Resumo em Francês:
OBJECTIF: Etudier les déterminants de la mortalité maternelle et évaluer l'effet de programmes visant à accroître le nombre de naissances assistées par des professionnels de santé dans deux districts de l'Ouest de Java, en Indonésie. MÉTHODES: Nous avons utilisé des réseaux informateurs pour caractériser l'ensemble des décès maternels et une méthode de capture-recapture pour estimer le nombre total de ces décès. Par le biais d'une enquête sur les naissances récentes, nous avons recensé toutes les sages-femmes exerçant dans les deux districts étudiés. Nous avons fait appel à une étude cas-témoins pour examiner les déterminants de la mortalité maternelle et à une étude de cohorte pour estimer le taux global de mortalité maternelle. RÉSULTATS: Le taux global de mortalité maternelle était de 435 pour 100 000 naissances vivantes (intervalle de confiance à 95 %, IC : 376-498). N'ont bénéficié de l'assistance d'un professionnel de santé pendant l'accouchement que 33 % des femmes, et parmi ce groupe, la mortalité était extrêmement élevée chez les mères appartenant au quintile de richesse le plus bas (2303 pour 100 000) et restait très forte dans les quintiles moyen-inférieur et moyen-supérieur (1218 et 778 pour 100 000 naissances vivantes, respectivement). La raison de cette mortalité excessive est peut être que les femmes, notamment les plus pauvres, ne sollicitent de l'aide qu'après l'apparition d'une complication grave. CONCLUSION: L'obtention d'une couverture équitable de la totalité des naissances par des professionnels de santé est encore un objectif lointain en Indonésie, mais même chez les femmes bénéficiant de soins professionnels, les taux de mortalité maternelle restent étonnamment élevés. Cette situation reflète peut être les limites des soins à domicile. La mise en place par étapes d'une exemption de paiement des actes et de mesures incitatives en matière de transport pour permettre à toutes les femmes d'accéder à des soins obstétricaux qualifiés dans un centre de santé ou à des soins d'urgence dans un hôpital pourrait être un moyen praticable et durable de réduire le taux de mortalité maternelle en Indonésie.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Analizar los factores determinantes de la mortalidad materna y evaluar el efecto de los programas encaminados a aumentar el número de partos atendidos por profesionales de la salud en dos distritos de Java occidental, Indonesia. MÉTODOS: Nos servimos de redes de informantes para caracterizar todas las defunciones maternas, y empleamos un método de captura-recaptura para estimar el número total de tales defunciones. A través de una encuesta sobre nacimientos recientes, contabilizamos el número de parteras que ejercían en los dos distritos estudiados. Realizamos un análisis de casos y controles para examinar los determinantes de la mortalidad materna, y un análisis de cohortes para estimar las razones de mortalidad materna globales. RESULTADOS: La razón de mortalidad materna global fue de 435 por 100 000 nacidos vivos (intervalo de confianza del 95%: 376-498). Sólo un 33% de las mujeres dieron a luz con la asistencia de un profesional sanitario, y entre ellas la mortalidad fue muy alta en las situadas en el intervalo intercuartílico inferior de riqueza (2303 por 100 000), pero también bastante alta en las situadas en los intervalos intercuartílicos medio-bajo y medio-alto (1218 y 778 por 100 000, respectivamente). Ello se debe quizá a que las mujeres, especialmente las de las capas pobres de la población, pueden haber buscado ayuda sólo después de haber sufrido una complicación grave. CONCLUSIÓN: El logro de una cobertura equitativa de todos los nacimientos por profesionales sanitarios sigue siendo una meta lejana en Indonesia, pero, incluso entre las mujeres que reciben atención profesional, las razones de mortalidad maternas se mantienen sorprendentemente altas, debido quizá a las limitaciones de la asistencia domiciliaria. La introducción escalonada de medidas de exención del pago de honorarios y de incentivos al transporte para permitir a todas las mujeres acceder a atención obstétrica especializada en los centros de salud y a los servicios de urgencias en los hospitales podría ser una alternativa factible y sostenible para reducir la razón de mortalidad materna en Indonesia.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine determinants of maternal mortality and assess the effect of programmes aimed at increasing the number of births attended by health professionals in two districts in West Java, Indonesia. METHODS: We used informant networks to characterize all maternal deaths, and a capture-recapture method to estimate the total number of maternal deaths. Through a survey of recent births we counted all midwives practising in the two study districts. We used case-control analysis to examine determinants of maternal mortality, and cohort analysis to estimate overall maternal mortality ratios. FINDINGS: The overall maternal mortality ratio was 435 per 100 000 live births (95% confidence interval, CI: 376-498). Only 33% of women gave birth with assistance from a health professional, and among them, mortality was extremely high for those in the lowest wealth quartile range (2303 per 100 000) and remained very high for those in the lower middle and upper middle quartile ranges (1218 and 778 per 100 000, respectively). This is perhaps because the women, especially poor ones, may have sought help only once a serious complication had arisen. CONCLUSION: Achieving equitable coverage of all births by health professionals is still a distant goal in Indonesia, but even among women who receive professional care, maternal mortality ratios remain surprisingly high. This may reflect the limitations of home-based care. Phased introduction of fee exemption and transport incentives to enable all women to access skilled delivery care in health centres and emergency care in hospitals may be a feasible, sustainable way to reduce Indonesia's maternal mortality ratio.