Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a08res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Examiner les taux d'hospitalisation pédiatrique due à un empyème et à une pneumonie en Australie, avant et après l'introduction du vaccin pneumococcique heptavalent conjugué (PCV7). MÉTHODES: Les taux d'hospitalisation pédiatrique due à un empyème et à une pneumonie (infection bactérienne, virale et de tous types) ont été calculés selon les codes de la Classification internationale des maladies (CIM-10), dixième révision (CIM-10), en tant que diagnostic principal. Le nombre attendu d'hospitalisations après l'introduction du PCV7 a été estimé sur la base du nombre d'hospitalisations observées avant l'introduction du PCV7. Les différences de taux d'incidence (DTI) et les ratios de taux d'incidence (RTI) ont été calculés. L'incidence d'hospitalisation durant chaque période de l'étude a été exprimée en nombre d'hospitalisations par million (10(6)) d'années-personnes. Les populations d'enfants âgés de 0 à 19 ans en Australie, de 1998 à 2004 et de 2005 à 2010, telles que rapportées par l'Australian Bureau of Statistics, ont été utilisées pour calculer le nombre d'années-personnes au cours de chaque période. RÉSULTATS: Dans les 5 années suivant l'introduction du PCV7, les hospitalisations dues à une pneumonie ont été moins nombreuses que prévu (15 304 en moins; intervalle de confiance IC de 95%: 14 646 à 15 960; IRD: −552 par 10(6) d'années-personnes; IC de 95%: −576 à −529 par 10(6) d'années-personnes; RTI: 0,78, IC de 95%: 0,77 à 0,78). Les hospitalisations dues à un empyème, par contre, ont été plus nombreuses que prévu (83 de plus, IC de 95%: 37 à 128; DTI: 3 par 10(6) d'années-personnes, IC de 95%: 1 à 5 par 10(6) d'années-personnes; RTI: 1,35; IC de 95%: 1,14 à 1,59). Des réductions du nombre d'hospitalisations ont été observées pour tous les codes de pneumonie CIM-10 dans tous les groupes d'âge. L'augmentation du nombre d'hospitalisations dues à un empyème n'a été significative que chez les enfants âgés de 1 à 4 ans. CONCLUSION: L'introduction du PCV7 en Australie a été associée à une diminution substantielle du nombre d'hospitalisations d'enfants dues à une pneumonie et à une légère augmentation du nombre d'hospitalisations dues à un empyème.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Examinar las tasas de hospitalización pediátrica por empiema y neumonía en Australia antes y después de la introducción de la vacuna conjugada antineumocócica heptavalente (PCV7). MÉTODOS: Se calcularon las tasas de hospitalización pediátrica por empiema y neumonía (bacteriana, vírica y todos los tipos) siguiendo los códigos de la Clasificación internacional de enfermedades, Décima Revisión (CIE-10) como forma de diagnóstico principal. El número esperado de hospitalizaciones tras la PCV7 se calculó en base al número de hospitalizaciones observado antes de la introducción de la vacuna. Se calcularon las diferencias en la tasa de incidencia (DTI) y las proporciones de la tasa de incidencia (PTI). La frecuencia de las hospitalizaciones en cada periodo de estudio se expresó como el número de hospitalizaciones por millón (10(6)) de años-persona. Para calcular el número de años-persona en cada periodo, se utilizó la población de niños entre 0 y 19 años en Australia desde 1998 hasta 2004 y desde 2005 hasta 2010, de acuerdo con las informaciones de la Oficina de Estadística Australiana. RESULTADOS: En los cinco años siguientes a la introducción de la PCV7, las hospitalizaciones por neumonía fueron inferiores a lo esperado (15 304 menos; intervalo de confianza del 95%, IC: 14 646-15 960; DTI: −552 por 10(6) años-persona; IC del 95%: −576 hasta −529 por 10(6) años-persona; PTI: 0,78; IC del 95%: 0,77-0,78). Por el contrario, las hospitalizaciones por empiema fueron más numerosas de lo esperado (83 más; IC del 95%: 37-128; DTI: 3 por 10(6) años-persona; IC del 95%: 1-5 por 10(6) años-persona; PTI: 1,35; IC del 95%: 1,14-1,59). Se observó una disminución de las hospitalizaciones para todos los códigos CIE-10 de neumonía en todos los grupos de edades. El aumento de las hospitalizaciones por empiema fue significativo únicamente entre los niños con edades comprendidas entre uno y cuatro años. CONCLUSIÓN: La introducción de la PCV7 en Australia estuvo asociada con un descenso notable en las hospitalizaciones por neumonía infantil, así como con un pequeño aumento de las hospitalizaciones por empiema.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine rates of paediatric hospitalization for empyema and pneumonia in Australia before and after the introduction of the seven-valent pneumococcal conjugate vaccine (PCV7). METHODS: Rates of paediatric hospitalization for empyema and pneumonia (bacterial, viral and all types) were calculated following the codes of the International Classification of Diseases, tenth revision (ICD-10) as a principal diagnosis. The expected number of hospitalizations after the PCV7 was introduced was estimated on the basis of the observed number of hospitalizations before the introduction of the PCV7. Incidence rate differences (IRDs) and incidence rate ratios (IRRs) were calculated. Hospitalization incidence in each study period was expressed as the number of hospitalizations per million (10(6)) person-years. The population of children aged 0-19 years in Australia from 1998 to 2004 and from 2005 to 2010, as reported by the Australian Bureau of Statistics, was used