Resumo em Francês:
OBJECTIF: Décrire les pratiques d'allaitement maternel dans la Chine rurale en utilisant des indicateurs recommandés au niveau mondial et en les comparant avec les usages des pays voisins et des grandes économies émergentes. MÉTHODES: Une étude transversale a été menée, sur base communautaire, auprès de 2354 enfants âgés de moins de 2 ans, répartis dans 26 comtés ruraux pauvres de 12 provinces du centre et de l'ouest du pays. Les corrélations entre les indicateurs d'allaitement infantile et du jeune enfant et les variables socio-économiques, démographiques et des services de santé ont été explorées et les taux ont été comparés avec les données les plus récentes en provenance de Chine et d'autres pays. RÉSULTATS: Dans l'ensemble, 98,3% des nourrissons avaient été nourris au sein. Cependant, seulement 59,4% avaient bénéficié d'un allaitement précoce (c'est-à-dire au cours de la première heure après la naissance), seuls 55,5% et 9,4% avaient poursuivi l'allaitement maternel pendant respectivement 1 et 2 ans et seulement 28,7% des nourrissons âgés de moins de 6 mois avaient été exclusivement nourris au sein. L'initiation précoce de l'allaitement maternel a été positivement corrélée à au moins cinq consultations prénatales (odds ratio ajusté ORa: 3,48; P<0,001) et négativement corrélée à la naissance par césarienne (ORa: 0,53; P<0,001) ou en hôpital d'aiguillage (ORa: 0,6; P=0,014). L'allaitement maternel exclusif chez les enfants âgés de moins de 6 mois a été associé positivement à une naissance dans un hôpital d'aiguillage (ORa: 2,22; P<0,05). L'allaitement n'a pas été associé à l'âge ni à l'éducation de la mère, ni même à l'ethnicité ou au niveau de richesse du foyer. L'étude a révélé des taux d'allaitement exclusif et continu généralement plus faibles que dans d'autres pays. CONCLUSION: Malgré les efforts pour promouvoir l'allaitement maternel en Chine, les taux restent très faibles. Un engagement visant à améliorer l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant est nécessaire afin de réduire le taux de mortalité et de morbidité dans cette catégorie de la population.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Describir las prácticas de lactancia en las zonas rurales de China por medio de los indicadores recomendados a nivel internacional y compararlas con las prácticas de los países vecinos y de las grandes economías emergentes. MÉTODOS: Se llevó a cabo una encuesta transversal comunitaria de 2354 niños menores de 2 años en 26 condados rurales pobres de 12 provincias del centro y oeste del país. Se investigaron las relaciones entre los indicadores de la alimentación de lactantes y niños pequeños y las variables socioeconómicas, demográficas y del sistema sanitario, y se compararon los índices con los datos más recientes tanto de China como de otros países. RESULTADOS: En general, el 98,3% de los niños había sido amamantado. Sin embargo, solo el 59,4% inició la lactancia pronto (esto es, una hora tras el nacimiento); solo el 55,5% y el 9,4% había continuado con la lactancia durante 1 y 2 años, respectivamente, y solo el 28,7% de los lactantes menores de 6 meses había sido amamantado de forma exclusiva. El comienzo temprano de la lactancia estuvo relacionado de forma positiva con al menos cinco visitas clínicas prenatales (coeficiente de posibilidades ajustado, CPa: 3,48; P < 0,001) y relacionado de forma negativa con partos por cesárea (CPa: 0,53; P <0,001) o en un centro de derivación (CPa: 0,6; P = 0,014). La lactancia exclusiva entre los niños menores de 6 meses estuvo asociada de forma positiva con un parto en un centro de derivación (CPa: 2,22; P < 0,05). La lactancia no estuvo asociada con la edad o la educación de la madre, la etnia o la riqueza del hogar. Los índices medidos de lactancia exclusiva y continuada fueron en la mayoría de casos inferiores que los de otras naciones. CONCLUSIÓN: A pesar de los esfuerzos para promover la lactancia en China, los índices son muy bajos. Con objeto de reducir la mortalidad y la morbilidad, es necesario un compromiso para mejorar la alimentación de lactantes y niños pequeños.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To describe breastfeeding practices in rural China using globally recommended indicators and to compare them with practices in neighbouring countries and large emerging economies. METHODS: A community-based, cross-sectional survey of 2354 children younger than 2 years in 26 poor, rural counties in 12 central and western provinces was conducted. Associations between indicators of infant and young child feeding and socioeconomic, demographic and health service variables were explored and rates were compared with the most recent data from China and other nations. FINDINGS: Overall, 98.3% of infants had been breastfed. However, only 59.4% had initiated breastfeeding early (i.e. within 1 hour of birth); only 55.5% and 9.4% had continued breastfeeding for 1 