Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer si le personnel soignant communautaire d'une région rurale d'Éthiopie peut fournir des contraceptifs injectables aux femmes avec des niveaux de sécurité, d'efficacité et d'acceptabilité similaires à ceux des agents de vulgarisation sanitaire (AVS). MÉTHODES: Il s'agissait d'un essai d'intervention communautaire prospectif non randomisé, conçu pour tester la fourniture de contraceptifs injectables par les agents communautaires de santé reproductive (ACSR). Les taux d'efficacité, de sécurité, d'acceptabilité et de continuité étaient les résultats recherchés. Les résultats observés lors de l'administration de contraceptifs injectables par les AVS dans les postes sanitaires et lors de leur administration par les ACSR ont été comparés au moyen de tests χ2 pour l'association entre les variables nominales et les tests-t d'échantillons indépendants, afin de déterminer les différences entre les moyennes du groupe. RÉSULTATS: Un total de 1 062 femmes ont participé à l'étude. Par rapport aux patientes des postes sanitaires, les patientes des ACSR étaient, en moyenne, un peu plus âgées, moins susceptibles d'être mariées et moins instruites, et elles avaient beaucoup plus d'enfants en vie. Les femmes s'adressant aux ACSR étaient aussi nettement plus susceptibles d'utiliser des contraceptifs injectables pour la première fois; les patientes des postes sanitaires étaient plus susceptibles de les avoir déjà utilisés dans le passé. En outre, les patientes des ACSR étaient moins susceptibles de cesser d'utiliser les contraceptifs injectables après trois cycles d'injection que les patientes des postes sanitaires. CONCLUSION: L'administration de contraceptifs injectables par les ACSR s'est révélée aussi sûre et acceptable pour cet échantillon de femmes éthiopiennes que l'administration dans les postes sanitaires par les AVS. Ces résultats s'ajoutent à la quantité croissante de preuves encourageant le développement, l'introduction et l'augmentation du nombre de programmes de formation d'agents de santé communautaires, comme les ACSR, pour administrer sans danger des contraceptifs injectables.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si los trabajadores sanitarios comunitarios activos en zonas rurales de Etiopía pueden suministrar contraceptivos inyectables a mujeres con niveles de seguridad, eficacia y aceptabilidad similares a los registrados por los trabajadores de extensión de la sanidad (HEW, por sus siglas en inglés). MÉTODOS: Este fue un ensayo prospectivo, no aleatorizado, de intervención comunitaria y diseñado para probar el suministro de contraceptivos inyectables por parte de agentes sanitarios comunitarios reproductivos (CBRHA, por sus siglas en inglés). Los resultados de interés eran la eficacia, la seguridad, la aceptabilidad y la continuación. Se compararon los resultados observados cuando los HEW administraron los contraceptivos inyectables en centros de salud y cuando los administraron los CBRHA. Esta comparación se realizó mediante pruebas de χ2 para asociar las variables categóricas y mediante pruebas de la t para realizar muestras independientes, con el fin de determinar las diferencias entre los grupos. RESULTADOS: En el estudio participaron un total de 1062 mujeres. En comparación con las pacientes de los centros de salud, las pacientes de los CBRHA eran ligeramente mayores, presentaban una menor probabilidad de estar casadas, una educación inferior y tenían significativamente más hijos. Las mujeres que solicitaron los servicios de los CBRHA también presentaban una mayor probabilidad de utilizar contraceptivos inyectables por primera vez; las pacientes del centro de salud presentaban una mayor probabilidad de haberlos utilizado en el pasado. Asimismo, las pacientes de los CBRHA presentaban una probabilidad menor de discontinuar el uso de contraceptivos inyectables en ciclos de tres inyecciones, en comparación con las pacientes del centro de salud. CONCLUSIÓN: En esta muestra de mujeres etíopes, se probó que recibir contraceptivos inyectables de los CBRHA es tan seguro como recibirlos en los centros de salud de los HEW. Estos resultados se añadieron al conjunto cada vez más amplio de evidencias que apoyan el desarrollo, la introducción y la ampliación de programas de formación de los trabajadores sanitarios comunitarios, como los CBRHA, para administrar contraceptivos inyectables con seguridad.