to calculate the number of person-years in each period. FINDINGS: In the 5 years following the introduction of the PCV7, hospitalizations for pneumonia were fewer than expected (15 304 fewer; 95% confidence interval, CI: 14 646-15 960; IRD: −552 per 10(6) person-years; 95% CI: −576 to −529 per 10(6) person-years; IRR: 0.78; 95% CI: 0.77-0.78). Hospitalizations for empyema, on the other hand, were more than expected (83 more; 95% CI: 37-128; IRD: 3 per 10(6) person-years; 95% CI: 1-5 per 10(6) person-years; IRR: 1.35; 95% CI: 1.14-1.59). Reductions in hospitalizations were observed for all ICD-10 pneumonia codes across all age groups. The increase in empyema hospitalizations was only significant among children aged 1 to 4 years. CONCLUSION: The introduction of the PCV7 in Australia was associated with a substantial decrease in hospitalizations for childhood pneumonia and a small increase in hospitalizations for empyema.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a08res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a08res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a09res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Mettre au point un modèle permettant d'identifier les zones à haut risque d'épidémies sporadiques de rougeole, sur la base d'une analyse des facteurs associés à une épidémie nationale en Afrique du Sud, entre 2009 et 2011. MÉTHODES: Les données sur les cas survenus avant et pendant l'épidémie nationale ont été obtenues auprès du programme sud-africain de surveillance de la rougeole, et les données sur la vaccination contre la rougeole et la taille de la population auprès du système d'informations sanitaires des districts. Un modèle hiérarchique bayésien de Poisson a été utilisé pour étudier l'association entre le risque de rougeole chez les nourrissons dans un district et la couverture vaccinale pour la première dose, la densité de population, la prévalence sous-jacente de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et l'échec attendu de la séroconversion. Les projections du modèle ont été utilisées pour identifier les nouvelles zones à haut risque en 2012. RÉSULTAT: Un schéma spatial clair des zones à haut risque a été observé, avec de nombreuses zones interconnectées (c'est-à-dire voisines). Un risque accru d'épidémie de rougeole a été significativement associé à la constitution préalable d'une population vulnérable ainsi qu'à la densité de population. Le risque était aussi élevé lorsque plus de 20% des nourrissons dans une zone fortement peuplée n'avaient pas reçu une première dose du vaccin. Le modèle a été en mesure d'identifier les zones à haut risque d'épidémie de rougeole en 2012, ainsi que là où des mesures préventives supplémentaires pourraient être prises. CONCLUSION: L'épidémie de rougeole en Afrique du Sud a été associée à la constitution d'une population vulnérable (en raison d'une couverture vaccinale médiocre), à la prévalence élevée de l'infection par le VIH et à une forte densité de population. Le modèle prédictif développé pourrait être appliqué à d'autres contextes sensibles aux épidémies sporadiques de rougeole et à d'autres maladies qui peuvent être prévenues par la vaccination.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Desarrollar un modelo para identificar las áreas con riesgo alto de sufrir brotes esporádicos de sarampión en base a un análisis de los factores asociados a un brote nacional en Sudáfrica entre los años 2009 y 2011. MÉTODOS: Los datos de los casos ocurridos antes y durante el brote nacional se obtuvieron del programa de vigilancia del sarampión de Sudáfrica, y la información acerca de la vacunación contra el sarampión y el tamaño de la población, del sistema de información sanitaria por distritos. Se empleó un modelo de Poisson jerárquico bayesiano para investigar la relación entre el riesgo de sarampión en niños de un distrito con la cobertura de la primera dosis de la vacuna, la densidad de población, el historial de prevalencia de la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y el fracaso previsto de la seroconversión. Las proyecciones del modelo se utilizaron para identificar áreas de alto riesgo nuevas en 2012. RESULTADOS: Se observó un patrón espacial claro de las áreas de alto riesgo con muchas zonas conectadas (esto es, colindantes). El riesgo superior de sufrir un brote de sarampión se asoció de modo significativo tanto con el crecimiento previo de un grupo de población vulnerable como con la densidad de población, y también fue elevado cuando más del 20% de los niños en un área populosa no había recibido la primera dosis de la vacuna. El modelo fue capaz de identificar las áreas con riesgo alto de sufrir un brote de sarampión en 2012 y donde podrían emprenderse medidas de prevención adicionales. CONCLUSIÓN: El brote de sarampión en Sudáfrica estuvo asociado con el aumento de un grupo de población vulnerable (debido a una cobertura de vacunación insuficiente), una prevalencia elevada de la infección por VIH y una densidad de población alta. El modelo predictivo desarrollado podría aplicarse a otros lugares susceptibles de sufrir brotes esporádicos de sarampión y otras enfermedades inmunoprevenibles.