and 2 years, respectively, and only 28.7% of infants younger than 6 months had been exclusively breastfed. Early initiation of breastfeeding was positively associated with at least five antenatal clinic visits (adjusted odds ratio, aOR: 3.48; P < 0.001) and negatively associated with delivery by Caesarean (aOR: 0.53; P < 0.001) or in a referral-level facility (aOR: 0.6; P = 0.014). Exclusive breastfeeding among children younger than 6 months was positively associated with delivery in a referral-level facility (aOR: 2.22; P < 0.05). Breastfeeding was not associated with maternal age or education, ethnicity or household wealth. Surveyed rates of exclusive and continued breastfeeding were mostly lower than in other nations. CONCLUSION: Despite efforts to promote breastfeeding in China, rates are very low. A commitment to improve infant and young child feeding is needed to reduce mortality and morbidity.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer les tendances du tabagisme au Japon comparées à la mortalité par cancer du poumon. MÉTHODES: Les taux de prévalence du tabagisme en fonction de l'âge, parmi les cohortes nées entre 1897 et 1985, ont été déterminés pour la période 1949-2010. Les pourcentages des cohortes nées entre 1893 et 1979, ayant commencé à fumer de manière précoce (par exemple avant l'âge de 20 ans), ont été déterminés. Les résultats ont été comparés aux taux de mortalité par cancer du poumon chez les personnes âgées de 40 à 84 ans, appartenant aux cohortes nées entre 1868 et 1968. RÉSULTATS: Chez les hommes, la prévalence du tabagisme était généralement élevée, en particulier parmi les personnes nées avant les années 1950, et l'initiation précoce était assez peu fréquente. L'initiation précoce était plus fréquente parmi les cohortes de naissances d'hommes, montrant des prévalences relativement faibles de tabagisme. Chez les femmes, la prévalence du tabagisme était généralement faible, et l'initiation précoce très peu fréquente, en particulier chez les personnes nées dans les années 1930 et avant les années 1940, respectivement. Les cohortes récentes de femmes ont montré des prévalences relativement élevées de tabagisme et des pourcentages relativement élevés d'initiation précoce. Pour les deux sexes, la mortalité par cancer du poumon était généralement faible, mais elle a augmenté au cours de la période étudiée. CONCLUSION: La mortalité par cancer du poumon chez les hommes japonais était relativement faible compte tenu de la forte prévalence du tabagisme, peut-être parce que l'initiation précoce était assez rare. Au cours des quatre dernières décennies cependant, l'initiation précoce du tabagisme s'est davantage répandue chez les deux sexes. L'effet négatif que cela peut avoir sur les taux de mortalité par cancer du poumon n'a pas été observé, probablement en raison du décalage.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Conocer las prevalencias del tabaquismo en Japón respecto a la mortalidad por cáncer de pulmón. MÉTODOS: Se determinaron los índices de prevalencia del tabaquismo por edad entre cohortes nacidas entre 1897 y 1985 para el periodo 1949-2010. Se establecieron los porcentajes de las cohortes nacidas entre 1893 y 1979 que iniciaron el consumo de tabaco a edad temprana (por ejemplo, antes de los 20 años de edad). Se contrastaron los resultados con los índices de mortalidad por cáncer de pulmón en personas entre los 40 y 84 años de edad que pertenecían a cohortes nacidas entre 1868 y 1968. RESULTADOS: En varones, el índice de prevalencia del tabaquismo resultó ser generalmente alto, particularmente entre aquellos nacidos antes del final de la década de 1950; asimismo, la iniciación temprana fue inusual. Esta resultó ser más común entre las cohortes de nacimiento varones recientes, quienes mostraron una prevalencia del tabaquismo relativamente baja. En mujeres, el índice de prevalencia del tabaquismo resultó ser generalmente bajo y la iniciación temprana fue muy poco común, en particular entre aquellas nacidas a finales de la década de 1930 y antes de finales de la década de 1940, respectivamente. Las cohortes de mujeres recientes mostraron una prevalencia del tabaquismo relativamente alta, así como porcentajes de iniciación temprana relativamente altos. En ambos sexos, la mortalidad por cáncer de pulmón resultó ser generalmente baja, aunque incrementó a lo largo del periodo de estudio. CONCLUSIÓN: La mortalidad por cáncer de pulmón en varones japoneses fue relativamente baja, si se compara con la alta prevalencia del tabaquismo. Quizá esto se deba a que la iniciación temprana fue poco común. No obstante, en las últimas cuatro décadas la iniciación temprana al tabaquismo es más común en ambos sexos. Posiblemente, no se ha observado el efecto adverso que esto pueda tener sobre los índices de mortalidad por cáncer de pulmón debido al gran lapso temporal.