Resumo em Francês:
OBJECTIF: La circoncision masculine réduit le risque d'acquisition du VIH d'environ 60 %. Des services de circoncision masculine sont en cours d'introduction dans certaines populations d'Afrique sub-saharienne et d'autres interventions de ce type sont prévues. Pourrait-on pratiquer sans risque cette intervention sur un grand nombre d'hommes adultes des pays en développement : cette question préoccupe fortement les responsables sanitaires. MÉTHODES: Cette étude prospective a été menée dans le district de Bungoma, au Kenya, où la circoncision masculine est universellement pratiquée. Les jeunes hommes s'apprêtant à subir une circoncision traditionnelle ou médicale ont été identifiés par sondage en grappes à deux degrés. Pendant la saison de la circoncision juillet-août 2004, 1007 hommes ont été interrogés 30 à 89 jours après leur circoncision. Vingt-quatre ont fait l'objet d'une observation directe les 3, 8, 30 et 90e jours après l'opération et 298 ont subi des examens cliniques 45 à 89 jours après. Vingt-et-un praticiens traditionnels et 20 praticiens cliniques ont été interrogés pour évaluer leur expérience et leur formation. On a dressé des inventaires dans les établissements de soins pour évaluer la disponibilité des instruments et des fournitures nécessaires pour effectuer sans risque les circoncisions. RÉSULTATS: Parmi les 443 hommes ayant subi une circoncision traditionnelle, 156 (35,2 %) avaient souffert d'effets indésirables contre 99 des 559 (17,7 %) hommes circoncis médicalement (odds ratio : 2,53; intervalle de confiance à 95 % : 1,89-3,38). Les saignements et les infections faisaient partie des effets indésirables les plus courants, mais on relevait également des douleurs excessives, des lacérations, des torsions et des troubles de la fonction érectile. Les participants étaient âgés de 5 à 21 ans et la moitié d'entre eux étaient sexuellement actifs avant l'opération. Les connaissances et la formation des praticiens étaient souvent insuffisantes. La plupart des établissements de soins manquaient d'instruments et de fournitures appropriés. CONCLUSION: Avant d'entamer, en Afrique sub-saharienne, une promotion énergique de la circoncision masculine pour prévenir l'infection par le VIH, il faut fournir des moyens importants en formation et en ressources. Deux tiers des Africains sont circoncis, la plupart l'ayant été par des praticiens traditionnels ou non qualifiés, dans le cadre de structures informelles. La sécurité de la circoncision dans les communautés où elle est déjà largement pratiquée ne doit pas être ignorée.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: La circuncisión masculina reduce el riesgo de contagio del VIH en un 60% aproximadamente. Se están implantando servicios de circuncisión masculina en poblaciones seleccionadas del África subsahariana, al tiempo que se planifican nuevas intervenciones. Un motivo serio de preocupación es la duda sobre si es posible practicar la circuncisión masculina en condiciones seguras a un gran número de varones adultos en los países en desarrollo. MÉTODOS: Este estudio prospectivo se llevó a cabo en el distrito de Bungoma, Kenya, donde la circuncisión masculina es una práctica generalizada. Mediante un método de muestreo por conglomerados en dos etapas se seleccionó a hombres jóvenes que deseaban someterse a circuncisión, tradicional o médica. Durante los meses de julio y agosto de 2004, 1007 varones fueron entrevistados a los 30-89 días de la intervención. Veinticuatro hombres fueron objeto de observación durante la circuncisión y a los 3, 8, 30 y 90 días de la misma, y 298 fueron sometidos a exploración clínica pasados 45-89 días tras la intervención. Se entrevistó asimismo a 21 prácticos tradicionales y 20 profesionales médicos para evaluar su experiencia y grado de adiestramiento, y se hicieron inventarios de los establecimientos de salud para determinar el estado del instrumental y los suministros necesarios para realizar las circuncisiones de forma segura. RESULTADOS: De 443 hombres circuncidados por el método tradicional, 156 (35,2%) sufrieron eventos adversos, frente a 99 de los 559 (17,7%) sometidos a circuncisión médica (razón de posibilidades (OR): 2,53; intervalo de confianza del 95%: 1,89-3,38). Hemorragias e infecciones fueron los efectos adversos más comunes, pero se observaron también casos de desgarro, torsión y disfunción eréctil. Los participantes tenían entre 5 y 21 años, y la mitad de ellos eran sexualmente activos antes de la circuncisión. Prácticos y profesionales carecían de los conocimientos y preparación necesarios, y la mayoría de los centros de salud no disponían del instrumental y los suministros adecuados. CONCLUSIÓN: Habrá que desplegar un gran esfuerzo de capacitación y abundantes recursos en el África subsahariana antes de poder pasar a fomentar resueltamente la circuncisión masculina como medio de prevención de la infección por VIH. Dos de cada tres hombres africanos han sido circuncidados, la mayoría por prácticos tradicionales o no preparados y en entornos informales. El tema de la seguridad de la circuncisión no debe ser ignorado en las comunidades donde es ya ampliamente practicada.