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To develop a model for identifying areas at high risk for sporadic measles outbreaks based on an analysis of factors associated with a national outbreak in South Africa between 2009 and 2011. METHODS: Data on cases occurring before and during the national outbreak were obtained from the South African measles surveillance programme, and data on measles immunization and population size, from the District Health Information System. A Bayesian hierarchical Poisson model was used to investigate the association between the risk of measles in infants in a district and first-dose vaccination coverage, population density, background prevalence of human immunodeficiency virus (HIV) infection and expected failure of seroconversion. Model projections were used to identify emerging high-risk areas in 2012. FINDINGS: A clear spatial pattern of high-risk areas was noted, with many interconnected (i.e. neighbouring) areas. An increased risk of measles outbreak was significantly associated with both the preceding build-up of a susceptible population and population density. The risk was also elevated when more than 20% of infants in a populous area had missed a first vaccine dose. The model was able to identify areas at high risk of experiencing a measles outbreak in 2012 and where additional preventive measures could be undertaken. CONCLUSION: The South African measles outbreak was associated with the build-up of a susceptible population (owing to poor vaccine coverage), high prevalence of HIV infection and high population density. The predictive model developed could be applied to other settings susceptible to sporadic outbreaks of measles and other vaccine-preventable diseases.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a09res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a09res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a10res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer la mise en œuvre du programme national des médicaments essentiels (PNME) en Chine rurale. MÉTHODES: Une enquête a été menée dans deux comtés/districts ruraux de trois provinces où le PNME a été mis en œuvre. Des informations ont été recueillies auprès du personnel du PNME, au niveau de la province, du comté/district, de la municipalité et du village. Les patients atteints de maladies chroniques ont également été interrogés. La prestation de services, les aspects financiers, les ordonnances, les dossiers des patients hospitalisés et les dépenses des patients avec certains diagnostics ont été étudiés dans les hôpitaux municipaux et les cliniques de village. Les résultats ont été comparés avec les données correspondantes, enregistrées avant le lancement du PNME. RÉSULTATS: Suite à la mise en œuvre du PNME, l'approvisionnement en médicaments dans chaque site faisant l'objet de l'étude a été systématisé. Les coûts totaux des médicaments ont diminué. Cela, ainsi qu'une amélioration de la prescription, a réduit les coûts des soins ambulatoires et hospitaliers et a conduit, apparemment, à une augmentation de l'utilisation des services de santé. Toutefois, les prix de certains médicaments ont augmenté et la disponibilité d'autres a diminué. L'indemnisation des prestataires de soins de santé pour compenser les réductions de revenus liées au PNME a été largement inefficace. Du fait du lancement du PNME, les établissements de santé dépendent davantage du financement public. De nombreux prestataires de soins se plaignent de charges de travail plus importantes et de revenus plus faibles. CONCLUSION: Bien qu'elle ait été correctement conçue, la mise en œuvre du PNME dans le système chinois de soins de santé, décentralisé et rémunéré à l'acte, n'a pas été simple. Il a mis en exergue les problèmes liés aux tentatives visant à moderniser les soins de santé et le financement de la santé au bénéfice des patients. Des mécanismes durables pour compenser la perte de revenu des fournisseurs de soins sont nécessaires pour assurer le succès du PNME.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la puesta en práctica del Plan nacional de medicamentos esenciales (NEMS) en las zonas rurales de China. MÉTODOS: Se examinaron dos condados o distritos rurales en cada una de las tres provincias en las que se había implementado el NEMS. Se recogió información del personal del NEMS a nivel provincial, de condado/distrito, municipal y de aldea; también se entrevistó a pacientes con enfermedades crónicas. En los hospitales municipales y clínicas rurales se investigó la prestación de servicios, la situación económica, las recetas, los registros de pacientes hospitalizados y los gastos de los pacientes con ciertas enfermedades. Los resultados se compararon con los datos correspondientes registrados antes de la introducción del NEMS. RESULTADOS: Tras la introducción del NEMS se sistematizó la adquisición de medicamentos en cada lugar objeto de estudio y el precio de los medicamentos disminuyó. Esto, junto con una mejora en la prescripción de recetas, redujo los costes de la atención tanto a los pacientes ambulatorios como a los hospitalizados. Asimismo, condujo, al parecer, a una respuesta superior ante los servicios sanitarios. No obstante, el precio de algunos medicamentos aumentó y la disponibilidad de otros disminuyó. La remuneración a los proveedores de atención sanitaria por las reducciones salariales relacionadas con el NEMS ha sido en su mayor parte ineficaz. Como resultado de la introducción del NEMS, los centros de salud dependían más de la financiación pública y muchos proveedores de atención sanitaria se quejaban del aumento de la carga de trabajo y la reducción de los salarios. CONCLUSIÓN: Aunque bien concebida, la