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine smoking trends in Japan in comparison with lung cancer mortality. METHODS: Age-specific smoking prevalence among cohorts born between 1897 and 1985 were determined for the period 1949-2010. The percentages of the cohorts born between 1893 and 1979 who initiated smoking early (e.g. before the age of 20 years) were determined. The results were compared against lung cancer mortality rates in people aged 40-84 years belonging to cohorts born between 1868 and 1968. FINDINGS: In males, smoking prevalence was generally high, particularly among those born before the late 1950s, and early initiation was fairly uncommon. Early initiation was most common among recent birth cohorts of males, who showed relatively low prevalences of smoking. In females, the prevalence of smoking was generally low and early initiation was very uncommon, particularly among those born in the late 1930s and before the late 1940s, respectively. Recent cohorts of females showed relatively high prevalences of smoking and relatively high percentages of early initiation. In both sexes, lung cancer mortality was generally low but increased over the study period. CONCLUSION: Lung cancer mortality in Japanese males was relatively low given the high prevalence of smoking, perhaps because early initiation was fairly uncommon. Over the last four decades, however, early initiation of smoking has become more common in both sexes. The adverse effect this is likely to have on lung cancer mortality rates has probably not been observed because of the long time lag.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer comment les changements dans les déterminants socio-économiques et de santé publique peuvent avoir contribué à la réduction de la prévalence du retard de croissance chez les enfants cambodgiens de 2000 à 2010. MÉTHODES: Un échantillon national représentatif de 10 366 enfants de moins de 5 ans a été obtenu à partir de données recueillies lors d'enquêtes transversales effectuées au Cambodge en 2000, 2005 et 2010. Les auteurs ont utilisé un modèle multivarié logistique hiérarchique pour examiner l'association entre la prévalence du retard de croissance infantile au fil du temps et certains déterminants. Ils ont évalué les changements de prévalence du retard de croissance en 2010, qui auraient pu être obtenus grâce à des améliorations continues des indicateurs de santé publique. RÉSULTATS: Le retard de croissance des enfants a été associé au sexe de l'enfant et à l'âge, au type de naissance, à la taille de la mère, à l'indice de masse corporelle de la mère, aux intervalles par rapport à la naissance précédente, au nombre de membres du foyer, au score de l'indice de richesse du ménage, à l'accès à des installations sanitaires améliorées, à la présence de diarrhées, à l'éducation des parents, au tabagisme de la mère et à la naissance de la mère pendant la famine des Khmers rouges. La réduction de la prévalence du retard de croissance au cours de la dernière décennie peut être attribuée à l'amélioration de la richesse des foyers, à la couverture santé, à l'éducation parentale, à l'espacement des naissances et à la baisse du tabagisme maternel. La prévalence du retard de croissance aurait pu être davantage réduite en intensifiant la couverture des services de santé améliorés, le rallongement des intervalles entre les naissances et l'élimination du tabagisme maternel. CONCLUSION: Le retard de croissance des enfants au Cambodge a diminué en raison du développement socio-économique et de l'amélioration de la santé publique. Des interventions politiques efficaces en matière de couverture sanitaire, d'espacement des naissances et de tabagisme maternel, ainsi que la croissance économique équitable et l'éducation sont les clés d'une amélioration continue de la nutrition de l'enfant.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar cómo los cambios en los factores determinantes socioeconómicos y relativos a la salud pública pueden haber contribuido en la disminución de la prevalencia del retraso en el crecimiento entre niños camboyanos observada entre 2000 y 2010. MÉTODOS: Se obtuvo una muestra representativa a nivel nacional de 10 366 niños menores de 5 años a partir de los datos recogidos de las encuestas transversales realizadas en Camboya en 2000, 2005 y 2010. Los autores emplearon un modelo logístico jerárquico multivariado para estudiar la relación entre la prevalencia del retraso en el crecimiento infantil en el tiempo y ciertos factores determinantes. Estimaron los cambios en la prevalencia del retraso en el crecimiento en 2010 que pudieron haberse logrado mediante las mejoras posteriores en los indicadores de salud pública. RESULTADOS: Se relacionó el retraso en el crecimiento del niño con los siguientes factores: el sexo y la edad del niño, el tipo de nacimiento, la altura y el índice de masa corporal de la madre, el intervalo entre partos previos, el número de miembros en el hogar, la puntuación