Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer le coût et le rapport coût/efficacité de la stratégie DOTS mixte, associant secteurs public et privé, dans la lutte contre la tuberculose (TB) en Inde. MÉTHODES: Des données relatives aux coûts et aux effets de projets pilotes PPM-DOTS menés à Delhi et à Hyderabad ont été rassemblées à partir de l'analyse de documents et d'entretiens. Le coût des projets PPM-DOTS a été comparé à celui de l'application de la stratégie DOTS par le secteur public (c'est-à-dire la délivrance des prestations DOTS par des établissements publics uniquement) et à celui d'un traitement non DOTS mis en œuvre par le secteur privé. Les coûts en US $ pour 2002 ont été évalués pour le secteur public, les praticiens privés et les malades/les personnes qui les soignent. L'efficacité a été mesurée par le nombre de cas traités avec succès. RÉSULTATS: Le coût moyen par malade traité se montait à US $ 111-123 pour la stratégie PPM-DOTS et les prestations de type DOTS par le secteur public et à US $ 111-172 pour le traitement non DOTS pratiqué par le secteur privé. Du point de vue du secteur public, le coût par malade traité était plus faible pour les projets PPM-DOTS que pour les programmes DOTS mis en œuvre par le secteur public (US $ 24-33 contre US $ 63). Qu'elle soit appliquée par le secteur public ou privé, la stratégie DOTS permet d'améliorer les résultats thérapeutiques et de réduire considérablement les coûts supportés par les malades et les personnes qui les soignent par comparaison avec le traitement non DOTS appliqué par le secteur privé (US $ 50-60 pour la stratégie DOTS contre plus de US $ 100 pour le traitement non DOTS). Les rapports coût/efficacité moyens pour la stratégie PPM-DOTS et pour la stratégie DOTS appliquée par le secteur public étaient similaires : US $ 120-140 par malade traité avec succès, à comparer à la valeur de US $ 218-338 obtenue pour le traitement non DOTS. Une analyse différentielle du rapport coût/efficacité a montré que la stratégie PPM-DOTS permettait d'améliorer l'efficacité tout en abaissant les coûts. CONCLUSION: La stratégie PPM-DOTS est une approche peu onéreuse et d'un bon rapport coût/efficacité pour faire progresser la lutte contre la tuberculose en Inde. Elle permet de réduire substantiellement la charge économique qu'impose aux malades cette pathologie.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar el costo y la costoeficacia de la estrategia DOTS publicoprivada (DOTS-PP) como medio de control de la tuberculosis en la India. MÉTODOS: Reunimos datos sobre los costos y los efectos de proyectos piloto de DOTS-PP llevados a cabo en Delhi y Hyderabad, utilizando para ello información documental y entrevistas. El costo de la DOTS-PP se comparó con el de la DOTS del sector público (es decir, el tratamiento DOTS aplicado sólo a través de establecimientos del sector público) y el del tratamiento distinto del DOTS en el sector privado. Se evaluaron los costos en US$ correspondientes a 2002 para el sector público, los médicos particulares, y los pacientes/asistentes, y la eficacia se midió como el número de casos tratados satisfactoriamente. RESULTADOS: El costo medio por paciente tratado fue de US$ 111 - 123 para la DOTS-PP y la DOTS del sector público, y de US$ 111 - 172 para el tratamiento distinto del DOTS administrado en el sector privado. Desde la perspectiva del sector público, en los proyectos DOTS-PP el costo por paciente tratado fue menor que en los programas DOTS del sector público (US$ 24 - 33 frente a US$ 63). Tanto en el sector público como en el privado, la aplicación de la DOTS mejoró los resultados terapéuticos y redujo sustancialmente los costos para los pacientes y sus asistentes en comparación con el tratamiento distinto del DOTS en el sector privado (US$ 50 - 60 para el DOTS, frente a más de US$ 100 en el otro caso). La costoeficacia media del DOTS-PP y el DOTS del sector público fue semejante, de US$ 120 - 140 por paciente tratado satisfactoriamente, frente a US$ 218 - 338 para el tratamiento no DOTS en el sector privado. El análisis de la costoeficacia marginal demostró que el DOTS-PP puede mejorar la eficacia reduciendo al mismo tiempo los costos. CONCLUSIÓN: El DOTS-PP puede ser una alternativa asequible y costoeficaz para mejorar el control de la tuberculosis en la India, y reducir sustancialmente la carga económica que acarrea la tuberculosis para los pacientes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the cost and cost-effectiveness of the Public-Private Mix DOTS (PPM-DOTS) strategy for tuberculosis (TB) ontrol in India. METHODS: We collected data on the costs and effects of pilot PPM-DOTS projects in Delhi and Hyderabad using documentary data and interviews. The cost of PPM-DOTS was compared with public sector DOTS (i.e. DOTS delivered through public sector facilities only) and non-DOTS treatment in the private sector. Costs for 2002 