• WHO anniversary commemorative volume In This Month´s Bulletin

  • Flowing away: water andhealth opportunities Editorials

    Bartram, Jamie
  • Three decades of primary health care: reviewing the past and defining the future Editorials

    Wibulpolprasert, Suwit; Tangcharoensathien, Viroj; Kanchanachitrac, Churnrurtai
  • Breaking a law: tuberculosis disobeys Styblo's rule Editorials

    Dye, Christopher
  • Thailand's unsung heroes News

    Treerutkuarkul, Apiradee
  • The Bulletin turns 60: the early years News

  • Health-care provision meets microcredit finance in Argentina News

    Lashley, Kai
  • An interview with Mahmuder Rahman: Bangladesh's arsenic agony News

  • Recent news from WHO News

  • Global costs of attaining the Millennium Development Goal for water supply and sanitation Research

    Hutton, Guy; Bartram, Jamie

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: La cible 10 des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) est de « réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d'assainissement de base ». En raison de son impact sur une série de maladies, c'est un OMD en rapport avec la santé. La présente étude fournit une estimation des coûts pour réaliser la cible 10 des OMD. MÉTHODES: Nous avons estimé la population à couvrir pour atteindre cette cible à partir des données sur l'utilisation par les ménages de sources d'eau et d'assainissements améliorés en 1990 et 2004, en tenant compte de la croissance de la population. Nous avons supposé que cette estimation avait été atteinte par incréments annuels de l'année de référence 2005 jusqu'en 2014. Nous avons appliqué les coûts d'investissement et de fonctionnement par habitant. Nous avons agrégé les données nationales pour les 11 sous-régions de développement de l'OMS et pour l'ensemble du monde. RÉSULTATS: Nous avons estimé à US $ 42 milliards pour l'eau et à US $ 142 milliards pour l'assainissement, soit au total un équivalent annuel de US $ 18 milliards, les dépenses nécessaires dans les pays en développement pour étendre la couverture de manière à atteindre la cible 10. Le maintien des services existants nécessite US $ 322 milliards supplémentaires pour l'approvisionnement en eau et US $ 216 milliards pour l'assainissement, soit au total US $ 54 milliards par an. Les dépenses pour étendre la couverture bénéficieront principalement au ruraux (64 %), tandis que celles consacrées au maintien de la couverture existante profiteront largement aux urbains (73 %). Une mise en œuvre efficace du programme imposera un supplément de dépenses programmatiques de 10 à 30 % pour couvrir des coûts administratifs en dehors du point de délivrance des interventions. CONCLUSION: Dans l'évaluation des besoins financiers, il faut estimer les coûts de fonctionnement, de maintien et de remplacement de la couverture existante, ainsi que les coûts de nouveaux services et les coûts programmatiques. Des études de coûts au niveau national sont nécessaires pour guider le secteur financier.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: La meta 10 de los Objetivos de Desarrollo del Milenio (ODM) consiste en «reducir a la mitad para el año 2015 el porcentaje de personas sin acceso sostenible al agua potable y al saneamiento básico». Debido a su repercusión en un amplio espectro de enfermedades, se trata de una de las metas de los ODM relacionadas con la salud. En este estudio se presentan estimaciones de los costos de alcanzar la meta 10 de los ODM. MÉTODOS: Estimamos la población a la que dar cobertura para lograr la meta de los ODM a