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Comparer l'efficacité de l'ivermectine par voie orale (IV) et du benzoate de benzyle (BB) administré par voie topique selon deux modalités pour traiter la gale dans un contexte communautaire. MÉTHODES: L'essai a porté sur des individus de 5 à 65 ans atteints de gale, qui s'étaient présentés au service de dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar au Sénégal. L'essai ouvert randomisé a comparé trois traitements : une application unique de BB à 12,5 % sur 24 heures (groupe BB1), deux applications de BB, chacune sur 24 heures (groupe BB2), et une prise d'IV par voie orale, à raison de 150-200 µg/kg (groupe IV). La principale mesure de résultat était la disparition des lésions cutanées et des démangeaisons au 14e jour. En cas de nécessité, le traitement était renouvelé et les patients étaient évalués jusqu'à ce qu'ils soient guéris. Les résultats ont été analysés en intention de traiter. Une analyse intermédiaire planifiée à l'avance a été effectuée après recrutement de 68, 48 et 65 patients dans les groupes BB1, BB2 et IV respectivement. RÉSULTATS: Au 14e jour, 33 patients (68,8 %) du groupe BB2 étaient guéris contre 37 (54,4 %) du groupe BB1 et 16 (24,6 %) du groupe IV (p < 10-6). Les surinfections bactériennes étaient plus fréquentes dans le groupe IV que dans les groupes BB1 et BB2 pris collectivement (28 % contre 7,8 % respectivement, p = 0,006). Au 28e jour, 46 patients (95,8 %) du groupe BB2 étaient guéris contre 52 (76,5 %) du groupe BB1 et 28 (43,1 %) du groupe IV (p < 10-5). Ces résultats clairs nous ont incités à interrompre précocement l'étude. CONCLUSION: Le benzoate de benzyle sous forme topique s'est révélé clairement plus efficace que l'ivermectine par voie orale pour le traitement de la gale dans une communauté sénégalaise.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Comparar la eficacia de la ivermectina (IV) oral y de dos posologías de benzoato de bencilo (BB) tópico como tratamientos de la sarna en un entorno comunitario. MÉTODOS: El ensayo abarcó a pacientes de 5 a 65 años con sarna que acudieron al departamento de dermatología del Instituto de Higiene Social de Dakar, Senegal. Aleatorizado y abierto, este ensayo estudió el efecto de tres tratamientos: una aplicación única de BB al 12,5% durante 24 horas (grupo BB1), dos aplicaciones de BB, cada una de 24 horas (grupo BB2), y IV oral, 150-200 µg/kg (grupo IV). El criterio principal de valoración fue la desaparición de las lesiones cutáneas y el prurito al día 14. En caso necesario, se repetía el tratamiento y se evaluaba a los pacientes hasta que estuviesen curados. Los resultados se sometieron a análisis por la intención de tratar. Se llevó a cabo un análisis intermedio preplanificado en un momento en que los grupos BB1, BB2 y IV contaban con 68, 48 y 65 pacientes, respectivamente. RESULTADOS: El día 14 se habían curado 33 pacientes (68,8%) en el grupo BB2 frente a 37 (54,4%) en el grupo BB1 y 16 (24,6%) en el grupo IV (p < 10-6). Los casos de sobreinfección bacteriana fueron más frecuentes en el grupo IV que en los grupos BB1 y BB2 combinados (28% frente a 7,8%, respectivamente; p = 0,006). El día 28 se habían curado 46 pacientes (95,8%) del grupo BB2, frente a 52 (76,5%) del grupo BB1 y 28 (43,1%) del grupo IV (p < 10-5). La gran significación de estos resultados llevó a interrumpir el estudio antes de lo previsto. CONCLUSIÓN: La aplicación tópica de BB fue claramente más eficaz que la IV oral como tratamiento de la sarna en una comunidad del Senegal.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To compare the effectiveness of oral ivermectin (IV) and two different modalities of topical benzyl benzoate (BB) for treating scabies in a community setting. METHODS: The trial included patients aged 5-65 years with scabies who attended the dermatology department at the Institut d'Hygiène Sociale in Dakar, Senegal. The randomized, open trial considered three treatments: a single application of 12.5% BB over 24 hours (BB1 group), two applications of BB, each over 24 hours (BB2 group), and oral IV, 150-200 µg/kg (IV group). The primary endpoint was the disappearance of skin lesions and itching at day 14. If necessary, treatment was repeated and patients were evaluated until cured. Results were analysed on an intention-to-treat basis. A pre-planned intermediate analysis was carried out after the BB1, BB2 and IV groups had recruited 68, 48 and 65 patients, respectively. FINDINGS: At day 14, 33 patients (68.8%) in the BB2 group were cured versus 37 (54.4%) in the BB1 group and 16 (24.6%) in the IV group (P < 10-6). Bacterial superinfection occurred more often in the IV group than in the BB1 and BB2 groups combined (28% versus 7.8%, respectively; P = 0.006). At day 28, 46 patients (95.8%) in the BB2 group were cured versus 52 (76.5%) in the BB1 group and 28 (43.1%) in the IV group (P < 10-5). These clear findings prompted early study cessation. CONCLUSION: Topical BB was clearly more effective than oral IV for treating scabies in a Senegalese community.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Estimer la perte potentielle de productivité économique dans le monde associée à la charge existante de déficiences visuelles dues à des défauts de réfraction non corrigés. MÉTHODES: Des hypothèses conservatrices et des données démographiques, épidémiologiques et économiques nationales ont été utilisées pour estimer la perte de produit intérieur brut ajusté en parité du pouvoir d'achat (PIB ajusté en PPA) pour l'ensemble des individus affectés d'une déficience visuelle ou aveugles et pour ceux jouissant d'une vue normale, qui leur dispensent des soins de manière informelle. RÉSULTATS: En 2007, on estimait à 158,1 millions le nombre de cas de déficiences visuelles résultant de défauts de réfraction non-corrigés ou sous-corrigés, parmi lesquels 8,7 millions d'aveugles. Nous avons évalué la perte de productivité économique mondiale en dollars internationaux (I $) associée à cette charge à I $ 427,7 milliards avant ajustement pour la participation à la force de travail du pays et pour les taux d'emploi et à I $ 268,8 milliards après cet ajustement. En pratiquant le même ajustement, mais en prenant pour hypothèse une productivité économique nulle pour les personnes de 50 ans et plus, nous avons estimé la perte de productivité potentielle à I $ 121,4 milliard. CONCLUSION: Même en se fondant sur les hypothèses les plus conservatrices, on estime que la perte de productivité, en dollars internationaux, associée aux déficiences visuelles résultant de défauts de réfraction non corrigés est approximativement mille fois plus élevée que le nombre mondial de cas de tels défauts. Le coût du passage à l'échelle supérieure des services de réfraction existants pour faire face à cette charge n'est pas connu, mais la délivrance d'une paire de lunettes appropriée pour moins de 1000 I $ à chaque personne affectée devrait se traduire par un gain économique net.