in US$ were assessed for the public sector, private practitioners, and patients/attendants. Effectiveness was measured as the number of cases successfully treated. FINDINGS: The average cost per patient treated was US$ 111-123 for PPM-DOTS and public sector DOTS, and US$ 111-172 for non-DOTS treatment in the private sector. From the public sector's perspective, the cost per patient treated was lower in PPM-DOTS projects than in public sector DOTS programmes (US$ 24-33 versus US$ 63). DOTS implementation in either the public or private sectors improved treatment outcomes and substantially lowered costs incurred by patients and their attendants, compared to non-DOTS treatment in the private sector (US$ 50-60 for DOTS compared to over US$ 100 for non-DOTS). The average cost-effectiveness of PPM-DOTS and public sector DOTS was similar, at US$ 120-140 per patient successfully treated, compared to US$ 218-338 for non-DOTS private sector treatment. Incremental cost-effectiveness analysis showed that PPM-DOTS can improve effectiveness while also lowering costs. CONCLUSION: PPM-DOTS can be an affordable and cost-effective approach to improving TB control in India, and can substantially lower the economic burden of TB for patients.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'association entre l'intensité de l'infestation des animaux par Schistosoma japonicum et l'infestation des êtres humains par cette espèce dans la province du Samar occidental, aux Philippines. MÉTHODES: Une étude transversale d'observation a été menée auprès de 1425 ménages, dans 50 villages. Des échantillons de selles ont été recueillis quotidiennement sur une période de 3 jours, auprès de 5623 êtres humains, 1275 chats, 1189 chiens, 1899 porcs, 663 rats et 873 buffles d'eau. L'intensité de l'infestation par S. japonicum a été mesurée par le nombre d'œufs par gramme (EPG). Le comptage des œufs a été effectué par la méthode de Kato-Katz. Un modèle logit hierarchisé cumulatif de type bayésien, avec des ajustements pour tenir compte de l'âge, du sexe, de la profession et de l'erreur de mesure, a été utilisé. RÉSULTATS: La proportion ajustée d'êtres humains légèrement infestés (catégorie correspondant à 1-100 EPG) était de 17,7 % (intervalle de crédibilité bayésien à 95 % = 15,3 - 20,2 %) et celle d'humains modérément infestés (> 100 EPG) de 3,2 % (2,2 à 4,6 %). Les résultats parasitologiques bruts pour les animaux ont indiqué que 37 chats (2,9 %), 228 chiens (49,2 %), 39 porcs (2,1 %), 199 rats (30,0 %) et 28 buffles d'eau (3,2 %) étaient infestés. Dans les analyses monovariées, les odds-ratios correspondant à l'augmentation d'une unité du nombre moyen d'EPG au niveau du village chez les chiens était de 1,05 (1,01-1,09), chez les chats de 1,35 (1,02- 1,78), chez les porcs de 1,16 (0,24-5,18) et chez les rats de 1,00 (1,00-1,01). Les valeurs moyennes de l'EPG chez les chats, les chiens, les porcs et les rats étaient corrélées entre elles. Ce facteur de confusion a rendu difficile l'interprétation des odds-ratios, mais on a constaté une plus grande stabilité entre les odds-ratios pour les chiens et les chats. CONCLUSION: S. japonicum est endémique dans certaines zones des Philippines en dépit de la mise en œuvre de programmes de lutte. Cette situation peut être due à l'association d'infestations canines et félines à des infestations humaines. La lutte contre l'infestation des chiens et des chats représente un vrai défi et il est nécessaire de mettre au point de nouvelles méthodes pour endiguer la transmission entre les espèces.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Estimar la relación entre la intensidad de las infecciones animales por Schistosoma japonicum y la de la infección humana correspondiente en la provincia de Samar occidental de Filipinas. MÉTODOS: Realizamos un estudio transversal observacional de 1425 hogares en 50 aldeas. Se recogieron muestras de heces de forma diaria durante 1-3 días en 5623 personas, 1275 gatos, 1189 perros, 1899 cerdos, 663 ratas y 873 búfalos de agua. La intensidad de la infección por S. japonicum se midió en función del número de huevos por gramo (HPG). Los recuentos de huevos se hicieron mediante el método de Kato-Katz, y utilizamos un modelo logit acumulativo jerárquico de tipo bayesiano, con ajustes para la edad, el sexo, la ocupación y el error de medición. RESULTADOS: La proporción ajustada de personas con infección ligera (1 - 100 HPG) fue del 17,7% (intervalo creíble bayesiano del 95% = 15,3% - 20,2%), y la proporción clasificada como afectada moderadamente (HPG > 100) fue del 3,2% (2,2% - 4,6%). Los resultados parasitológicos brutos para los animales mostraron que estaban infectados 37 gatos (2,9%), 228 perros (19,2%), 39 cerdos (2,1%), 199 ratas (30,0%) y 28 búfalos de agua (3,2%). En los análisis con una variable las razones de posibilidades (OR) correspondientes a un aumento de una unidad del número medio de HPG a