introducción del NEMS en el sistema de atención sanitaria descentralizado y de pago por servicios de China no ha sido sencilla. Han destacado los problemas relacionados con los intentos de modernizar la atención sanitaria y la financiación de la salud en beneficio de los pacientes. A fin de asegurar el éxito del NEMS, se necesitan mecanismos sostenibles para compensar a los proveedores de atención sanitaria por la pérdida de ingresos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate implementation of the National Essential Medicines Scheme (NEMS) in rural China. METHODS: Two rural counties/districts in each of three provinces where NEMS had been implemented were surveyed. Information was collected from NEMS staff at the province, county/district, township and village levels; patients with chronic disease were also interviewed. Service provision, finances, prescriptions, inpatient records and the expenditures of patients with certain diagnoses were investigated in township hospitals and village clinics. The results were compared with the corresponding data recorded before NEMS was introduced. FINDINGS: Following the introduction of NEMS, drug procurement in each study location was systematized. Total drug costs declined. This, and improved prescribing, reduced the costs of outpatient and inpatient care and led, apparently, to increased uptake of health services. However, the prices of some drugs had increased and the availability of others had declined. The compensation of health-care providers for NEMS-related reductions in their incomes had been largely ineffective. As a result of the introduction of NEMS, health facilities relied more on public financing. Many health-care providers complained about higher workloads and lower incomes. CONCLUSION: Although it was well conceived, the introduction of NEMS into China's decentralized, fee-for-service system of health care has not been straightforward. It has highlighted the problems associated with attempts to modernize health care and health financing for patients' benefit. Sustainable mechanisms to compensate health-care providers for lost income are needed to ensure that NEMS is a success.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a10res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a10res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a11res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer si la mise en œuvre des lignes directrices 2010 de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) relatives à la mise en œuvre du traitement antirétroviral (TAR) a réduit le délai entre le diagnostic de la tuberculose et la mise en œuvre du TAR dans un hôpital cambodgien urbain. MÉTHODS: Une étude de cohorte rétrospective a été effectuée dans un hôpital non gouvernemental de Phnom Penh, appliquant les nouvelles lignes directrices de l'OMS, auprès de patients atteints du virus d'immunodéficience humaine (VIH) et de la tuberculose. Ont été inclus tous les patients VIH-positifs, n'ayant pas bénéficié auparavant d'un TAR, ayant entamé un traitement antituberculeux au cours des 18 mois avant et après la mise en œuvre des lignes directrices. Un modèle de régression à risques concurrents a été utilisé. RÉSULTATS: Après la mise en œuvre des lignes directrices 2010 de l'OMS, 190 patients séropositifs atteints de la tuberculose ont été identifiés: 53% d'hommes; âge médian: 38 ans; nombre médian de lymphocytes T CD4+ (cellule CD4+): 43 cellules/µL. Avant la mise en œuvre, 262 patients ont été identifiés; 56% d'hommes; âge médian: 36 ans; nombre médian de cellules CD4+: 59 cellules/µL. Avec un nombre médian de cellules CD4+ < 50 cellules/µL, le délai médian avant le TAR est passé de 5,8 semaines (intervalle interquartile, IIQ: 3,7 à 9) avant, à 3.0 semaines (IIQ: 2,1 à 4,4) après la mise en œuvre (P <0,001); avec un nombre médian de cellules CD4+ > 50 cellules/µL, le délai est passé de 7.0 (IIQ: 5,3 à 11,3) à 3,6 semaines (IIQ: 2,9 à 5,3) (P <0,001). La probabilité de mise en œuvre du TAR dans les 4 à 8 semaines suivant le diagnostic de la tuberculose est passée de 23% et 65%, respectivement, avant la mise en œuvre, à 62% et 90% après la mise en œuvre. Une augmentation non significative de la rétention à 6 mois et de substitution antirétrovirale a été observée après la mise en œuvre. CONCLUSION: La mise en œuvre des lignes directrices 2010 de l'OMS dans un contexte clinique de routine raccourcit le délai avant la mise en œuvre du TAR. Des études plus importantes, avec un suivi plus long, seront nécessaires pour évaluer l'impact sur les patients.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si la puesta en práctica de las directrices de la Organización Mundial de la Salud (OMS) para el año 2010 acerca de la iniciación de la terapia antirretroviral (TAR)redujo la demora desde el diagnóstico de tuberculosis hasta el inicio de la TAR en un hospital urbano de Camboya. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio de cohorte retrospectivo en un hospital no gubernamental de Phnom Penh que siguió las directrices nuevas de la OMS en pacientes con el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y tuberculosis. Se incluyeron todos los pacientes seropositivos que no recibieron TAR y que iniciaron un tratamiento contra la tuberculosis durante los 18 meses antes y después de la puesta en práctica de las directrices. Se utilizó un modelo de regresión de riesgos competitivos. RESULTADOS: Tras la puesta en práctica de las directrices OMS para el año 2010, se identificaron 190 pacientes seropositivos con tuberculosis: el 53% de ellos, varones, edad media de 38 años y un recuento de LT CD4+ (células CD4+) como punto de partida con una mediana de 43 células/µL. Antes de la puesta en práctica, se identificaron 262 pacientes; el 56% de ellos, varones; edad media de 36 años y un recuento de células CD4+ como punto de partida con una mediana de 59 células/µL. Con los recuentos de células CD4+ de < 50 células/µL como punto de partida, la demora media hasta la TAR disminuyó de 5,8 semanas (rango intercuartílico: 3,7-9,0) antes, a 3,0 semanas (rango intercuartílico: 2,1-4,4) tras la implementación (P < 0,001); con los recuentos de células CD4+ inferiores a 50 células/µL como punto de partida, la demora bajó de 7,0 (rango intercuartílico: 5,3-11,3) a 3,6 (rango intercuartílico: 2,9-5,3) semanas (p < 0,001). La probabilidad de iniciar TAR entre 4 y 8 semanas tras el diagnóstico de tuberculosis aumentó del 23% y el 65%, respectivamente, antes de la implementación, hasta el 62% y el 90% después de la misma. Tras la implementación se observó un aumento no significativo de la retención a 6 meses, así como de la sustitución antirretroviral. CONCLUSIÓN: La puesta en práctica de las recomendaciones de la OMS para el año 2010 en un entorno clínico habitual acorta la demora hasta el inicio de la TAR. Son necesarios estudios más amplios con seguimientos mayores para evaluar el impacto sobre los resultados en los pacientes.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine if implementation of 2010 World Health Organization (WHO) guidelines on antiretroviral therapy (ART) initiation reduced delay from tuberculosis diagnosis to initiation of ART in a Cambodian urban hospital. METHODS: A retrospective cohort study was conducted in a nongovernmental hospital in Phnom Penh that followed new WHO guidelines in patients with human immunodeficiency virus (HIV) and tuberculosis. All ART-naïve, HIV-positive patients initiated on antituberculosis treatment over the 18 months before and after guideline implementation were included. A competing risk regression model was used. FINDINGS: After implementation of the 2010 WHO guidelines, 190 HIV-positive patients with tuberculosis were identified: 53% males; median age, 38 years; median baseline CD4+ T-lymphocyte (CD4+ cell) count, 43 cells/µL. Before implementation, 262 patients were identified; 56% males; median age, 36 years; median baseline CD4+ cell count, 59 cells/µL. With baseline CD4+ cell counts < 50 cells/µL, median delay to ART declined from 5.8 weeks (interquartile range, IQR: 3.7-9.0) before to 3.0 weeks (IQR: 2.1-4.4) after implementation (P < 0.001); with baseline CD4+ cell counts > 50 cells/µL, delay dropped from 7.0 (IQR: 5.3-11.3) to 3.6 (IQR: 2.9-5.3) weeks (P < 0.001). The probability of ART initiation within 4 and 8 weeks after tuberculosis diagnosis rose from 23% and 65%, respectively, before implementation, to 62% and 90% after implementation. A non-significant increase in 6-month retention and antiretroviral substitution was seen after implementation. CONCLUSION: Implementation of 2010 WHO recommendations in a routine clinical setting shortens delay to ART. Larger studies with longer follow-up are needed to assess impact on patient outcomes.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a11res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a11res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a12res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Étudier la fréquence des dépenses catastrophiques en soins obstétricaux d'urgence, explorer leurs facteurs de risque et évaluer l'effet de ces dépenses sur les ménages dans la région de Kayes, au Mali. MÉTHODES: Les données de 484 urgences obstétricales (242 décès et 242 accidents évités de justesse) ont été recueillies sur la période 2008-2011. Les dépenses catastrophiques en soins obstétricaux d'urgence ont été évaluées à différents niveaux, et leurs facteurs associés ont été étudiés par régression logistique. Une enquête a ensuite été effectuée auprès d'un échantillon imbriqué de 56 ménages, afin de déterminer comment les dépenses catastrophiques les avaient affectés. RÉSULTATS: Malgré la politique d'exonération de frais pour les césariennes et le système de maternité de référence, conçu pour réduire la charge financière des soins obstétricaux d'urgence, les dépenses moyennes étaient de 152 dollars des États-Unis (équivalent à 71 535 francs de la Communauté financière africaine), et 20,7 à 53,5% des ménages faisaient face à des dépenses catastrophiques. Des dépenses élevées pour les soins obstétricaux d'urgence ont forcé 44,6% des ménages à réduire leur consommation alimentaire, et 23,2% d'entre eux étaient encore endettés, dix mois à deux ans et demi plus tard. Vivre dans des zones rurales reculées était associé au risque de dépenses catastrophiques, ce qui montre que le système de référence ne peut éliminer les obstacles financiers pour les ménages éloignés. Les femmes ayant subi une césarienne ont continué à faire face à des dépenses catastrophiques, en particulier lorsque les médicaments prescrits n'étaient pas inclus dans les kits de césarienne fournis par le gouvernement. CONCLUSION: Le fait que les soins obstétricaux d'urgence soient difficilement accessibles et peu abordables a des conséquences au-delà des décès maternels. Fournir gratuitement des médicaments et passer à un système de référence plus durable, financé au niveau national, permettrait de réduire les dépenses catastrophiques pour les ménages en situation d'urgence obstétricale.