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Male circumcision reduces the risk of HIV acquisition by approximately 60%. Male circumcision services are now being introduced in selected populations in sub-Saharan Africa and further interventions are being planned. A serious concern is whether male circumcision can be provided safely to large numbers of adult males in developing countries. METHODS: This prospective study was conducted in the Bungoma district, Kenya, where male circumcision is universally practised. Young males intending to undergo traditional or clinical circumcision were identified by a two-stage cluster sampling method. During the July-August 2004 circumcision season, 1007 males were interviewed 30-89 days post- circumcision. Twenty-four men were directly observed during and 3, 8, 30 and 90 days post-circumcision, and 298 men underwent clinical exams 45-89 days post-procedure. Twenty-one traditional and 20 clinical practitioners were interviewed to assess their experience and training. Inventories of health facilities were taken to assess the condition of instruments and supplies necessary for performing safe circumcisions. FINDINGS: Of 443 males circumcised traditionally, 156 (35.2%) experienced an adverse event compared with 99 of 559 (17.7%) circumcised clinically (odds ratio: 2.53; 95% confidence interval: 1.89-3.38). Bleeding and infection were the most common adverse effects, with excessive pain, lacerations, torsion and erectile dysfunction also observed. Participants were aged 5 to 21 years and half were sexually active before circumcision. Practitioners lacked knowledge and training. Proper instruments and supplies were lacking at most health facilities. CONCLUSION: Extensive training and resources will be necessary in sub-Saharan Africa before male circumcision can be aggressively promoted for HIV prevention. Two-thirds of African men are circumcised, most by traditional or unqualified practitioners in informal settings. Safety of circumcision in communities where it is already widely practised must not be ignored.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Décrire les résultats à l'échelle provinciale et les tendances dans le temps du programme de traitement antirétroviral (ART) de la province du Cap-Occidental, 5 ans après son lancement et démontrer l'utilité du système de surveillance de l'OMS pour ce traitement. MÉTHODS: Le programme de traitement a débuté en 2001 au niveau de sites « novateurs ». Un rapide passage à l'échelle supérieure de la délivrance du traitement a commencé début 2004, à partir essentiellement d'établissement de soins de santé primaire. Des données relatives aux patients entamant un traitement ART ont été recueillies de manière prospective dans les registres des établissements de soins, ce qui a permis de constituer des rapports mensuels d'activité et des rapports trimestriels de cohorte. Les taux de rétention sous traitement et de mortalité, ainsi que les nombres de perdus pour le suivi et les résultats de laboratoire ont été calculés tous les 6 mois sous ART. RÉSULTATS: Fin mars 2006, 16 234 patients étaient sous traitement. L'analyse de cohorte a porté sur 12 587 adultes et 1709 enfants. Les femmes représentaient 70 % des adultes inclus dans l'étude. Après 4 et 3 ans sous traitement ART, respectivement 72,0 % des adultes (intervalle de confiance à 95 % : 68,0-75,6) et 81,5 % des enfants (IC à 95 % : 75,7-86,1) étaient encore sous traitement. Le pourcentage des adultes débutant le traitement ART avec une numération des CD4 inférieure à 50 cellules/µl est tombé de 51,3 % en 2001 à 21,5 % en 2005, tandis que la mortalité à 6 mois passait de 12,7 % à 6,6 %, baisse en partie compensée par l'augmentation du nombre de perdus pour le suivi (atteignant 4,7 % à 6 mois en 2005). Plus de 85 % des adultes dépistés présentaient une charge virale inférieure à 400 copies/ml tous les 6 mois jusqu'à 4 ans sous ART. CONCLUSION: La dispensation par ce programme des soins dans des sites de soins de santé primaire était associée à un taux de rétention satisfaisant, tandis que l'élargissement du programme était associé à une réduction de la mortalité précoce.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Describir los resultados y las tendencias temporales a escala provincial del programa de tratamiento antirretroviral (TAR) de la Provincia de El Cabo Occidental a los 5 años de su puesta en marcha y demostrar la utilidad del sistema de vigilancia de la OMS para el TAR. MÉTODOS: El programa de tratamiento dio comienzo en 2001 a partir de establecimientos innovadores. La rápida expansión del suministro de TAR comenzó a principios de 2004 y se centró predominantemente en los servicios de atención primaria. Los datos sobre los pacientes que comenzaron el TAR se reunieron de forma prospectiva en los registros de los centros, a partir de los cuales se elaboraron informes mensuales transversales de actividad e informes trimestrales de cohortes. La retención en el sistema de atención, la mortalidad, las pérdidas para el seguimiento y las variables de laboratorio se calcularon considerando los periodos de 6 meses de TAR. RESULTADOS: Al final de marzo de 2006 se estaba tratando a 16 234 pacientes. El análisis de cohortes abarcó a 12 587 adultos y 1709 niños. Las mujeres representaban el 70% de todos los adultos estudiados. Al cabo de 4 y 3 años de TAR, respectivamente, el 72,0% de los adultos (intervalo de confianza del 95%, IC95%: 68,0-75,6) y el 81,5% (IC95%: 75,7-86,1) de los niños seguían atendidos. El porcentaje de adultos que comenzaron el TAR con recuentos de CD4 inferiores a 50 células/µl cayó del 51,3% en 2001 al 21,5% en 2005, mientras que la mortalidad a 6 meses cayó del 12,7% al 6,6%, compensada en parte por un aumento de las pérdidas para el seguimiento (que alcanzó el 4,7% a los 6 meses en 2005). Más del 85% de los adultos analizados presentaron cargas virales inferiores a 400 copias/ml a intervalos de 6 meses durante los 4 años de TAR. CONCLUSIÓN: La ubicación de la asistencia en los centros de atención primaria en este programa se asoció a una buena retención de los pacientes, mientras que la expansión del TAR se asoció a una disminución de la mortalidad temprana.