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Estimar las pérdidas potenciales de productividad económica mundial asociadas a la actual carga de discapacidad visual por errores de refracción no corregidos (ERNC).? MÉTODOS: Se partió de supuestos prudentes y de datos demográficos, epidemiológicos y económicos de ámbito nacional para estimar las pérdidas de producto interno bruto ajustado por la paridad del poder adquisitivo (PIB ajustado por PPA) correspondientes a todas las personas con deterioro de la visión o ceguera, así como a las personas con visión normal encargadas de proporcionarles ayuda de manera informal. RESULTADOS: En 2007, unos 158,1 millones de casos de discapacidad visual se debían a errores de refracción no corregidos o insuficientemente corregidos; de ellos, 8,7 millones correspondían a personas ciegas. La pérdida de productividad económica mundial en dólares internacionales (I$) asociada a esa carga de morbilidad se ha estimado en I$ 427 700 millones y en I$ 268 800 millones antes y después, respectivamente, de ajustar en función de la tasa de actividad y la tasa de empleo de cada país. Con esos mismos ajustes, pero suponiendo una productividad económica nula para las personas > 50 años, estimamos que las pérdidas potenciales de productividad ascendían a I$ 121 400 millones. CONCLUSIÓN: Incluso empleando los supuestos más prudentes, la pérdida total estimada de productividad asociada a los ERNC es, en dólares internacionales, unas mil veces mayor que el número mundial de casos. Se desconoce el costo que supondría la ampliación de los actuales servicios de errores de refracción para poder afrontar esa carga, pero si cada persona afectada recibiera gafas apropiadas por menos de I$ 1000 podría obtenerse un beneficio económico neto.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To estimate the potential global economic productivity loss associated with the existing burden of visual impairment from uncorrected refractive error (URE). METHODS: Conservative assumptions and national population, epidemiological and economic data were used to estimate the purchasing power parity-adjusted gross domestic product (PPP-adjusted GDP) loss for all individuals with impaired vision and blindness, and for individuals with normal sight who provide them with informal care. FINDINGS: An estimated 158.1 million cases of visual impairment resulted from uncorrected or undercorrected refractive error in 2007; of these, 8.7 million were blind. We estimated the global economic productivity loss in international dollars (I$) associated with this burden at I$ 427.7 billion before, and I$ 268.8 billion after, adjustment for country-specific labour force participation and employment rates. With the same adjustment, but assuming no economic productivity for individuals aged > 50 years, we estimated the potential productivity loss at I$ 121.4 billion. CONCLUSION: Even under the most conservative assumptions, the total estimated productivity loss, in $I, associated with visual impairment from URE is approximately a thousand times greater than the global number of cases. The cost of scaling up existing refractive services to meet this burden is unknown, but if each affected individual were to be provided with appropriate eyeglasses for less than I$ 1000, a net economic gain may be attainable.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Fixer des priorités en matière d'investissement dans la recherche mondiale en santé mentale et proposer un usage plus rationnel des fonds dans ce domaine, qui demeure sous-financé et sous-étudié. MÉTHODES: Les Membres du Lancet Mental Health Group ont recensé systématiquement et attribué un score aux options d'investissement dans des recherches concernant quatre classes de troubles : schizophrénie et autres troubles psychotiques majeurs, troubles dépressifs majeurs et autres troubles mentaux courants, abus d'alcool et autres troubles dus à l'abus de substance et troubles de l'enfant et de l'adolescent (classe large). En appliquant la démarche de fixation des priorités de la Child Health and Nutrition Research Initiative, le Groupe a listé diverses questions à étudier et les a évaluées selon des critères de résolubilité, d'efficacité, d'aptitude à donner des résultats délivrables, d'équité et d'impact sur la charge persistante de troubles mentaux. Ces scores ont ensuite été pondérés selon le système de valeurs énoncé par un groupe plus important de parties concernées. RÉSULTATS: Les questions à étudier obtenant le score le plus élevé concernaient la recherche sur les politiques et les systèmes de santé, les lieux et les modalités de délivrance des interventions d'un bon rapport coût/efficacité dans les pays à faibles ressources, les recherches épidémiologiques sur la catégorie large des troubles de l'enfant et de l'adolescent et les questions relatives à l'abus d'alcool et de drogues. Les questions obtenant le score le plus bas concernaient le développement de nouvelles interventions, de nouveaux médicaments, agents pharmacologiques et vaccins et d'autres technologies. CONCLUSION: Dans le contexte de la santé mentale et à l'horizon des dix prochaines années, il serait préférable de combler les lacunes les plus criantes en matière de connaissances en investissant dans la recherche sur les politiques et les systèmes de santé, l'épidémiologie et l'amélioration de la délivrance des interventions d'un bon rapport coût/efficacité.