Resumo em Francês:
OBJECTIF: Fournir des conseils en termes de coûts pour le développement d'un système d'agents de santé communautaires (ASC) localement adaptable et évolutif à l'échelle nationale, au sein des systèmes de soins de santé primaires en Afrique sub-saharienne. MÉTHODES: Les coûts annuels de formation, d'équipement et de déploiement des ASC dans les régions rurales d'Afrique subsaharienne ont été calculés en utilisant les données publiées et celles du projet Villages du Millénaire. Les hypothèses du modèle sont de nature à permettre aux gouvernements nationaux d'adapter le sous-système d'ASC aux besoins nationaux et de déployer une moyenne d'un ASC pour 650 habitants de milieux ruraux d'ici 2015. Le sous-système des ASC a été chiffré à l'aide des données d'un système d'information géographique (SIG) sur la population, les étendues urbaines, la prévalence de maladies au niveau national et infranational,et les coûts unitaires (sur le terrain, pour les salaires et le matériel). Le modèle est facile à reproduire et à configurer. Les pays peuvent l'adapter aux prix locaux, aux salaires, à la densité de population et aux charges de morbidité dans différentes zones géographiques. RÉSULTATS: Le coût annuel moyen pour déployer des ASC prenant en charge l'ensemble de la population rurale d'Afrique subsaharienne d'ici 2015 serait d'environ 2,6 milliards (c.à.d. 2 600 millions) de dollars. Cette somme, qui doit être fournie à la fois par les gouvernements nationaux et les bailleurs de fonds, correspond à 6,86 dollars par an et par habitant couvert par le sous-système d'ASC, et à 2,72 dollars par an et par habitant. Il faudrait en outre compter un montant moyen annuel de 3 750 dollars pour former, équiper et assister chaque ASC. CONCLUSION: Des sous-systèmes complets d'ASC peuvent être déployés en Afrique sub-saharienne pour un coût modeste par rapport aux coûts prévus du système de soins de santé primaires. Compte tenu de leurs succès attestés, ils constituent un complément solide aux structures de soins dans les contextes ruraux africains.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Facilitar asesoramiento sobre los costes necesarios para desarrollar un sistema de trabajadores comunitarios de la salud (TCS) con capacidad para adaptarse a ámbitos locales y con flexibilidad a nivel nacional, en el marco de los sistemas sanitarios de atención primaria en el África subsahariana. MÉTODOS: Se estimaron los gastos anuales para la capacitación, el equipamiento y el despliegue de los trabajadores comunitarios de la salud en las zonas rurales del África subsahariana mediante el análisis de datos procedentes de la literatura, así como del Proyecto Aldeas del Milenio. Los supuestos del modelo son adecuados para permitir a los gobiernos nacionales adaptar el subsistema de los trabajadores comunitarios de la salud a las necesidades nacionales, así como para realizar un despliegue medio de un trabajador comunitario de la salud por cada 650 habitantes en las zonas rurales antes de 2015. El subsistema de trabajadores comunitarios de la salud descrito se calculó mediante el análisis de datos del sistema de información geográfica (GIS, por sus siglas en inglés) sobre la población, los territorios urbanos, la incidencia de enfermedades a nivel nacional y subnacional, así como los costes unitarios (en el campo de salarios y necesidades básicas). El modelo puede configurarse y reproducirse con facilidad. Los países pueden adaptarlo a los precios, los salarios, la densidad demográfica, así como a la carga de enfermedades locales en distintas áreas geográficas. RESULTADOS: Se estima que el coste medio anual por el despliegue de trabajadores comunitarios de la salud para prestar atención a toda la población de las zonas rurales del África subsahariana antes de 2015 sería de unos 2,6 billones (es decir, 2 600 millones) de dólares estadounidenses (US$). Dicha suma, que será cubierta tanto por los gobiernos nacionales como por los socios donantes, se traduce en US$ 6,86 anuales por habitante, cubierta por el subsistema de trabajadores comunitarios de la salud, y en US$ 2,72 anuales por habitante. Asimismo, la capacitación, el equipamiento y el apoyo a cada TCS supondría una media anual de US$ 3750. CONCLUSIÓN: Se pueden desplegar subsistemas integrales de trabajadores comunitarios de la salud en todo el África subsahariana por un coste modesto, si se compara con los costes previstos para un sistema de atención sanitaria primaria. A juzgar por los éxitos documentados, estos ofrecen un sólido complemento para la atención en servicios sanitarios en entornos rurales de África.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To provide cost guidance for developing a locally adaptable and nationally scalable community health worker (CHW) system within primary-health-care systems in sub-Saharan Africa. METHODS: The yearly costs of training, equipping and deploying CHWs throughout rural sub-Saharan Africa were calculated using data from the literature and from the Millennium Villages Project. Model assumptions were such as to allow national governments to adapt the CHW subsystem to national needs and to deploy an average of 1 CHW per 650 rural inhabitants by 2015. The CHW subsystem described was costed by employing geographic information system (GIS) data on population, urban extents, national and subnational disease prevalence, and unit costs (from the field for wages and commodities). The model is easily replicable and configurable. Countries can adapt it to local prices, wages, population density and disease burdens in different geographic areas. FINDINGS: The average annual cost of deploying CHWs to service the entire sub-Saharan African rural population by 2015 would be approximately 2.6 billion (i.e. 2600 million) United States dollars (US$). This sum, to be covered both by national governments and by donor partners, translates into US$ 6.86 per year per inhabitant covered by the CHW subsystem and into US$ 2.72 per year per inhabitant. Alternatively, it would take an annual average of US$ 3750 to train, equip and support each CHW. CONCLUSION: Comprehensive CHW subsystems can be deployed across sub-Saharan Africa at cost that is modest compared with the projected costs of the primary-health-care system. Given their documented successes, they offer a strong complement to facility-based care in rural African settings.