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To describe province-wide outcomes and temporal trends of the Western Cape Province antiretroviral treatment (ART) programme 5 years since inception, and to demonstrate the utility of the WHO monitoring system for ART. METHODS: The treatment programme started in 2001 through innovator sites. Rapid scaling-up of ART provision began early in 2004, located predominantly in primary-care facilities. Data on patients starting ART were prospectively captured into facility-based registers, from which monthly cross-sectional activity and quarterly cohort reports were aggregated. Retention in care, mortality, loss to follow-up and laboratory outcomes were calculated at 6-monthly durations on ART. FINDINGS: By the end of March 2006, 16 234 patients were in care. The cohort analysis included 12 587 adults and 1709 children. Women accounted for 70% of adults enrolled. After 4 and 3 years on ART respectively, 72.0% of adults (95% confidence interval, CI: 68.0-75.6) and 81.5% (95% CI: 75.7-86.1) of children remained in care. The percentage of adults starting ART with CD4 counts less than50 cells/µl fell from 51.3% in 2001 to 21.5% in 2005, while mortality at 6 months fell from 12.7% to 6.6%, offset in part by an increase in loss to follow-up (reaching 4.7% at 6 months in 2005). Over 85% of adults tested had viral loads below 400 copies/ml at 6-monthly durations until 4 years on ART. CONCLUSION: The location of care in primary-care sites in this programme was associated with good retention in care, while the scaling-up of ART provision was associated with reduced early mortality.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'ampleur et la structure des erreurs de classification des décès résultant de diagnostics non spécifiques dans le système d'enregistrement des décès iranien et corriger les données en vue de la planification et de l'élaboration de politiques dans le domaine sanitaire. MÉTHODES: Les dossiers médicaux détaillés de 1426 décès hospitaliers, attribués à sept causes mal définies ou vagues de décès, ont été examinés par des médecins expérimentés, qui ont ensuite rempli des certificats de décès standards. Les causes sous-jacentes de la mort d'après cet examen ont été comparées aux causes enregistrées dans le système. RÉSULTATS: Il est probable que la structure des causes sous-jacentes de décès en République islamique d'Iran diffère substantiellement de celle suggérée par le système d'enregistrement des décès. Environ 88 % des 582 cas de diagnostic non spécifique, dont l'âge se situait entre 15 et 69 ans, ont été réaffectés à diverses causes spécifiques, dont les cardiopathies ischémiques (33 %), les accidents vasculaires cérébraux (13 %) et les traumatismes (10 %). Une structure similaire des erreurs de classification se dégage de l'examen de 738 décès à des âges plus avancés (70 ans et plus), parmi lesquels 46 % ont été réaffectés dans les catégories cardiopathies ischémiques et AVC. CONCLUSION: Une proportion importante des décès recensés dans le système iranien d'enregistrement est classée dans des groupes de causes peu pertinents pour la recherche épidémiologique ou pour l'élaboration de politiques sanitaires. La réaffectation de ces décès augmenterait les proportions de décès par cardiopathie ischémique et par maladie cérébrovasculaire l'une et l'autre de 32 %, celle des décès par diabète de 68 % et celle des décès par maladies respiratoires chroniques des voies inférieures de 73 %. Il est urgent d'apporter des modifications substantielles aux procédures de diagnostic des causes de décès si l'on veut que les données d'enregistrement puissent guider de manière efficace les politiques et les programmes sanitaires de la République islamique d'Iran.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la magnitud y el tipo de errores de clasificación de las defunciones por causas no especificadas en los registros de mortalidad en Irán, y corregir los datos con miras a la política y planificación sanitarias. MÉTODOS: Las historias clínicas detalladas correspondientes a 1426 muertes hospitalarias atribuidas a siete causas mal definidas o vagas de defunción fueron examinadas por médicos bien preparados al efecto, que procedieron a continuación a cumplimentar los certificados de defunción ordinarios. Las causas de defunción deducidas a partir del examen realizado se compararon con las causas asignadas en los registros. RESULTADOS: La distribución probable de las causas de defunción en la República Islámica del Irán difiere sustancialmente de la que se desprende de los registros de mortalidad. Alrededor de un 88% de los 582 casos con diagnóstico inespecífico a edades de entre 15 y 69 años se reasignaron a diversas causas específicas, entre ellas cardiopatía isquémica (33%), accidente cerebrovascular (13%) y traumatismos (10%). Se observó una pauta similar de errores de clasificación al analizar 738 defunciones de personas de edad más avanzada (³ 70 años), el 46% de las cuales se reasignaron a cardiopatía isquémica y accidente cerebrovascular. CONCLUSIÓN: Un porcentaje importante de las defunciones reflejadas en los registros de mortalidad de Irán se clasifican de manera que dan lugar a grupos de escaso interés para las investigaciones epidemiológicas o las políticas sanitarias. La reasignación de esas muertes aumentaría el porcentaje de defunciones por cardiopatía isquémica y por enfermedades cerebrovasculares, un 32% en cada caso; por diabetes mellitus, un 68%; y por enfermedades crónicas de las vías respiratorias inferiores, un 73%. Es preciso introducir cambios sustanciales en los procedimientos de diagnóstico de las causas de defunción para poder orientar eficazmente las políticas y los programas de salud en la República Islámica del Irán.