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine whether community-based health workers in a rural region of Ethiopia can provide injectable contraceptives to women with similar levels of safety, effectiveness and acceptability as health extension workers (HEWs). METHODS: This was a prospective non-randomized community intervention trial designed to test the provision of injectable contraceptives by community-based reproductive health agents (CBRHAs). Effectiveness, safety, acceptability and continuation rates were the outcomes of interest. The outcomes observed when injectable contraceptives were administered by HEWs in health posts and when they were administered by CBRHAs were compared by means of χ2 tests for association among categorical variables and t-tests for independent samples to determine differences between group means. FINDINGS: A total of 1062 women participated in the study. Compared with health post clients, the clients of CBRHAs were, on average, slightly older, less likely to be married and less educated, and they had significantly more living children. Women seeking services from CBRHAs were also significantly more likely to be using injectable contraceptives for the first time; health post clients were more likely to have used them in the past. In addition, clients of CBRHAs were less likely to discontinue using injectable contraceptives over three injection cycles than health post clients. CONCLUSION: Receiving injectable contraceptives from CBRHAs proved as safe and acceptable to this sample of Ethiopian women as receiving them in health posts from HEWs. These findings add to the growing body of evidence supporting the development, introduction and scale up of programmes to train community-based health workers such as CBRHAs to safely administer injectable contraceptives.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer les ressources en soins chirurgicaux essentiels et d'urgence en Gambie. MÉTHODES: L'outil d'analyse de situation pour évaluer les soins chirurgicaux d'urgence et essentiels de l'Organisation mondiale de la Santé a été distribué aux gestionnaires de soins de santé dans les établissements de tout le pays. L'enquête a été remplie par 65 établissements de santé - un hôpital de référence tertiaire, 7 hôpitaux de district/généraux, 46 centres de santé et 11 établissements de santé privés - et comptait 110 questions, réparties en quatre sections: (i) infrastructures, type d'établissement, population traitée et ressources matérielles; (ii) ressources humaines; (iii) gestion des urgences et autres interventions chirurgicales; (iv) équipements d'urgence et de réanimation. Les données du questionnaire ont été complétées par des entretiens avec le personnel des établissements de santé, des fonctionnaires du ministère de la Santé et des représentants d'organisations non gouvernementales. RÉSULTATS: Des lacunes importantes ont été identifiées en termes d'infrastructures, de ressources humaines, de disponibilité d'équipements essentiels et de capacité à effectuer des interventions de traumatologie, d'obstétrique et de chirurgie générale. Sur les 18 établissements supposés effectuer des interventions chirurgicales, 50.0% rencontraient des interruptions d'approvisionnement en eau et 55,6% en électricité. Seuls 38,9% des établissements disposaient d'un chirurgien et 16,7% d'un médecin anesthésiste. Tous les établissements avaient une capacité limitée pour effectuer des interventions traumatologiques de base et de chirurgie générale. Ce sont 54,5% des établissements publics qui ne pouvaient pas effectuer de laparotomie et 58,3% ne pouvaient pas guérir une hernie. Seuls 25.0% d'entre eux pouvaient traiter une fracture ouverte et 41,7% pouvaient effectuer une intervention d'urgence pour dégager des voies respiratoires obstruées. CONCLUSION: La présente étude sur les établissements de soins de santé en Gambie suggère d'importantes lacunes en termes de ressources humaines et physiques nécessaires pour effectuer des interventions chirurgicales de base, permettant de sauver des vies.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar los recursos existentes de la asistencia esencial y de cirugía de emergencia en Gambia. MÉTODOS: Se distribuyó la herramienta de Análisis de la situación de la Organización Mundial de la Salud para evaluar la asistencia quirúrgica esencial y de emergencia entre gerentes de asistencia sanitaria de instituciones de todo el país. El estudio se llevó a cabo en 65 instituciones sanitarias (un hospital de asistencia sanitaria especializada, 7 hospitales de distrito/generales, 46 centros de salud y 11 centros sanitarios privados) y se incluyeron 110 preguntas divididas en cuatro secciones: (a) infraestructura, tipo de centro, población atendida y recursos materiales; (b) recursos humanos; (c) gestión de las urgencias y otras intervenciones quirúrgicas; (d) equipamiento de urgencias y suministros para reanimación. Los datos del cuestionario se complementaron con entrevistas mantenidas con el personal del centro