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Establecer las prioridades de inversión en investigaciones mundiales sobre salud mental y proponer un uso más racional de los fondos en este campo subfinanciado e insuficientemente investigado. MÉTODOS: Miembros del Grupo de Salud Mental Lancet procedieron a enumerar y puntuar sistemáticamente las opciones de inversión en la investigación de cuatro amplias categorías de dolencias: esquizofrenia y otros trastornos psicóticos graves, depresión mayor y otros trastornos mentales comunes, abuso de alcohol y otros trastornos por abuso de sustancias, y la gran variedad de trastornos mentales en niños y adolescentes. Aplicando el criterio de fijación de prioridades de la Iniciativa de Salud del Niño e Investigación Nutricional, el grupo confeccionó una lista de diversos temas de investigación y los evaluó conforme a los criterios de justificación, eficacia, viabilidad, equidad e impacto potencial en la carga persistente de trastornos de salud mental. Las puntuaciones se ponderaron luego de acuerdo con el sistema de valores expresado por un grupo más amplio de interesados directos. RESULTADOS: Los temas de investigación que obtuvieron una mayor puntuación guardan relación con la investigación de políticas y sistemas de salud, la determinación de dónde y cómo aplicar intervenciones costoeficaces ya existentes en un contexto de pocos recursos, y la investigación epidemiológica relacionada con las categorías generales de trastornos mentales de niños y adolescentes o con aspectos del abuso de alcohol y drogas. Los temas con menor puntuación fueron los relacionados con el desarrollo de nuevas intervenciones y nuevos medicamentos o agentes farmacológicos, vacunas y otras tecnologías. CONCLUSIÓN: En el contexto de la salud mental mundial y dentro del horizonte de los próximos 10 años, lo más conveniente sería llenar algunos vacíos de vital importancia en los actuales conocimientos invirtiendo en la investigación de las políticas y los sistemas de salud, la epidemiología y la mejora de la aplicación de intervenciones costoeficaces.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To set investment priorities in global mental health research and to propose a more rational use of funds in this under-resourced and under-investigated area. METHODS: Members of the Lancet Mental Health Group systematically listed and scored research investment options on four broad classes of disorders: schizophrenia and other major psychotic disorders, major depressive disorder and other common mental disorders, alcohol abuse and other substance abuse disorders, and the broad class of child and adolescent mental disorders. Using the priority-setting approach of the Child Health and Nutrition Research Initiative, the group listed various research questions and evaluated them using the criteria of answerability, effectiveness, deliverability, equity and potential impact on persisting burden of mental health disorders. Scores were then weighted according to the system of values expressed by a larger group of stakeholders. FINDINGS: The research questions that scored highest were related to health policy and systems research, where and how to deliver existing cost-effective interventions in a low-resource context, and epidemiological research on the broad categories of child and adolescent mental disorders or those pertaining to alcohol and drug abuse questions. The questions that scored lowest related to the development of new interventions and new drugs or pharmacological agents, vaccines or other technologies. CONCLUSION: In the context of global mental health and with a time frame of the next 10 years, it would be best to fill critical knowledge gaps by investing in research into health policy and systems, epidemiology and improved delivery of cost-effective interventions.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Examiner les associations entre exposition à des violences physiques (VP) ou à des violences sexuelles (VS) et comportements préjudiciables à la santé parmi un échantillon d'enfants de cinq pays africains. MÉTHODES: Dans le cadre d'une analyse transversale des données provenant de Namibie, du Swaziland, d'Ouganda, de Zambie et du Zimbabwe - pays ayant participé à l'Enquête mondiale sur les comportements de santé des enfants d'âge scolaire en 2003 et 2004 - , nous avons comparé les fréquences de plusieurs comportements préjudiciables à la santé chez les enfants (principalement les enfants scolarisés de 13 à 15 ans) ayant rapporté ou n'ayant pas rapporté une exposition à des VP ou des VS. Nous avons estimé les Odds Ratios (OR) pour ces comportements et les intervalles de confiance à 95 % correspondants (IC), après ajustement pour l'âge et le sexe. RÉSULTATS: 27 à 50 % (42 % en moyenne) des enfants étudiés dans les cinq pays ont signalé avoir été exposés à des VP pendant les 12 mois précédant l'enquête et 9 à 33 % (23 % en moyenne) ont rapporté avoir été exposés à des VS leur vie durant. On a observé des associations modérées à forte entre l'exposition à des VP ou à des VS et des mesures de la santé mentale, les idées de suicide, le tabagisme actuel (cigarettes), la consommation d'alcool actuelle, l'usage de drogues sur la durée de vie, la multiplication des partenaires sexuels et les antécédents d'infection sexuellement transmissible (p < 0,05 pour l'ensemble des associations). Par exemple, l'Odds ratio associé au tabagisme actuel (cigarettes) était plus élevé chez les enfants ayant participé à une bagarre (OR : 2,20 ; IC à 95 % : 1,77-2,75), à 2-5 bagarres (OR : 3,43 ; IC à 95 % : 2,54-4,63) et à 6 bagarres ou plus (OR : 5,95 ; IC à 95 % : 4,37-8,11) (p de tendance < 0,001) pendant les 12 mois précédant l'enquête, que chez les enfants non exposés à des VP. CONCLUSION: L'exposition à des VP ou à des VS est courante chez les enfants de certains pays d'Afrique et on relève des associations entre cette exposition et plusieurs comportements préjudiciables à la santé. Dans les pays en développement, la prise de conscience grandissante de la fréquence des expositions à la violence chez les enfants et de leurs conséquences potentielles sur la santé pourrait rendre les responsables plus attentifs aux besoins en matière programmes de promotion de la santé et de prévention pour faire face à ce problème.