nivel de aldea fueron de 1,05 (1,01 - 1,09) en los perros, 1,35 (1,02 - 1,78) en los gatos, 1,16 (0,24 - 5,18) en los cerdos, y 1,00 (1,00 - 1,01) en las ratas. Los valores medios de HPG en los gatos, perros, cerdos y ratas estaban correlacionados entre sí. Este factor de confusión dificultó la interpretación de las OR, pero las OR de perros y gatos fueron más coherentes. CONCLUSIÓN: S. japonicum es endémico en algunas zonas de Filipinas pese a la puesta en práctica de los programas de control. Ello puede deberse a la asociación de la infección en perros y gatos a las infecciones humanas. El control de la infección en esas dos especies no resulta fácil, de ahí la necesidad de desarrollar nuevos métodos para controlar la transmisión a través de todas las especies.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To estimate the association between the intensity of animal infection with Schistosoma japonicum and human infection in Western Samar province, the Philippines. METHODS: We conducted an observational cross-sectional study of 1425 households in 50 villages. Stool samples were collected on each of 1-3 days from 5623 humans, 1275 cats, 1189 dogs, 1899 pigs, 663 rats and 873 water buffalo. Intensity of infection with S. japonicum was measured by the number of eggs per gram (EPG). Egg counts were done using the Kato-Katz method. We used a Bayesian hierarchical cumulative logit model, with adjustments for age, sex, occupation and measurement error. FINDINGS: The adjusted proportions of humans lightly infected (classified as 1-100 EPG) was 17.7% (95% Bayesian credible interval = 15.3-20.2%); the proportion classified as at least moderately infected (>100 EPG) was 3.2% (2.2-4.6%). The crude parasitological results for animals indicated that 37 cats (2.9%), 228 dogs (19.2%), 39 pigs (2.1%), 199 rats (30.0%) and 28 water buffalo (3.2%) were infected. In univariate analyses the odds ratios corresponding to a unit increase in the mean number of EPG at the village-level in dogs was 1.05 (1.01-1.09), in cats 1.35 (1.02-1.78), in pigs 1.16 (0.24- 5.18) and in rats 1.00 (1.00-1.01). Mean EPG values in cats, dogs, pigs and rats were correlated with one another. This confounding made interpreting the odds ratios difficult, but the odds ratios for dogs and cats were more consistent. CONCLUSION: S. japonicum is endemic in areas of the Philippines despite implementation of control programmes. This may be due to the association of infections in dogs and cats with human infections. Infection control in dogs and cats is challenging, and there is a need to develop new methods to control transmission across all species.Resumo em Francês:
OBJECTIFS: Étudier le risque de traumatisme non mortel associé à une consommation faible ou modérée d'alcool, ainsi que les variations de ce risque en fonction du type de traumatismes et de la consommation alcoolique. MÉTHODES: Les données concernent des individus de plus de 18 ans et ont été recueillies sur la période 2001-2002 dans le cadre d'une étude collective organisée par l'OMS sur la relation entre alcool et traumatismes dans 10 service d'urgence répartis dans le monde (n = 4320). Ces données ont été soumises à une analyse de type case crossover pour comparer la consommation d'alcool pendant les 6 jours précédant le traumatisme à celle des mêmes jours de la semaine précédente. RÉSULTATS: Le risque de traumatisme augmente dès la première consommation (odds ratio = 3,3; intervalle de confiance à 95 % = 1,9-5,7) et s'accroît d'un facteur 10 pour les sujets ayant pris six consommations et plus pendant les 6 jours précédents. Pour les sujets, le risque de traumatisme intentionnel est plus grand que celui de traumatisme involontaire. L'odds ratio (OR) est plus élevé pour les sujets ne présentant aucun symptôme de dépendance alcoolique. CONCLUSION: Une association étant constatée entre la consommation de faibles quantités d'alcool et l'augmentation du risque de traumatisme non mortel et les individus non dépendants à l'égard de l'alcool pouvant être exposés à un plus grand risque de traumatisme, des stratégies complètes de limitation des dommages doivent être mises en place à l'intention de tous les buveurs accueillis dans les services d'urgence.Resumo em Espanhol:
OBJETIVOS: Estudiar el riesgo de traumatismo no mortal a niveles moderados y bajos de consumo de alcohol, así como el distinto riesgo asociado a cada tipo de traumatismo y las diferencias según el grado de dependencia del alcohol. MÉTODOS: En 2001 - 2002, como parte del estudio en colaboración de la OMS sobre el alcohol y los traumatismos, se reunieron datos sobre pacientes de 18 años o más atendidos en 10 departamentos de urgencias en todo el mundo (n = 4320). Utilizamos un método de casos cruzados para comparar el consumo de alcohol durante las 6 horas anteriores al traumatismo y el consumo de alcohol durante el mismo día de la semana anterior. RESULTADOS: El riesgo de traumatismo aumentaba tras consumir una sola bebida (razón de posibilidades (OR) = 3,3; intervalo de confianza del 95% = 1,9-5,7), y se multiplicaba por 10 entre quienes habían tomado seis o más bebidas durante las 6 horas precedentes. Los participantes que habían sufrido traumatismos intencionales presentaban un riesgo mayor que el de los participantes que habían sufrido traumatismos no intencionales. Los pacientes sin síntomas de dependencia del alcohol presentaban una OR más elevada. CONCLUSIÓN: Considerando que los niveles bajos de consumo de alcohol se asociaban ya a un mayor riesgo de traumatismo no mortal, y que los pacientes sin dependencia del alcohol presentan quizá un mayor riesgo de sufrir traumatismos, convendría aplicar estrategias integrales de reducción de daños con todas las personas que sean atendidas en departamentos de urgencias y hayan bebido.Resumo em Inglês:
OBJECTIVES: To study the risk of non-fatal injury at low levels and moderate levels of alcohol consumption as well as the differences in risk across modes of injury and differences among alcoholics. METHODS: Data are from patients aged 18 years and older collected in 2001-02 by the WHO collaborative study on alcohol and injuries from 10 emergency departments around the world (n = 4320). We used a case-crossover method to compare the use of alcohol during the 6 hours prior to the injury with the use of alcohol during same day of the week in the previous week. FINDINGS: The risk of injury increased with consumption of a single drink (odds ratio (OR) = 3.3; 95% confidence interval = 1.9-5.7), and there was a 10-fold increase for participants who had consumed six or more drinks during the previous 6 hours. Participants who had sustained intentional injuries were at a higher risk than participants who had sustained unintentional injuries. Patients who had no symptoms of alcohol dependence had a higher OR. CONCLUSION: Since low levels of drinking were associated with an increased risk of sustaining a non-fatal injury, and patients who are not dependent on alcohol may be at higher risk of becoming injured, comprehensive strategies for reducing harm should be implemented for all drinkers seen in emergency departments.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Mettre en place un système de surveillance des facteurs de risques de maladie cardiovasculaire (MCV) sur des sites industriels et estimer au moyen d'outils standardisés la charge de facteurs de risque. MÉTHODES: Une étude transversale de référence a été menée (dans le cadre d'un programme de surveillance des MCV) parmi les employés de 10 entreprises industrielles et leurs familles, ces entreprises étant situées dans différentes régions de l'Inde et à proximité de facultés de médecine qui ont servi de centres d'étude. Les sujets de l'étude ont été sélectionnés parmi les employés et leurs familles (échantillon aléatoire stratifié selon l'âge et le sexe). Des informations relatives aux déterminants comportementaux, cliniques et biochimiques ont été obtenues par des méthodes standardisées (questionnaires, mesures cliniques et analyse biochimique). La collecte des données et les analyses ont été effectuées par le centre coordinateur national. RÉSULTATS: L'article indique la prévalence des facteurs de risque de MCV parmi des sujets de 20 à 69 ans (n = 19 973 pour l'enquête par questionnaire, n = 10 442 pour les études biochimiques), dont l'âge moyen était de 40 ans. Il relève une forte prévalence globale de la plupart des facteurs de risque : 50,9 % des hommes et 51,9 % des femmes présentent une surcharge pondérale, 30,9 % des hommes et 32,8 % des femmes souffrent d'une obésité centrale, 40,2 % des hommes et 14,9 % des femmes signalent qu'ils ou elles fument actuellement du tabac. Les prévalences autorapportées du diabète (5,3 %) et de l'hypertension (10,9 %) sont plus faibles que celles mesurées par des examens cliniques et biochimiques (10,1 % et 27,7 % respectivement). On constate une hétérogénéité marquée de la prévalence des facteurs de risque entre les centres d'étude. CONCLUSION: La charge de facteurs de risque de MCV relevée chez les employés d'entreprises industrielles réparties à travers l'Inde et leurs familles est élevée. Le système de surveillance établi peut être utilisé comme modèle pour être transposé à d'autres populations Indiennes et à d'autres pays en développement.