More than half of the caregivers recognized fever, irritability, weakness, abdominal distension/vomiting, slow breathing and diarrhoea as danger signs in neonates. Seventy-nine (39.5%) of the caregivers had seen a sick neonate in the family in the past 2 years, with 30.38% in whom illness manifested as continuous crying. Health care was sought for 46 (23%) neonates. Traditional medicines were used for treatment of bulging fontanelle, chest in-drawing and rapid breathing. CONCLUSION: Because there is no universal recognition of danger signs in neonates, and potentially harmful antenatal and birthing practices are followed, there is a need to give priority to implementing IMNCI, and possible incorporation of continuous crying as an additional danger sign.Resumo em Francês:
OBJECTIF: En République de Corée, les soldats stationnés dans des zones où ils étaient exposés à un risque de contracter le paludisme reçoivent une chimioprophylaxie antipalustre depuis 1997. Cependant, ce traitement peut faciliter le développement d'une pharmacorésistance et les accès primaires tardifs deviennent de plus en plus fréquents chez les individus l'ayant reçu. On a étudié les possibilités d'associations entre cette chimioprophylaxie d'une part et les caractéristiques épidémiologiques du paludisme à Plasmodium vivax réémergent et l’efficacité du traitement d'autre part en utilisant une base de données mondiale sur le paludisme. MÉTHODES: Parmi les soldats exposés à un risque de paludisme entre 1999 et 2000, on a étudié tous les cas de paludisme à P. Vivax (1158) apparus avant le 31 décembre 2003. Les accès précoces et tardifs ont été définis respectivement comme les cas survenant dans un délai < 2 mois ou > 2 mois après le dernier jour d'exposition au risque de paludisme. RÉSULTATS: Parmi ces cas, 634 (72,0 %) avaient reçu une chimioprophylaxie antipalustre et 324 (28,0 %) non. Les cas de paludisme sont apparus principalement en été, avec un pic en juillet-août. La stratification par antécédents de chimioprophylaxie a fait apparaître des différences dans les délais d'apparition. Une plus forte prévalence des accès précoces a été relevé dans le groupe n'ayant pas reçu de chimioprophylaxie, tandis que dans le groupe traité, la plupart des cas correspondaient à des accès primaires tardifs. Parmi ces derniers, 312 parmi 461 (67,7 %) ne prenaient pas régulièrement leur primaquine. Après le traitement du premier accès, 14 individus (1,2 %) parmi 1158 ont dû être retraités ; tous les cas retraités ont été guéris en utilisant la même posologie et le même schéma thérapeutique que pour le premier traitement. CONCLUSION: En République de Corée, il existe une association entre l'augmentation des cas d’accès primaires de paludisme à P. Vivax réémergent et l'utilisation d'une chimioprophylaxie antipalustre.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: En la República de Corea, los soldados emplazados en zonas con riesgo de malaria vienen recibiendo quimioprofilaxis antimalárica desde 1997. Sin embargo, la quimioprofilaxis puede facilitar la aparición de farmacorresistencia, y la observación de ataques primarios tardíos en personas que han recibido quimioprofilaxis es cada vez más frecuente. Investigamos la relación existente entre la quimioprofilaxis y las características epidemiológicas y la eficacia del tratamiento de la malaria reemergente por Plasmodium vivax, usando para ello una base de datos de ámbito nacional sobre la malaria. MÉTODOS: Entre los soldados expuestos al riesgo de contraer malaria entre 1999 y 2001, estudiamos todos los casos de malaria por P. vivax (1158) registrados antes del 31 de diciembre de 2003. Se definieron como ataques primarios tempranos o tardíos los casos ocurridos < 2 o > 2 meses después del último día de exposición al riesgo de malaria, respectivamente. RESULTADOS: De esos casos, 634 (72,0%) habían recibido quimioprofilaxis, y 324 (28,0%) no. Los casos se produjeron sobre todo en verano, con un máximo en julio/agosto. La estratificación en función de los antecedentes de quimioprofilaxis reveló distintos intervalos de incubación de la enfermedad. Los ataques primarios tempranos fueron más frecuentes en el grupo no sometido a quimioprofilaxis, mientras que en el grupo sometido a ella la mayoría de los casos fueron ataques primarios tardíos. De estos últimos, 312 de 461 (67,7%) no tomaban primaquina de forma regular. Tras el tratamiento del primer ataque, 14 (1,2%) de 1158 casos fueron tratados de nuevo; todos los casos retratados se curaron con las mismas dosis y pautas usadas en el primer tratamiento. CONCLUSIONES: En la República de Corea, el aumento de ataques primarios tardíos de malaria reemergente por P. vivax aparece asociado a la quimioprofilaxis antimalárica.