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Examinar la relación entre la exposición a violencia física (VF) o violencia sexual (VS) y los comportamientos de salud adversos en una muestra de niños de cinco países africanos. MÉTODOS: Mediante un análisis transversal de datos de Namibia, Swazilandia, Uganda, Zambia y Zimbabwe -países que participaron en el Estudio mundial de la salud de los alumnos en las escuelas en 2003 o 2004- procedimos a comparar la frecuencia relativa de varios comportamientos de salud adversos entre los niños (principalmente escolares de 13 a 15 años), según hubieran declarado o no que habían estado expuestos a VF o VS. Se estimaron las razones de posibilidades (OR) para tales comportamientos y sus intervalos de confianza (IC) del 95% después de ajustar los datos en función de la edad y el sexo. RESULTADOS: Entre el 27% y el 50% (promedio: 42%) de los niños estudiados en los cinco países declararon haber estado expuestos a VF durante los 12 meses previos a la encuesta, y un 9%-33% (promedio: 23%) declaró haber estado expuesto a VS en algún momento de su vida. Se observó una relación entre moderada y fuerte entre la exposición a VF o VS y la adopción de medidas de salud mental, las ideas suicidas, el consumo de cigarrillos del momento, el consumo de alcohol del momento, el uso de drogas a lo largo de la vida, la relación con varias parejas sexuales y la existencia de antecedentes de infección de transmisión sexual (p < 0,05 en todos los casos). Por ejemplo, la probabilidad de que el niño fumara cigarrillos a la sazón fue mayor entre los que se habían visto implicados en una pelea (OR: 2,20; IC95%: 1,77-2,75), 2-5 peleas (OR: 3,43; IC95%: 2,54-4,63) o 6 peleas o más (OR: 5,95; IC95%: 4,37-8,11) (p de la tendencia < 0,001) en los 12 meses previos al estudio que en los niños no expuestos a VF. CONCLUSIÓN: La exposición a VF y VS es común entre los niños africanos en algunos países y se asocia a numerosos comportamientos de salud adversos. En los países en desarrollo, una mayor sensibilización sobre la frecuencia de la exposición de los niños a la violencia y sus posibles consecuencias sanitarias puede resaltar la necesidad de emprender programas de prevención y de promoción de la salud que aborden ese problema.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine associations between exposure to physical violence (PV) or sexual violence (SV) and adverse health behaviours among a sample of children in five African countries. METHODS: In a cross-sectional analysis of data from Namibia, Swaziland, Uganda, Zambia and Zimbabwe - countries that participated in the Global School-based Student Health Survey in 2003 or 2004 - we compared the relative frequency of several adverse health behaviours among children (primarily students 13-15 years of age) who did and who did not report exposure to PV or SV. We estimated odds ratios (ORs) for such behaviours and their 95% confidence intervals (CIs) after adjusting for age and sex. FINDINGS: Exposure to PV during the 12 months preceding the survey was reported by 27-50% (average: 42%) of the children studied in the five countries, and lifetime exposure to SV was reported by 9-33% (average: 23%). Moderate to strong associations were observed between exposure to PV or SV and measures of mental health, suicidal ideation, current cigarette use, current alcohol use, lifetime drug use, multiple sex partners and a history of sexually transmitted infection (P < 0.05 for all associations). For example, the odds of being a current cigarette smoker were higher in children involved in one fight (OR: 2.20; 95% CI: 1.77-2.75), 2-5 fights (OR: 3.43; 95% CI: 2.54-4.63), or 6 fights or more (OR: 5.95; 95% CI: 4.37-8.11) (P for trend < 0.001) during the 12 months preceding the survey than in children unexposed to PV. CONCLUSION: Childhood exposure to PV and SV is common among African children in some countries and is associated with multiple adverse health behaviours. In developing countries, increased awareness of the frequency of exposure to violence among children and its potential health consequences may lead to heightened attention to the need for health promotion and preventive programmes that address the problem.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Estimer le taux de létalité (TL) pour la rougeole au Népal, déterminer le rôle de facteurs de risque tels que l'instabilité politique dans la mortalité par rougeole et comparer les résultats obtenus en utilisant un échantillon représentatif au plan national de flambées épidémiques et la surveillance de routine ou encore d'une étude localisée pour établir le taux de létalité national (TLn). MÉTHODES: Nous présentons ici une étude rétrospective des cas et des décès dus à la rougeole au Népal. Par un sondage aléatoire en deux étapes, nous avons sélectionné 37 districts, la probabilité de sélection étant proportionnelle au nombre de districts par région, puis nous avons sélectionné au hasard dans chaque district une flambée parmi celles survenues entre le 1er mars et le 1er septembre 2004. Nous avons identifié les cas en interrogeant un membre de chacun des ménages concernés et en retrouvant les contacts. Nous avons réalisé des analyses bivariées pour évaluer les facteurs de risque pour un taux de létalité élevé et déterminer le temps écoulé entre l'apparition de l'éruption et le décès. Nous avons déterminé la contribution de chaque facteur au taux de létalité par régression logistique multivariée. A partir des nombres de cas et de décès dus à la rougeole trouvés dans l'étude, nous avons calculé le nombre total de cas et de décès dus à cette maladie pour l'ensemble du Népal sur la période étudiée et en 2004. RÉSULTATS: Nous avons identifié 4657 cas de rougeole et 64 décès dus à cette maladie pendant la période et dans la zone étudiées. Nous avons ainsi abouti à un total d'environ 82 000 cas et 900 décès pour l'ensemble des flambées survenues en 2004 et à un TLn de 1,1 % (intervalle de confiance à 95 %, IC : 0,5-2,3). Ce taux variait de 0,1 % dans l'Est à 3,4 % dans la région moyen-orientale et atteignait ses niveaux les plus élevés dans les zones d'insécurité politique, dans les plaines du Ganges et parmi les cas âgés de moins de 5 ans. La prise de vitamine A et la vaccination antirougeoleuse jouaient un rôle protecteur. La plupart des décès sont survenus pendant la première semaine de maladie. CONCLUSION: A notre connaissance, il s'agit de la première étude du taux de létalité reposant sur un échantillon représentatif de flambées rougeoleuses. La surveillance de routine et les études portant sur une seule flambée peuvent ne pas fournir une valeur exacte du TLn. L'augmentation du nombre de morts liée à l'insécurité politique fait obstacle à la délivrance des services de santé. La brièveté du laps de temps entre l'apparition de la maladie et le décès, ainsi que la baisse de la mortalité résultant de l'administration de vitamine A, suggèrent la nécessité d'un traitement rapide sur le terrain, au tout début de la flambée.