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Investigar la frecuencia de los gastos catastróficos en la atención obstétrica de urgencia, examinar los factores de riesgo y evaluar el efecto de dichos gastos en los hogares de la región de Kayes en Malí. MÉTODOS: Se recogieron los datos de 484 situaciones obstétricas de urgencia (242 fallecimientos y 242 errores evitados) entre 2008 y 2011. El gasto catastrófico de la atención obstétrica de urgencia se evaluó en umbrales diferentes y los factores relacionados se examinaron por medio de una regresión logística. Posteriormente, se realizó una encuesta en una muestra jerarquizada de 56 hogares a fin de determinar los efectos de dicho gasto catastrófico. RESULTADOS: A pesar de la política de exención de pago para las cesáreas y el sistema de derivación para la atención de maternidad, diseñado para reducir la carga financiera de la atención obstétrica de urgencia, el gasto medio fue de 152 dólares estadounidenses (71 535 francos CFA) y del 20,7 al 53,5% de los hogares incurrieron en gastos catastróficos. El gasto elevado de la atención obstétrica de urgencia obligó al 44,6% de los hogares a reducir su consumo de alimentos, y el 23,2% seguía endeudado entre 10 meses y dos años y medio más tarde. Vivir en un área rural remota estuvo asociado con el riesgo de gasto catastrófico, lo que muestra la incapacidad del sistema de derivación de eliminar los obstáculos financieros para los hogares de zonas remotas. Las mujeres que se sometieron a una cesárea continuaron acumulando gastos catastróficos, en particular en los casos en los que se prescribieron medicamentos no incluidos en los botiquines para cesáreas proporcionados por el gobierno. CONCLUSIÓN: La mala accesibilidad y asequibilidad de la atención obstétrica de urgencia tiene consecuencias más allá de las muertes maternas. Suministrar medicamentos gratuitos y el cambio a un sistema de derivación financiado a nivel nacional y más sostenible reduciría los gastos catastróficos de los hogares en los casos de emergencias obstétricas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To investigate the frequency of catastrophic expenditures for emergency obstetric care, explore its risk factors, and assess the effect of these expenditures on households in the Kayes region, Mali. METHODS: Data on 484 obstetric emergencies (242 deaths and 242 near-misses) were collected in 2008-2011. Catastrophic expenditure for emergency obstetric care was assessed at different thresholds and its associated factors were explored through logistic regression. A survey was subsequently administered in a nested sample of 56 households to determine how the catastrophic expenditure had affected them. FINDINGS: Despite the fee exemption policy for Caesareans and the maternity referral-system, designed to reduce the financial burden of emergency obstetric care, average expenses were 152 United States dollars (equivalent to 71 535 Communauté Financière Africaine francs) and 20.7 to 53.5% of households incurred catastrophic expenditures. High expenditure for emergency obstetric care forced 44.6% of the households to reduce their food consumption and 23.2% were still indebted 10 months to two and a half years later. Living in remote rural areas was associated with the risk of catastrophic spending, which shows the referral system's inability to eliminate financial obstacles for remote households. Women who underwent Caesareans continued to incur catastrophic expenses, especially when prescribed drugs not included in the government-provided Caesarean kits. CONCLUSION: The poor accessibility and affordability of emergency obstetric care has consequences beyond maternal deaths. Providing drugs free of charge and moving to a more sustainable, nationally-funded referral system would reduce catastrophic expenses for households during obstetric emergencies.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a12res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a12res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a13res03.jpg">Resumo em Francês:
OBJECTIF: Effectuer une revue systématique et une méta-analyse des estimations rapportées des issues de grossesse défavorables chez les femmes syphilitiques non traitées et les femmes non syphilitiques. MÉTHODES: Une recherche a été effectuée dans les bibliothèques PubMed, EMBASE et Cochrane pour trouver la documentation évaluant les issues de grossesse défavorables chez les femmes non traitées présentant une séroréactivité à l'infection à Treponema pallidum, ainsi que chez les femmes non séroactives. Les issues de grossesse défavorables étaient la perte du fœtus ou la mortinaissance, la mort néonatale, la prématurité ou le faible poids de naissance, des signes cliniques de la syphilis et la mortalité infantile. Les méta-analyses des effets aléatoires ont été utilisées pour calculer les estimations groupées des issues de grossesse défavorables et, le cas échéant, l'hétérogénéité a été étudiée dans les analyses de groupes spécifiques. RÉSULTATS: Parmi les 3 258 citations identifiées, seules six, toutes des études de cas-témoins, ont été incluses dans l'analyse. Les estimations groupées ont montré que parmi les femmes enceintes syphilitiques non traitées, la perte fœtale et la mortinatalité