partir de datos relativos al uso doméstico de los sistemas mejorados de abastecimiento de agua y saneamiento entre 1990 y 2004, teniendo en cuenta el crecimiento de la población. Asumimos que esa estimación corresponde a incrementos anuales idénticos desde el año base, 2005, hasta 2014, y se aplicaron los costos por habitante para la inversión y los gastos ordinarios. Los datos de los países se agregaron para 11 subregiones de países en desarrollo de la OMS y para todo el mundo. RESULTADOS: El gasto estimado requerido en los países en desarrollo para asegurar la nueva cobertura necesaria a fin de alcanzar la meta de los ODM asciende a US$ 42 000 millones para el agua y US$ 142 000 millones para el saneamiento, lo que combinado arroja una cifra anual de US$ 18 000 millones. El costo de mantener los servicios existentes totaliza otros US $ 322 000 millones para el abastecimiento de agua y US$ 216 000 millones para el saneamiento, esto es, sumándolos, el equivalente anual a US$ 54 000 millones. El gasto para nuevas coberturas se centra sobre todo en las zonas rurales (64%), mientras que el destinado a mantener la cobertura existente se centra fundamentalmente en las urbanas (73%). Una implementación eficaz exige además unos gastos programáticos de entre el 10% y el 30% en concepto de apoyo administrativo fuera del punto de las intervenciones. CONCLUSIÓN: A la hora de evaluar las necesidades financieras, las estimaciones de costos deberían abarcar el funcionamiento, el mantenimiento y el reemplazamiento de la cobertura existente, así como nuevos servicios y gastos programáticos. Es preciso realizar estudios de estimación de los costos a nivel de país para orientar la financiación sectorial.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Target 10 of the Millennium Development Goals (MDGs) is to "halve by 2015 the proportion of people without sustainable access to safe drinking water and basic sanitation". Because of its impacts on a range of diseases, it is a health-related MDG target. This study presents cost estimates of attaining MDG target 10. METHODS: We estimate the population to be covered to attain the MDG target using data on household use of improved water and sanitation for 1990 and 2004, and taking into account population growth. We assume this estimate is achieved in equal annual increments from the base year, 2005, until 2014. Costs per capita for investment and recurrent costs are applied. Country data is aggregated to 11 WHO developing country subregions and globally. FINDINGS: Estimated spending required in developing countries on new coverage to meet the MDG target is US$ 42 billion for water and US$ 142 billion for sanitation, a combined annual equivalent of US$ 18 billion. The cost of maintaining existing services totals an additional US$ 322 billion for water supply and US $216 billion for sanitation, a combined annual equivalent of US$ 54 billion. Spending for new coverage is largely rural (64%), while for maintaining existing coverage it is largely urban (73%). Additional programme costs, incurred administratively outside the point of delivery of interventions, of between 10% and 30% are required for effective implementation. CONCLUSION: In assessing financing requirements, estimates of cost should include the operation, maintenance and replacement of existing coverage as well as new services and programme costs. Country-level costing studies are needed to guide sector financing.
  • Prevalence of tuberculous infection and incidence of tuberculosis: a re-assessment of the Styblo rule Research

