Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer un module simple de prise en charge du risque cardiovasculaire permettant d'estimer et de prendre en charge le risque cardiovasculaire en utilisant l'hypertension comme point d'entrée dans les établissements de soins de santé primaires des pays à faibles ressources. MÉTHODES: Deux régions géographiquement distantes ont été choisies dans deux pays (Chine et Nigéria) et 10 paires d'établissements de soins de santé primaires ont été sélectionnés au hasard dans chaque région et appariés. Les régions ont ensuite été réparties au hasard entre un groupe témoin qui recevait les soins habituels et un groupe d'intervention, auquel était appliqué le module de prise en charge du risque cardiovasculaire. Chaque établissement a recruté successivement 60 patients hypertendus. Sur les sites d'intervention, on a fourni au départ aux patients un enseignement sur les facteurs de risque et débuté au bout de 4 mois un traitement par l'hydrochlorothiazide chez ceux présentant un risque moyen d'accident cardiovasculaire, conformément à un algorithme de traitement standardisé. La variation de la pression artérielle systolique du stade de départ à 12 mois a constitué la principale mesure de résultat. RÉSULTATS: L'étude a porté sur 2397 patients présentant une hypertension au départ: 1191 dans 20 établissements mettant en oeuvre l'intervention et 1206 dans 20 établissements témoins. Les pressions systolique et diastolique ont davantage diminué chez les patients bénéficiant de l'intervention que chez les patients témoins. Cependant, à 12 mois, plus de la moitié des patients présentaient encore une hypertension non contrôlée (pression systolique > 140 mm Hg et/ou pression diastolique > 90 mm Hg). Les facteurs de risque comportementaux s'étaient améliorés chez les patients bénéficiant de l'intervention au Nigéria, mais pas en Chine. Seuls 2 % environ des patients hypertendus ont dû être orientés vers le niveau de soins supérieur. CONCLUSION: Même dans les pays disposant de faibles ressources, il est possible d'évaluer et de prendre en charge efficacement les patients hypertendus dans les établissements de soins de santé primaires.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar un paquete sencillo de gestión del riesgo cardiovascular para evaluar y gestionar ese riesgo usando la hipertensión como punto de acceso en los centros de atención primaria en los entornos con pocos recursos. MÉTODOS: Se seleccionaron dos regiones geográficamente distantes de dos países (China y Nigeria), para proceder luego a elegir al azar y emparejar diez pares de centros de atención primaria de cada región. Las regiones fueron asignadas aleatoriamente a un grupo de control, que recibió la atención habitual, o a un grupo de intervención, al que se aplicó el paquete de gestión del riesgo cardiovascular. En cada establecimiento se estudió a 60 pacientes consecutivos con hipertensión arterial. En los centros de intervención se informó a los pacientes acerca de los factores de riesgo al comienzo del estudio y se instauró tratamiento con hidroclorotiazida a los 4 meses en los pacientes con riesgo medio de evento cardiovascular, de acuerdo con un algoritmo de tratamiento normalizado. El criterio de valoración principal fue la variación de la tensión arterial sistólica respecto al nivel basal al cabo de 12 meses. RESULTADOS: El estudio abarcó a 2397 pacientes con hipertensión basal: 1191 en 20 centros de intervención y 1206 en 20 centros de control. La tensión arterial, sistólica y diastólica, disminuyó más en los pacientes del grupo de intervención que en los de control. Sin embargo, transcurridos 12 meses, más de la mitad de los pacientes seguían con la hipertensión no controlada (tensión arterial sistólica > 140 mmHg, o diastólica > 90 mmHg). Los factores de riesgo asociados al comportamiento habían mejorado entre los pacientes del grupo de intervención en Nigeria, pero no en China. Solo un 2% de los pacientes hipertensos tuvieron que ser derivados al siguiente nivel asistencial. CONCLUSIÓN: Incluso en los entornos con recursos escasos, es posible evaluar y tratar eficazmente a los pacientes hipertensos en los centros de atención primaria.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate a simple cardiovascular risk management package for assessing and managing cardiovascular risk using hypertension as an entry point in primary care facilities in low-resource settings. METHODS: Two geographically distant regions in two countries (China and Nigeria) were selected and 10 pairs of primary care facilities in each region were randomly selected and matched. Regions were then randomly assigned to a control group, which received usual care, or to an intervention group, which applied the cardiovascular risk management package. Each facility enrolled 60 consecutive patients with hypertension. Intervention sites educated patients about risk factors at baseline and initiated treatment with hydrochlorothiazide at 4 months in patients at medium risk of a cardiovascular event, according to a standardized treatment algorithm. Systolic blood pressure change from baseline to 12 months was the primary outcome measure. FINDINGS: The study included 2397 patients with baseline hypertension: 1191 in 20 intervention facilities and 1206 in 20 control facilities. Systolic and diastolic blood pressure decreased more in intervention patients than in controls. However, at 12 months more than half of patients still had uncontrolled hypertension (systolic blood pressure > 140 mmHg and/or diastolic blood pressure > 90 mmHg). Behavioural risk factors had improved among intervention patients in Nigeria but not in China. Only about 2% of hypertensive patients required referral to the next level of care. CONCLUSION: Even in low-resource settings, hypertensive patients can be effectively assessed and managed in primary care facilities.