sanitario, los funcionarios del Ministerio de Sanidad y los representantes de las organizaciones no gubernamentales. RESULTADOS: Se identificaron deficiencias importantes en las infraestructuras, los recursos humanos, la disponibilidad de suministros esenciales y la habilidad para realizar intervenciones quirúrgicas de traumatología, obstetricia y cirugía general. De los 18 centros en los que se esperaba que se realizaran procedimientos quirúrgicos, el 50,0% sufrieron interrupciones en el suministro de agua y el 55,6% en el suministro de electricidad. Solo el 38,9% de los centros contaba con un cirujano y solo el 16,7% contaba con un médico anestesista. Todos los centros presentaron limitaciones a la hora de llevar a cabo los procedimientos quirúrgicos básicos de traumatología y cirugía general. De los centros públicos, el 54,5% no pudo realizar laparotomías y el 58,3% no pudo reparar una hernia. Solo el 25,0% de los centros pudo gestionar una fractura abierta y el 41,7% pudo llevar a cabo un procedimiento de urgencia por vías respiratorias obstruidas. CONCLUSIÓN: El presente estudio de centros de asistencia sanitaria en Gambia sugiere que las mayores lagunas se encuentran en los recursos físicos y humanos necesarios para llevar a cabo intervenciones quirúrgicas básicas para salvar vidas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the resources for essential and emergency surgical care in the Gambia. METHODS: The World Health Organization's Tool for Situation Analysis to Assess Emergency and Essential Surgical Care was distributed to health-care managers in facilities throughout the country. The survey was completed by 65 health facilities - one tertiary referral hospital, 7 district/general hospitals, 46 health centres and 11 private health facilities - and included 110 questions divided into four sections: (i) infrastructure, type of facility, population served and material resources; (ii) human resources; (iii) management of emergency and other surgical interventions; (iv) emergency equipment and supplies for resuscitation. Questionnaire data were complemented by interviews with health facility staff, Ministry of Health officials and representatives of nongovernmental organizations. FINDINGS: Important deficits were identified in infrastructure, human resources, availability of essential supplies and ability to perform trauma, obstetric and general surgical procedures. Of the 18 facilities expected to perform surgical procedures, 50.0% had interruptions in water supply and 55.6% in electricity. Only 38.9% of facilities had a surgeon and only 16.7% had a physician anaesthetist. All facilities had limited ability to perform basic trauma and general surgical procedures. Of public facilities, 54.5% could not perform laparotomy and 58.3% could not repair a hernia. Only 25.0% of them could manage an open fracture and 41.7% could perform an emergency procedure for an obstructed airway. CONCLUSION: The present survey of health-care facilities in the Gambia suggests that major gaps exist in the physical and human resources needed to carry out basic life-saving surgical interventions.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer si l'objectif global visant à diviser par deux la mortalité due à la tuberculose (TB) entre 1990 et 2015 peut être atteint, et effectuer la première évaluation mondiale sur le nombre de vies sauvées par la stratégie DOTS/Stop TB de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). MÉTHODES: Depuis 1990, la mortalité due à la TB est évaluée pour 213 pays à l'aide de méthodes fiables approuvées par l'OMS. Les tendances de la mortalité ont été évaluées séparément pour des personnes infectées ou non infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), conformément à la Classification internationale des maladies. Le nombre de vies sauvées par la stratégie DOTS/Stop TB a été estimé par rapport aux résultats de la lutte antituberculeuse en 1995, l'année où la stratégie DOTS a été mise en place. RÉSULTATS: La mortalité due à la TB chez les personnes séronégatives (HIV-) a diminué de 30 à 20 pour une population de 100 000 (36%) entre 1990 et 2009, et elle pourrait encore être réduite de moitié d'ici 2015. La baisse globale (en incluant les personnes séropositives [HIV+] qui comptaient pour 12% de tous les cas de TB) était de 19%. Entre 1995 et 2009, 49 millions de patients atteints par la TB ont été soignés sous la stratégie DOTS/Stop TB. Cela a permis de sauver 4,6-6,3 millions de vies, y compris celles des 0,23-0,28 million d'enfants et des 1,4-1,7 million de femmes en âge de procréer. Un million de vies supplémentaires peuvent être sauvées chaque année d'ici 2015. CONCLUSION: Les améliorations dans la lutte et les soins de la TB depuis 1995 ont permis de réduire considérablement la mortalité due à la TB, de sauver des millions de vies et de se rapprocher de l'objectif global visant à diviser par deux le nombres de décès dus à la TB d'ici 2015 par rapport à 1990. Il est nécessaire d'intensifier les efforts afin de réduire le nombre de décès chez les patients tuberculeux et séropositifs, en particulier en Afrique subsaharienne.