    van Leth, F; van der Werf, MJ; Borgdorff, MW

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer la validité de la relation mathématique fixe, appelée règle de Styblo, entre le risque annuel d'infection tuberculeuse (RAIT), la prévalence de la tuberculose (TB) à frottis positif et l'incidence de la TB à frottis positif, utilisée par les programmes de lutte antituberculeuse pour estimer l'incidence de la TB à l'échelle d'une population et le taux de détection des cas. MÉTHODES: DEs enquêtes tuberculiniques en population et des enquêtes sur la prévalence de la TB à frottis positif depuis 1975 ont été identifiées par une recherche dans la littérature. Pour ces enquêtes, on a calculé le ratio entre le nombre d'infections tuberculeuses (d'après les estimations du RAIT) et le nombre de cas de TB à frottis positif et on l'a comparé au ratio de 8 à 12 infections tuberculeuses par cas prévalent de TB à frottis positif, fourni par la règle de Styblo. RÉSULTATS: Trois pays disposaient pour plus d'une date de données nationales en population à la fois sur le RAIT et la prévalence des TB à frottis positif. En Chine, le ratio considéré allait de 3,4 à 5,8, aux Philippines, de 2,6 à 4,4 et en République de Corée, de 3,2 à 4,7. Tous ces ratios étaient notablement inférieurs à ceux fournis par la règle de Styblo. CONCLUSION: D'après des données nationales récentes, il y a habituellement moins de 8 à 12 infections tuberculeuses par cas prévalent de TB à frottis positif et les variations notables du ratio d'un pays à l'autre restent inexpliquées. Cette baisse du ratio par rapport à la valeur fournie par la règle de Styblo est probablement liée aux progrès dans le traitement rapide des malades tuberculeux (par les programmes nationaux de lutte contre la TB). Une telle variation du nombre d'infections tuberculeuses par cas prévalent de TB à frottis positif invalide la relation supposée fixe entre le RAIT et l'incidence de la TB à frottis positif.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar la validez de la relación matemática fija entre el riesgo anual de infección tuberculosa (RAIT), la prevalencia de la tuberculosis (TB) bacilífera y la incidencia de la TB bacilífera establecida por la regla de Styblo, utilizada por los programas de lucha contra la TB para calcular la incidencia de la enfermedad en la población y la tasa de detección de casos. MÉTODOS: Mediante una búsqueda bibliográfica se identificaron las encuestas poblacionales tuberculínicas y sobre la prevalencia de la TB bacilífera llevadas a cabo desde 1975. Con los datos de esas encuestas se calculó la razón entre el número de infecciones tuberculosas (basado en estimaciones del RAIT) y el número de casos de TB bacilífera, y se comparó con la razón de 8 a 12 infecciones tuberculosas por caso prevalente de TB bacilífera obtenida con la aplicación de la regla de Styblo. RESULTADOS: Tres países tenían datos poblacionales nacionales sobre el RAIT y la prevalencia de TB bacilífera obtenidos en más de un momento. En China la razón osciló entre 3,4 y 5,8, en Filipinas entre 2,6 y 4,4, y en la República de Corea entre 3,2 y 4,7. Todas estas razones fueron considerablemente menores que la obtenida con la regla de Styblo. CONCLUSIÓN: Según datos recientes de algunos países, normalmente hay menos de 8 a 12 infecciones tuberculosas por caso prevalente de TB bacilífera, pero no está claro si esta razón varía de forma significativa de un país a otro. Esta disminución de la razón en comparación con la obtenida con la regla de Styblo probablemente esté relacionada con mejoras en el tratamiento rápido de la TB por los programas nacionales de lucha contra la TB. La variación del número de infecciones tuberculosas por caso prevalente de TB bacilífera en las encuestas poblacionales hace que la relación matemática fija generalmente aceptada entre el RAIT y la incidencia de TB bacilífera haya dejado de ser válida.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To evaluate the validity of the fixed mathematical relationship between the annual risk of tuberculous infection (ARTI), the prevalence of smear-positive tuberculosis (TB) and the incidence of smear-positive TB specified as the Styblo rule, which TB control programmes use to estimate the incidence of TB disease at a population level and the case detection rate. METHODS: Population-based tuberculin surveys and surveys on prevalence of smear-positive TB since 1975 were identified through a literature search. For these surveys, the ratio between the number of tuberculous infections (based on ARTI estimates) and the number of smear-positive TB cases was calculated and compared to the ratio of 8 to 12 tuberculous infections per prevalent smear- positive TB case as part of the Styblo rule. FINDINGS: Three countries had national population-based data on both ARTI and prevalence of smear-positive TB for more than one point in time. In China the ratio ranged from 3.4 to 5.8, in the Philippines from 2.6 to 4.4, and in the Republic of Korea, from 3.2 to 4.7. All ratios were markedly lower than the ratio that is part of the Styblo rule. CONCLUSION: According to recent country data, there are typically fewer than 8 to 12 tuberculous infections per prevalent smear-positive TB case, and it remains unclear whether this ratio varies significantly among countries. The decrease in the ratio compared to the Styblo rule probably relates to improvements in the prompt treatment of TB disease (by national TB programmes). A change in the number of tuberculous infections per prevalent smear-positive TB case in population-based surveys makes the assumed fixed mathematical relationship between ARTI and incidence of smear-positive TB no longer valid.
  • Estimating the costs of achieving the WHO-UNICEF Global Immunization Vision and Strategy, 2006-2015 Research

    Wolfson, Lara J; Gasse, François; Lee-Martin, Shook-Pui; Lydon, Patrick; Magan, Ahmed; Tibouti, Abdelmajid; Johns, Benjamin; Hutubessy, Raymond; Salama, Peter; Okwo-Bele, Jean-Marie