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Establecer una red de vigilancia de los factores de riesgo de enfermedades cardiovasculares (ECV) en entornos industriales y estimar la carga de factores de riesgo utilizando instrumentos normalizados. MÉTODOS: Llevamos a cabo una encuesta transversal basal (como parte de un programa de vigilancia de las ECV) de las poblaciones industriales de 10 empresas de la India, situadas muy cerca de las escuelas de medicina empleadas como centros de estudio. Los sujetos estudiados eran empleados de esas empresas (seleccionados mediante muestreo aleatorio estratificado por edad y sexo) y sus familiares, y la información referente a los determinantes comportamentales, clínicos y bioquímicos se obtuvo mediante métodos normalizados (cuestionarios, variables clínicas y análisis bioquímicos). La recopilación y el análisis de los datos se hicieron en el centro coordinador nacional. RESULTADOS: Notificamos aquí la prevalencia de los factores de riesgo de ECV entre los individuos de 20 a 69 años (n = 19 973 para la encuesta mediante cuestionario, n = 10 442 para los análisis bioquímicos), con una edad media de 40 años. La prevalencia general de la mayoría de los factores de riesgo fue alta: exceso de peso en el 50,9% de los hombres y el 51,9% de las mujeres, obesidad central en el 30,9% de los hombres y el 32,8% de las mujeres, y consumo de tabaco en el 40,2% de los hombres y el 14,9% de las mujeres. La prevalencia autonotificada de diabetes (5,3%) e hipertensión (10,9%) fue menor que la determinada clínica y bioquímicamente (10,1% y 27,7%, respectivamente). Se observó una notable heterogeneidad en la prevalencia de factores de riesgo entre los centros de estudio. CONCLUSIÓN: Existe una alta carga de factores de riesgo de ECV entre las poblaciones industriales en la India. El sistema de vigilancia puede servir de modelo para repetir la experiencia en este país y en otros países en desarrollo.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To establish a surveillance network for cardiovascular diseases (CVD) risk factors in industrial settings and estimate the risk factor burden using standardized tools. METHODS: We conducted a baseline cross-sectional survey (as part of a CVD surveillance programme) of industrial populations from 10 companies across India, situated in close proximity to medical colleges that served as study centres. The study subjects were employees (selected by age and sex stratified random sampling) and their family members. Information on behavioural, clinical and biochemical determinants was obtained through standardized methods (questionnaires, clinical measurements and biochemical analysis). Data collation and analyses were done at the national coordinating centre. FINDINGS: We report the prevalence of CVD risk factors among individuals aged 20-69 years (n = 19 973 for the questionnaire survey, n = 10 442 for biochemical investigations); mean age was 40 years. The overall prevalence of most risk factors was high, with 50.9% of men and 51.9% of women being overweight, central obesity was observed among 30.9% of men and 32.8% of women, and 40.2% of men and 14.9% of women reported current tobacco use. Self-reported prevalence of diabetes (5.3%) and hypertension (10.9%) was lower than when measured clinically and biochemically (10.1% and 27.7%, respectively). There was marked heterogeneity in the prevalence of risk factors among the study centres. CONCLUSION: There is a high burden of CVD risk factors among industrial populations across India. The surveillance system can be used as a model for replication in India as well as other developing countries.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Reconstituer et analyser les tendances de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique sub-saharienne sur la période 1950-2000. MÉTHODES: 66 enquêtes démographiques et de santé, ainsi que des enquêtes mondiales sur la fertilité provenant de 32 pays africains, ont été sélectionnées pour analyse. Les taux de mortalité ont été calculés par période d'un an pour chacune des études. Dans les cas où l'on disposait de plusieurs études pour un même pays, les chiffres relatifs aux années de recouvrement ont été combinés. Des séries chronologiques spécifiques à chaque pays ont été également analysées en vue d'identifier les périodes correspondant à une tendance uniforme : déclin, stabilité ou augmentation. Les changements de tendance ont été étudiés à l'aide d'un modèle logistique linéaire. RÉSULTATS: Pour un quart des pays étudiés, on a observé un déclin régulier, c'est-à-dire une transition sanitaire progressive. Un autre quart des pays ont enregistré des baisses à long terme, ponctuées par quelques hausses mineures sur de courtes périodes. Huit pays ont connu des augmentations importantes de la mortalité, imputables à des crises politiques ou économiques et dans sept autre, la mortalité a cessé de baisser pendant plusieurs années. Dans huit autres pays encore, la mortalité a augmenté au cours des dernières années en raison des cas pédiatriques de SIDA. Les valeurs et les tendances reconstituées ont été comparées à d'autres estimations établies par des organisations internationales, reposant dans la plupart des cas sur des méthodes indirectes. CONCLUSION: Globalement, de grand progrès ont été obtenus dans la survie des enfants d'Afrique subsaharienne pendant la deuxième moitié du vingtième siècle. Néanmoins, la transition s'est opérée plus lentement qu'on ne l'attendait, avec une baisse moyenne de la mortalité de 1,8 % par an. En outre, cette transition a été chaotique dans plusieurs pays. Les augmentations de la mortalité étaient imputables principalement à des phases d'instabilité ou de forte récession économique, ou encore à des maladies émergentes.