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar si puede alcanzarse el objetivo mundial de reducir a la mitad la mortalidad por tuberculosis (TB) entre 1990 y 2015 y realizar la primera valoración mundial sobre las vidas que se han salvado con la estrategia DOTS/Alto a la tuberculosis de la Organización Mundial de la Salud (OMS). MÉTODOS: Se calculó la mortalidad por tuberculosis desde el año 1990 en 213 países empleando métodos específicos recomendados por la OMS. Las tendencias de mortalidad se calcularon por separado para las personas infectadas o no por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) según la clasificación internacional de enfermedades. Las vidas salvadas gracias a la estrategia DOTS/Alto a la tuberculosis fueron calculadas en relación a la ejecución del control para la tuberculosis en 1995, el año en el que se comenzó a aplicar la estrategia DOTS. RESULTADOS: La mortalidad por tuberculosis entre personas no infectadas por el VIH (VIH-) descendió de 30 a 20 casos por cada 100 000 habitantes (36%) entre los años 1990 y 2009 y podría reducirse a la mitad en 2015. El descenso global (al incluir a personas infectadas por el VIH [VIH+], que constituyen el 12% de todos los casos de tuberculosis) fue de un 19%. Entre los años 1995 y 2009, 49 millones de pacientes con tuberculosis recibieron tratamiento gracias a la Estrategia DOTS/Alto a la tuberculosis. Esta estrategia salvó entre 4,6 y 6,3 millones de vidas, incluyendo las de los 0,23-0,28 millones de niños y las de los 1,4-1,7 millones de mujeres en edad fértil. Otro millón de vidas podría salvarse cada año hasta 2015. CONCLUSIÓN: Las mejoras en el tratamiento y control de la tuberculosis desde el año 1995 han reducido en gran medida la mortalidad por tuberculosis, han salvado las vidas de millones de personas y nos han acercado a la consecución del objetivo mundial de reducir a la mitad las muertes por tuberculosis para el año 2015 en comparación con 1990. Es necesario intensificar nuestros esfuerzos para reducir las muertes por tuberculosis entre las personas VIH+, especialmente en el África subsahariana.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess whether the global target of halving tuberculosis (TB) mortality between 1990 and 2015 can be achieved and to conduct the first global assessment of the lives saved by the DOTS/Stop TB Strategy of the World Health Organization (WHO). METHODS: Mortality from TB since 1990 was estimated for 213 countries using established methods endorsed by WHO. Mortality trends were estimated separately for people with and without human immunodeficiency virus (HIV) infection in accordance with the International classification of diseases. Lives saved by the DOTS/Stop TB Strategy were estimated with respect to the performance of TB control in 1995, the year that DOTS was introduced. FINDINGS: TB mortality among HIV-negative (HIV-) people fell from 30 to 20 per 100 000 population (36%) between 1990 and 2009 and could be halved by 2015. The overall decline (when including HIV-positive [HIV+] people, who comprise 12% of all TB cases) was 19%. Between 1995 and 2009, 49 million TB patients were treated under the DOTS/Stop TB Strategy. This saved 4.6-6.3 million lives, including those of 0.23-0.28 million children and 1.4-1.7 million women of childbearing age. A further 1 million lives could be saved annually by 2015. CONCLUSION: Improvements in TB care and control since 1995 have greatly reduced TB mortality, saved millions of lives and brought within reach the global target of halving TB deaths by 2015 relative to 1990. Intensified efforts to reduce deaths among HIV+ TB cases are needed, especially in sub-Saharan Africa.