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the extent and pattern of misclassification of death from non-specific diagnoses emanating from the Iranian death registration system, and to correct the data for health policy and planning. METHODS: Detailed medical records for 1426 hospital deaths classified to seven ill-defined or vague causes of death were reviewed by trained physicians, who then completed standard death certificates. Underlying causes of death from the review were compared with the cause assigned in registration data. FINDINGS: The probable underlying pattern of causes of death in the Islamic Republic of Iran is substantially different to that suggested by the death registration system. About 88% of 582 cases with non-specific diagnoses at ages 15-69 years were reassigned to various specific causes including ischaemic heart disease (33%), stroke (13%) and injuries (10%). A similar pattern of misclassification is apparent for 738 deaths at older ages (70 years and over), with 46% being reassigned to ischaemic heart disease and stroke. CONCLUSION: A significant proportion of deaths in the Iranian death registration system are being classified to cause groups of little relevance to epidemiological research or health policy. Reassignment of these deaths would increase the proportion of deaths from ischaemic heart disease and cerebrovascular diseases each by 32%, diabetes mellitus by 68% and chronic lower respiratory diseases by 73%. Substantial changes to procedures for diagnosing causes of death are urgently required if registration data are to effectively guide health policies and programmes in the Islamic Republic of Iran.Resumo em Francês:
OBJECTIF: La prévention de l'infection par le VIH est pratiquée à Lusaka depuis de nombreuses années. Les rapports récents laissent entrevoir un déclin de la séroincidence du VIH en Zambie et dans certains pays voisins. L'objectif de la présente étude est d'examiner les tendances de la séroprévalence du VIH chez les femmes enceintes et les parturientes entre 2002 et 2006. MÉTHODES: Nous avons analysé les tendances de la séroprévalence du VIH à partir de deux sources d'informations provenant de Lusaka : (i) les données anténatales d'un programme couvrant la ville et visant à prévenir la transmission mère-enfant du VIH et (ii) des données d'accouchement fournies par deux surveillances à partir du sang du cordon, anonymes et non reliées, réalisées en 2003, puis une nouvelle fois sur la période 2005-2006, dans lesquelles on a prélevé et analysé des échantillons pour plus de 97 % des naissances intervenues dans le secteur public sur chacune des périodes précitées. RÉSULTATS: Entre juillet 2002 et décembre 2006, le district de Lusaka a pratiqué plus de 243 302 dépistages du VIH chez des femmes enceintes, parmi lesquelles 54 853 (22,5 %) étaient infectées par ce virus. Sur cette période, la séroprévalence du VIH parmi les femmes enceintes testées a baissé constamment, passant de 24,5 % au troisième trimestre 2002 à 21,4 % au dernier trimestre 2006 (p < 0,001). Les surveillances à partir du sang du cordon ont été menées entre juin et août 2003 et entre octobre 2005 et janvier 2006. Globalement, la séroprévalence du VIH est tombée de 25,7 % en 2003 à 21,8 % en 2006-2006 (p = 0,01). Chez les femmes de 17 ans et moins, la séroprévalence est passée de 12,1 % à 7,7 % (p = 0,015). CONCLUSION: La séroprévalence du VIH semble baisser chez les femmes enceintes et les parturientes de Lusaka. C'est chez les femmes de 17 ans et moins que cette baisse est la plus forte, ce qui suggère une diminution de la séroincidence dans cette importante tranche d'âge.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Desde hace ya muchos años se aplican en Lusaka medidas de prevención de la infección por VIH. Algunos datos recientes parecen indicar que se ha producido una disminución de la seroincidencia de VIH en Zambia y en algunos países vecinos. El objetivo de este estudio fue examinar las tendencias de la seroprevalencia de VIH entre las mujeres embarazadas y parturientas entre 2002 y 2006. MÉTODOS: Analizamos las tendencias de la seroprevalencia de VIH en Lusaka a partir de dos fuentes: (i) datos prenatales de un programa de prevención de la transmisión del VIH de la madre al niño que abarcaba toda la ciudad, y (ii) datos sobre partos extraídos de dos sistemas anónimos independientes de vigilancia de la sangre de cordón umbilical aplicados en 2003 y de nuevo en 2005-2006, que permitieron obtener y analizar muestras en más del 97% de los nacimientos registrados en el sector público en cada periodo. RESULTADOS: Entre julio de 2002 y diciembre de 2006, el distrito de Lusaka analizó la serología VIH de 243 302 mujeres que recibieron atención prenatal; 54 853 (22,5%) estaban infectadas por el virus. A lo largo de ese periodo, la seroprevalencia de VIH entre las mujeres que recibieron atención prenatal y se sometieron a los análisis disminuyó de forma sostenida del 24,5% en el tercer trimestre de 2002 al 21,4% en el último trimestre de 2006 (p < 0,001). Las medidas de vigilancia de la sangre de cordón se aplicaron entre junio y agosto de 2003 y, nuevamente, entre octubre de 2005 y enero de 2006. La seroprevalencia global de VIH cayó del 25,7% en 2003 al 21,8% en 2005-2006 (p = 0,001). Entre las mujeres < 17 años, la seroprevalencia disminuyó del 12,1% al 7,7% (p = 0,015). CONCLUSIÓN: La seroprevalencia de VIH parece estar disminuyendo entre las mujeres en fase prenatal y parturientas en Lusaka. La reducción es especialmente acusada entre las muchachas < 17 años, lo que lleva a pensar en una reducción de la seroincidencia en ese importante grupo de edad.