sobre el índice de riqueza, el acceso a los servicios sanitarios mejorados, la presencia de diarrea, la educación de los progenitores, el tabaquismo materno, así como el nacimiento de la madre durante la hambruna de Khmer Rouge. La disminución de la prevalencia del retraso en el crecimiento en la última década se atribuyó a las mejoras en: la economía familiar, la sanidad, la educación de los progenitores, el espaciamiento entre partos, así como el tabaquismo materno. La prevalencia del retraso en el crecimiento podría haberse reducido más mediante la ampliación de la cobertura de servicios mejorados, el aumento de los intervalos entre partos y la erradicación del consumo de tabaco por parte de la madre. CONCLUSIÓN: El retraso en el crecimiento entre niños de Camboya ha disminuido gracias al desarrollo socioeconómico y a las mejoras en la salud pública. Las intervenciones políticas efectivas, el espaciamiento entre partos, el tabaquismo materno, así como la igualdad tanto en la educación como en el crecimiento económico son los factores clave para que la nutrición infantil continúe mejorando.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess how changes in socioeconomic and public health determinants may have contributed to the reduction in stunting prevalence seen among Cambodian children from 2000 to 2010. METHODS: A nationally representative sample of 10 366 children younger than 5 years was obtained from pooled data of cross-sectional surveys conducted in Cambodia in 2000, 2005, and 2010. The authors used a multivariate hierarchical logistic model to examine the association between the prevalence of childhood stunting over time and certain determinants. They estimated those changes in the prevalence of stunting in 2010 that could have been achieved through further improvements in public health indicators. FINDINGS: Child stunting was associated with the child's sex and age, type of birth, maternal height, maternal body mass index, previous birth intervals, number of household members, household wealth index score, access to improved sanitation facilities, presence of diarrhoea, parents' education, maternal tobacco use and mother's birth during the Khmer Rouge famine. The reduction in stunting prevalence during the past decade was attributable to improvements in household wealth, sanitation, parental education, birth spacing and maternal tobacco use. The prevalence of stunting would have been further reduced by scaling up the coverage of improved sanitation facilities, extending birth intervals, and eradicating maternal tobacco use. CONCLUSION: Child stunting in Cambodia has decreased owing to socioeconomic development and public health improvements. Effective policy interventions for sanitation, birth spacing and maternal tobacco use, as well as equitable economic growth and education, are the keys to further improvement in child nutrition.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Décrire le recours à l'épisiotomie chez les femmes nées au Viet Nam et accouchant en Australie, y compris les facteurs de risque et les répercussions sur la grossesse associées à l'épisiotomie. MÉTHODES: Cette étude de cohorte rétrospective axée sur la population a inclus des données de 598 305 singletons nés par voie vaginale, à terme (à savoir > 37 semaines) et en présentation céphalique entre 2001 et 2010. Ces données ont été obtenues à partir d'informations associées et validées sur les naissances au niveau de la population et les hospitalisations. Des tableaux de contingence et une analyse multicritères ont été utilisés pour comparer les facteurs de risque et l'aboutissement de la grossesse chez les femmes qui ont ou n'ont pas subi d'épisiotomie. RÉSULTATS: Le taux d'épisiotomie chez 12 208 femmes nées au Viet Nam a été de 29,9%, par rapport à 15,1% chez les femmes nées en Australie. Parmi les femmes nées au Viet Nam, la probabilité d'être primipares, d'avoir accouché dans un hôpital privé, d'avoir induit le travail ou subi un accouchement par instruments était considérablement supérieure chez celles qui avaient subi une épisiotomie que chez celles qui n'en avaient pas subi. Chez ces femmes, l'épisiotomie a été associée à une hémorragie du post-partum (odds ratio ajusté, ORa: 1,26; intervalle de confiance IC à 95%: de 1,08 à 1,46) et à une hospitalisation postnatale pendant plus de 4 jours (ORa: 1,14; IC 95%: 1,00-1,29). Chez les femmes multipares seulement, l'épisiotomie a été positivement associée à une déchirure périnéale du troisième ou quatrième degré (ORa: 2,00; IC 95%: 1,31 à 3,06); en revanche, chez les femmes primipares, l'association a été négative (ORa: 0,47; IC 95%: 0,37 à 0,60). CONCLUSION: L'épisiotomie a été réalisée chez beaucoup moins de femmes nées au Viet Nam et accouchant en Australie que chez celles qui ont accouché au Viet Nam, où plus de 85% subissent la procédure, et elle n'a pas été associé à des résultats négatifs. Une baisse du taux d'épisiotomie devrait être possible au Viet Nam.