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer les niveaux, les évolutions et les écarts entre les plus pauvres et les plus riches, pour des indicateurs sanitaires et de développement humain sélectionnés au Bangladesh. MÉTHODES: Les données pour les indicateurs sélectionnés, associés aux caractéristiques sociodémographiques des femmes déjà au moins une fois mariées, l'utilisation de la contraception, la vaccination des enfants, les pratiques de soins prénatals et les conditions de santé ont été extraites des enquêtes démographiques et sanitaires bangladaises menées en 1993-94, 1996-1997, 1999-2000, 2004 et 2007. Les résultats de l'ensemble de l'échantillon et des quintiles les plus pauvres et les plus riches sont présentés. RÉSULTATS: Des évolutions positives ont été observées en termes d'urbanisation, d'accès à l'électricité, d'âge lors du premier mariage, d'utilisation de la contraception moderne, d'accès à des soins prénatals qualifiés, de vaccination infantile, de connaissance de l'infection par le virus d'immunodéficience humaine (VIH), du syndrome d'immunodéficience acquise, ainsi que du surpoids et de l'obésité. En revanche, des évolutions négatives ont été observées en termes d'alphabétisation, de mortalité infantile et juvénile, de taux de fécondité, d'accouchement à domicile, de malnutrition et d'insuffisance pondérale. Cependant, l'évolution de ces indicateurs diffère entre les quintiles les plus riches et les plus pauvres. Par exemple, seul le quintile le plus riche a connu une urbanisation rapide, tandis que l'analphabétisme a diminué plus fortement parmi les plus pauvres. Des écarts notables ont été constatés dans presque tous les facteurs. Les écarts entre riches et pauvres en matière d'urbanisation, d'âge au mariage, de fécondité, d'utilisation du préservatif, d'accouchement à domicile et de surcharge pondérale ont augmenté; en revanche, les écarts en termes d'éducation, d'eau et d'assainissement, d'utilisation de la contraception (à l'exception des préservatifs) et de vaccination des enfants ont diminué. CONCLUSION: Les inégalités persistantes au Bangladesh mettent en péril le développement humain équitable et durable du pays. Des stratégies de développement en faveur des pauvres, sur la base des principes d'équité et de qualité, devraient être mises en œuvre pour combler les lacunes existantes et promouvoir davantage le développement humain, holistique, et équitable.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar los niveles, las tendencias y las diferencias entre los más ricos y los más pobres en Bangladesh a través de determinados indicadores de desarrollo humanos y sanitarios. MÉTODOS: A partir de las Encuestas sobre Salud y Demografía realizadas en Bangladesh en los períodos de 1993-1994, 1996-1997, 1999-2000, 2004 y 2007 se extrajeron los datos para estos indicadores relacionados con las características sociodemográficas entre mujeres solteras, sobre el uso de métodos anticonceptivos, vacunación infantil, condiciones sanitarias y prácticas asistenciales prenatales. Los resultados se presentaron para la totalidad de la muestra y para los quintiles de los más ricos y los más pobres. RESULTADOS: Se observaron tendencias positivas en la urbanización, la disponibilidad de electricidad, la edad del primer matrimonio, el uso de métodos anticonceptivos modernos, el acceso a la asistencia prenatal profesional, la vacunación infantil, el sobrepeso, la obesidad y los conocimientos sobre la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y el síndrome de la inmunodeficiencia adquirida. En contraposición, se registraron tendencias negativas en factores como la alfabetización, la mortalidad en bebés y niños, la tasa de fertilidad, el parto domiciliario y la malnutrición, así como el peso insuficiente. No obstante, se observaron diferencias notables en los cambios en estos indicadores entre los quintiles más pobres y los más ricos. Por ejemplo, sólo el quintil más rico experimentó una rápida urbanización, mientras que el analfabetismo descendió más entre los más pobres. En casi todos los factores se observaron diferencias significativas. Las diferencias entre ricos y pobres en cuanto a urbanización, edad al casarse, fertilidad, uso de preservativos, partos domiciliarios y sobrepeso aumentaron. Por el contrario, las diferencias en cuanto a educación, agua y saneamiento, uso de anticonceptivos (exceptuando preservativos) y vacunación infantil disminuyeron. CONCLUSIÓN: La persistencia de las desigualdades en Bangladesh pone en peligro el desarrollo humano igualitario y sostenible en este país. Deben ponerse en marcha estrategias de desarrollo a favor de los pobres basadas en los principios de calidad e igualdad, con el fin de reducir las diferencias existentes y promover un desarrollo humano integral e igualitario.