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer le coût du développement à plus grande échelle des services de vaccination infantile nécessaires à la réalisation de l'objectif de l'initiative OMS-UNICEF « La vaccination dans le monde : vision et stratégie (GIVS) », consistant à réduire des deux-tiers d'ici 2015 la mortalité due aux maladies évitables par la vaccination. MÉTHODES: Un modèle a été élaboré pour estimer le coût total de la réalisation de l'objectif de cette initiative d'ici 2015 dans 117 pays à revenu faible ou faible à moyen. Les dépenses actuelles ont été estimées par une analyse des documents de planification nationale et les coûts du passage à l'échelle supérieure en utilisant une démarche partant de la base et des intrants. Les coûts financiers pour atteindre une couverture vaccinale de 90 % ont été estimés par pays et par année pour tous les vaccins existants, dans le cas où l'on introduirait une série discrète de nouveaux vaccins (vaccins antirotavirus, antipneumococcique conjugué, contre le méningocoque de type A et contre l'encéphalite japonaise) et dans celui où l'on mènerait des campagnes de vaccination pour protéger les populations à haut risque contre la polio, le tétanos, la rougeole, la fièvre jaune et la méningite à méningocoque. RÉSULTATS: Les 72 pays les plus pauvres du monde ont consacré US$ 2,5 milliards (plage de variation : US$ 1,8-4,2) à la vaccination en 2005, soit une augmentation de US$ 1,1 milliard (plage de variation : US$ 0,9-1,6) par rapport à l'année 2000. D'ici 2015, les coûts annuels de la vaccination augmenteront en moyenne d'environ US$ 4,0 milliards (plage de variation : US$ 2,9-6,7). Les coûts totaux de la vaccination pour la période 2006-2015 sont estimés à US$ 35 milliards (plage de variation : US$ 13-40), dont US$ 16,2 milliards de surcoûts, se répartissant en US$ 5,6 milliards pour le passage à l'échelle supérieure du système et US$ 8,7 milliards pour les vaccins. US$ 19,3 milliards seront nécessaires pour maintenir les programmes de vaccination aux niveaux de 2005. Pour l'ensemble des 117 pays à revenu faible ou faible à moyen, les coûts totaux pour la période 2006-2015 sont estimés à US$ 76 milliards (plage de variation : US$ 23-110), dont US$ 49 milliards pour maintenir les systèmes actuels et US$ 27 milliards pour passer à l'échelle supérieure. CONCLUSION: Pour les 72 pays les plus pauvres, 30 à 40 % (soit US$ 11 à 15 milliards) des besoins en ressources ne sont pas couverts s'il on veut atteindre l'objectif de la GIVS. Les méthodes présentées dans cet article donnent des estimations approximatives et comportent des limites, mais elles permettent d'identifier les lacunes à combler sur le plan financier pour le passage à l'échelle supérieure des programmes de vaccination d'ici 2015.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar el costo de extender masivamente los servicios de inmunización infantil requeridos para alcanzar la meta de la Visión y Estrategia Mundial de Inmunización (GIVS) OMS-UNICEF de reducir la mortalidad por enfermedades prevenibles mediante vacunación en dos tercios para 2015. MÉTODOS: Se elaboró un modelo para estimar el costo total del logro de las metas de GIVS para 2015 en 117 países de ingresos bajos o medios bajos. El gasto actual se estimó a partir de datos extraídos de los documentos de planificación de los países, y los costos de la extensión masiva se estimaron mediante un método ascendente basado en componentes. Se calcularon los costos financieros requeridos por país y año para alcanzar una cobertura del 90% con todas las vacunas existentes; introducir un conjunto de vacunas nuevas (contra rotavirus, antineumocócica conjugada, conjugada contra el meningococo A y contra la encefalitis japonesa); y realizar campañas de