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Reconstruir y analizar las tendencias de la mortalidad en los niños menores de 5 años en el África subsahariana entre 1950 y 2000. MÉTODOS: Seleccionamos para el análisis un total de 66 encuestas de demografía y salud y encuestas mundiales de fecundidad de 32 países africanos. Las tasas de mortalidad se calcularon por periodos anuales para cada encuesta. Cuando había varias encuestas para un mismo país, se combinaban los años superpuestos. Las series cronológicas de cada país fueron analizadas para identificar los periodos con tendencias monotónicas, ya fueran decrecientes, constantes o crecientes. Se utilizó un modelo de regresión lineal para analizar los cambios de tendencia. RESULTADOS: Una cuarta parte de los países estudiados presentaban tendencias de disminución monotónica de la mortalidad, lo que significa una transición sanitaria suave. Otra cuarta parte presentaba disminuciones a largo plazo con algunos aumentos de menor importancia durante periodos breves. Ocho países presentaban periodos de aumentos importantes de la mortalidad como consecuencia de crisis políticas o económicas, y en siete países la mortalidad dejó de disminuir durante varios años. En otros ocho países la mortalidad ha aumentado en los últimos años de resultas del SIDA pediátrico. Los niveles y tendencias reconstruidos se compararon con otras estimaciones realizadas por organizaciones internacionales, basadas generalmente en métodos indirectos. CONCLUSIÓN: En términos generales, durante la segunda mitad del siglo XX se lograron avances muy importantes en materia de supervivencia infantil en el África subsahariana. Sin embargo, la transición ha sido más lenta de lo esperado, con una disminución media del 1,8% anual. Además, la transición ha sido caótica en muchos países. Las causas principales de aumento de la mortalidad fueron la inestabilidad política, graves crisis económicas y las enfermedades emergentes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To reconstruct and analyse mortality trends in children younger than 5 years in sub-Saharan Africa between 1950 and 2000. METHODS: We selected 66 Demographic and Health Surveys and World Fertility Surveys from 32 African countries for analysis. Death rates were calculated by yearly periods for each survey. When several surveys were available for the same country, overlapping years were combined. Country-specific time series were analysed to identify periods of monotonic trends, whether declining, steady or increasing. We tested changes in trends using a linear logistic model. FINDINGS: A quarter of the countries studied had monotonic declining mortality trends: i.e. a smooth health transition. Another quarter had long-term declines with some minor rises over short periods of time. Eight countries had periods of major increases in mortality due to political or economic crises, and in seven countries mortality stopped declining for several years. In eight other countries mortality has risen in recent years as a result of paediatric AIDS. Reconstructed levels and trends were compared with other estimates made by international organizations, usually based on indirect methods. CONCLUSION: Overall, major progress in child survival was achieved in sub-Saharan Africa during the second half of the twentieth century. However, transition has occurred more slowly than expected, with an average decline of 1.8% per year. Additionally, transition was chaotic in many countries. The main causes of mortality increase were political instability, serious economic downturns, and emerging diseases.Resumo em Francês:
En 1998, la Fondation Damien au Bangladesh a invité des «gram dakter» (terme local désignant les «médecins de village») partiellement qualifiés et privés à participer aux programmes de lutte contre la tuberculose (TB) dont bénéficient 26 millions d'habitants des zones rurales du Bangladesh. Cette organisation a formé 12 525 médecins de village non seulement à orienter les cas suspects de TB vers un diagnostic gratuit, mais également à délivrer un traitement sous observation directe (DOT) gratuit également. La source de la notification et le lieu d'administration du traitement DOT ont été enregistrés dans le cadre du système standardisé d'enregistrement et de notification des cas de TB, ce qui a permis de quantifier la contribution en pourcentage des médecins de village à la détection des cas et de réaliser une analyse désagrégée des résultats du traitement au sein de la cohorte. De 2002 à 2003, les médecins