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer l'équité en termes d'évènements et d'interventions sanitaires faisant intervenir les services de santé maternelle et de l'enfant (MCH) en Thaïlande. MÉTHODES: Des femmes en âge de procréer appartenant à 40 000 ménages représentatifs au plan national ont répondu à une enquête en grappes à indicateurs multiples sur la période 2005-2006. Nous avons utilisé l'indice de concentration (IC) pour évaluer la distribution de neuf groupes d'indicateurs concernant les services MCH en fonction de l'indice de richesse des ménages. Pour chaque indicateur, nous avons aussi effectué des comparaisons entre le quintile ou le décile le plus riche et le plus pauvre, entre origine urbaine et rurale et entre mères ou personnes s'occupant des enfants ayant reçu ou n'ayant pas reçu une éducation secondaire. RÉSULTATS: C'étaient le déficit pondéral (IC: "0,2192 ; p < 0,01) et le retard de croissance (IC: "0,1767 ; p < 0,01) qui présentaient la distribution la moins équitable, avec une concentration disproportionnée chez les plus démunis ; venaient ensuite les grossesses à l'adolescence (IC: "0,1073 ; p < 0,01), la pneumonie infanto-juvénile (IC: "0,0896 ; p < 0,05) et la diarrhée (IC: "0,0531 ; p < 0,1). La distribution des interventions des MCH était plutôt équitable, mais les femmes riches avaient une plus grande probabilité de bénéficier de soins prénatals et d'un accouchement assisté par du personnel médical qualifié ou dans un établissement de soins. Les interventions les plus équitablement distribuées étaient la vaccination infantile et la planification familiale. Dans leur ensemble, les événements sanitaires indésirables présentaient une plus forte prévalence chez les ruraux, même si l'écart rural-urbain était faible dans le cas des services MCH. Lorsque la mère ou la personne s'occupant de l'enfant n'avait reçu aucune éducation formelle, tous les indicateurs d'événements étaient moins bons que dans le groupe disposant d'un plus haut niveau d'éducation. CONCLUSION: En matière de couverture par les services MCH essentiels, un haut niveau d'équité est atteint dans l'ensemble de la Thaïlande. Les événements sanitaires indésirables sont largement dus à des facteurs socioéconomiques et notamment aux différences dans le niveau d'éducation des mères ou des personnes s'occupant des enfants.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la equidad en materia de resultados e intervenciones sanitarias de salud maternoinfantil (SMI) en Tailandia. MÉTODOS: Mujeres en edad fecunda de 40 000 hogares representativos a nivel nacional respondieron a la Encuesta de Indicadores Múltiples por Conglomerados de 2005-2006. Usamos un índice de concentración (IC) para evaluar la distribución de nueve grupos de indicadores de la salud maternoinfantil en un gradiente del índice de riqueza de los hogares. Para cada indicador comparamos también los quintiles o deciles más rico y más pobre, los hogares urbanos y rurales, y las madres o cuidadores con o sin educación secundaria. RESULTADOS: La insuficiencia ponderal (IC: 0,2192; P < 0,01) y el retraso del crecimiento (IC: 0,1767; P < 0,01) infantiles fueron los problemas distribuidos menos equitativamente, pues se concentraban de manera desproporcionada entre los pobres; les siguieron el embarazo en la adolescencia (IC: 0,1073, P < 0,01), y la neumonía (IC: 0,0896, P < 0,05) y la diarrea (IC: 0,0531, P < 0,1) infantiles. La distribución de las intervenciones de salud maternoinfantil fue bastante equitativa, pero las mujeres más ricas tenían más probabilidades de recibir atención prenatal y, en el momento del parto, atención especializada o en un centro de salud. Las intervenciones distribuidas de forma más equitativa fueron la inmunización infantil y la planificación familiar. Todos los resultados sanitarios desfavorables fueron más frecuentes en las zonas rurales, si bien la brecha urbano-rural en los servicios de salud maternoinfantil era pequeña. Entre las madres y los cuidadores sin estudios, todos los indicadores de resultados fueron peores que en el grupo con mayor nivel de educación. CONCLUSIÓN: Se observa en toda Tailandia una alta equidad en materia de cobertura de los principales servicios de salud maternoinfantil. Los resultados sanitarios no equitativos se deben en gran medida a factores socioeconómicos, en particular al diferente nivel educativo de las madres y los cuidadores.