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Describir el uso de la episiotomía entre mujeres vietnamitas en Australia, incluidos los factores de riesgo y los resultados en el embarazo asociados a esta. MÉTODOS: Este estudio de cohortes retrospectivo basado en la población incluyó datos de 598 305 partos vaginales únicos, prematuros (esto es, > 37 semanas de gestación) y en posición cefálica entre 2001 y 2010. Los datos se obtuvieron de conjuntos de datos de nacimientos y hospitalización asociados y validados a nivel de la población. Se utilizaron tablas de contingencia y análisis multivariados para comparar los factores de riesgo y los resultados de los embarazos entre las mujeres que tuvieron o no una episiotomía. RESULTADOS: La tasa de episiotomías entre 12 208 mujeres vietnamitas fue del 29,9%, comparada con el 15,1% de las mujeres australianas. Entre las mujeres vietnamitas, aquellas que se habían sometido a una episiotomía tenían muchas más probabilidades de ser primíparas, dar a luz en un hospital privado, tener un parto provocado o someterse a un parto instrumental. En estas mujeres, someterse a una episiotomía se asoció con hemorragias postparto (cociente de posibilidades ajustado, CPa: 1,26; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,08-1,46) y hospitalización postnatal durante más de 4 días (CPa: 1,14; 95% IC: 1,00-1,29). La episiotomía se asoció de forma positiva con un desgarro perineal de tercer o cuarto grado solo entre las mujeres multíparas (CPa:) 2,00; 95% IC: 1,31-3,06); mientras que dicha asociación fue negativa entre las mujeres primíparas (CPa: 0,47; 95% IC: 0,37-0,60). CONCLUSIÓN: La incidencia de la episiotomía en mujeres vietnamitas que dieron a luz en Australia fue mucho menor que en Viet Nam, donde más del 85% se somete a este procedimiento, y no estuvo asociada a resultados adversos. Debería ser posible alcanzar una tasa de episiotomía menor en Viet Nam.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To describe the use of episiotomy among Vietnamese-born women in Australia, including risk factors for, and pregnancy outcomes associated with, episiotomy. METHODS: This population-based, retrospective cohort study included data on 598 305 singleton, term (i.e. > 37 weeks' gestation) and vertex-presenting vaginal births between 2001 and 2010. Data were obtained from linked, validated, population-level birth and hospitalization data sets. Contingency tables and multivariate analysis were used to compare risk factors and pregnancy outcomes in women who did or did not have an episiotomy. FINDINGS: The episiotomy rate in 12 208 Vietnamese-born women was 29.9%, compared with 15.1% in Australian-born women. Among Vietnamese-born women, those who had an episiotomy were significantly more likely than those who did not to be primiparous, give birth in a private hospital, have induced labour or undergo instrumental delivery. In these women, having an episiotomy was associated with postpartum haemorrhage (adjusted odds ratio, aOR: 1.26; 95% confidence interval, CI: 1.08-1.46) and postnatal hospitalization for more than 4 days (aOR: 1.14; 95% CI: 1.00-1.29). Among multiparous women only, episiotomy was positively associated with a third- or fourth-degree perineal tear (aOR: 2.00; 95% CI: 1.31-3.06); in contrast, among primiparous women the association was negative (aOR: 0.47; 95% CI: 0.37-0.60). CONCLUSION: Episiotomy was performed in far fewer Vietnamese-born women giving birth in Australia than in Viet Nam, where more than 85% undergo the procedure, and was not associated with adverse outcomes. A lower episiotomy rate should be achievable in Viet Nam.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer le risque de récidive des issues périnatales indésirables lors des deuxièmes grossesses dans les pays en développement. MÉTHODES: Les données de l'Enquête mondiale sur la santé maternelle et périnatale menée sur la période 2004-2008 ont été utilisées pour déterminer les résultats des deuxièmes grossesses uniques auprès de 61 780 femmes dans 23 pays en développement. Les couples mère-enfant ont été suivis jusqu'à la fin de leur hospitalisation ou encore pendant 7 jours après l'accouchement. RÉSULTATS: À la fin de leur deuxième grossesse, les femmes dont la première grossesse s'était terminée par la naissance d'un enfant mort-né (n = 1 261) ou par la mort du nourrisson (n = 1 052) étaient plus susceptibles que les femmes ne se trouvant dans aucun de ces cas de figure de donner naissance à un enfant dont le poids de naissance serait inférieur à 1 500 g (rapport des cotes, RC: 2,52 et 2,78, respectivement) ou compris entre 1 500 et 2 499 g (RC: 1,22 et 1,60, respectivement), ou de donner naissance à un enfant nécessitant une admission dans une unité de soins intensifs (RC: 1,64 et 1,68, respectivement). À la fin de leur deuxième grossesse, les femmes dont la première grossesse s'était terminée par une mortinaissance couraient un risque accru de redonner naissance à un enfant mort-né (RC: 2,35), et celles dont la première grossesse s'était terminée par la mort du nourrisson couraient un risque accru de voir leur deuxième enfant mourir dans les 7 jours suivant l'accouchement (RC: 2,82). Ces tendances ne semblent vraisemblablement pas affectées par le continent sur lequel ces femmes vivent. CONCLUSION: Dans les pays en développement, une femme dont la première grossesse se termine par la naissance d'un enfant mort-né ou par la mort du nourrisson présente un risque accru de subir la même issue périnatale lors de sa deuxième grossesse.