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Estimar la tasa de letalidad por sarampión en Nepal, determinar el papel de los factores de riesgo -como la inestabilidad política- para la mortalidad por sarampión, y comparar el uso de una muestra de brotes representativa a nivel nacional y la vigilancia sistemática o los estudios localizados como medidas para calcular la tasa de letalidad nacional. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio retrospectivo de los casos de sarampión y las defunciones por esa causa en Nepal. Mediante muestreo aleatorio bietápico, seleccionamos 37 distritos con una probabilidad de selección proporcional al número de distritos en cada región y a continuación seleccionamos aleatoriamente dentro de cada distrito un determinado brote entre todos los que se habían producido entre el 1 de marzo y el 1 de septiembre de 2004. Se identificaron los casos entrevistando a un miembro de cada uno de los hogares y rastreando los contactos. Se realizaron análisis bifactoriales para evaluar los factores de riesgo de una tasa de letalidad alta y determinar el tiempo transcurrido entre la aparición de la erupción y la muerte. La contribución de cada factor a la tasa de letalidad se determinó mediante regresión logística multifactorial. A partir del número de casos de sarampión y de defunciones por esa causa hallados en el estudio calculamos el número total de casos y defunciones para todo Nepal durante el periodo estudiado y en 2004. RESULTADOS: Identificamos 4657 casos de sarampión y 64 muertes atribuibles a la enfermedad en el periodo y zona estudiados. Eso se traduce en unos 82 000 casos y 900 defunciones en todos los brotes registrados en 2004 y una tasa de letalidad nacional del 1,1% (intervalo de confianza del 95%: 0,5-2,3). La tasa de letalidad se situaba entre el 0,1% de la región oriental y el 3,4% de la región medio-occidental, alcanzando su valor máximo en las zonas con inestabilidad política, en las planicies del Ganges y entre los menores de 5 años. El tratamiento con vitamina A y la inmunización antisarampionosa tenían un efecto protector. La mayoría de las defunciones se produjeron durante la primera semana de la enfermedad. CONCLUSIÓN: Por lo que sabemos, éste es el primer estudio de la tasa de letalidad basado en una muestra nacionalmente representativa de los brotes de sarampión. La vigilancia sistemática y los estudios de un solo brote no permiten calcular con precisión la tasa de letalidad nacional. El incremento de las defunciones asociado a la inestabilidad política constituye un reto para la dispensación de servicios de salud. El breve intervalo entre la aparición de la enfermedad y la defunción, así como la disminución de la mortalidad conseguida mediante el tratamiento con vitamina A, parecen indicar que es necesario tratar rápidamente a los afectados sobre el terreno al comienzo del brote.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To estimate the case-fatality ratio (CFR) for measles in Nepal, determine the role of risk factors, such as political instability, for measles mortality, and compare the use of a nationally representative sample of outbreaks versus routine surveillance or a localized study to establish the national CFR (nCFR). METHODS: This was a retrospective study of measles cases and deaths in Nepal. Through two-stage random sampling, we selected 37 districts with selection probability proportional to the number of districts in each region, and then randomly selected within each district one outbreak among all those that had occurred between 1 March and 1 September 2004. Cases were identified by interviewing a member of each and every household and tracing contacts. Bivariate analyses were performed to assess the risk factors for a high CFR and determine the time from rash onset until death. Each factor's contribution to the CFR was determined through multivariate logistic regression. From the number of measles cases and deaths found in the study we calculated the total number of measles cases and deaths for all of Nepal during the study period and in 2004. FINDINGS: We identified 4657 measles cases and 64 deaths in the study period and area. This yielded a total of about 82 000 cases and 900 deaths for all outbreaks in 2004 and a national CFR of 1.1% (95% confidence interval, CI: 0.5-2.3). CFR ranged from 0.1% in the eastern region to 3.4% in the mid-western region and was highest in politically insecure areas, in the Ganges plains and among cases < 5 years of age. Vitamin A treatment and measles immunization were protective. Most deaths occurred during the first week of illness. CONCLUSION: To our knowledge, this is the first CFR study based on a nationally representative sample of measles outbreaks. Routine surveillance and studies of a single outbreak may not yield an accurate nCFR. Increased fatalities associated with political insecurity are a challenge for health-care service delivery. The short period from disease onset to death and reduced mortality from treatment with vitamin A suggest the need for rapid, field-based treatment early in the outbreak.