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess equity in health outcomes and interventions for maternal and child health (MCH) services in Thailand. METHODS: Women of reproductive age in 40 000 nationally representative households responded to the Multiple Indicator Cluster Survey in 2005-2006. We used a concentration index (CI) to assess distribution of nine MCH indicator groups across the household wealth index. For each indicator we also compared the richest and poorest quintiles or deciles, urban and rural domiciles, and mothers or caregivers with or without secondary school education. FINDINGS: Child underweight (CI: "0.2192; P < 0.01) and stunting (CI: "0.1767; P < 0.01) were least equitably distributed, being disproportionately concentrated among the poor; these were followed by teenage pregnancy (CI: "0.1073; P < 0.01), and child pneumonia (CI: "0.0896; P < 0.05) and diarrhoea (CI: "0.0531; P < 0.1). Distribution of the MCH interventions was fairly equitable, but richer women were more likely to receive prenatal care and delivery by a skilled health worker or in a health facility. The most equitably distributed interventions were child immunization and family planning. All undesirable health outcomes were more prevalent among rural residents, although the urban-rural gap in MCH services was small. Where mothers or caregivers had no formal education, all outcome indicators were worse than in the group with the highest level of education. CONCLUSION: Equity of coverage in key MCH services is high throughout Thailand. Inequitable health outcomes are largely due to socioeconomic factors, especially differences in the educational level of mothers or caregivers.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer la proportion d'adolescents parmi les enfants infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Zimbabwe recevant des soins et un soutien en rapport avec le VIH et ce que le personnel des dispensaires perçoit comme les principaux problèmes rencontrés par les enfants et les adolescents infectés par ce virus. MÉTHODES: En juillet 2008, nous avons envoyé un questionnaire à l'ensemble des 131 établissements délivrant des soins liés au VIH au Zimbabwe. Il était demandé dans ce questionnaire de classer par âge les enfants (0-19 ans) enregistrés pour recevoir des soins et d'indiquer les deux principaux problèmes se posant pour les plus jeunes (0-5 ans) et pour les adolescents (10-19 ans). RÉSULTATS: A l'échelle du pays, 115 (88 %) établissements ont répondu. Dans 98 établissements (75 %) ayant fourni des données complètes, 196 032 patients ont été enregistrés, dont 24 958 (13 %) enfants. Parmi les enfants soignés contre le VIH/sida, 33 % étaient âgés de 0 à 4 ans, 25 % de 5 à 9 ans, 25 % de 10 à 14 ans et 17 % de 15 à 19 ans. Le personnel a mis en lumière des différences entre les problèmes qui se posaient le plus fréquemment pour les jeunes enfants et pour les adolescents. Pour les plus jeunes, ces problèmes concernaient la malnutrition et le manque de médicaments adaptés (cités par 46 et 40 % des dispensaires respectivement) ; pour les adolescents, il s'agissait plutôt de problèmes psychosociaux et d'une mauvaise observance du traitement (cités par 56 et 36 % des dispensaires respectivement). CONCLUSION: Les interventions destinées à l'importante cohorte d'adolescents qui reçoit des soins liés au VIH au Zimbabwe doivent viser les difficultés psychosociales et les défauts d'observance du traitement rapportés par le personnel en tant que problèmes les plus préoccupants dans cette tranche d'âges.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la proporción de adolescentes que reciben atención y apoyo contra el VIH entre los niños infectados por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) en Zimbabwe, así como los principales problemas que, en opinión del personal de los dispensarios, afrontan los niños y adolescentes infectados por el virus. MÉTODOS: En julio de 2008 enviamos un cuestionario a los 131 centros que atienden a pacientes con VIH en Zimbabwe. En él solicitamos un desglose por edades de los niños (de 0 a 19 años) registrados para recibir atención y preguntamos cuáles eran los dos problemas que más afectaban a los niños más pequeños (0-5 años) y a los adolescentes (10-19 años). RESULTADOS: A nivel nacional, respondieron en total 115 centros (88%). En 98 (75%) que proporcionaron datos completos, había registrados 196 032 pacientes, 24 958 (13%) de los cuales eran niños. De los niños atendidos por ser seropositivos, el 33% tenían entre 0 y 4 años; el 25%, 5-9 años, otro 25%, 10-14 años; y el 17%, 15-19 años. El personal resaltó las diferencias entre los problemas más comunes sufridos por los niños más pequeños y los que afectaban a los adolescentes. Ente los primeros cabe destacar la malnutrición y la falta de medicamentos apropiados (citados por el 46% y el 40% de los dispensarios, respectivamente); y en el caso de los adolescentes, los problemas psicosociales y el escaso seguimiento de la medicación (citados por el 56% y el 36%, respectivamente). CONCLUSIÓN: En las intervenciones aplicadas en la extensa cohorte de adolescentes que están recibiendo atención para el VIH en Zimbabwe se debería centrar la atención en los aspectos psicosociales y el cumplimiento del tratamiento, cuestiones identificadas por el personal como los principales motivos de preocupación en ese grupo de edad.