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Étudier les modifications du fossé des inégalités, survenues entre 2006 et 2010, en termes de fréquentation des soins prénatals et d’accouchement dans les établissements de santé, chez les femmes du Viet Nam. MÉTHODES: Les données démographiques, socio-économiques et obstétriques des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été extraites de l’Enquête en grappes à indicateurs multiples, effectuée au Viet Nam en 2006 (MICS3) et en 2010-2011 (MICS4). Une régression logistique multivariée a été effectuée pour déterminer si la fréquentation des soins prénatals et le lieu de l’accouchement étaient significativement associés au niveau d’éducation de la mère, à l’origine ethnique de la mère (Kinh/Hoa par rapport aux autres), à la richesse du foyer et au lieu de résidence (urbain ou rural). Ces variables indépendantes correspondent au cadre d’analyse de la Commission sur les déterminants sociaux de la santé. RÉSULTATS: Des écarts importants entre les populations urbaines et rurales ont été constatés dans le MICS3 et dans le MICS4. Bien que la fréquentation des soins prénatals et les taux d’accouchement des établissements de santé se soient nettement améliorés entre les enquêtes (de 86,3 à 92,1% et de 76,2 à 89,7%, respectivement), les inégalités ont augmenté, en particulier entre les ethnies. Le risque de ne pas accoucher dans un établissement de santé a augmenté de façon significative chez les femmes issues des minorités ethniques des zones rurales. En 2006, ce risque était près de cinq fois plus élevé que chez les femmes de l’ethnie majoritaire Kinh/Hoa (rapport des cotes, RC: 4,67, intervalle de confiance IC à 95%: de 2,94 à 7,43); en 2010-2011, il a presque été multiplié par 20 (RC: 18,8; IC à 95%: de 8,96 à 39,2). CONCLUSION: L’inégalité dans l’utilisation des soins de santé maternelle a augmenté progressivement au Viet Nam, principalement chez les ethnies, et les groupes vulnérables du pays risquent d’être laissés pour compte. Les décideurs des soins de santé devraient cibler ces groupes, en mettant en place une action positive et des interventions tenant compte de la culture.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Investigar los cambios que tuvieron lugar entre 2006 y 2010 en la brecha de desigualdad respecto a la asistencia a cuidados prenatales y la prestación sanitaria en instalaciones sanitarias a mujeres de Viet Nam. MÉTODOS: Se obtuvieron datos demográficos, socio-económicos y obstétricos de mujeres de edades comprendidas entre los 15 y 49 años, a partir de la encuesta a base de indicadores múltiples de Viet Nam para los períodos 2006 (MICS3) y 2001-2011 (MICS4). Se realizó un análisis de regresión logística multivariada para determinar si la asistencia a cuidados prenatales y el lugar de prestación sanitaria estaban significativamente vinculados con la educación de la madre, la etnia materna (Kinh y Hoa frente a otras), los recursos familiares, así como el lugar de residencia (urbano frente a rural). Estas variables independientes corresponden al marco analítico de la Comisión sobre Determinantes Sociales de la Salud. RESULTADOS: Se hallaron grandes diferencias entre las poblaciones rurales y urbanas, tanto en MICS3 como en MICS4. Pese a que los índices de la asistencia a cuidados prenatales y de la tasa de partos en instalaciones sanitarias mejoraron substancialmente entre las encuestas (del 86,3 al 92.1% y del 76,2 al 89,7%, respectivamente), aumentaron las desigualdades, sobre todo en función del origen étnico. El riesgo de no dar a luz en un centro de salud aumentó significativamente entre las mujeres pertenecientes a minorías étnicas residentes en zonas rurales. En 2006, dicho riesgo era cinco veces mayor entre las mujeres de las etnias Kinh/Hoa (mayoría) (índice de probabilidad, IP: 4,67; 95% intervalo de confianza, IC: 2,94 - 7,43); en 2010-2011 llegó a ser casi 20 veces mayor (IP: 18,8; 95% IC: 8,96 - 39,2). CONCLUSIÓN: La desigualdad en la utilización de los servicios maternos ha aumentado progresivamente en Viet Nam, sobre todo, entre las distintas etnias. Asimismo, los grupos desfavorecidos del país están en riesgo de marginalidad. Las autoridades sanitarias deben orientarse hacia estos grupos por medio de acciones afirmativas, así como de intervenciones culturalmente sensibles.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To investigate changes that took place between 2006 and 2010 in the inequity gap for antenatal care attendance and delivery at health facilities among women in Viet Nam. METHODS: Demographic, socioeconomic and obstetric data for women aged 15 - 49 years were extracted from Viet Nam's Multiple Indicator Cluster Survey for 2006 (MICS3) and 2010 - 2011 (MICS4). Multivariate logistic regression was performed to determine if antenatal care attendance and place of delivery were significantly associated with maternal education, maternal ethnicity (Kinh/Hoa versus other), household wealth and place of residence (urban versus rural). These independent variables correspond to the analytical framework of the Commission on Social Determinants of Health. FINDINGS: Large discrepancies between urban and rural populations were found in both MICS3 and MICS4. Although antenatal care attendance and health facility delivery rates improved substantially between surveys (from 86.3 to 92.1% and from 76.2 to 89.7%, respectively), inequities increased, especially along ethnic lines. The risk of not giving birth in a health facility increased significantly among ethnic minority women living in rural areas. In 2006 this risk was nearly five times higher than among women of Kinh/Hoa (majority) ethnicity (odds ratio, OR: 4.67; 95% confidence interval, CI: 2.94 - 7.43); in 2010 - 2011 it had become nearly 20 times higher (OR: 18.8; 95% CI: 8.96 - 39.2). CONCLUSION: Inequity in maternal health care utilization has increased progressively in Viet Nam, primarily along ethnic lines, and vulnerable groups in the country are at risk of being left behind. Health-care decision-makers should target these groups through affirmative action and culturally sensitive interventions.