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar el riesgo de recurrencia de los resultados perinatales adversos de los segundos embarazos en países en desarrollo. MÉTODOS: Se emplearon datos de la Encuesta Global en Salud Materna y Perinatal realizada entre 2004 y 2008 para determinar los resultados del segundo embarazo de feto único de 61 780 mujeres en 23 países en desarrollo. Se hizo un seguimiento de cada par madre-niño hasta el alta de la madre o durante los 7 días posteriores al parto. RESULTADOS: Al término de sus segundos embarazos, aquellas mujeres cuyo primer embarazo había terminado en muerte prenatal (n = 1261) o al cual le había sucedido una muerte neonatal (n = 1052) tenían más probabilidad de dar a luz a un niño con un peso inferior a 1500 g (cociente de probabilidades, CP: 2,52 y 2,78, respectivamente), entre 1500 y 2499 g (CP: 1,22 y 1,60, respectivamente), o a un niño que necesitara ser ingresado en la unidad de cuidados intensivos (CP: 1,64 y 1,68, respectivamente). Al final de sus segundos embarazos, las mujeres cuyo primer embarazo había terminado en muerte prenatal presentaron un riesgo mayor de sufrir otra muerte prenatal (CP: 2,35), y aquellas cuyo primer bebé había fallecido como neonato presentaron un riesgo mayor de que el segundo niño falleciera en los primeros siete días de vida (CP: 2,82). Se descubrió que el continente en el que vivían las mujeres no afectó en gran medida a estas tendencias. CONCLUSIÓN: En el mundo en desarrollo, una mujer cuyo primer embarazo finaliza en muerte neonatal o al cual le sucede la muerte del neonato presenta un riesgo superior de volver a experimentar los mismos resultados en el segundo embarazo.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the risk of recurrence of adverse perinatal outcomes in second pregnancies in developing countries. METHODS: Data from the 2004-2008 Global Survey on Maternal and Perinatal Health were used to determine the outcomes of singleton second pregnancies for 61 780 women in 23 developing countries. The mother-infant pairs had been followed up until discharge or for 7 days postpartum. FINDINGS: At the end of their second pregnancies, women whose first pregnancy had ended in stillbirth (n = 1261) or been followed by neonatal death (n = 1052) were more likely than women who had not experienced either outcome to have given birth to a child with a birth weight of < 1500 g (odds ratio, OR: 2.52 and 2.78, respectively) or 1500-2499 g (OR: 1.22 and 1.60, respectively), or to an infant requiring admission to an intensive care unit (OR: 1.64 and 1.68, respectively). At the end of their second pregnancies, those whose first pregnancy had ended in a stillbirth were at increased risk of another stillbirth (OR: 2.35) and those whose first infant had died as a neonate were at increased risk of having the second infant die within the first 7 days of life (OR: 2.82). These trends were found to be largely unaffected by the continent in which the women lived. CONCLUSION: In the developing world, a woman whose first pregnancy ends in stillbirth or is followed by the death of the neonate is at increased risk of experiencing the same outcomes in her second pregnancy.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Évaluer les mesures de dépistage qui auraient été nécessaires pour dépister tous les voyageurs potentiellement porteurs du virus A(H1N1)pdm09 au départ du Mexique par avion au début de la pandémie de 2009. MÉTHODES: Les données provenant des itinéraires de vol des voyageurs qui ont quitté le Mexique en avion ont été utilisées pour estimer le nombre d'aéroports internationaux où des mesures de dépistage médical auraient été nécessaires, et le nombre de voyageurs qui auraient dû être dépistés afin d'évaluer tous les voyageurs aériens qui pourraient avoir été porteurs du virus de la grippe H1N1 au départ du Mexique pendant les premiers stades de la pandémie A(H1N1) de 2009. RÉSULTATS: Le dépistage de sortie dans 36 aéroports mexicains, ou le dépistage d'entrée des voyageurs arrivant sur des vols directs depuis le Mexique dans 82 aéroports de 26 autres pays, aurait permis d'évaluer tous les voyageurs aériens potentiellement porteurs du virus A(H1N1)pdm09 au départ du Mexique au début de la pandémie. Le dépistage d'entrée de 116 voyageurs arrivant du Mexique par des vols directs ou des correspondances aurait été nécessaire pour chacun des voyageurs aériens potentiellement porteurs du virus A(H1N1)pdm09. Le dépistage dans 8 aéroports seulement aurait permis d'évaluer 90% de tous les voyageurs aériens potentiellement porteurs du virus A(H1N1)pdm09 au départ du Mexique lors des premiers stades de la pandémie. CONCLUSION: Au cours des premiers stades de la pandémie de grippe A(H1N1), la plupart des points bénéfiques pour la santé et potentiellement réalisables par le biais du dépistage des voyageurs aériens auraient pu être obtenus en dépistant les voyageurs dans seulement 8 aéroports.