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To establish the proportion of adolescents among children infected with human immunodeficiency virus (HIV) in Zimbabwe who receive HIV care and support, and what clinic staff perceives to be the main problems faced by HIV-infected children and adolescents. METHODS: In July 2008, we sent a questionnaire to all 131 facilities providing HIV care in Zimbabwe. In it we requested an age breakdown of the children (aged 0-19 years) registered for care and asked what were the two major problems faced by younger children (0-5 years) and adolescents (10-19 years). FINDINGS: Nationally, 115 (88%) facilities responded. In 98 (75%) that provided complete data, 196 032 patients were registered and 24 958 (13%) of them were children. Of children under HIV care, 33% were aged 0-4 years; 25%, 5-9 years; 25%, 10-14 years; and 17%, 15-19 years. Staff highlighted differences in the problems most commonly faced by younger children and adolescents. For younger children, such problems were malnutrition and lack of appropriate drugs (cited by 46% and 40% of clinics, respectively); for adolescents they concerned psychosocial issues and poor drug adherence (cited by 56% and 36%, respectively). CONCLUSION: Interventions for the large cohort of adolescents who are receiving HIV care in Zimbabwe need to target the psychosocial concerns and poor drug adherence reported by staff as being the main concerns in this age group.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Identifier les sujets de préoccupation pour les politiques de gestion des ressources humaines pour la santé (RHS) et les priorités de la recherche pour les acteurs clés des pays à revenu faible ou intermédiaire ; évaluer dans quelle mesure la recherche actuelle sur les ressources humaines pour la santé répond à ces préoccupations et à ces priorités ; et élaborer une liste de thèmes de recherche essentiels, requérant une attention immédiate pour faciliter le développement et la mise en œuvre de politiques, avec les priorités associées. MÉTHODES: L'étude a compris des entretiens avec des informateurs clés (notamment des décideurs politiques et des chercheurs dans le domaine de la santé et des représentants des communautés et de la société civile), qui ont été réalisés dans 24 pays à revenu faible ou intermédiaire appartenant à quatre régions, une recherche bibliographique des revues de la littérature pertinentes effectuées à ce jour et l'évaluation des résultats des entretiens et de la recherche bibliographique dans le cadre d'un atelier consultatif plurinational, au cours duquel les thèmes de recherche ont été classés par priorité. RÉSULTATS: Vingt-et-un thèmes de recherche ont émergé des entretiens avec les informateurs clés, dont beaucoup n'avaient guère ou pas attiré l'attention d'après la littérature examinée. Les thèmes classés comme les plus importants lors de l'atelier consultatif étaient : (i) dans quelle mesure les dispositions incitatives réussissent-elles à attirer et à retenir la main d'œuvre médicale qualifiée dans les zones mal desservies ? (ii) quel est l'impact des pratiques doubles et des emplois multiples ? et (iii) Comment peut-on utiliser des mesures incitatives pour optimiser l'efficacité et la qualité des soins de santé ? CONCLUSION: Il n'y avait pas de consensus clair sur le type de problème rencontré par les différents pays dans leur politique RHS et sur la nature des éléments nécessaires pour y faire faire face. Une action coordonnée pour appuyer et mettre en œuvre la recherche sur les thèmes identifiés comme les plus fortement prioritaires pourrait avoir un impact majeur sur les politiques en faveur des ressources humaines pour la santé et, en fin de compte, sur la santé des plus démunis.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar los problemas decisionales y las prioridades de investigación en materia de recursos humanos para la salud de los principales interesados en los países de ingresos bajos y medios; evaluar en qué medida las investigaciones sobre recursos humanos para la salud abordan esas preocupaciones y prioridades; y elaborar una lista de líneas prioritarias de investigación que requieran atención inmediata para facilitar la formulación y aplicación de políticas. MÉTODOS: El estudio abarcó entrevistas con informantes clave, en particular con formuladores de políticas sanitarias, investigadores y representantes de la comunidad y de la sociedad civil, de 24 países de ingresos bajos y medios de cuatro regiones, una búsqueda bibliográfica de revisiones de interés de investigaciones realizadas hasta la fecha, y la evaluación de entrevistas y resultados de búsquedas bibliográficas en un taller consultivo multinacional, en el que se estableció el orden de prioridad de diversas cuestiones de investigación. RESULTADOS: De las entrevistas a informantes clave surgieron 21 cuestiones de investigación, muchas de las cuales habían recibido poca o ninguna atención en las publicaciones revisadas. Las preguntas consideradas de mayor importancia en el taller consultivo fueron: (i) ¿En qué medida funcionan los incentivos empleados para atraer y retener a los trabajadores sanitarios cualificados en las zonas subatendidas? (ii) ¿Qué repercusiones tienen la doble práctica y el pluriempleo? (iii) ¿Cómo pueden utilizarse los incentivos para optimizar la eficiencia y la calidad de la atención sanitaria? CONCLUSIÓN: Hubo un consenso claro acerca del tipo de problemas que afrontan los diferentes países en relación con las políticas de recursos humanos para la salud, así como sobre la naturaleza de la evidencia necesaria para abordarlos. Una acción coordinada tendente a apoyar e implementar las investigaciones sobre las cuestiones más prioritarias aquí identificadas podría tener gran incidencia en las políticas sobre el personal sanitario y, en definitiva, en la salud de los pobres.