inmunización para proteger a las poblaciones de riesgo contra la poliomielitis, el tétanos, el sarampión, la fiebre amarilla y la meningitis meningocócica. RESULTADOS: Los 72 países más pobres del mundo invirtieron US$ 2500 millones (intervalo: US$ 1800 - 4200 millones) en actividades de inmunización en 2005, lo que supone un aumento respecto a los US$ 1100 millones (intervalo: US$ 900 - 1600 millones) de 2000. Para 2015, los costos anuales de la inmunización aumentarán por término medio a unos US$ 4000 millones (intervalo: US$ 2900 - 6700 millones). Los costos totales de la inmunización para 2006-2015 se estiman en US$ 35 000 millones (intervalo: US$ 13 000 - 40 000 millones); de esa cantidad, US$ 16 200 millones son costos adicionales, de los que US$ 5600 millones corresponden a la expansión del sistema y US$ 8700 millones a las vacunas; se necesitan US$ 19 300 millones para mantener los programas de inmunizacion a los niveles de 2005. En el conjunto de los 117 países de ingresos bajos y medios bajos, se estima que los costos totales para 2006 - 2015 ascenderán a US$ 76 000 millones (intervalo: US$ 23 000 - 110 000 millones): US$ 49 000 millones para mantener los sistemas actuales y US$ 27 000 millones para expandirlos. CONCLUSIÓN: Considerando los 72 países más pobres, se necesitan aún US$ 11 000 - 15 000 millones (30% - 40% de los recursos globales necesarios) para poder alcanzar las metas de la GIVS. Los métodos desarrollados en este artículo arrojan estimaciones aproximadas que presentan limitaciones, pero proporcionan una hoja de ruta para financiar los déficits que hay que cubrir a fin de expandir la inmunización para 2015.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the cost of scaling up childhood immunization services required to reach the WHO-UNICEF Global Immunization Vision and Strategy (GIVS) goal of reducing mortality due to vaccine-preventable diseases by two-thirds by 2015. METHODS: A model was developed to estimate the total cost of reaching GIVS goals by 2015 in 117 low- and lower-middle- income countries. Current spending was estimated by analysing data from country planning documents, and scale-up costs were estimated using a bottom-up, ingredients-based approach. Financial costs were estimated by country and year for reaching 90% coverage with all existing vaccines; introducing a discrete set of new vaccines (rotavirus, conjugate pneumococcal, conjugate meningococcal A and Japanese encephalitis); and conducting immunization campaigns to protect at-risk populations against polio, tetanus, measles, yellow fever and meningococcal meningitis. FINDINGS: The 72 poorest countries of the world spent US$ 2.5 (range: US$ 1.8-4.2) billion on immunization in 2005, an increase from US$ 1.1 (range: US$ 0.9-1.6) billion in 2000. By 2015 annual immunization costs will on average increase to about US$ 4.0 (range US$ 2.9-6.7) billion. Total immunization costs for 2006-2015 are estimated at US$ 35 (range US$ 13-40) billion; of this, US$ 16.2 billion are incremental costs, comprised of US$ 5.6 billion for system scale-up and US$ 8.7 billion for vaccines; US$ 19.3 billion is required to maintain immunization programmes at 2005 levels. In all 117 low- and lower-middle-income countries, total costs for 2006-2015 are estimated at US$ 76 (range: US$ 23-110) billion, with US$ 49 billion for maintaining current systems and $27 billion for scaling-up. CONCLUSION: In the 72 poorest countries, US$ 11-15 billion (30%-40%) of the overall resource needs are unmet if the GIVS goals are to be reached. The methods developed in this paper are approximate estimates with limitations, but provide a roadmap of financing gaps that need to be filled to scale up immunization by 2015.
  • High-end physician migration from India Research