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Examiner systématiquement la preuve de l'efficacité des politiques, y compris l'autorégulation, visant à réduire les acides gras trans (AGT) industriels dans l'alimentation. MÉTHODES: Les bases de données Medline, Embase et Cinahl ont été exploitées pour identifier les articles évalués par des pairs, portant sur l'effet des politiques AGT. En outre, on a recherché dans les 20 premières pages de recherches Google des articles de la littérature grise. Une étude était prise en compte si: (i) elle était empirique et conduite dans des conditions «réelles» (c'est-à-dire que les études de modélisation ont été exclues), (ii) elle portait sur une politique AGT impliquant, par exemple, l'étiquetage, les limitations ou interdictions volontaires, et (iii) elle examinait l'effet d'une politique sur les niveaux d'AGT dans les aliments, l'alimentation des personnes, le sang ou le lait maternel. RÉSULTATS: Vingt-six articles répondaient aux critères d'inclusion: 5 impliquaient l'autorégulation volontaire, 8 l'étiquetage seul, 4 l'étiquetage et les limitations volontaires, 5 des interdictions locales et 4 des interdictions nationales. Dans l'ensemble, la teneur en AGT des aliments a diminué avec tous les types de politique d'intervention. En général, les niveaux de graisses saturées ont augmenté ou diminué, selon le type de produit, et la teneur totale en matières grasses est restée stable. Les interdictions nationales et locales ont été les plus efficaces dans l'élimination des AGT dans l'approvisionnement alimentaire, alors que l'étiquetage obligatoire AGT et les limitations volontaires ont eu un degré de succès variable, qui dépendait en grande partie de la catégorie des aliments. CONCLUSION: Les politiques visant à limiter la teneur en AGT des aliments ont été associées à des réductions significatives des niveaux d'AGT, sans augmentation de la teneur totale en graisses. Ces politiques sont faisables, réalisables et susceptibles d'avoir un effet sur la santé publique.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Examinar sistemáticamente los datos disponibles sobre la eficacia de las estrategias (incluida la autorregulación) dirigidas a reducir los ácidos grasos de tipo trans (AGT) de producción industrial en los alimentos. MÉTODOS: Se examinaron las bases de datos Medline, Embase y Cinahl para identificar artículos revisados por expertos en los que se estudiara el efecto de las estrategias acerca de las grasas trans. Además, también se buscaron artículos de literatura gris en las primeras 20 páginas de resultados de Google. Los estudios se incluyeron cuando: (i) se trataba de un estudio empírico que se desarrolló en un entorno del «mundo real» (esto es, se excluyeron estudios de modelamiento); (ii) se examinaba una estrategia relacionada con los AGT que incluyera, por ejemplo, etiquetado, límites voluntarios o prohibiciones; y (iii) se examinaba el efecto de una estrategia sobre los niveles de AGT en los alimentos, la dieta de las personas, la sangre o la leche materna. RESULTADOS: Veintiséis artículos cumplieron con los criterios de inclusión. De ellos, cinco incluyeron una autorregulación voluntaria; ocho, sólo etiquetado; cuatro, etiquetado y límites voluntarios; cinco, prohibiciones locales y cuatro, prohibiciones nacionales. En su conjunto, todas las estrategias redujeron el nivel de AGT en los alimentos. Por regla general, los niveles de grasas saturadas aumentaron o disminuyeron según el tipo de producto, y el contenido total de grasa permaneció estable. Las prohibiciones locales y nacionales resultaron ser las más eficaces a la hora de eliminar los AGT de los alimentos, mientras que el etiquetado obligatorio y los límites voluntarios obtuvieron resultados variados, dependiendo, en su mayor parte, de la categoría de alimento. CONCLUSIÓN: Las estrategias dirigidas a la reducción del contenido de AGT en los alimentos estuvieron asociadas a reducciones significativas de los niveles de AGT sin un aumento del contenido total en grasas. Estas estrategias son factibles, viables y pueden tener un efecto sobre la salud pública.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To systematically review evidence for the effectiveness of policies, including self-regulation, aimed at reducing industrially produced trans fatty acids (TFAs) in food. METHODS: The Medline, Embase and Cinahl databases were searched to identify peer-reviewed articles examining the effect of TFA policies. In addition, the first 20 pages of Google searches were examined for articles from the grey literature. A study was included if: (i) it was empirical and conducted in a "real-world" setting (i.e. modelling studies were excluded); (ii) it examined a TFA policy involving, for example, labelling, voluntary limits or bans; and (iii) it examined a policy's effect on TFA levels in food, people's diets, blood or breast milk. FINDINGS: Twenty-six articles met the inclusion criteria: 5 involved voluntary self-regulation; 8, labelling alone; 4, labelling and voluntary limits; 5, local bans and 4, national bans. Overall, the TFA content of food decreased with all types of policy intervention. In general, saturated fat levels increased or decreased, depending on the product type, and total fat content remained stable. National and local bans were most effective at eliminating TFAs from the food supply, whereas mandatory TFA labelling and voluntary TFA limits had a varying degree of success, which largely depended on food category. CONCLUSION: Policies aimed at restricting the TFA content of food were associated with significant reductions in TFA levels, without increasing total fat content. Such policies are feasible, achievable and likely to have an effect on public health.Resumo em Francês:
En Chine, la consommation d'alcool augmente plus rapidement que partout ailleurs dans le monde. Une augmentation constante de la production d'alcool a également observée dans le pays, ainsi qu'une augmentation des méfaits de l'alcool. Malgré ces tendances, les politiques de la Chine en matière de vente et de consommation de boissons alcoolisées sont faibles comparées à celles des autres pays d'Asie. Les plus faibles de toutes sont ses politiques sur la taxation, les lois relatives à l'alcool au volant, la vente d'alcool aux mineurs et la commercialisation des licences. Les auteurs de cet article descriptif attirent l'attention sur la nécessité urgente pour les professionnels de la santé publique et les fonctionnaires gouvernementaux chinois d'accorder la priorité à la surveillance de la population, la recherche et les interventions destinées à réduire les troubles liés à la consommation d'alcool. Ils décrivent les politiques actuelles sur l'alcool en Chine et les tendances récentes des méfaits de l'alcoolisme. Ils soulignent également la nécessité pour les autorités sanitaires de procéder à un examen approfondi de la politique dans une perspective de santé publique, en prenant comme modèle la stratégie globale de l'Organisation mondiale de la Santé afin de réduire l'usage nocif de l'alcool.Resumo em Espanhol:
En China, el consumo de alcohol está aumentando con mayor rapidez que en cualquier otro lugar del mundo, y también se ha observado un crecimiento constante de la producción de alcohol en el país, junto con un aumento de los daños relacionados con esta sustancia. A pesar de estas tendencias, las políticas chinas sobre la venta y consumo de bebidas alcohólicas son débiles en comparación con las de otros países asiáticos. Las políticas más débiles son las que regulan los impuestos, las leyes de consumo y conducción, la venta de alcohol a menores de edad y las licencias para la venta de alcohol. Los autores de este artículo descriptivo llaman la atención sobre la necesidad urgente de que los funcionarios gubernamentales y los profesionales de la sanidad pública chinos den prioridad a la vigilancia de la población, a la investigación y a las intervenciones diseñadas para reducir los trastornos provocados por el consumo de alcohol. Describen las políticas actuales chinas relativas al alcohol, así como las tendencias presentes de los daños relacionados con el alcohol y destacan la necesidad de que los funcionarios de salud lleven a cabo una revisión de toda la política desde la perspectiva de la sanidad pública, usando como modelo la estrategia global de la Organización Mundial de la Salud para reducir el uso nocivo de alcohol.Resumo em Inglês:
In China, alcohol consumption is increasing faster than anywhere else in the world. A steady increase in alcohol production has also been observed in the country, together with a rise in alcohol-related harm. Despite these trends, China's policies on the sale and consumption of alcoholic beverages are weak compared with those of other countries in Asia. Weakest of all are its policies on taxation, drink driving laws, alcohol sale to minors and marketing licenses. The authors of this descriptive paper draw attention to the urgent need for public health professionals and government officials in China to prioritize population surveillance, research and interventions designed to reduce alcohol use disorders. They describe China's current alcohol policies and recent trends in alcohol-related harm and highlight the need for health officials to conduct a thorough policy review from a public health perspective, using as a model the World Health Organization's global strategy to reduce the harmful use of alcohol.Resumo em Francês:
En théorie, la suppression des frais d'utilisation des services de santé met ces derniers à la portée de tous, y compris des plus pauvres. Lorsque le Burkina Faso a adopté la stratégie DOTS de lutte contre la tuberculose, son intention était de fournir un traitement gratuit contre la tuberculose. En 2007-2008, on a recouru à des entretiens pour recueillir des informations auprès de 242 patients à frottis positifs, atteints de tuberculose pulmonaire et inscrits dans le programme national de lutte antituberculeuse, dans six districts ruraux. Le coût médian direct associé à la tuberculose était estimé à 101 dollars des États-Unis (US$) par patient. Ces coûts représentaient 23% du revenu annuel moyen du ménage d'un patient. Au cours de leur prise en charge, les trois quarts des patients interrogés auraient apparemment fait face à des dépenses de santé «catastrophiques». Les insuffisances du système et les politiques de santé semblent être responsables de près de la moitié des coûts directs (45 US$ par patient). Bien que les ménages des patients aient développé des stratégies d'adaptation, ces coûts ont eu des effets importants et néfastes sur la qualité de vie des membres des ménages et sur leur stabilité socio-économique. La médiane du nombre de journées de travail perdues en raison de la maladie était de 45 jours. Pour une population vivant au niveau ou sous le seuil de pauvreté, chaque défaut de prestation de soins augmente le risque de dépenses de santé «catastrophiques», exacerbe les inégalités socio-économiques et réduit la probabilité de traitement adéquat et de guérison. Au Burkina Faso, une politique de soins «gratuits» pour les patients atteints de la tuberculose n'a pas remporté un succès total. Ces observations devraient aider à définir des stratégies globales pour le traitement, la prévention et la lutte contre la tuberculose après 2015.Resumo em Espanhol:
En teoría, la eliminación de las tarifas a los usuarios pone los servicios sanitarios al alcance de todos, incluidas las personas muy pobres. Cuando Burkina Faso adoptó la estrategia DOTS para el control de la tuberculosis, la intención era brindar atención sanitaria gratuita contra dicha enfermedad. En los años 2007 y 2008, se emplearon entrevistas para recoger información de 242 pacientes bacilíferos de tuberculosis pulmonar que se inscribieron en el programa nacional para el control de la tuberculosis en seis distritos rurales. Se calculó que los costes directos medios asociados con la tuberculosis ascendieron a 101 dólares estadounidenses (US$) por paciente. Estos costes representaron el 23% de los ingresos anuales medios en el hogar del paciente. Al parecer, tres cuartas partes de los pacientes entrevistados tuvieron que hacer frente a gastos sanitarios «catastróficos» durante el transcurso de la atención sanitaria. Las deficiencias en el sistema y las políticas sanitarias parecen ser responsables de casi la mitad de todos los costes directos (45 US$ por paciente). Aunque los hogares de los pacientes desarrollaron estrategias de supervivencia, éstas tuvieron efectos adversos de largo alcance en la calidad de vida de los miembros del hogar, así como en la estabilidad socioeconómica del mismo. Cada paciente de tuberculosis se ausentó de su trabajo una media de 45 días como consecuencia de la enfermedad. Para una población que vive por debajo del límite de la pobreza, cualquier fallo en la prestación de servicios sanitarios aumenta el riesgo de tener que hacer frente a gastos sanitarios «catastróficos», agrava las desigualdades socioeconómicas y reduce la probabilidad de recibir un tratamiento apropiado y recuperarse. En Burkina Faso, la estrategia de atención sanitaria «gratuita» para los pacientes con tuberculosis no ha tenido un éxito absoluto. Las presentes observaciones deberían ayudar a definir las estrategias globales a partir del año 2015 para la atención sanitaria, la prevención y el control de la tuberculosis.Resumo em Inglês:
In theory, the removal of user fees puts health services within reach of everyone, including the very poor. When Burkina Faso adopted the DOTS strategy for the control of tuberculosis, the intention was to provide free tuberculosis care. In 2007 - 2008, interviews were used to collect information from 242 smear-positive patients with pulmonary tuberculosis who were enrolled in the national tuberculosis control programme in six rural districts. The median direct costs associated with tuberculosis were estimated at 101 United States dollars (US$) per patient. These costs represented 23% of the mean annual income of a patient's household. During the course of their care, three quarters of the interviewed patients apparently faced "catastrophic" health expenditure. Inadequacies in the health system and policies appeared to be responsible for nearly half of the direct costs (US$ 45 per patient). Although the households of patients developed coping strategies, these had far-reaching, adverse effects on the quality of lives of the households' members and the socioeconomic stability of the households. Each tuberculosis patient lost a median of 45 days of work as a result of the illness. For a population living on or below the poverty line, every failure in health-care delivery increases the risk of "catastrophic" health expenditure, exacerbates socioeconomic inequalities, and reduces the probability of adequate treatment and cure. In Burkina Faso, a policy of "free" care for tuberculosis patients has not met with complete success. These observations should help define post-2015 global strategies for tuberculosis care, prevention and control.Resumo em Francês:
Même si la diminution de 99% de l'incidence mondiale de poliomyélite entre 1988 et 2000 a représenté un remarquable progrès vers l'éradication de la maladie, s'attaquer au dernier 1% de la polio s'est avéré terriblement difficile. Des poches de transmission endémique persistent actuellement à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan et au nord du Nigeria. Ces poches ont permis la réinfection des pays qui ne présentaient auparavant plus aucun cas de poliomyélite. Les plans stratégiques mondiaux pour l'éradication de la poliomyélite ont établi les activités, les ressources et le financement nécessaires pour surmonter les défis techniques, de gestion et de sécurité que doivent relever les personnes chargées d'eradiquer la transmission du virus de la polio. Cependant, l'éradication de la maladie dépend aussi de qualités humaines moins tangibles, mais tout aussi importantes, qui sont l'énergie, le réalisme, la faculté d'expression, la détermination, l'imagination, la collaboration, l'adaptabilité, le sens tactique, l'innovation, la sincérité et la vivacité (dont les lettres initiales en anglais donnent l'acronyme «ERADICATION»). En prêtant attention à ces qualités humaines, les parties prenantes pourront probablement réussir à éradiquer la poliomyélite à l'échelle mondiale.Resumo em Espanhol:
Aunque la disminución del 99% en la incidencia de la poliomielitis a nivel global observada entre 1988 y 2000 representó un progreso notable hacia la erradicación de dicha enfermedad, hacer frente al último 1% ha resultado terriblemente difícil. En la actualidad persisten enclaves de transmisión endémica en la frontera entre Afganistán y Pakistán y en el norte de Nigeria. Dichos enclaves han permitido que países que ya se habían librado de la enfermedad se hayan vuelto a infectar. Los planes estratégicos globales para la erradicación de la poliomielitis establecen las actividades, los recursos y la financiación necesarios para vencer los retos administrativos, técnicos y de seguridad a los que hacen frente las personas cuya tarea es interrumpir la transmisión del poliovirus. No obstante, la erradicación de la poliomielitis también depende de cualidades humanas, menos palpables pero igual de importantes, como la energía, el realismo, la capacidad de expresión, la determinación y la imaginación, la colaboración, la flexibilidad, los conocimientos tácticos, la innovación, la franqueza y la agilidad (en inglés, las iniciales de estas palabras dan lugar a las siglas ERADICATION, erradicación en español). Si se presta atención a dichas cualidades humanas, las partes interesadas implicadas podrían tener más posibilidades de lograr la erradicación global de la poliomielitis.Resumo em Inglês:
Although the 99% decrease seen in global polio incidence between 1988 and 2000 represented remarkable progress towards polio eradication, tackling the last 1% of polio has proved tantalizingly difficult. Pockets of endemic transmission currently persist both on the border between Afghanistan and Pakistan and in northern Nigeria. These pockets have permitted the reinfection of countries that were previously polio-free. Global strategic plans for polio eradication set out the activities, resources and financing needed to overcome the managerial, technical and security challenges faced by those tasked with the interruption of poliovirus transmission. However, polio eradication also depends on the less tangible but equally important human qualities of energy, realism, articulacy, determination, imagination, collaboration, adaptability, tactical awareness, innovation, openness and nimbleness (the initial letters of which give the acronym "ERADICATION"). By paying attention to these human qualities, the stakeholders involved may be more likely to achieve global polio eradication.Resumo em Francês:
Les urgences humanitaires entraînent une rupture des services de soins de santé essentiels et elles rendent souvent les communautés vulnérables dépendantes des organismes externes pour leurs soins. Dans les milieux où les ressources sont comptées, cela peut se produire sur fond d'extrême pauvreté, de malnutrition, d'insécurité, de faible niveau d'alphabétisation et d'infrastructures insuffisantes. Dans ces circonstances, fournir nourriture, eau et abri, tout en limitant les épidémies de maladies transmissibles, devient une préoccupation centrale. Lorsqu'il existe des vaccins sûrs et efficaces pour limiter les risques d'épidémies, leur éventuel déploiement est un facteur clé pour satisfaire les besoins sanitaires d'urgence. Les considérations éthiques sont essentielles pour se prononcer sur le déploiement de la vaccination. La distribution de vaccins en quantités limitées, les groupes cibles, les stratégies de vaccination, la surveillance et la recherche lors de situations d'urgence humanitaire graves impliquent tous des considérations éthiques souvent nées de la tension entre le bien individuel et le bien commun. Les auteurs exposent les questions éthiques que les décideurs doivent garder à l'esprit lorsqu'ils envisagent le déploiement d'une vaccination de masse pendant les urgences humanitaires, notamment la bénéficience (devoir de diligence et devoir d'assistance), la non-maléficience, l'autonomie et le consentement, ainsi que la justice de répartition et l'équité procédurale.Resumo em Espanhol:
Las emergencias humanitarias causan el desplome de los servicios de atención de salud esenciales y, a menudo, provocan que la atención sanitaria de las comunidades vulnerables pase a depender de organismos externos. En entornos con recursos limitados esto puede darse en un contexto de pobreza extrema, desnutrición, inseguridad, bajos niveles de alfabetización e infraestructuras deficientes. Bajo estas circunstancias, suministrar alimentos, agua y refugio, así como limitar la aparición de brotes de enfermedades transmisibles representan las principales preocupaciones. Cuando se dispone de vacunas eficaces y seguras para reducir el riesgo de aparición de brotes de enfermedades, la distribución potencial de las mismas constituye un factor clave en las situaciones de emergencia sanitaria. Las consideraciones éticas son fundamentales a la hora de decidir sobre la distribución de las vacunas. La asignación de vacunas con suministro limitado, los grupos destinatarios de las mismas, las estrategias de entrega, así como la monitorización y los estudios durante las emergencias humanitarias graves implican consideraciones éticas que, a menudo, derivan de un enfrentamiento entre el beneficio individual y el bien común. Los autores exponen los problemas éticos que los responsables políticos deben tener en cuenta a la hora de considerar cómo distribuir la vacunación masiva durante las emergencias humanitarias, lo cual incluye principios como la beneficencia (el deber de atención y la regla del rescate), la no maleficencia, la autonomía y el consentimiento, así como la justicia distributiva y procesal.Resumo em Inglês:
Humanitarian emergencies result in a breakdown of critical health-care services and often make vulnerable communities dependent on external agencies for care. In resource-constrained settings, this may occur against a backdrop of extreme poverty, malnutrition, insecurity, low literacy and poor infrastructure. Under these circumstances, providing food, water and shelter and limiting communicable disease outbreaks become primary concerns. Where effective and safe vaccines are available to mitigate the risk of disease outbreaks, their potential deployment is a key consideration in meeting emergency health needs. Ethical considerations are crucial when deciding on vaccine deployment. Allocation of vaccines in short supply, target groups, delivery strategies, surveillance and research during acute humanitarian emergencies all involve ethical considerations that often arise from the tension between individual and common good. The authors lay out the ethical issues that policy-makers need to bear in mind when considering the deployment of mass vaccination during humanitarian emergencies, including beneficence (duty of care and the rule of rescue), non-maleficence, autonomy and consent, and distributive and procedural justice.Resumo em Francês:
L'Organisation mondiale de la Santé encourage l'évaluation de l'impact sanitaire (EIS) depuis plus de 20 ans. Lors de la Conférence des Nations Unies de 2012 sur le développement durable (Rio+20), l'EIS a été discutée comme une méthode essentielle pour lier la santé à «l'économie verte» et aux stratégies du «cadre institutionnel» pour le développement durable. Dans les pays présentant un indice de développement humain élevé (IDH), l'EIS a été ajoutée à la suite de l'évaluation globale qui inclut généralement les impacts environnementaux et sociaux, mais qui est rarement nécessaire dans le cadre de l'évaluation de l'impact environnemental et social des grands projets de développement. Quand elles sont effectuées, les EIS axées sur les projets sont régies par une combinaison de normes de performances multilatérales du prêteur et du promoteur du projet, plutôt que par les exigences du pays d'accueil. Il n'est pas surprenant de constater que, dans les pays à faible IDH, l'EIS ne fait pas partie du programme et de la scène politique en l'absence d'un pilote externe du projet. Les principaux facteurs du changement mondial (comme la croissance démographique et l'urbanisation, la pression croissante sur les ressources naturelles et le changement climatique) affectent démesurément les pays à faible et à moyen IDH. Toutefois, dans ces pays, l'EIS est ostensiblement absente. Si la cape d'invisibilité de l'EIS doit être retirée, on doit prouver que l'EIS est utile et bénéfique, et que c'est donc une composante essentielle du programme du XXIe siècle en matière de développement durable. Nous analysons où et comment l'EIS peut être pleinement intégrée dans la suite de l'évaluation de l'impact et soutenons que l'impact de l'EIS ne doit pas rester dans l'ombre.Resumo em Espanhol:
La Organización Mundial de la Salud ha promovido la evaluación del impacto sanitario (EIS) a lo largo de más de 20 años. En la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Desarrollo Sostenible (Río+20) celebrada en el año 2012, se debatió sobre la EIS como método fundamental para vincular la salud con estrategias para promover una «economía ecológica» y un «marco institucional» para el desarrollo sostenible. En los países con un índice de desarrollo humano (IDH) elevado, la EIS se ha agregado a la evaluación global que normalmente incluye los impactos medioambientales y sociales, pero raramente se requiere como parte de la evaluación del impacto medioambiental y social de proyectos de desarrollo de grandes dimensiones. Cuando estos se llevan a cabo, las EIS impulsadas por proyectos se rigen más por una combinación de los estándares del defensor del proyecto y la función multilateral del prestamista que por los requerimientos del país anfitrión. No sorprende que, en países con un IDH bajo, la EIS no se incluya en los programas y en las estrategias debido a la ausencia de un conductor externo de los proyectos. Los principales factores del cambio global (por ejemplo, el crecimiento demográfico y la urbanización, la creciente presión sobre los recursos naturales y el cambio climático) afectan excesivamente a los países con IDH bajos y medios; sin embargo, en esos países la EIS brilla por su ausencia. Si se desea eliminar la capa de invisibilidad de la EIS, es necesario demostrar que esta última es útil y beneficiosa y, por tanto, un punto esencial de la agenda para el desarrollo sostenible del siglo XXI. Analizamos dónde y cómo podría integrarse plenamente la EIS dentro de las evaluaciones de impactos y opinamos que el impacto de la EIS no debe permanecer oculto.Resumo em Inglês:
The World Health Organization has promoted health impact assessment (HIA) for over 20 years. At the 2012 United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20), HIA was discussed as a critical method for linking health to "green economy" and "institutional framework" strategies for sustainable development. In countries having a high human development index (HDI), HIA has been added to the overall assessment suite that typically includes potential environmental and social impacts, but it is rarely required as part of the environmental and social impact assessment for large development projects. When they are performed, project-driven HIAs are governed by a combination of project proponent and multilateral lender performance standards rather than host country requirements. Not surprisingly, in low-HDI countries HIA is missing from the programme and policy arena in the absence of an external project driver. Major drivers of global change (e.g. population growth and urbanization, growing pressure on natural resources and climate change) inordinately affect low- and medium-HDI countries; however, in such countries HIA is conspicuously absent. If the cloak of HIA invisibility is to be removed, it must be shown that HIA is useful and beneficial and, hence, an essential component of the 21st century's sustainable development agenda. We analyse where and how HIA can become fully integrated into the impact assessment suite and argue that the impact of HIA must not remain obscure.Resumo em Francês:
PROBLÈME: Les kits de réduction des risques pour les personnes qui s'injectent des drogues illicites, y compris celles qui sont infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), sont rentables, mais n'ont pas été généralisés. Dans les États du Nord-est indien de Manipur et de Nagaland, l'épidémie d'infection au VIH est induite par l'injection de drogues illicites, en particulier les opioïdes. Ces États avaient besoin d'intensifier les programmes de réduction des risques, mais ils étaient confrontés à des difficultés pour le faire. APPROCHE: En 2004, la Fondation Bill-et-Melinda-Gates a financé le projet ORCHID pour intensifier un programme de réduction des risques dans le Manipur et le Nagaland. ENVIRONNEMENT LOCAL: En 2003, on estimait que 10 000 à 16 000 personnes s'injectaient de la drogue dans le Manipur et le Nagaland, respectivement. La prévalence de l'infection par le VIH chez les personnes s'injectant des drogues était de 24,5% dans le Manipur et de 8,4% dans le Nagaland. CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS: En 2012, le programme de réduction des risques a été étendu à une moyenne de 9 011 contacts par mois en dehors des cliniques (80% de la cible), pour une moyenne de 1 709 visites cliniques mensuelles (15% de l'objectif, bien au-dessus de l'objectif de 5% par mois) et pour une distribution mensuelle moyenne d'aiguilles et de seringues de 16 pour chaque participant au programme. La couverture du traitement d'entretien par agoniste opioïde était de 13,7% et la rétention 6 mois après l'inscription était de 63%. La couverture du traitement antirétroviral pour les participants séropositifs était de 81%. LEÇONS TIRÉES: Un modèle de réduction des risques, constitué d'innovations pertinentes au niveau local et appartenant à la collectivité, ainsi que d'approches commerciales, peut entraîner une extension satisfaisante du programme de réduction des risques et influencer la politique de réduction des risques. Le projet ORCHID a influencé la politique nationale de réduction des risques en Inde et a contribué à l'élaboration de recommandations en matière de réduction des risques.Resumo em Espanhol:
SITUACIÓN: Los paquetes de medidas para reducir los daños que se producen entre las personas que se inyectan drogas ilegales, incluidas aquellas infectadas por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH), si bien eficaces en relación con el costo, no se han ampliado a nivel global. En los estados de Manipur y Nagaland, situados en el noreste de India, la epidemia de infecciones por el VIH se debe a la inyección de drogas ilegales, en especial de opiáceos. Estos estados tuvieron que ampliar sus programas de reducción de daños pero, al hacerlo, se enfrentaron a diversas dificultades. ENFOQUE: En el año 2004, la Bill & Melinda Foundation fundó el Proyecto ORCHID con objeto de ampliar un programa de reducción de daños en Manipur y Nagaland. MARCO REGIONAL: En el año 2003, se estimó que 10 000 y 16 000 personas se inyectaban drogas en Manipur y Nagaland, respectivamente. La prevalencia de la infección por el VIH entre los consumidores de drogas inyectables fue del 24,5% en Manipur y del 8,4% en Nagaland. CAMBIOS IMPORTANTES: Hasta el año 2012, el programa de reducción de daños se amplió hasta una media de 9011 contactos mensuales fuera de clínicas (80% del objetivo); una media de 1709 visitas clínicas (15% del objetivo, muy por encima del 5% de la meta mensual) y una distribución mensual media de 16 agujas y jeringuillas por participante en el programa. La cobertura del tratamiento de mantenimiento con opioides agonistas fue del 13,7% y la permanencia 6 meses después de la inscripción, del 63%. La cobertura del tratamiento con antirretrovirales para los participantes seropositivos fue del 81%. LECCIONES APRENDIDAS: Un modelo de reducción de daños consistente en innovaciones basadas en la comunidad y relevantes a nivel local y en enfoques comerciales puede resultar en una ampliación positiva del programa de reducción de daños e influir en la política de reducción de daños. El proyecto ORCHID ha influido en la política nacional de reducción de daños en India y ha contribuido al desarrollo de directrices para la reducción de daños.Resumo em Inglês:
PROBLEM: Harm reduction packages for people who inject illicit drugs, including those infected with human immunodeficiency virus (HIV), are cost-effective but have not been scaled up globally. In the north-eastern Indian states of Manipur and Nagaland, the epidemic of HIV infection is driven by the injection of illicit drugs, especially opioids. These states needed to scale up harm reduction programmes but faced difficulty doing so. APPROACH: In 2004, the Bill & Melinda Gates Foundation funded Project ORCHID to scale up a harm reduction programme in Manipur and Nagaland. LOCAL SETTING: In 2003, an estimated 10 000 and 16 000 people were injecting drugs in Manipur and Nagaland, respectively. The prevalence of HIV infection among people injecting drugs was 24.5% in Manipur and 8.4% in Nagaland. RELEVANT CHANGES: By 2012, the harm reduction programme had been scaled up to an average of 9011 monthly contacts outside clinics (80% of target); an average of 1709 monthly clinic visits (15% of target, well above the 5% monthly goal) and an average monthly distribution of needles and syringes of 16 each per programme participant. Opioid agonist maintenance treatment coverage was 13.7% and retention 6 months after enrolment was 63%. Antiretroviral treatment coverage for HIV-positive participants was 81%. LESSONS LEARNT: A harm reduction model consisting of community-owned, locally relevant innovations and business approaches can result in good harm reduction programme scale-up and influence harm reduction policy. Project ORCHID has influenced national harm reduction policy in India and contributed to the development of harm reduction guidelines.