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'observation par les prescripteurs des directives thérapeutiques standard dans l'utilisation des antihypertenseurs en Afrique du Sud, déterminer si les données de délivrance sont des indicateurs utiles de l'usage de ces médicaments et estimer les conséquences en termes de coût du non-respect des directives standard. MÉTHODES: Nous avons entrepris deux études : une analyse des enregistrements de médicaments antihypertenseurs délivrés aux 54 hôpitaux publics de KwaZulu-Natal disposant d'une consultation d'hypertension et une enquête par observation directe des prescriptions d'antihypertenseurs présentées en pharmacie, effectuée sur un sous-groupe d'hôpitaux comprenant 16 des 54 hôpitaux susmentionnés. Nous avons calculé l'utilisation de chaque groupe d'antihypertenseurs en proportion de l'ensemble des antihypertenseurs délivrés ou prescrits. Nous avons classé les groupes de médicaments en vue d'établir des comparaisons avec les directives thérapeutiques standard sud-africaines et nous avons confronté les proportions obtenues à partir des données de délivrance et celles déterminées à partir de l'enquête sur les prescriptions. RÉSULTATS: Les données de délivrance ont montré que, conformément aux directives thérapeutiques, les diurétiques et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine étaient les médicaments les plus fréquemment prescrits (42 et 27 % respectivement). Néanmoins, la méthyldopa - non préconisée par les directives thérapeutiques - représentait 10 % de l'ensemble des antihypertenseurs délivrés, avec de grandes variations entre les hôpitaux (0 à 37 %). La réserpine, médicament de deuxième choix selon les directives thérapeutiques, était employée en grandes quantités par deux hôpitaux seulement. Les agents bloquants des canaux calciques et les bêta-bloquants représentaient une faible proportion des antihypertenseurs délivrés : 6 % pour chacune de ces catégories. Les résultats de l'enquête sur les prescriptions étaient en accord avec les données de délivrance à propos des médicaments les plus prescrits, mais donnaient des estimations légèrement différentes pour l'utilisation des autres groupes. CONCLUSION: Les données de délivrance, source la plus facilement disponible d'informations sur l'utilisation des médicaments dans les pays en développement, constituent (avec quelques réserves) une source de données fiable pour l'évaluation de l'observation des directives thérapeutiques. Nos résultats mettent en évidence un non-respect substantiel de ces directives.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la observancia de las directrices sudafricanas sobre el tratamiento antihipertensor por parte de los prescriptores, determinar si los datos sobre el suministro son indicadores útiles del uso de los fármacos, y evaluar las repercusiones de la no observancia de las directrices en el costo del tratamiento. MÉTODOS: Realizamos dos estudios: un análisis de los registros de los antihipertensores suministrados a 54 hospitales del sector público de KwaZulu-Natal que disponían de consultas de hipertensión, y una observación directa de las prescripciones de antihipertensores presentadas a las farmacias en 16 de esos 54 hospitales. El uso relativo de cada antihipertensor se calculó como la proporción con respecto a todos los antihipertensores suministrados o prescritos. Los grupos de fármacos fueron ordenados por frecuencia de uso para compararlos con las directrices terapéuticas sudafricanas. También se compararon los resultados proporcionados por los estudios del suministro y de las prescripciones. RESULTADOS: Los datos sobre el suministro revelaron que, de acuerdo con las directrices terapéuticas, los fármacos suministrados con más frecuencia fueron los diuréticos y los inhibidores de la enzima de conversión de la angiotensina (42% y 27%, respectivamente). Sin embargo, la metildopa, que no está incluida en las directrices terapéuticas, representó un 10% de las totalidad de los antihipertensores suministrados, aunque hubo una gran variabilidad entre hospitales (0 a 37%). La reserpina, un tratamiento de segunda elección según las directrices, sólo era muy utilizada en dos hospitales. Los bloqueantes de los canales del calcio y los betabloqueantes representaron una pequeña proporción de la totalidad de los antihipertensores suministrados (6% cada uno). Los resultados del estudio sobre las prescripciones fueron concordantes con los del suministro con respecto a los antihipertensores prescritos con más frecuencia, pero presentaron ligeras diferencias con respecto al uso de otros fármacos. CONCLUSIÓN: Los datos sobre el suministro, que son los más fáciles de obtener para determinar el uso de los fármacos en los países en desarrollo, constituyen (con algunos condicionamientos) una fuente de información fiables para evaluar la observancia de las directrices terapéuticas. Nuestros resultados muestran una inobservancia considerable de las directrices terapéuticas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess prescriber adherence to standard anti-hypertensive treatment guidelines in South Africa, determine if supply data are useful indicators of drug use, and assess the cost implications of not complying with the guidelines. METHODS: We undertook two studies: an analysis of records of the anti-hypertensive drugs supplied to all 54 public-sector hospitals with a hypertension clinic in KwaZulu-Natal, and a direct-observation survey of anti-hypertensive drug prescriptions presented to pharmacies in a subset of 16 of the 54 hospitals. We calculated the relative use of each anti-hypertensive drug group as a proportion of all anti-hypertensive drugs supplied or prescribed. We ranked drug groups in order of use for comparison with recommended South African standard treatment guidelines, and we compared the proportions derived from supply data with those derived from the prescription survey. FINDINGS: Supply data showed that, in line with treatment guidelines, diuretics and angiotensin-converting enzyme inhibitors were the most frequently supplied medicines (42% and 27%, respectively). However, methyldopa - not included in the treatment guidelines - represented 10% of all anti-hypertensives supplied, but the proportion varied widely between hospitals (0-37%). Reserpine, second choice in the treatment guidelines, was used in high amounts by only two hospitals. Calcium channel blockers and beta blockers represented a small proportion of the anti-hypertensive drugs supplied: 6% each. Results from the prescription survey were in concordance with supply data for the most frequently prescribed drugs but gave slightly different estimates of the use of others. CONCLUSION: Supply data, the most available source of information about drug use in developing countries, are (with some provisos) a reliable data source for the evaluation of adherence to treatment guidelines. Our results showed substantial non-adherence to standard treatment guidelines.