    Kaushik, Manas; Jaiswal, Abhishek; Shah, Naseem; Mahal, Ajay

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Etudier la relation entre qualité de la formation en médecine et émigration chez les anciens élèves de l'ensemble des facultés de médecine indiennes, à New Delhi (Inde), sur la période 1989-2000. MÉTHODES: Dans le cadre d'une étude rétrospective de cohorte, nous avons recueilli des données sur les diplômés de ces facultés à partir des listes d'étudiants ayant réussi les examens d'entrée, des annuaires d'anciens élèves et des registres de convocation, ainsi qu'auprès de l'American Medical Association et de réseaux informels d'anciens élèves. Nous avons analysé ces données à l'aide de tables de contingence 2 x 2 et de modèles de régression logistique. RÉSULTATS: Près de 54 % des anciens élèves des facultés de médecine indiennes diplômés entre 1989 et 2000 résident actuellement dans un pays autre que l'Inde. Les étudiants admis dans la catégorie générale avaient une probabilité deux fois plus forte de résider à l'étranger (intervalle de confiance à 95 % : 1,53-2,99) que ceux admis grâce à la discrimination positive (affirmative action). Pour les étudiants titulaires de plusieurs distinctions universitaires, la probabilité d'émigrer était supérieure de 35 % à celle des étudiants sans distinction de ce type (intervalle de confiance à 95 % : 1 ,04-1,76). Ces conclusions de base restent non modifiées à l'issue d'analyses multivariées. CONCLUSION: Les diplômés d'établissements de haut niveau représentent une part disproportionnée des médecins émigrés. Et même au sein des établissements d'élite, telles que les facultés de médecine, ce sont les meilleurs médecins qui ont la plus forte probabilité d'émigrer. Les interventions doivent viser les individus ayant reçu une formation de haut niveau dans les meilleurs établissements, qui contribuent de manière disproportionnée à la perte de ressources humaines pour le secteur de la santé. Nos résultats laissent à penser que les programmes d' « affirmative action » pourraient avoir un bénéfice non visé au départ, en contribuant à retenir une partie de ce personnel.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Examinar la relación existente entre la calidad de los médicos y su tendencia a migrar entre los antiguos alumnos del All India Institute of Medical Sciences (AIIMS), Nueva Delhi, India, durante el periodo 1989-2000. MÉTODOS: En un estudio retrospectivo de cohortes, se reunieron datos sobre los graduados del AIIMS a partir de las listas de los clasificados en el examen de ingreso, el directorio de antiguos alumnos del AIIMS, registros de convocatorias, la Asociación Médica Estadounidense y redes informales de ex alumnos. Los datos fueron analizados mediante tablas de contingencia (2x2) y modelos de regresión logística. RESULTADOS: Casi un 54% de los graduados del AIIMS correspondientes al periodo 1989-2000 residen hoy fuera de la India. Los estudiantes admitidos conforme al sistema general tienen el doble de probabilidades de residir en el extranjero (intervalo de confianza del 95%: 1,53-2,99) que los estudiantes admitidos en virtud de las medidas de discriminación positiva. Los adjudicatarios de varios premios académicos tenían un 35% más de probabilidades de emigrar que los alumnos que no recibieron premios (intervalo de confianza del 95%: 1,04-1,76). Los análisis multifactoriales no alteran esas conclusiones básicas. CONCLUSIÓN: Los graduados de las instituciones de mayor nivel constituyen una parte desproporcionada de los médicos que emigran. Incluso dentro de las instituciones de alto nivel, como el AIIMS, los mejores médicos son los que más tienden a emigrar. Las intervenciones en este campo deberían centrarse en las personas altamente calificadas de las instituciones más prestigiosas, que nutren desproporcionadamente la masa de recursos humanos perdidos para la salud. Nuestros resultados llevan a pensar que los programas de discriminación positiva pueden tener un efecto beneficioso no previsto, como es la retención de una parte de ese personal.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine the relation between the quality of physicians and migration among alumni of All India Institute of Medical Sciences (AIIMS), New Delhi, India over the period 1989-2000. METHODS: In a retrospective cohort study, data on graduates of AIIMS were collected from entrance exam qualifier lists, the AIIMS alumni directory, convocation records, the American Medical Association and informal alumni networks. The data were analysed by use of 2x2 contingency tables and logistic regression models. FINDINGS: Nearly 54% of AIIMS graduates during 1989-2000 now reside outside India. Students admitted under the general category are twice as likely to reside abroad (95% confidence interval: 1.53-2.99) as students admitted under the affirmative-action category. Recipients of multiple academic awards were 35% more likely to emigrate than non-recipients of awards (95% confidence interval: 1.04-1.76). Multivariate analyses do not change these basic conclusions. CONCLUSION: Graduates from higher quality institutions account for a disproportionately large share of emigrating physicians. Even within high-end institutions, such as AIIMS, better physicians are more likely to emigrate. Interventions should focus on the highly trained individuals in the top institutions that contribute disproportionately to the loss of human resources for health. Our findings suggest that affirmative-action programmes may have an unintended benefit in that they may help retain a subset of such personnel.
  • How much is not enough? Human resources requirements for primary health care: a case study from South Africa Research