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: HIV prevention has been ongoing in Lusaka for many years. Recent reports suggest a possible decline in HIV sero-incidence in Zambia and some neighbouring countries. This study aimed to examine trends in HIV seroprevalence among pregnant and parturient women between 2002 and 2006. METHODS: We analysed HIV seroprevalence trends from two Lusaka sources: (i) antenatal data from a city-wide programme to prevent mother-to-child HIV transmission, and (ii) delivery data from two anonymous unlinked cord-blood surveillances performed in 2003 and again in 2005-2006, where specimens from > 97% of public-sector births in each period were obtained and analysed. FINDINGS: Between July 2002 and December 2006, the Lusaka district tested 243 302 antenatal women for HIV; 54 853 (22.5%) were HIV infected. Over this period, the HIV seroprevalence among antenatal attendees who were tested declined steadily from 24.5% in the third quarter of 2002 to 21.4% in the last quarter of 2006 (P < 0.001). The cord-blood surveillances were conducted between June and August 2003 and again between October 2005 and January 2006. Overall HIV seroprevalence declined from 25.7% in 2003 to 21.8% in 2005-2006 (P = 0.001). Among women < 17 years of age, seroprevalence declined from 12.1% to 7.7% (P = 0.015). CONCLUSION: HIV seroprevalence appears to be declining among antenatal and parturient women in Lusaka. The decline is most dramatic among women < " 17 years of age, suggesting a reduction in sero-incidence in this important age group.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer si une intervention et un contact brefs peuvent être efficaces pour réduire la mortalité ultérieur par suicide chez les personnes ayant tenté de se suicider dans les pays à revenu faible et moyen. MÉTHODES: Des personnes ayant tenté de se suicider (n = 1867), identifiées par le personnel médical des services d'urgence de huit hôpitaux collaborateurs dans cinq sites culturellement différents (Campinas au Brésil, Chennai en Inde, Colombo au Sri Lanka ; Karaj en République islamique d'Iran, et Yuncheng en Chine), ont participé, de janvier 2002 à octobre 2005, à un essai contrôlé randomisé et dans ce cadre, ont bénéficié d'un traitement comme à l'habitude ou d'un tel traitement complété par une intervention et un contact brefs (BIC), comprenant une éducation et un suivi du patient. Globalement, 91 % de ces personnes sont allées jusqu'au bout de l'essai. La principale mesure de résultat de l'étude était la mortalité par suicide à 18 mois de suivi. RÉSULTATS: Le nombre de décès par suicide était significativement plus faible parmi le groupe ayant bénéficié de la procédure BIC que dans le groupe ayant reçu le traitement habituel (0,2 % contre 2,2 % respectivement, χ2 = 13,83, p< 0,001). CONCLUSION: Cette intervention brève et peu onéreuse peut constituer une composante importante des programmes de prévention du suicide dans les pays à revenu faible et moyen manquant de ressources.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si una intervención de información breve y contactos es una medida eficaz para reducir la mortalidad posterior por suicidio entre quienes han intentado suicidarse en los países de ingresos bajos y medios. MÉTODOS: Un total de 1867 personas que habían intentado suicidarse seleccionadas por personal médico en los servicios de urgencia de ocho hospitales colaboradores en cinco lugares con distinto contexto cultural (Campinas, Brasil; Chennai, India; Colombo, Sri Lanka; Karaj, República Islámica del Irán; y Yuncheng, China) participaron entre enero de 2002 y octubre de 2005 en un ensayo controlado aleatorizado para someterse bien al tratamiento habitual, o bien al tratamiento habitual más una intervención consistente en una sesión breve de información y educación del paciente y una serie de contactos de seguimiento (I+C). Globalmente, finalizaron el estudio el 91% de los pacientes. La variable principal de medición del resultado del estudio fue la muerte por suicidio en los 18 meses de seguimiento. RESULTADOS: En el grupo sometido a I+C se observó una tasa de defunciones por suicidio significativamente menor que en el grupo tratado de la forma habitual (0,2% frente al 2,2%, respectivamente; χ2 = 13,83, p < 0,001). CONCLUSIÓN: Esta intervención breve de bajo costo podría ser un componente importante de los programas de prevención del suicidio en los países de ingresos bajos y medios que carecen de recursos suficientes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine whether brief intervention and contact is effective in reducing subsequent suicide mortality among suicide attempters in low and middle-income countries. METHODS: Suicide attempters (n = 1867) identified by medical staff in the emergency units of eight collaborating hospitals in five culturally different sites (Campinas, Brazil; Chennai, India; Colombo, Sri Lanka; Karaj, Islamic Republic of Iran; and Yuncheng, China) participated, from January 2002 to October 2005, in a randomized controlled trial to receive either treatment as usual, or treatment as usual plus brief intervention and contact (BIC), which included patient education and follow-up. Overall, 91% completed the study. The primary study outcome measurement was death from suicide at 18-month follow-up. FINDINGS: Significantly fewer deaths from suicide occurred in the BIC than in the treatment-as-usual group (0.2% versus 2.2%, respectively; χ2 = 13.83, P < 0.001). CONCLUSION: This low-cost brief intervention may be an important part of suicide prevention programmes for underresourced low- and middle-income countries.