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar las medidas de detección sistemática que tendrían que haberse aplicado con el fin de analizar a todos los pasajeros de avión con riesgo de transportar el virus de la gripe A (H1N1) pdm09 desde México al principio de la pandemia de 2009. MÉTODOS: Se analizaron los datos de los itinerarios de vuelo de los pasajeros que volaron desde México en esas fechas. A partir de dichos datos, se calculó el número de aeropuertos en los que habría sido necesario aplicar medidas de control sanitario y el número de pasajeros que se habría sometido a una detección sistemática. De este modo, se habría analizado a todos los que podrían haber transportado el virus de la gripe H1N1 desde México durante las fases iniciales de la pandemia de gripe A (H1N1) de 2009. RESULTADOS: La detección sistemática a la salida de 36 aeropuertos mexicanos o a la entrada de los pasajeros de vuelos directos procedentes de México en 82 aeropuertos de 26 países podría haber dado como resultado la evaluación de todos los pasajeros de avión con riesgo de transportar el virus de la gripe A (H1N1)pdm09 desde México al principio de la pandemia. Para poder detectar a todos los pasajeros de avión con riesgo de transportar el virus de la gripe A (H1N1)pdm09 habría sido necesario aplicar la detección sistemática a la entrada de 116 pasajeros de los aviones procedentes de México (directos o con escala). De haber aplicado la detección sistemática en tan solo ocho aeropuertos se habría obtenido una evaluación del 90% de todos los pasajeros con riesgo de transportar el virus de la gripe A (H1N1) desde México en las primeras fases de la pandemia. CONCLUSIÓN: Durante las primeras fases de la pandemia del virus de la gripe A (H1N1) podrían haberse alcanzado los mayores beneficios en cuanto a sanidad pública aplicando la detección sistemática de pasajeros en tan solo ocho aeropuertos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the screening measures that would have been required to assess all travellers at risk of transporting A(H1N1)pdm09 out of Mexico by air at the start of the 2009 pandemic. METHODS: Data from flight itineraries for travellers who flew from Mexico were used to estimate the number of international airports where health screening measures would have been needed, and the number of travellers who would have had to be screened, to assess all air travellers who could have transported the H1N1 influenza virus out of Mexico during the initial stages of the 2009 A(H1N1) pandemic. FINDINGS: Exit screening at 36 airports in Mexico, or entry screening of travellers arriving on direct flights from Mexico at 82 airports in 26 other countries, would have resulted in the assessment of all air travellers at risk of transporting A(H1N1)pdm09 out of Mexico at the start of the pandemic. Entry screening of 116 travellers arriving from Mexico by direct or connecting flights would have been necessary for every one traveller at risk of transporting A(H1N1)pdm09. Screening at just eight airports would have resulted in the assessment of 90% of all air travellers at risk of transporting A(H1N1)pdm09 out of Mexico in the early stages of the pandemic. CONCLUSION: During the earliest stages of the A(H1N1) pandemic, most public health benefits potentially attainable through the screening of air travellers could have been achieved by screening travellers at only eight airports.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Estimer la suppression virale dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) chez des patients ayant reçu un traitement antirétroviral (TAR) contre l'infection due au virus de l'immunodéficience humaine (VIH). MÉTHODES: Des données sur la suppression virale après 12 mois de TAR dans les PRFI ont été recueillies à partir d'articles publiés entre 2003 et 2011 et de comptes rendus de conférences qui ont eu lieu entre 2009 et 2011. Comme estimations sommaires, on a utilisé des proportions globales pour les populations en cours de traitement et ayant l'intention d'être traitées. On a utilisé des modèles d'effets aléatoires pour les groupes d'études hétérogènes (I²> 75%). RÉSULTATS: Dans l'ensemble, 49 études couvrant 48 cohortes et 30 016 individus respectaient