    Daviaud, Emmanuelle; Chopra, Mickey

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Quantifier les besoins en personnel des établissements de soins de santé primaire d'Afrique du Sud en adaptant l'indicateur de charge de travail de l'outil d'évaluation des besoins en personnel de l'OMS. MÉTHODES: Nous avons fait appel à un modèle pour estimer les besoins en personnel des établissements de soins de santé primaire. Ce modèle intégrait plusieurs hypothèses reposant sur des bases empiriques et portant notamment sur le temps et la catégorie d'agent de santé nécessaires pour chaque type de consultation et sur le temps de gestion, l'appui clinique et les besoins minimum en personnel pour chaque type d'établissement. Nous avons également calculé le nombre de consultations en rapport avec le VIH par district. Le modèle prenait en compte le type d'établissement, le temps passé par mois en déplacements pour les dispensaires mobiles, les heures d'ouverture par semaine, l'activité annuelle et les effectifs actuels du personnel pour calculer l'effectif attendu par catégorie de personnel et par établissement et le comparer à l'effectif actuel. RÉSULTATS: Sur l'ensemble des districts, on constate soit l'absence de médecins pour visiter les dispensaires, soit leur nombre insuffisant pour couvrir les heures d'ouverture des centres de santé communautaires. Globalement, le nombre de médecins n'atteint que 7 % de l'effectif requis. Le personnel infirmier professionnel représente 94 % de l'effectif nécessaire, mais il existe de grandes disparités d'un district à l'autre, quelques-uns disposant de trop d'infirmières, tandis que d'autres n'en ont pas assez. Le nombre d'infirmières ayant suivi deux années de formation atteint 60 % des besoins. Il existe une pénurie d'infirmières-assistantes de 17 %. Dans l'ensemble des districts, on relève d'importantes variations d'effectifs entre les établissements, d'où un emploi inefficace des professionnels de santé. CONCLUSION: L'application d'un outil d'évaluation de la charge de travail de l'OMS a permis d'identifier d'importants problèmes de planification des ressources humaines.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Cuantificar las necesidades de personal en establecimientos de atención primaria en Sudáfrica mediante una adaptación del indicador OMS de las necesidades de personal en función del volumen de trabajo. MÉTODOS: Se utilizó un modelo para estimar las necesidades de personal en los establecimientos de atención primaria. El modelo integra varios supuestos con base empírica, incluidos el tiempo y el tipo de trabajador sanitario requerido para cada tipo de consulta, el tiempo de gestión requerido, el grado de apoyo clínico necesario y las necesidades mínimas de personal por tipo de centro. Calculamos también el número de consultas relacionadas con el VIH por distrito. El modelo tiene en cuenta el tipo de establecimiento, el tiempo de viaje mensual para los consultorios móviles, las horas de apertura semanales, la actividad anual y la dotación de personal del momento, y calcula a partir de esos factores el número de trabajadores a prever por categoría de personal por establecimiento, comparándolo con la dotación real. RESULTADOS: Se observa en todos los distritos ya sea una falta de médicos en los consultorios o un número reducido de médicos para cubrir las horas de apertura de los centros de salud de la comunidad. Globalmente el número de médicos equivale sólo al 7% de la cantidad necesaria. Las enfermeras profesionales suponen el 94% de las necesarias, pero se dan grandes diferencias entre los distritos, pues unos cuantos presentan un número excesivo mientras que la mayoría sufren un problema de escasez. La cifra de enfermeras contratadas equivale al 60% de la deseable. Hay un déficit del 17% de auxiliares de enfermería. Considerando todos los distritos se observan grandes diferencias en la dotación de personal entre un establecimiento y otro, que se traducen en un uso ineficiente del personal profesional. CONCLUSIÓN: La aplicación de un instrumento de la OMS adaptado relacionado con el volumen de trabajo ha permitido identificar importantes aspectos de la planificación de los recursos humanos.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To quantify staff requirements in primary health care facilities in South Africa through an adaptation of the WHO workload indicator of staff needs tool. METHODS: We use a model to estimate staffing requirements at primary health care facilities. The model integrates several empirically-based assumptions including time and type of health worker required for each type of consultation, amount of management time required, amount of clinical support required and minimum staff requirements per type of facility. We also calculate the number of HIV-related consultations per district. The model incorporates type of facility, monthly travelling time for mobile clinics, opening hours per week, yearly activity and current staffing and calculates the expected staffing per category of staff per facility and compares it to the actual staffing. FINDINGS: Across all the districts there is either an absence of doctors visiting clinics or too few doctors to cover the opening times of community health centres. Overall the number of doctors is only 7% of the required amount. There is 94% of the required number of professional nurses but with wide variations between districts, with a few districts having excesses while most have shortages. The number of enrolled nurses is 60% of what it should be. There are 17% too few enrolled nurse assistants. Across all districts there is wide variation in staffing levels between facilities leading to inefficient use of professional staff. CONCLUSION: The application of an adapted WHO workload tool identified important human resource planning issues.
  • Beyond good intentions: lessons on equipment donation from an African hospital Research