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess levels, trends and gaps between the poorest and the richest in selected health and human development indicators in Bangladesh. METHODS: Data for selected indicators associated with sociodemographic characteristics among ever-married women, contraception use, child vaccination, antenatal care practices and health conditions were extracted from the Bangladesh Demographic and Health Surveys conducted in 1993-94, 1996-1997, 1999-2000, 2004 and 2007. Results for the whole sample and for the poorest and the richest wealth quintiles are presented. FINDINGS: Positive trends were noted in urbanization, availability of electricity, age at first marriage, use of modern contraception, access to skilled antenatal care, child vaccination, knowledge of human immunodeficiency virus (HIV) infection and acquired immunodeficiency syndrome and overweight and obesity. In contrast, negative trends were seen in factors such as literacy, infant and child mortality, fertility rate, home delivery and malnutrition and underweight. However, changes in these indicators differed between the poorest and richest quintiles. For instance, only the richest quintile experienced rapid urbanization, whereas illiteracy declined more among the poorest. Noteworthy gaps were found in almost all factors. Rich-poor gaps in urbanization, age at marriage, fertility, condom use, home delivery and overweight increased; in contrast, gaps in education, water and sanitation, use of contraception (except condoms) and child vaccination declined. CONCLUSION: Persistent inequities in Bangladesh endanger equitable and sustainable human development in the country. Pro-poor development strategies based on the principles of equity and quality should be implemented to narrow existing gaps and further promote holistic and equitable human development.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer de façon systématique la preuve de l'application des directives de l'Organisation mondiale de la Santé recommandant les antibiotiques à large spectre chez les enfants présentant une malnutrition aiguë sévère (MAS). MÉTHODES: Les recherches ont été réalisées dans les registres des essais CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB Abstracts, ainsi que dans d'autres registres d'essais en cours. Des experts ont été contactés. Des recherches ont également été effectuées manuellement sur des listes de référence et des comptes rendus de conférence. Tous les types d'étude, à l'exception des rapports de cas uniques, ont été inclus. RÉSULTATS: Deux essais contrôlés randomisés (ECR), une étude avant/après et deux rapports rétrospectifs sur l'efficacité et la sécurité cliniques ont été récupérés, avec 18 études pharmacocinétiques. La qualité des essais était généralement médiocre et les résultats n'ont pas pu être mis en commun à cause de leur hétérogénéité. L'amoxicilline orale pendant 5 jours était aussi efficace que la ceftriaxone intramusculaire pendant 2 jours (1 ECR). Pour la MAS sans complication, l'amoxicilline n'a montré aucun avantage par rapport à un placebo (1 étude rétrospective). L'introduction d'un régime normalisé utilisant l'ampicilline et la gentamicine a considérablement réduit la mortalité chez les enfants hospitalisés (rapport des cotes, RC: 4.0; intervalle de confiance de 95%, IC: 1,7-9,8; 1 étude avant/après). Le chloramphénicol oral était aussi efficace que le triméthoprime-sulfaméthoxazole chez les enfants souffrant de pneumonie (1 ECR). Les données pharmacocinétiques suggèrent que des doses normales de pénicilline, de cotrimoxazole et de gentamicine sont sans danger chez les enfants souffrant de malnutrition, alors que la dose ou la fréquence du chloramphénicol nécessite un ajustement. Les preuves existantes ne sont pas assez solides pour clarifier davantage les recommandations en matière de traitement antibiotique chez les enfants souffrant de MAS. CONCLUSION: De grands ECR sont nécessaires afin de définir le traitement antibiotique optimal chez les enfants souffrant de MAS avec ou sans complications. Des recherches supplémentaires dans la toxicité de la gentamicine et du chloramphénicol et dans la pharmacocinétique de la ceftriaxone et de la ciprofloxacine sont également requises.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Revisar sistemáticamente los datos que apoyan las directrices de la Organización Mundial de la Salud que recomiendan la administración de antibióticos de amplio espectro en niños con desnutrición grave (NDG). MÉTODOS: Se realizó una búsqueda en los resúmenes CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB y en los registros de ensayos en marcha. Nos pusimos en contacto con expertos en la materia. Se realizaron búsquedas manuales en listas de referencia y en actas de congresos. Se incluyeron todo tipo de estudios, excepto los informes de casos clínicos individuales. RESULTADOS: Se recuperaron dos ensayos controlados aleatorizados (ECA), un estudio comparativo del antes y el después y dos informes retrospectivos sobre eficacia clínica y seguridad, junto con 18 estudios de farmacocinética. La calidad del ensayo fue generalmente baja y los resultados no se pudieron agrupar debido a su heterogeneidad. El tratamiento con amoxicilina por vía oral durante 