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To identify the human resources for health (HRH) policy concerns and research priorities of key stakeholders in low- and middle-income countries; to assess the extent to which existing HRH research addresses these concerns and priorities; and to develop a prioritized list of core research questions requiring immediate attention to facilitate policy development and implementation. METHODS: The study involved interviews with key informants, including health policy-makers, researchers and community and civil society representatives, in 24 low- and middle-income countries in four regions, a literature search for relevant reviews of research completed to date, and the assessment of interview and literature search findings at a consultative multinational workshop, during which research questions were prioritized. FINDINGS: Twenty-one research questions emerged from the key informant interviews, many of which had received little or no attention in the reviewed literature. The questions ranked as most important at the consultative workshop were: (i) To what extent do incentives work in attracting and retaining qualified health workers in underserviced areas? (ii) What is the impact of dual practice and multiple employment? and (iii) How can incentives be used to optimize efficiency and the quality of health care? CONCLUSION: There was a clear consensus about the type of HRH policy problems faced by different countries and the nature of evidence needed to tackle them. Coordinated action to support and implement research into the highest priority questions identified here could have a major impact on health worker policies and, ultimately, on the health of the poor.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Identifier les principales causes de mortalité et de mortalité prématurée dans la ville du Cap, en Afrique du Sud, et dans ses sous-districts et comparer les niveaux de mortalité entre sous-districts. MÉTHODES: Les données de mortalité de la ville du Cap pour la période 2001-2006 ont été analysées par âge, par cause du décès et par sexe. Les codes affectés aux causes de décès ont été agrégés pour obtenir trois groupes de causes principaux : (i) les causes pré-transitionnelles (maladies transmissibles, causes maternelles, pathologies périnatales et carences nutritionnelles, par exemple), (ii) les maladies non transmissibles et (iii) les traumatismes. La mortalité prématurée a été calculée en années de vue perdues (YLL). Les estimations démographiques pour le district métropolitain du Cap ont été utilisées pour calculer les taux de mortalité par âge et pour 100 000 habitants, qui ont ensuite été standardisés selon l'âge et comparés entre sous-districts. RÉSULTATS: Le schéma de la mortalité au Cap reflète la quadruple charge de morbidité dont on observe l'impact sur le profil national des causes de décès : le VIH/sida, les autres maladies infectieuses, les traumatismes et les maladies non transmissibles représentent au total une proportion conséquente des décès. Le VIH/sida a remplacé les homicides comme cause principale de décès. Le VIH/sida, les homicides, la tuberculose et les accidents de la route totalisent 44 % de la mortalité prématurée. Khayelitsha, le plus pauvre des sous-districts, détient les plus hauts taux de mortalité pour l'ensemble des principaux groupes de causes. CONCLUSION: La surveillance locale de la mortalité met en lumière la diversité des besoins de la population du Cap et fournit une quantité considérable de données pour étayer la planification et la mise en œuvre d'interventions ciblées. Des interventions multisectorielles seront nécessaires pour réduire la charge de morbidité.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Identificar las causas principales de mortalidad y mortalidad prematura en Ciudad del Cabo (Sudáfrica) y sus subdistritos, y comparar los niveles de mortalidad entre estos. MÉTODOS: Los datos de mortalidad de Ciudad del Cabo para el periodo 2001-2006 fueron analizados por edad, causa de muerte y sexo. Los códigos de las causas de defunción se agruparon en tres tipos principales de causas: (i) causas de pretransición (p. ej., enfermedades transmisibles, causas maternas, enfermedades perinatales y carencias nutricionales), (ii) enfermedades no transmisibles y (iii) traumatismos. La mortalidad prematura se expresó en años de vida perdidos (AVP). Las estimaciones poblacionales correspondientes al distrito metropolitano de Ciudad del Cabo se utilizaron para calcular las tasas por edad por 100 000 habitantes, y a continuación las cifras se normalizaron en función de la distribución de edades para comparar los subdistritos. RESULTADOS: El perfil de mortalidad de Ciudad del Cabo refleja la cuádruple carga de morbilidad observada en el conjunto de causas de defunción, con una proporción importante de muertes por VIH/sida, otras enfermedades infecciosas, traumatismos y enfermedades no transmisibles. El VIH/sida ha reemplazado al homicidio como causa principal de defunción. El VIH/sida, los homicidios, la tuberculosis y los traumatismos causados por el tránsito representaron el 44% de la mortalidad prematura. Khayelitsha, el subdistrito más pobre, presentó los niveles más altos de mortalidad en todos los grupos de causas principales. CONCLUSIÓN: La vigilancia de la mortalidad local pone de relieve las diferentes necesidades de la población de Ciudad del Cabo y aporta una gran cantidad de datos para fundamentar la planificación y puesta en práctica de intervenciones focalizadas. Se requerirán intervenciones multisectoriales para reducir la carga de morbilidad.