les critères d'inclusion. Avec des seuils de suppression allant de 300 à 500 copies d'acide ribonucléique (ARN) viral par ml de plasma, 84,3% (intervalle de confiance de 95%, IC: 80, 4-87,9) de la population en cours traitement analysée et 70,5% (95% IC: 65,2-75,6) de la population ayant l'intention d'être traitée indiquaient une suppression. L'utilisation de différents seuils d'ARN viral changeait les proportions montrant la suppression: à 84% et 76% de la population en cours de traitement avec des seuils fixés respectivement à plus de 300 et à 200 copies ou moins d'ARN par ml, et à 78%, 71% et 63% de la population ayant l'intention d'être traitée à des seuils fixés respectivement à 1 000, 300 à 500, et à 200 copies ou moins par ml. CONCLUSION: Les estimations globales de la suppression virale enregistrées après 12 mois de TAR dans les PRFI indiquent que d'autres programmes de TAR peuvent être utilisés pour définir des objectifs réalistes et pour créer une modélisation prédictive. Les conclusions de cette étude suggèrent que l'objectif international actuel - la suppression virale chez plus de 70% des personnes qui ont l'intention de se soigner, avec un seuil de 1 000 copies par ml - devrait être revu à la hausse.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Calcular la supresión viral en países de renta baja y media (PRBM) en pacientes que recibieron terapia con antiretrovirales (TAR) para tratar la infección por el virus de inmunodeficiencia humana (VIH). MÉTODOS: Se recabaron datos sobre la supresión viral tras 12 meses de TAR basados en artículos publicados entre 2003 y 2011, así como en resúmenes de conferencias que tuvieron lugar entre 2009 y 2011. Se emplearon proporciones combinadas entre poblaciones en tratamiento y con intención de tratar como estimaciones globales. Se usaron modelos de efectos aleatorios para grupos de estudio heterogéneos (I²> 75%). RESULTADOS: En líneas generales, 49 estudios que incluían 48 cohortes y 30 016 individuos cumplieron los criterios de inclusión. El 84,3% (intervalo de confianza del 95%, IC: 80,4-87,9) del conjunto de la población en tratamiento y el 70,5% (IC del 95%: 65,2-75,6) de la población con intención de tratar mostraron supresión con umbrales para la supresión de entre 300 y 500 copias de ácido ribonucleico viral (RNA) por ml de plasma. El empleo de diferentes umbrales virales RNA cambió las proporciones que indican supresión: al 84% y 76% de la población en tratamiento con umbrales superiores a 300 y a o por debajo de 200 copias de RNA por ml, respectivamente, y a 78%, 71% y 63% de la población con intención de tratar con umbrales fijados en 1000, 300 a 500 y 200 o menos copias por ml, respectivamente. CONCLUSIÓN: Las estimaciones combinadas de supresión viral que se registraron tras 12 meses de TAR en PRBM establecen que pueden emplearse otros programas TAR para establecer objetivos realistas y realizar modelos de predicción. Las constataciones de esta revisión sugieren que el objetivo internacional en la actualidad - es decir, la supresión viral en > 70% de la población con intención de tratar, con un umbral de 1000 copias por ml - debe revisarse al alza.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To establish estimates of viral suppression in low- and middle-income countries (LMICs) in patients who received antiretroviral therapy (ART) for human immunodeficiency virus (HIV) infection. METHODS: Data on viral suppression after 12 months of ART in LMICs were collected from articles published in 2003 to 2011 and from abstracts of conferences held between 2009 and 2011. Pooled proportions for on-treatment and intention-to-treat populations were used as summary estimates. Random-effects models were used for heterogeneous groups of studies (I² > 75%). FINDINGS: Overall, 49 studies covering 48 cohorts and 30 016 individuals met the inclusion criteria. With thresholds for suppression between 300 and 500 copies of viral ribonucleic acid (RNA) per ml of plasma, 84.3% (95% confidence interval, CI: 80.4-87.9) of the pooled on-treatment population and 70.5% (95% CI: 65.2-75.6) of the intention-to-treat population showed suppression. Use of different viral RNA thresholds changed the proportions showing suppression: to 84% and 76% of the on-treatment population with thresholds set above 300 and at or below 200 RNA copies per ml, respectively, and to 78%, 71% and 63% of the intention-to-treat population at thresholds set at 1000, 300 to 500, and 200 or fewer copies per ml, respectively. CONCLUSION: The pooled estimates of viral suppression recorded after 12 months of ART in LMICs provide benchmarks that other ART programmes can use to set realistic goals and perform predictive modelling. Evidence from this review suggests that the current international target - i.e. viral suppression in > 70% of the intention-to-treat population, with a threshold of 1000 copies per ml - should be revised upwards.