étaient 21% plus fréquentes, les décès néonataux 9,3% plus fréquents et la prématurité ou le faible poids de naissance 5,8% plus fréquents que chez les femmes non syphilitiques. Chez les nourrissons nés de mères atteintes de syphilis non traitées, 15% présentaient des signes cliniques de syphilis congénitale. La seule étude qui estimait la mortalité infantile a montré une fréquence de 10% plus élevée chez les nourrissons de mères syphilitiques. Une hétérogénéité importante entre les études a été trouvée dans les estimations de tous les effets indésirables pour les femmes syphilitiques (66,5% [intervalle de confiance à 95%, IC: 58 à 74,1]; I2 = 91,8%; P < 0,001) et les femmes non syphilitiques (14,3% [IC à 95%: 11,8 à 7,2]; I2 = 95,9%; P < 0,001). CONCLUSION: La syphilis maternelle non traitée est associée à des issues de grossesse défavorables. Ces résultats peuvent informer les décisions politiques sur l'allocation des ressources pour le dépistage de la syphilis et son traitement en temps opportun chez les femmes enceintes.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Realizar una revisión sistemática y un metanálisis de los cálculos presentados sobre los resultados adversos en los embarazos entre mujeres con sífilis no tratada y mujeres sin sífilis. MÉTODOS: Se buscó literatura que evaluara los resultados adversos en el embarazo entre mujeres con sero-reactividad para la infección por Treponema pallidum no tratada y mujeres no sero-reactivas en las bibliotecas de PubMed, EMBASE y Cochrane. Los resultados adversos en el embarazo consistieron en la pérdida del feto, muerte prenatal, muerte neonatal o peso bajo al nacer, pruebas clínicas de sífilis y muerte infantil. Se emplearon metanálisis con efectos aleatorios para calcular los resultados adversos en bruto en los embarazos y, en caso necesario, se analizó la heterogeneidad en análisis de grupos concretos. RESULTADOS: De las 3258 citaciones identificadas sólo se incluyeron seis en el análisis, todas ellas estudios de control de casos. Los cálculos brutos mostraron que, entre las mujeres con sífilis no tratada, la pérdida del feto y la muerte prenatal fueron un 21% más frecuentes, las muertes neonatales, un 9,3% más frecuentes y los casos de nacimientos prematuros o peso bajo al nacer, un 5,8% más frecuentes que entre las mujeres sin sífilis. Entre los recién nacidos de madres con sífilis no tratada, el 15% presentó pruebas clínicas de sífilis congénita. El estudio sencillo que calculó la muerte infantil mostró una frecuencia un 10% superior entre los niños de madres con sífilis. Se descubrió una heterogeneidad sustancial en los cálculos de todos los resultados adversos de los estudios, tanto para las mujeres con sífilis (66,5% [intervalo de confianza del 95%, IC: 58,0-74,1]; I²=91,8%; P<0,001) como para las mujeres sin sífilis (14,3% [95% IC: 11,8-17,2]; I²=95,9%; P<0,001). CONCLUSIÓN: La sífilis materna no tratada está relacionada con resultados adversos en el embarazo. Estos hallazgos pueden servir de información a la hora de tomar decisiones sobre las políticas acerca de la asignación de recursos para detectar y tratar a tiempo la sífilis en mujeres embarazadas.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To perform a systematic review and meta-analysis of reported estimates of adverse pregnancy outcomes among untreated women with syphilis and women without syphilis. METHODS: PubMed, EMBASE and Cochrane Libraries were searched for literature assessing adverse pregnancy outcomes among untreated women with seroreactivity for Treponema pallidum infection and non-seroreactive women. Adverse pregnancy outcomes were fetal loss or stillbirth, neonatal death, prematurity or low birth weight, clinical evidence of syphilis and infant death. Random-effects meta-analyses were used to calculate pooled estimates of adverse pregnancy outcomes and, where appropriate, heterogeneity was explored in group-specific analyses. FINDINGS: Of the 3258 citations identified, only six, all case-control studies, were included in the analysis. Pooled estimates showed that among untreated pregnant women with syphilis, fetal loss and stillbirth were 21% more frequent, neonatal deaths were 9.3% more frequent and prematurity or low birth weight were 5.8% more frequent than among women without syphilis. Of the infants of mothers with untreated syphilis, 15% had clinical evidence of congenital syphilis. The single study that estimated infant death showed a 10% higher frequency among infants of mothers with syphilis. Substantial heterogeneity was found across studies in the estimates of all adverse outcomes for both women with syphilis (66.5% [95% confidence interval, CI: 58.0-74.1]; I²=91.8%; P<0.001) and women without syphilis (14.3% [95% CI: 11.8-17.2]; I²=95.9%; P<0.001). CONCLUSION: Untreated maternal syphilis is associated with adverse pregnancy outcomes. These findings can inform policy decisions on resource allocation for the detection of syphilis and its timely treatment in pregnant women.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a13res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a13res01.jpg">Resumo em Russo:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a14res03.jpg">Resumo em Francês:
La contribution apportée par le secteur privé aux soins de santé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire peut modifier les taux d'émigration des médecins de ces pays. L'importance croissante du secteur privé dans les soins de santé dans les pays en voie de développement a suscité un regain d'intérêt académique dans les influences de ce secteur sur de nombreux aspects des systèmes de santé nationaux. La croissance de l'émigration des médecins des pays en voie de développement a conduit à plusieurs tentatives d'identifier à la fois les facteurs qui incitent les médecins à émigrer et les effets de l'émigration des médecins sur les soins primaires et la santé de la population dans les pays qu'ils quittent. Lorsque les données pertinentes sur les économies émergentes du Ghana, de l'Inde et du Pérou ont été étudiées, il est apparu que la proportion de médecins qui participent à la prestation des soins privés, le pourcentage de dépenses de santé financées publiquement et le montant du financement des soins de santé privés par habitant ont été chacun inversement proportionnels au taux d'expatriation des médecins. Ainsi, la prestation et le financement de soins de santé privés peuvent réduire l'émigration des médecins. Il existe clairement un besoin de recherches similaires dans d'autres pays à revenus faible et intermédiaire, ainsi que d'études pour voir si, au niveau du pays, les tendances temporelles de la contribution aux soins de santé par le secteur privé peuvent être liées aux tendances correspondantes de l'émigration des médecins. Les façons dont les soins de santé privés peuvent être associés à des problèmes d'accès pour les pauvres et, par conséquent l'équité réduite, méritent également une enquête plus approfondie. Les résultats devraient intéresser les décideurs politiques qui visent à améliorer les systèmes de santé à travers le monde.Resumo em Espanhol:
La aportación del sector privado a la atención sanitaria en un país de ingresos medios o bajos puede repercutir en los índices de emigración de médicos de dicho país. La importancia creciente del sector privado en la atención sanitaria en los países en desarrollo ha suscitado un nuevo interés entre los académicos respecto a las influencias de dicho sector sobre muchos aspectos de los sistemas sanitarios nacionales. El aumento de la emigración de médicos procedentes de países en desarrollo ha conducido a varios intentos de identificar, por un lado, los factores implicados en la emigración de médicos y, por otro lado, los efectos de la emigración de médicos sobre la atención primaria y la salud de la población de los países de donde parten los médicos. Tras investigar la información pertinente sobre las economías emergentes de Ghana, India y Perú, se halló una relación inversa entre el índice de médicos expatriados y cada uno de los siguientes factores: la proporción de médicos que prestan atención sanitaria dentro del sector sanitario privado, el porcentaje de los costes sanitarios financiados con fondos públicos y la cuantía de la financiación per cápita del sector sanitario privado. Por consiguiente, parece ser que la prestación de servicios sanitarios por parte del sector privado y la financiación pueden reducir la emigración de médicos. Resulta evidente la necesidad de realizar investigaciones similares en otros países de renta media y baja, así como estudios que esclarezcan si, a escala nacional, se pueden vincular las tendencias temporales de la contribución por parte del sector privado con las correspondientes tendencias de la emigración de médicos. Cómo la sanidad privada puede relacionarse con los problemas de acceso para los pobres y, por lo tanto, con la reducción de la equidad, merece asimismo mayor investigación. Los resultados podrían ser de interés para los responsables políticos que aspiren a mejorar los sistemas sanitarios a escala mundial.Resumo em Inglês:
The contribution made by the private sector to health care in a low- or middle-income country may affect levels of physician emigration from that country. The increasing importance of the private sector in health care in the developing world has resulted in newfound academic interest in that sector's influences on many aspects of national health systems. The growth in physician emigration from the developing world has led to several attempts to identify both the factors that cause physicians to emigrate and the effects of physician emigration on primary care and population health in the countries that the physicians leave. When the relevant data on the emerging economies of Ghana, India and Peru were investigated, it appeared that the proportion of physicians participating in private health-care delivery, the percentage of health-care costs financed publicly and the amount of private health-care financing per capita were each inversely related to the level of physician expatriation. It therefore appears that private health-care delivery and financing may decrease physician emigration. There is clearly a need for similar research in other low- and middle-income countries, and for studies to see if, at the country level, temporal trends in the contribution made to health care by the private sector can be related to the corresponding trends in physician emigration. The ways in which private health care may be associated with access problems for the poor and therefore reduced equity also merit further investigation. The results should be of interest to policy-makers who aim to improve health systems worldwide.Resumo em ch:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a14res02.jpg">Resumo em Árabe:
<img src="/img/revistas/bwho/v91n3/a14res01.jpg">