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To identify the leading causes of mortality and premature mortality in Cape Town, South Africa, and its subdistricts, and to compare levels of mortality between subdistricts. METHODS: Cape Town mortality data for the period 2001-2006 were analysed by age, cause of death and sex. Cause-of-death codes were aggregated into three main cause groups: (i) pre-transitional causes (e.g. communicable diseases, maternal causes, perinatal conditions and nutritional deficiencies), (ii) noncommunicable diseases and (iii) injuries. Premature mortality was calculated in years of life lost (YLLs). Population estimates for the Cape Town Metro district were used to calculate age-specific rates per 100 000 population, which were then age-standardized and compared across subdistricts. FINDINGS: The pattern of mortality in Cape Town reflects the quadruple burden of disease observed in the national cause-of-death profile, with HIV/AIDS, other infectious diseases, injuries and noncommunicable diseases all accounting for a significant proportion of deaths. HIV/AIDS has replaced homicide as the leading cause of death. HIV/AIDS, homicide, tuberculosis and road traffic injuries accounted for 44% of all premature mortality. Khayelitsha, the poorest subdistrict, had the highest levels of mortality for all main cause groups. CONCLUSION: Local mortality surveillance highlights the differential needs of the population of Cape Town and provides a wealth of data to inform planning and implementation of targeted interventions. Multisectoral interventions will be required to reduce the burden of disease.Resumo em Francês:
La Chine vit une épidémie de syphilis qui prend d'énormes proportions. Les régions les plus lourdement touchées par cette maladie correspondent à celles où le VIH/sida, en tant que maladie sexuellement transmissible, constitue déjà une menace importante pour la santé publique. En Chine, de nombreux individus à haut risque ne bénéficient pas d'un dépistage systématique de la syphilis. Les raisons de cette opportunité manquée pour la santé publique tiennent à la fois à l'absence de demande de soins cliniques par de nombreux individus à haut risque et à la déconnection entre politique et pratique. Le dépistage de la syphilis au niveau de nouveaux points de soins permet de dépister cette maladie dans des contextes moins classiques tels que des organisations communautaires ou des établissements sexuels. L'article décrit les politiques actuellement appliquées par la Chine contre la syphilis, propose un cadre spatiotemporel (reposant sur le ciblage des moments et des endroits à haut risque) pour l'amélioration du dépistage et des pratiques de soins et met l'accent sur une politique de lutte contre cette maladie sortant du cadre des dispensaires.Resumo em Espanhol:
China está sufriendo una epidemia de sífilis de enormes proporciones. Las regiones más afectadas por esa enfermedad coinciden con aquellas donde la infección por VIH de transmisión sexual constituye también una grave amenaza para la salud pública. Muchos pacientes de alto riesgo del país no se benefician del cribado sistemático de la sífilis. Esta oportunidad perdida para la salud pública se debe tanto al hecho de que muchas personas de alto riesgo no buscan atención clínica como a la desconexión existente entre la política y la práctica. Una nueva prueba de la sífilis en el lugar de consulta permite hacer cribados en entornos no tradicionales, como por ejemplo organizaciones comunitarias o locales de sexo. En este artículo se describen las políticas aplicadas actualmente contra la sífilis en China, se sugiere un marco espaciotemporal (basado en focalizar la acción en momentos y lugares de alto riesgo) para mejorar las prácticas de cribado y atención, y se hace hincapié en una política de control de la sífilis que trascienda el ámbito de los dispensarios.Resumo em Inglês:
China is experiencing a syphilis epidemic of enormous proportions. The regions most heavily affected by syphilis correspond to regions where sexually transmitted HIV infection is also a major public health threat. Many high-risk patients in China fail to receive routine syphilis screening. This missed public health opportunity stems from both a failure of many high-risk individuals to seek clinical care and a disconnect between policy and practice. New point-of-care syphilis testing enables screening in non-traditional settings such as community organizations or sex venues. This paper describes the current Chinese syphilis policies, suggests a spatiotemporal framework (based on targeting high-risk times and places) to improve screening and care practices, and emphasizes a syphilis control policy extending beyond the clinical setting.Resumo em Francês:
PROBLÉMATIQUE: Streptococcus suis est une cause courante de méningite bactérienne chez l'adulte au Viet Nam et potentiellement dans d'autres parties de l'Asie, même si cette infection invalidante a été largement négligée. La prévention, le diagnostic et le traitement sont relativement classiques et abordables mais, début 2007, il n'existait, au Viet Nam, aucune directive nationale pour le diagnostic et la prévention de cette maladie, ainsi que pour la prise en charge des cas. DÉMARCHE: Un dépistage amélioré des infections à S. suis a été mis en place en 2007 dans le cadre d'un programme de recherche auquel collaboraient l'Hôpital national pour les maladies tropicales, un hôpital national important entretenant des liens étroits avec le Ministère de la santé, et un groupe de recherche affilié à l'Université d'Oxford et basé au Viet Nam. Les résultats ont été rapportés directement aux décideurs politiques au niveau du Ministère de la santé. CONTEXTE LOCAL: Le Viet Nam est un pays à faible revenu, doté d'un système de santé qui a vécu des améliorations et un accroissement de son autonomie considérables. Néanmoins, ce système reste relativement centralisé autour du Ministère de la santé. MODIFICATIONS PERTINENTES: Suite à l'amélioration du dépistage et de la notification des cas de S. suis, le Ministère de la santé a publié des directives à l'intention de tous les hôpitaux du Viet Nam sur le diagnostic clinique et analytique, le traitement et la prévention des infections à S. suis. Un service de santé publique pratiquant des diagnostics en laboratoire a été mis en place à l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie et des cours de formation ont été dispensés aux cliniciens et aux microbiologistes. Les directives du Ministère de la santé sur la surveillance des maladies transmissibles et la lutte contre ces maladies ont été actualisées pour inclure une partie sur S. suis. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Les recherches menées en collaboration peuvent étayer et influencer efficacement les réponses nationales si elles sont bien positionnées pour atteindre les décideurs politiques.Resumo em Espanhol:
PROBLEMA: Streptococcus suis es una causa común de meningitis bacteriana en adultos en Viet Nam y posiblemente en otras zonas de Asia, pese a lo cual esta infección discapacitante ha permanecido muy desatendida. La prevención, el diagnóstico y el tratamiento son relativamente sencillos y asequibles, pero a principios de 2007 no había en Vietnam ningún tipo de directrices nacionales sobre su diagnóstico, tratamiento o prevención. ENFOQUE: En 2007 se fijó el objetivo de mejorar la detección de las infecciones por S. suis como parte de un programa de investigación colaborativa entre el Hospital Nacional de Enfermedades Tropicales, un importante hospital nacional vinculado muy estrechamente al Ministerio de Salud, y un grupo de investigación afiliado a la Universidad de Oxford que trabajaba en Viet Nam. Los resultados se notificaron directamente a las instancias normativas del Ministerio de Salud. CONTEXTO LOCAL: Viet Nam es un país de ingresos bajos con un sistema de salud que se ha beneficiado de mejoras considerables y de una creciente autonomía. Sin embargo, el sistema sigue estando bastante centralizado en el Ministerio de Salud. CAMBIOS DESTACABLES: Tras la mejora de la detección y notificación de los casos de S. suis, el Ministerio de Salud transmitió a todos los hospitales de Viet Nam indicaciones sobre el diagnóstico clínico y de laboratorio, el tratamiento y la prevención de la infección por S. suis. Se creó un servicio de diagnóstico de laboratorio de salud pública en el Instituto Nacional de Higiene y Epidemiología, y se llevaron a cabo cursos de formación para médicos y microbiólogos. Las orientaciones del Ministerio de Salud sobre la vigilancia y el control de las enfermedades transmisibles fueron actualizadas para incluir un apartado sobre S. suis. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: Las investigaciones en colaboración pueden fundamentar de manera eficiente las respuestas nacionales e influir en ellas si se logra situarlas adecuadamente para que lleguen a las instancias normativas.Resumo em Inglês:
PROBLEM: Streptococcus suis is a common cause of adult bacterial meningitis in Viet Nam, and possibly other parts of Asia, yet this disabling infection has been largely neglected. Prevention, diagnosis and treatment are relatively straightforward and affordable but, in early 2007, no national diagnostic, case management or prevention guidelines existed in Viet Nam. APPROACH: Enhanced detection of S. suis infections was established in 2007 as part of a collaborative research programme between the National Hospital for Tropical Diseases, a key national hospital with very close links to the Ministry of Health, and a research group affiliated with Oxford University based in Viet Nam. The results were reported directly to policy-makers at the Ministry of Health. LOCAL SETTING: Viet Nam is a low-income country with a health-care system that has seen considerable improvements and increased autonomy. However, parts of the system remain fairly centralized the Ministry of Health. RELEVANT CHANGES: Following the improved detection and reporting of S. suis cases, the Ministry of Health issued guidance to all hospitals in Viet Nam on the clinical and laboratory diagnosis, treatment and prevention of S. suis. A public health laboratory diagnostic service was established at the National Institute of Hygiene and Epidemiology and training courses were conducted for clinicians and microbiologists. Ministry of Health guidance on surveillance and control of communicable diseases was updated to include a section on S. suis. LESSONS LEARNT: Research collaborations can efficiently inform and influence national responses if they are well positioned to reach policy-makers.Resumo em Francês:
Les épidémiologistes et les chercheurs en santé publique s'engagent très lentement dans la révolution que subit le partage des données et les agences chargées d'entretenir les bases de données mondiales sur la santé sont réticentes à ce partage. Une fois certains investissements consentis dans les infrastructures, le recyclage et la combinaison des données peuvent donner accès à un maximum de connaissances pour un coût additionnel minimal. En refusant le partage des données, les chercheurs ralentissent les progrès vers la réduction de la morbidité et de la mortalité et interdisent l'accès à l'information à un public tout juste bon à payer les impôts qui financent la plupart de leurs recherches. Les apporteurs de fonds pour la recherche en santé publique commencent à appeler au changement et à développer des politiques de partage des données. Cependant, ils n'ont pas encore trouvé de moyens adéquats pour aplanir les obstacles responsables de l'échec de ce partage. Il s'agit notamment de structures professionnelles qui récompensent la publication d'une analyse, mais pas celle des données, et de flux de financement et d'évolutions de carrière qui continuent de sous-évaluer le travail essentiel de gestion des données. Il convient aussi de sérier les problèmes pratiques: où et comment les données doivent-elles être stockées sur le long terme, qui exercera un contrôle sur les accès et qui paiera pour ces services ? Les normes existantes pour les métadonnées doivent être étendues pour couvrir les données relatives à la santé. Ces obstacles sont connus depuis un certain temps ; la plupart d'entre eux peuvent être surmontés dans le domaine de la santé publique tout comme ils l'ont été dans d'autres secteurs. Néanmoins, aucune institution n'a pris la direction des opérations pour définir un plan de travail et répartir les tâches et la facture. Dans cet article destiné à une table ronde, nous proposons des objectifs pour le partage des données et un plan de travail pour les atteindre et nous sollicitons des réponses pour aller au-delà de plans de partage des données bien intentionnés, mais largement utopistes.Resumo em Espanhol:
Los epidemiólogos e investigadores en salud pública están avanzando muy lentamente en la revolución del intercambio de datos, y además los organismos que mantienen las bases de datos mundiales sobre salud se muestran reacios a compartir su información. Una vez realizadas las inversiones en infraestructuras, la reutilización y combinación de datos brindan acceso a un máximo de conocimientos con un costo adicional mínimo. Al negarse a compartir los datos, los investigadores están frenando los progresos hacia la reducción de la morbilidad y la mortalidad y están negando un bien público a contribuyentes que apoyan la mayor parte de las investigaciones. Los agentes de financiación de las investigaciones en salud pública están empezando a exigir cambios y a elaborar políticas de intercambio de datos. Sin embargo, aún no están abordando adecuadamente los obstáculos que impiden compartir esos datos. Entre ellos cabe citar unas estructuras profesionales que recompensan la publicación de análisis, pero no de datos, y unas fuentes de financiación y unas perspectivas de carrera que siguen sin reconocer el carácter crucial de la gestión de datos. Es preciso esclarecer también algunos aspectos prácticos: cómo y dónde deben conservarse los datos a largo plazo, quién controlará el acceso y quién pagará esos servicios. Las normas existentes sobre metadatos deben ampliarse para poder manejar los datos sanitarios. Estas dificultades son conocidas desde hace ya algún tiempo, pero la mayoría pueden ser superadas en el campo de la salud pública al igual que han sido superadas en otros campos. Sin embargo, ninguna institución ha tomado la iniciativa para definir un plan de trabajo y repartirse las tareas y los costos asociados. En este artículo de la mesa redonda proponemos metas para el intercambio de datos y un plan de trabajo para su consecución, y alentamos a los encuestados a trazar algo más que unos planes de intercambio de datos bienintencionados pero demasiado ambiciosos.Resumo em Inglês:
Epidemiologists and public health researchers are moving very slowly in the data sharing revolution, and agencies that maintain global health databases are reluctant to share data too. Once investments in infrastructure have been made, recycling and combining data provide access to maximum knowledge for minimal additional cost. By refusing to share data, researchers are slowing progress towards reducing illness and death and are denying a public good to taxpayers who support most of the research. Funders of public health research are beginning to call for change and developing data sharing policies. However they are not yet adequately addressing the obstacles that underpin the failure to share data. These include professional structures that reward publication of analysis but not of data, and funding streams and career paths that continue to undervalue critical data management work. Practical issues need to be sorted out too: how and where should data be stored for the long term, who will control access, and who will pay for those services? Existing metadata standards need to be extended to cope with health data. These obstacles have been known for some time; most can be overcome in the field of public health just as they have been overcome in other fields. However no institution has taken the lead in defining a work plan and carving up the tasks and the bill. In this round table paper, we suggest goals for data sharing and a work plan for reaching them, and challenge respondents to move beyond well intentioned but largely aspirational data sharing plans.