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Comparer les rapports coût/efficacité d'interventions pour diminuer la mortalité par pneumonie à travers la réduction des risques, la vaccination et la prise en charge des cas. MÉTHODS: Nous avons utilisé des estimations établies par l'OMS pour la charge de pneumonies par pays et les coûts des interventions afin d'analyser les estimations du risque de pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans et l'efficacité d'un certain nombre d'interventions (prise en charge des cas, vaccinations en rapport avec la pneumonie, amélioration de la nutrition et réduction de la pollution de l'air intérieur due aux combustibles solides ménagers). Nous avons calculé les bénéfices pour la santé [années de vie corrigées de l'incapacité (DALY) évitées] et les coûts des interventions sur une période de 10 ans pour 40 pays totalisant 90 % des décès d'enfants par pneumonie. RÉSULTATS: L'utilisation de combustibles fossiles contribue pour 30 % (intervalle de confiance à 95 % : 18-44) à la charge de pneumonie infantile. Le traitement efficace au niveau communautaire, la promotion de l'allaitement exclusif, la supplémentation en zinc et les vaccinations contre Haemophilus influenzae type B (Hib) et Streptocccus pneumoniae par le biais des programmes existants ont présenté des rapports coût/efficacité de $ int. 10 à $ int. 60 par DALY dans les pays à faible revenu et inférieurs à $ int. 120 par DALY dans les pays à revenu moyen. L'utilisation de fourneaux à biomasse à faible émission et de combustibles plus propres pourrait offrir un rapport coût/efficacité satisfaisant dans les régions à faible revenu. Le traitement en établissement de soins pourrait également fournir un bon rapport coût/efficacité, situé entre $ int. 60 et 120 par DALY. Le rapport coût/efficacité de la prise en charge des cas au niveau communautaire dépend du coût des visites à domicile. CONCLUSION: La vaccination contre Hib et S. pneumoniae, la prise en charge efficace des cas, la promotion de l'allaitement maternel et la supplémentation en zinc sont des interventions présentant un bon rapport coût/efficacité dans la réduction de la mortalité par pneumonie. Les interventions d'ordre environnemental et nutritionnel font régresser la pneumonie et procurent d'autres bénéfices. La combinaison de ces stratégies peut permettre une réduction globale de la mortalité infantile de 17 %.Resumo em Espanhol:
RESUMEN OBJETIVO: Comparar la costoeficacia de las intervenciones tendentes a reducir la mortalidad por neumonía mediante la reducción del riesgo, la inmunización y el manejo de casos. MÉTODOS: Partiendo de estimaciones de la carga de neumonía por países y del costo de las intervenciones según la OMS, se analizaron las estimaciones del riesgo de neumonía entre los menores de 5 años y la eficacia de las intervenciones (manejo de casos, vacunas relacionadas con la neumonía, mejoras de la nutrición y reducción de la contaminación del aire en locales cerrados por combustibles sólidos domésticos). Calculamos los beneficios para la salud (años de vida ajustados en función de la discapacidad -AVAD- evitados) y el costo de las intervenciones a lo largo de 10 años para 40 países, abarcando el 90% de las defunciones por neumonía en la niñez. RESULTADOS: El uso de combustibles sólidos contribuye en un 30% (intervalo de confianza del 90%: 18-44) a la carga de neumonía en la niñez. Un tratamiento comunitario eficaz, la promoción de la lactancia natural como alimentación exclusiva, la administración de suplementos de zinc y la inmunización contra Haemophilus influenzae tipo b (Hib) y Streptococcus pneumoniae a través de los programas existentes mostraron unas relaciones costo-eficacia de 10-60 dólares internacionales (I$) por AVAD en los países de ingresos bajos, y de menos de I$ 120 por AVAD en los países de ingresos medios. Las estufas de biomasa de baja emisión y unos combustibles más limpios pueden ser costoeficaces en las regiones de ingresos bajos. La administración de tratamiento en servicios de salud es una opción potencialmente costoeficaz, pues supone I$ 60-120 por AVAD. La relación costo-eficacia del manejo de casos comunitario depende del costo de las visitas domiciliarias. CONCLUSIÓN: La vacunación contra Hib y S. pneumoniae, el manejo eficaz de los casos, la promoción de la lactancia natural y la administración de suplementos de zinc son medidas costoeficaces contra la mortalidad en la niñez. Las intervenciones ambientales y nutricionales reducen la neumonía y reportan también otros beneficios. La combinación de estas estrategias puede reducir en total la mortalidad en la niñez en un 17%.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To compare the cost-effectiveness of interventions to reduce pneumonia mortality through risk reduction, immunization and case management. METHODS: Country-specific pneumonia burden estimates and intervention costs from WHO were used to review estimates of pneumonia risk in children under 5 years of age and the efficacy of interventions (case management, pneumonia-related vaccines, improved nutrition and reduced indoor air pollution from household solid fuels). We calculated health benefits (disability-adjusted life years, DALYs, averted) and intervention costs over a period of 10 years for 40 countries, accounting for 90% of pneumonia child deaths. FINDINGS: Solid fuel use contributes 30% (90% confidence interval: 18-44) to the burden of childhood pneumonia. Efficacious community-based treatment, promotion of exclusive breastfeeding, zinc supplementation and Haemophilus influenzae type b (Hib) and Streptococcus pneumoniae immunization through existing programmes showed cost-effectiveness ratios of 10-60 International dollars (I$) per DALY in low-income countries and less than I$ 120 per DALY in middle-income countries. Low-emission biomass stoves and cleaner fuels may be cost-effective in low-income regions. Facility-based treatment is potentially cost-effective, with ratios of I$ 60-120 per DALY. The cost-effectiveness of community case management depends on home visit cost. CONCLUSION: Vaccines against Hib and S. pneumoniae, efficacious case management, breastfeeding promotion and zinc supplementation are cost-effective in reducing pneumonia mortality. Environmental and nutritional interventions reduce pneumonia and provide other benefits. These strategies combined may reduce total child mortality by 17%.