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: In the Republic of Korea (ROK), soldiers stationed where there is a risk of contracting malaria have received antimalarial chemoprophylaxis since 1997. However, chemoprophylaxis may facilitate the development of drug resistance, and late primary attacks in individuals who have received chemoprophylaxis are becoming more frequent. We investigated the association between chemoprophylaxis and the epidemiological characteristics and effectiveness of treatment for re-emergent Plasmodium vivax malaria, using a nationwide malaria database. METHODS: Among soldiers at risk of malaria between 1999 and 2001, we reviewed all P. vivax malaria cases (1158) that occurred before 31 December 2003. Early and late primary attacks were defined as cases occurring < 2 or > 2 months after the last day of exposure to risk of malaria, respectively. FINDINGS: Of these cases, 634 (72.0%) had received chemoprophylaxis, and 324 (28.0%) had not. Cases occurred mostly in summer, with a peak in July-August. Stratification by chemoprophylaxis history revealed different times to onset. Early primary attacks were more prevalent in the group not receiving chemoprophylaxis, while in the group receiving chemoprophylaxis most cases were late primary attacks. Of the latter, 312 out of 461 (67.7%) did not take primaquine regularly. After treatment of the first attack, 14 (1.2%) of 1158 were re-treated; all re-treated cases were cured using the same doses and regimen used for the first treatment. CONCLUSION: In ROK, the increase in late primary episodes of re-emergent P. vivax malaria is associated with the use of antimalarial chemoprophylaxis.Resumo em Francês:
La médecine d'urgence est une discipline mondiale, qui assure une prévention des pathologies secondaires et constitue également un outil de prévention primaire. C'est un système intégré horizontalement de soins d'urgence comprenant : l'accès aux soins, la dispensation de soins de médecine d'urgence au sein de la collectivité et pendant le transport des patients, ainsi que la dispensation de soins dans l'unité ou le service d'urgence. La médecine d'urgence peut fournir nombre d'outils pour améliorer la santé publique, parmi lesquels la prévention des pathologies primaires, les interventions pour faire face aux abus de substances et aux violences interpersonnelles, la formation et l'entraînement cliniques des prestateurs de soins et la participation aux réponses locales et régionales aux catastrophes d'origine naturelle et humaine. Les défenseurs de la santé publique et les décideurs dans ce domaine peuvent tirer parti des possibilités offertes par la médecine d'urgence et aider à surmonter les difficultés qu'elle rencontre. Promouvoir dans le monde entier la mise en place et la reconnaissance de la médecine d'urgence en tant que spécialité médicale peut bénéficier à la formation aux soins de santé, contribuer à l'incorporation de l'éventail complet des soins de cette spécialité dans le système de santé publique et étendre ses capacités de prévention primaire et secondaire au profit de la santé des populations.Resumo em Espanhol:
La medicina de emergencia (ME) es una disciplina mundial que contempla la prevención secundaria de enfermedades y se utiliza también como instrumento de prevención primaria. Es un sistema de atención de emergencia integrado horizontalmente que abarca la atención ME; el suministro de servicios de ME en la comunidad y durante el transporte de pacientes; y el suministro de atención en el centro receptor o el servicio de urgencias del hospital. La ME ofrece numerosas herramientas para mejorar la salud pública. Entre ellas cabe citar la prevención primaria; las intervenciones destinadas a combatir el abuso de sustancias y la violencia interpersonal; la educación sobre las prácticas de seguridad; la vigilancia epidemiológica; el reclutamiento de pacientes para ensayos de investigación clínica centrados en intervenciones agudas; la educación y formación clínica de dispensadores de atención sanitaria; y la participación en las respuestas locales y regionales a los desastres naturales o causados por el hombre. Los defensores de la salud pública y los responsables políticos pueden beneficiarse de las posibilidades que brinda la ME y ayudar a superar los retos que plantea. Preconizando el establecimiento y reconocimiento de la especialidad de ME en todo el mundo se puede contribuir a mejorar la enseñanza de la atención sanitaria, propiciar la incorporación de todo el espectro de medidas de ME en el sistema de salud pública, y ampliar las opciones de la ME para la prevención primaria y secundaria en beneficio de la salud de la población.Resumo em Inglês:
Emergency medicine (EM) is a global discipline that provides secondary disease prevention and is also a tool for primary prevention. It is a horizontally integrated system of emergency care consisting of access to EM care; provision of EM care in the community and during transportation of patients; and provision of care at the receiving facility or hospital emergency department. EM can offer many tools to improve public health. These tools include primary disease prevention; interventions for addressing substance abuse and interpersonal violence; education about safety practices; epidemiological surveillance; enrolment of patients in clinical research trials focusing on acute interventions; education and clinical training of health-care providers; and participation in local and regional responses to natural and man-made disasters. Public health advocates and health policy-makers can benefit from the opportunities of EM and can help overcome its challenges. Advocating the establishment and recognition of the specialty of EM worldwide can result in benefits for health-care education, help in incorporating the full scope of EM care into the system of public health, and expand the capabilities of EM for primary and secondary prevention for the benefit of the health of the public.