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Le principal objectif de cette étude est de fournir des estimations de la mortalité par diarrhée aux niveaux mondial, régional et national, en utilisant la norme du Groupe de référence pour l'épidémiologie de la santé de l'enfant (CHERG). MÉTHODES: Une revue systématique et exhaustive de la littérature a été réalisée sur l'ensemble des études publiées depuis 1980 et traitant de la mortalité par diarrhée des moins de cinq ans. Des informations ont été recueillies sur les caractéristiques de chaque étude et de sa population. Un modèle par régression a été utilisé pour relier ces caractéristiques à la mortalité proportionnelle par diarrhée et pour prédire sa distribution dans les populations nationales. RÉSULTATS: A l'échelle mondiale, le nombre de décès par diarrhée chez les moins de cinq ans a été estimé à 1,87 million (intervalle de confiance à 95 %, IC : 1,56-2,19), soit approximativement 19 % du nombre total de décès d'enfants. La Région africaine et la Région de l'Asie du Sud-est de l'OMS totalisent 78 % (1,46 millions) des décès par diarrhée se produisant chez les enfants du monde en développement et 73 % de ces décès se concentrent dans 15 pays en développement seulement. CONCLUSION: La planification et l'évaluation des interventions pour endiguer la mortalité par diarrhée et pour réduire la mortalité des moins de cinq ans se heurtent à l'absence de système générant régulièrement des données sur les causes de décès. Les méthodes utilisées dans cette étude fournissent des estimations nationales, qui constituent des données de substitution pour la planification dans les pays ne disposant pas de données appropriées.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: El principal objetivo de este estudio fue aportar estimaciones de la mortalidad por diarrea a nivel de país, regional y mundial aplicando los criterios del Grupo de Referencia en Epidemiología de la Salud Infantil (CHERG). MÉTODOS: Se llevó a cabo una revisión sistemática y detallada de la bibliografía para identificar todos los estudios publicados desde 1980 en los que se notificaran cifras de la mortalidad por diarrea entre los menores de cinco años. Se reunió información sobre las características de cada estudio y la población estudiada, y se usó un modelo de regresión para relacionar esas características con la mortalidad proporcional por diarrea y predecir su distribución en la población de cada país. RESULTADOS: La mortalidad mundial por diarrea entre la población menor de cinco años se estimó en 1,87 millones (intervalo de confianza del 95%: 1,56-2,19), lo que supone aproximadamente el 19% de la mortalidad total en la niñez. Las regiones de África y Asia Sudoriental de la OMS acumulan entre ambas el 78% (1,46 millones) de todas las muertes por diarrea registradas entre los niños en el mundo en desarrollo; y el 73% de estas defunciones se concentran en sólo 15 países en desarrollo. CONCLUSIÓN: La planificación y evaluación de las intervenciones encaminadas a controlar la mortalidad por diarrea y reducir la mortalidad de los menores de cinco años se ve dificultada por la falta de un sistema que genere información sobre las causas de mortalidad de manera regular. Los métodos aquí utilizados aportan estimaciones a nivel de país a modo de información alternativa para las actividades de planificación en los entornos que carecen de datos suficientes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: The major objective of this study is to provide estimates of diarrhoea mortality at country, regional and global level by employing the Child Health Epidemiology Reference Group (CHERG) standard. METHODS: A systematic and comprehensive literature review was undertaken of all studies published since 1980 reporting under-5 diarrhoea mortality. Information was collected on characteristics of each study and its population. A regression model was used to relate these characteristics to proportional mortality from diarrhoea and to predict its distribution in national populations. FINDINGS: Global deaths from diarrhoea of children aged less than 5 years were estimated at 1.87 million (95% confidence interval, CI: 1.56-2.19), approximately 19% of total child deaths. WHO African and South-East Asia Regions combined contain 78% (1.46 million) of all diarrhoea deaths occurring among children in the developing world; 73% of these deaths are concentrated in just 15 developing countries. CONCLUSION: Planning and evaluation of interventions to control diarrhoea deaths and to reduce under-5 mortality is obstructed by the lack of a system that regularly generates cause-of-death information. The methods used here provide country-level estimates that constitute alternative information for planning in settings without adequate data.