5 días resultó ser tan efectivo como la ceftriaxona intramuscular durante 2 días (1 ECA). La amoxicilina no superó los beneficios de un placebo para el tratamiento de niños con desnutrición grave que no presentaban otras complicaciones (1 estudio retrospectivo). La introducción de un tratamiento estandarizado con ampicilina y gentamicina redujo de manera significativa la mortalidad entre los niños hospitalizados (oportunidad relativa, OR: 4,0; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,7-9,8; 1 estudio comparativo del antes y el después). El tratamiento con cloranfenicol por vía oral resultó ser tan efectivo como la combinación de trimetoprima y sulfametoxazol en el tratamiento de niños con neumonía (1 ECA). Los datos de farmacocinética sugieren que las dosis normales de penicilinas, asociación de trimetroprim y sulfametoxazol y gentamicina resultan seguras en niños malnutridos, mientras que, en el caso del cloranfenicol, deberían ajustarse las dosis o la frecuencia de administración. Las evidencias existentes no son lo suficientemente sólidas para aclarar más las recomendaciones sobre tratamientos de antibióticos en niños con desnutrición grave. CONCLUSIÓN: Es necesario realizar amplios ECA para definir el tratamiento óptimo con antibióticos de los niños con desnutrición grave con y sin complicaciones. También es necesario investigar mejor la toxicidad de la gentamicina y el cloranfenicol y la farmacocinética de la deftriaxona y de la ciprofloxacina.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To systemically review the evidence in support of World Health Organization guidelines recommending broad-spectrum antibiotics for children with severe acute malnutrition (SAM). METHODS: CENTRAL, MEDLINE, EMBASE, LILACS, POPLINE, CAB Abstracts and ongoing trials registers were searched. Experts were contacted. Conference proceedings and reference lists were manually searched. All study types, except single case reports, were included. FINDINGS: Two randomized controlled trials (RCTs), one before-and-after study and two retrospective reports on clinical efficacy and safety were retrieved, together with 18 pharmacokinetic studies. Trial quality was generally poor and results could not be pooled due to heterogeneity. Oral amoxicillin for 5 days was as effective as intramuscular ceftriaxone for 2 days (1 RCT). For uncomplicated SAM, amoxicillin showed no benefit over placebo (1 retrospective study). The introduction of a standardized regimen using ampicillin and gentamicin significantly reduced mortality in hospitalized children (odds ratio, OR: 4.0; 95% confidence interval, CI: 1.7-9.8; 1 before-and-after study). Oral chloramphenicol was as effective as trimethoprim-sulfamethoxazole in children with pneumonia (1 RCT). Pharmacokinetic data suggest that normal doses of penicillins, cotrimoxazole and gentamicin are safe in malnourished children, while the dose or frequency of chloramphenicol requires adjustment. Existing evidence is not strong enough to further clarify recommendations for antibiotic treatment in children with SAM. CONCLUSION: Large RCTs are needed to define optimal antibiotic treatment in children with SAM with and without complications. Further research into gentamicin and chloramphenicol toxicity and into the pharmacokinetics of ceftriaxone and ciprofloxacin is also required.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Étudier la relation entre dépression maternelle et croissance infantile dans les pays en développement par un examen systématique de la documentation et une méta-analyse. MÉTHODES: Six bases de données ont été consultées pour les études sur la dépression maternelle et la croissance des enfants dans les pays en développement, publiées jusqu'en 2010. Les méthodes standard de méta-analyse ont été suivies et les odds ratios (OR, rapports des chances) mis en commun pour l'insuffisance pondérale et le retard de croissance des enfants de mères déprimées ont été calculés en utilisant des modèles à effets aléatoires pour toutes les études et pour les sous-ensembles d'études qui répondaient aux critères stricts de conception d'étude, d'exposition à la dépression maternelle et de variables de résultat. Le risque attribuable dans la population (RAP) a été estimé pour des études sélectionnées. RÉSULTATS: Dix-sept études, incluant un total de 13 923 paires de mère et enfant de 11 pays, remplissaient les critères d'inclusion. Les enfants de mères souffrant de dépression ou de symptômes dépressifs étaient plus susceptibles de présenter une insuffisance pondérale (IP: 1,5; intervalle de confiance, IC, de 95%: 1,2-1,8) ou un retard de croissance (IP: 1,4; IC de 95%: 1,2-1,7). La sous-analyse de trois études longitudinales a montré un