de village avaient notifié 11 % de l'ensemble des cas de TB à frottis positif recensés dans la zone étudiée et dirigé 14,4 % des patients présentant un test positif vers un spécialiste. Ces médecins avaient également délivré un traitement DOT à 18 792 malades, soit une proportion de 20 à 45 % des malades sous traitement pendant la période 1998-2003. Le taux de succès du traitement était de 90 % pour cette même période. Des échantillons d'urine prélevés au hasard pour contrôler l'observance du traitement étaient positifs pour l'isoniazide chez 98 % des malades traités par des médecins de village. Dans le cadre des programmes DOTS mixtes public/privé, les services fournis par les dispensateurs de soins de santé partiellement qualifiés et privés offrent aux populations rurales démunies un moyen efficace pour accéder plus facilement à un traitement antituberculeux de qualité. Il est donc possible de faire appel aux importants moyens humains de la médecine informelle dans les pays pauvres pour réaliser les objectifs de santé publique. La participation des médecins de village à la lutte contre la TB fait maintenant partie de la politique nationale du Bangladesh.Resumo em Espanhol:
En 1998, la Fundación Damien de Bangladesh invitó a «gram dakter» («médicos de aldea» en bangla) privados semicualificados a participar en programas de tuberculosis para una población de 26 millones de personas del Bangladesh rural. La organización capacitó a 12 525 médicos de aldea no sólo para derivar los casos sospechosos de tuberculosis a servicios de diagnóstico gratuito, sino también para proporcionar gratuitamente tratamiento bajo observación directa (DOT). La fuente de derivación y el lugar de administración del DOT se registraron como parte del sistema normalizado de registro y notificación de la tuberculosis, lo que nos permitió cuantificar la contribución de los médicos de aldea a las tasas de detección de casos y, además, efectuar análisis de cohortes desglosados de los resultados terapéuticos. Durante 2002 y 2003, el 11% de todos los casos de tuberculosis con baciloscopia de esputo positiva en el área de estudio fueron derivados por médicos de aldea; la tasa de pruebas positivas entre los pacientes derivados por esos médicos fue del 14,4%. 18 792 pacientes recibieron DOT de los médicos de aldea, lo que supone un 20% - 45% de los pacientes sometidos a tratamiento durante 1998 - 2003. La tasa de éxito terapéutico fue de alrededor del 90% durante el periodo considerado. Las muestras de orina obtenidas en los controles aleatorios del cumplimiento del tratamiento fueron positivas a la isoniazida en el 98% de los pacientes tratados por los médicos de aldea. En el marco de la DOTS publicoprivada, los servicios ofrecidos por dispensadores de atención sanitaria privados semicualificados son una opción viable y eficaz para mejorar el acceso a un tratamiento antituberculoso asequible y de calidad en las poblaciones rurales pobres. La amplia fuerza laboral sanitaria informal existente en los países con pocos recursos puede ser aprovechada para alcanzar metas de salud pública. La participación de médicos de aldea en la lucha contra la tuberculosis ha pasado a formar parte de la política nacional en Bangladesh.Resumo em Inglês:
In 1998, the Damien Foundation Bangladesh invited semi-qualified, private "gram dakter" (Bangla for "village doctors") to participate in tuberculosis (TB) programmes in a population of 26 million people in rural Bangladesh. The organization trained 12 525 village doctors to not only refer suspected TB cases for free diagnosis but also to provide directly observed treatment (DOT) free of charge. Source of referral and place of DOT was recorded as part of the standardized TB recording and reporting system, which enabled us to quantify the contribution of village doctors to case detection rates and also allowed disaggregated cohort analysis of treatment outcome. During 2002 and 2003, 11% of all TB cases with positive sputum smears in the study area had been referred by village doctors; the rate of positive tests in patients referred by village doctors was 14.4%. 18 792 patients received DOT from village doctors, accounting for between 20% and 45% of patients on treatment during the 1998-2003 period. The treatment success rate was about 90% throughout the period. Urine samples taken during random checks of treatment compliance were positive for isoniazid in 98% of patients treated by village doctors. Within the framework of Public-Private Mix DOTS, services provided by semi-qualified private health care providers are a feasible and effective way to improve access to affordable high quality TB treatment in poor rural populations. The large informal health workforce that exists in resource poor countries can be used to achieve public health goals. Involvement of village doctors in TB control has now become national policy in Bangladesh.Resumo em Francês:
Les messages de mise en garde à l'égard du soleil diffusés actuellement insistent sur l'importance de la protection solaire pour éviter les conséquences d'une exposition au rayonnement ultraviolet (UV) tels que les cancers de la peau, la cataracte et d'autres affections de l'œil, ainsi que les infections virales dues à une baisse des défenses immunitaires sous l'effet des UV. Cependant la santé humaine est également tributaire d'une exposition suffisante aux UV, en raison principalement de l'induction par ce rayonnement de la production de vitamine D, hormone essentielle à la santé osseuse. Les carences en vitamine D peuvent être associées à une augmentation des risques d'apparition de certains cancers, de maladies auto-immunes et de troubles mentaux comme la schizophrénie. Le présent article analyse l'évolution des pratiques en matière d'exposition solaire et des messages de mise en garde contre le soleil en considérant non seulement les bénéfices mais aussi les effets préjudiciables que ces messages peuvent avoir. La production de vitamine D induite par les UV peut être inhibée par des facteurs tels qu'une pigmentation profonde de la peau, des modes de vie privilégiant les activités d'intérieur, le vieillissement, des comportements d'évitement à l'égard du soleil et le port de vêtements limitant l'exposition cutanée, avec des conséquences néfastes pour la santé. On commence à récolter des preuves d'une baisse débutante des cancers de la peau chez les jeunes grâce aux messages de mise en garde contre le soleil. Après avoir largement promu la protection contre le soleil, il pourrait maintenant s'avérer utile de nuancer les messages à l'intention du public pour mieux prendre en compte les différences entre les groupes de population et notamment de leur sensibilité aux dangers et aux bénéfices de l'exposition solaire.Resumo em Espanhol:
Los actuales mensajes sobre protección solar subrayan la necesidad de tomar ese tipo de medidas para evitar las consecuencias de una exposición excesiva a la radiación ultravioleta (UV), como son el cáncer de piel, la catarata y otras enfermedades oculares, y las infecciones virales causadas por la inmunodepresión UV-inducida. Sin embargo, una exposición suficiente a los rayos UV tiene un papel importante en la salud humana, principalmente a través de la producción de vitamina D mediada por la radiación UV. El déficit de vitamina D -una hormona esencial para la salud- puede acarrear un mayor riesgo de algunos cánceres, enfermedades autoinmunes y problemas de salud mental como la esquizofrenia. En este artículo examinamos la evolución de las actuales prácticas de exposición al sol y protección solar, y consideramos no sólo los beneficios, sino también los efectos perjudiciales que pueden tener tales mensajes. La producción de vitamina D UV-inducida puede verse inhibida por factores como una fuerte pigmentación de la piel, la permanencia en espacios interiores, una edad avanzada, los comportamientos de evitación del sol y los hábitos indumentarios que limitan la exposición de la piel, con consecuencias nocivas para la salud. Algunos datos preliminares parecen indicar que los mensajes de fomento de la protección solar están empezando a reducir las tasas de cáncer de piel en los jóvenes. Tras una fase de promoción generalizada de las medidas de protección solar, en adelante tal vez haya que perfeccionar los mensajes de salud pública para tener más en cuenta las diferencias entre grupos y su distinta sensibilidad a los riesgos y beneficios de la exposición al sol.Resumo em Inglês:
Current sun safety messages stress the importance of sun protection in avoiding the consequences of excessive exposure to ultraviolet radiation (UVR), such as skin cancers, cataracts and other eye diseases, and viral infections caused by UV-induced immunosuppression. However, adequate exposure to UVR has an important role in human health, primarily through UV-induced production of vitamin D, a hormone essential to bone health. Vitamin D insufficiency may be associated with increased risks of some cancers, autoimmune diseases and mental health disorders such as schizophrenia. Here, we review the evolution of current sun exposure practices and sun-safe messages and consider not only the benefits, but also the detrimental effects that such messages may have. UVR-induced vitamin D production can be inhibited by factors such as deep skin pigmentation, indoor lifestyles, older age, sun avoidance behaviours and clothing habits that limit skin exposure, with deleterious consequences for health. There is some early evidence that sun-safe messages are beginning to cause a decrease in skin cancer rates in young people. After the widespread promotion of sun safety, it may now be appropriate to refine public health messages to take better account of variations between groups and their susceptibility to the dangers and benefits of sun exposure.