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Des solutions innovantes et peu onéreuses sont nécessaires pour améliorer la prise en charge des maladies à transmission vectorielle et autres dans les environnements pauvres en ressources. Les logiciels émergents gratuits qui fournissent un accès à l'imagerie satellitaire et à des outils d'édition simples (Google EarthTM) complètent les logiciels de système d'information géographique (GIS) et offrent de nouvelles possibilités : (i) de renforcer les capacités globales de la santé publique par la génération d'informations concernant les infrastructures urbaines ; et (ii) d'afficher directement des données de santé publique sur une image de l'environnement physique. MÉTHODES: Nous avons utilisé l'imagerie satellitaire en accès libre et une série d'outils de traçage appartenant au logiciel (permettant de produire des polygones, des lignes et des points) pour générer des informations sur l'infrastructure urbaine et pour afficher des données de morbidité dans le cadre d'un système d'aide à la décision concernant la dengue (DDSS). RÉSULTATS: Nous nous sommes servis de deux villes du Mexique (Chetumal et Merida) pour démontrer qu'il était possible de développer rapidement et à un coût minimal une représentation rudimentaire des infrastructures urbaines, utilisable comme épine dorsale spatiale d'un DDSS. Les couches de données générées comprenaient des polygones étiquetés représentant des pâtés de maisons, des lignes figurant des rues et des points indiquant l'emplacement d'écoles et de centres de santé. Les pâtés de maisons ont été colorés selon un code de manière à signaler la présence de cas de dengue. Ces couches de données ont été importées avec succès sous un format appelé fichier de formes dans un logiciel GIS. CONCLUSION: La combinaison associant Google EarthTM et un logiciel GIS libre et gratuit (par exemple HealthMapper, développé par l'OMS, ou SIGEpi, développé par l'OPS) offre un énorme potentiel pour renforcer les capacités générales de la santé publique et faciliter l'utilisation de systèmes d'aide à la décision pour prévenir et combattre les maladies à transmission vectorielle dans les environnements pauvres en ressources.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Se necesitan soluciones novedosas y de bajo costo para mejorar la gestión de las enfermedades de transmisión vectorial y de otro tipo en los entornos con recursos escasos. Las nuevas opciones de software gratuito que dan acceso a imágenes por satélite y a instrumentos de edición sencillos (por ejemplo Google EarthTM) complementan el software del sistema de información geográfica (SIG) existente y brindan nuevas oportunidades para: (i) reforzar la capacidad global de salud pública mediante la elaboración de información para infraestructuras urbanas; y (ii) mostrar los datos de salud pública directamente en una imagen del entorno físico. MÉTODOS: Se utilizaron imágenes por satélite de libre acceso y una serie de prestaciones de generación de detalles incluidas en el software (que permiten crear polígonos, líneas y puntos) para añadir información sobre las infraestructuras urbanas y representar datos sobre las enfermedades en el marco de un sistema de apoyo decisional para el dengue (DDSS). RESULTADOS: Se utilizaron dos ciudades de México (Chetumal y Mérida) para demostrar que es posible desarrollar rápidamente y con un costo mínimo una representación básica de la infraestructura urbana que revista utilidad como urdimbre espacial en un DDSS. Las capas de información generadas comprendían polígonos etiquetados que representaban cuadras, líneas que reproducían las calles, y puntos que indicaban la localización de las escuelas y los dispensarios. Las cuadras se codificaron mediante colores en función de los casos de dengue. Las capas de información se pudieron importar satisfactoriamente a un software SIG en el formato conocido como shapefiles. CONCLUSIÓN: La combinación de Google EarthTM y software SIG gratuito (por ejemplo, HealthMapper, desarrollado por la OMS, y SIGEpi, desarrollado por la OPS) brinda enormes posibilidades para reforzar la capacidad general de salud pública y facilitar la aplicación de sistemas de apoyo decisional a la prevención y el control de enfermedades de transmisión vectorial en los entornos con recursos escasos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Novel, inexpensive solutions are needed for improved management of vector-borne and other diseases in resource-poor environments. Emerging free software providing access to satellite imagery and simple editing tools (e.g. Google EarthTM) complement existing geographic information system (GIS) software and provide new opportunities for: (i) strengthening overall public health capacity through development of information for city infrastructures; and (ii) display of public health data directly on an image of the physical environment. METHODS: We used freely accessible satellite imagery and a set of feature-making tools included in the software (allowing for production of polygons, lines and points) to generate information for city infrastructure and to display disease data in a dengue decision support system (DDSS) framework. FINDINGS: Two cities in Mexico (Chetumal and Merida) were used to demonstrate that a basic representation of city infrastructure useful as a spatial backbone in a DDSS can be rapidly developed at minimal cost. Data layers generated included labelled polygons representing city blocks, lines representing streets, and points showing the locations of schools and health clinics. City blocks were colour-coded to show presence of dengue cases. The data layers were successfully imported in a format known as shapefile into a GIS software. CONCLUSION: The combination of Google EarthTM and free GIS software (e.g. HealthMapper, developed by WHO, and SIGEpi, developed by PAHO) has tremendous potential to strengthen overall public health capacity and facilitate decision support system approaches to prevention and control of vector-borne diseases in resource-poor environments.