effet plus important: l'OR pour insuffisance pondérale était de 2,2 (IC de 95%: 1,5-3,2) et pour retard de croissance, de 2,0 (IC de 95%: 1,0-3,9). Le RAP des études sélectionnées a indiqué que si la population infantile était entièrement non-exposée à des symptômes dépressifs maternels, 23 à 29% d'enfants en moins souffriraient d'insuffisance pondérale ou de retard de croissance. CONCLUSION: La dépression maternelle est associée à l'insuffisance pondérale et au retard de croissance de la petite enfance. De rigoureuses études prospectives sont nécessaires pour en identifier les mécanismes et les causes. L'identification précoce, le traitement et la prévention de la dépression maternelle peuvent aider à réduire le retard de croissance et l'insuffisance pondérale des enfants dans les pays en développement.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Investigar la relación entre la depresión materna y el crecimiento infantil en países en vías de desarrollo a través de una revisión bibliográfica sistemática y un metaanálisis. MÉTODOS: Se realizó una búsqueda en seis bases de datos para hallar estudios realizados en países en vías de desarrollo sobre la depresión materna y el crecimiento infantil que hubieran sido publicados antes de 2010. Se emplearon métodos metanalíticos y se calculó el conjunto de oportunidades relativas (OR) del bajo peso y el retraso del crecimiento infantil en los hijos de madres con depresión, empleando modelos de efectos aleatorios para todos los estudios y subconjuntos de estudios que cumplieron los estrictos criterios de diseño de estudio, exposición a la depresión materna y variables de resultados. Se calculó el riesgo atribuible a la población (RAP) en los estudios seleccionados. RESULTADOS: Los criterios de inclusión se cumplieron en 17 estudios que incluyeron a un total de 13 923 parejas de madres e hijos procedentes de 11 países. Los hijos de madres con depresión o síntomas depresivos resultaron ser más proclives a tener peso bajo (OR: 1,5; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,2-1,8) o un retraso del crecimiento infantil (OR: 1,4; IC del 95 %: 1,2-1,7). El subanálisis de tres estudios longitudinales evidenció un efecto más contundente: la OR del peso insuficiente fue de 2,2 (IC del 95%: 1,5-3,2) y para el retraso en el crecimiento infantil, 2,0 (IC del 95%: 1,0-3,9). El RAP para los estudios seleccionados mostró que si se mantuviera la población infantil completamente al margen de los síntomas de depresión de las madres, entre un 23% y un 29% menos de niños tendría bajo peso o retraso en el crecimiento infantil. CONCLUSIÓN: La depresión materna se asoció al bajo peso y al retraso en el crecimiento en la primera infancia. Es necesario realizar estudios prospectivos rigurosos para identificar los diversos mecanismos y causas. La detección temprana, el tratamiento y la prevención de la depresión materna podrían ayudar a reducir el retraso en el crecimiento infantil y el peso insuficiente en los niños de los países en vías de desarrollo.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To investigate the relationship between maternal depression and child growth in developing countries through a systematic literature review and meta-analysis. METHODS: Six databases were searched for studies from developing countries on maternal depression and child growth published up until 2010. Standard meta-analytical methods were followed and pooled odds ratios (ORs) for underweight and stunting in the children of depressed mothers were calculated using random effects models for all studies and for subsets of studies that met strict criteria on study design, exposure to maternal depression and outcome variables. The population attributable risk (PAR) was estimated for selected studies. FINDINGS: Seventeen studies including a total of 13 923 mother and child pairs from 11 countries met inclusion criteria. The children of mothers with depression or depressive symptoms were more likely to be underweight (OR: 1.5; 95% confidence interval, CI: 1.2-1.8) or stunted (OR: 1.4; 95% CI: 1.2-1.7). Subanalysis of three longitudinal studies showed a stronger effect: the OR for underweight was 2.2 (95% CI: 1.5-3.2) and for stunting, 2.0 (95% CI: 1.0-3.9). The PAR for selected studies indicated that if the infant population were entirely unexposed to maternal depressive symptoms 23% to 29% fewer children would be underweight or stunted. CONCLUSION: Maternal depression was associated with early childhood underweight and stunting. Rigorous prospective studies are needed to identify mechanisms and causes. Early identification, treatment and prevention of maternal depression may help reduce child stunting and underweight in developing countries.