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Il importe de disposer d'informations précises sur les méthodes de suicide préférentiellement appliquées pour concevoir des stratégies et des programmes de prévention du suicide. Nos connaissances sur les méthodes utilisées et sur leurs variations d'un pays ou d'une région du monde à l'autre sont encore limitées. Cette étude a pour objectif de fournir un panorama complet des schémas internationaux de méthodes de suicide. MÉTHODES: Des données, encodées selon la Classification internationale des maladies (10e révision), ont été tirées de la base de données de mortalité de l'OMS. Cette classification a servi à différencier les méthodes de suicide. L'analyse de correspondance a été utilisée pour identifier les schémas typiques de méthodes de suicide dans les différents pays, en fournissant un résumé des données tabulées. RÉSULTATS: L'empoisonnement par un pesticide est courant dans de nombreux pays d'Asie et en Amérique latine, tandis que l'empoisonnement médicamenteux est fréquent dans les pays nordiques et au Royaume-Uni. La méthode de suicide privilégiée est la pendaison en Europe de l'Est, le recours à une arme à feu aux États-Unis d'Amérique et le saut d'un endroit élevé dans les grandes villes et dans les sociétés urbaines comme la Région administrative spéciale de Hong-Kong, en Chine. L'analyse de correspondance a mis en évidence une polarisation entre le suicide au pesticide et le suicide par arme à feu, aux dépens des méthodes traditionnelles telles que la pendaison et le saut d'un endroit élevé, qui se situent entre les deux. CONCLUSION: L'analyse montre que le suicide au pesticide et le suicide par arme à feu ont remplacé les méthodes traditionnelles dans de nombreux pays. Le schéma de suicide observé dépend de la disponibilité des méthodes utilisées et notamment des moyens techniques de suicide. Ces éléments montrent que restreindre l'accès aux moyens de suicide est plus urgent et plus faisable techniquement que jamais.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: La disponibilidad de información precisa sobre los métodos de suicidio más frecuentes es importante para idear estrategias y programas de prevención del mismo. Nuestros conocimientos sobre los métodos empleados y las diferencias entre países y regiones mundiales siguen siendo limitados. La finalidad de este estudio fue trazar el primer panorama general de los perfiles de métodos de suicidio en el plano internacional. MÉTODOS: A partir de la base de datos de mortalidad de la OMS se obtuvieron datos codificados de acuerdo con la Clasificación Internacional de Enfermedades (10ª revisión). Dicha clasificación se utilizó para diferenciar los métodos de suicidio. Se empleó el método de análisis de correspondencias para determinar los perfiles de los métodos de suicidio en los diferentes países mediante un resumen de los datos de tabulación cruzada. RESULTADOS: Se observó que el envenenamiento por plaguicidas era frecuente en muchos países asiáticos y en América Latina, mientras que la intoxicación medicamentosa era frecuente en los países nórdicos y en el Reino Unido. El ahorcamiento era el método de suicidio preferido en Europa oriental, al igual que las armas de fuego en los Estados Unidos y el salto al vacío en ciudades y sociedades urbanas como la Región Administrativa Especial de Hong Kong, China. El análisis de correspondencias reveló una polarización entre el suicidio con plaguicidas y el suicidio por arma de fuego, situándose entre ambos y en retroceso los métodos tradicionales, como el ahorcamiento y el salto al vacío. CONCLUSÍON: Este análisis muestra que el suicidio con plaguicidas y el suicidio por arma de fuego tienden a reemplazar a los métodos tradicionales en muchos países. El perfil de métodos de suicidio depende de la disponibilidad de los métodos empleados, en particular de la disponibilidad de medios técnicos. La evidencia aquí aportada indica que la restricción del acceso a los medios de suicidio es más urgente y técnicamente viable que nunca.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Accurate information about preferred suicide methods is important for devising strategies and programmes for suicide prevention. Our knowledge of the methods used and their variation across countries and world regions is still limited. The aim of this study was to provide the first comprehensive overview of international patterns of suicide methods. METHODS: Data encoded according to the International Classification of Diseases (10th revision) were derived from the WHO mortality database. The classification was used to differentiate suicide methods. Correspondence analysis was used to identify typical patterns of suicide methods in different countries by providing a summary of cross-tabulated data. FINDINGS: Poisoning by pesticide was common in many Asian countries and in Latin America; poisoning by drugs was common in both Nordic countries and the United Kingdom. Hanging was the preferred method of suicide in eastern Europe, as was firearm suicide in the United States and jumping from a high place in cities and urban societies such as Hong Kong Special Administrative Region, China. Correspondence analysis demonstrated a polarization between pesticide suicide and firearm suicide at the expense of traditional methods, such as hanging and jumping from a high place, which lay in between. CONCLUSION: This analysis showed that pesticide suicide and firearm suicide replaced traditional methods in many countries. The observed suicide pattern depended upon the availability of the methods used, in particular the availability of technical means. The present evidence indicates that restricting access to the means of suicide is more urgent and more technically feasible than ever.