    Howie, Stephen RC; Hill, Sarah E; Peel, David; Sanneh, Momodou; Njie, Malick; Hill, Philip C; Mulholland, Kim; Adegbola, Richard A

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: En 2000, un hôpital spécialisé de Gambie a accepté un don de concentrateurs d'oxygène destiné à l'aider à maintenir ses approvisionnements en oxygène. Ces concentrateurs sont tombés en panne et ont été ensuite entreposés. On a alors réalisé une étude de cas pour trouver les raisons de ce problème et en tirer des leçons en vue d'un meilleur approvisionnement en oxygène et d'un plus grand succès des dons d'équipements futurs. MÉTHODES: Une évaluation technique des concentrateurs a été réalisée par un ingénieur biomédical disposant des compétences nécessaires. Des entretiens semi-structurés ont été menés avec des informateurs clés, suivis d'une analyse de leur contenu et de l'application d'une démarche inductive visant à reconstituer l'histoire de l'épisode et les raisons de son échec. RÉSULTATS: Les entretiens ont confirmé l'importance des problèmes techniques affectant les équipements. Ils ont aussi révélé que le processus de don avait été mal organisé et que l'hôpital ne disposait pas des compétences nécessaires pour évaluer et entretenir ces équipements. L'évaluation technique a aussi montré qu'aucune des unités hospitalières n'avait la tension et la fréquence de réseau voulues, d'où des surchauffes et des pannes. Par la suite, un comité sur les dons a été mis en place au sein de l'hôpital pour surveiller les processus de donation. Des compétences en ingénierie biomédicale ont été mises en place dans l'hôpital par une organisation non gouvernementale (ONG). CONCLUSION: Des dons appropriés d'équipements, et notamment de concentrateurs d'oxygène, peuvent être très utiles aux hôpitaux des pays à faible revenu, mais les destinataires et les donateurs doivent gérer activement ces opérations pour s'assurer qu'elles soient bénéfiques. Pour réussir, ces opérations nécessitent une planification, des compétences techniques et une participation locale. On peut également avoir besoin de partenaires apportant des compétences et des ressources appropriées. En 2002, l'OMS a élaboré des recommandations à propos des dons d'équipements médicaux, qui traitent des problèmes pouvant se présenter. Ces recommandations doivent être publiées et utilisées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: En 2000, un hospital de referencia de Gambia aceptó una donación de concentradores de oxígeno para poder garantizar mejor el suministro de oxígeno, pero los aparatos se averiaron y tuvieron que ser almacenados. Se realizó un estudio de casos para determinar las razones del problema y extraer lecciones a fin de ayudar a mejorar tanto el suministro de oxígeno como la eficacia de las futuras donaciones de equipo. MÉTODOS: Un ingeniero biomédico dotado de los conocimientos técnicos pertinentes realizó una evaluación técnica de los concentradores. Se llevaron a cabo entrevistas semiestructuradas con informantes clave, y se aplicaron técnicas de análisis del contenido y enfoques inductivos para reconstruir la historia del episodio y las razones del fracaso. RESULTADOS: Las entrevistas confirmaron la importancia de los problemas técnicos que presentaba el equipo, pero también revelaron que había habido fallos en el proceso de donación y que el hospital carecía de los conocimientos técnicos necesarios para evaluar y mantener el equipo. La evaluación técnica mostró que en todas las unidades el voltaje y la frecuencia habían sido incorrectos, con el consiguiente recalentamiento y avería de los aparatos. Posteriormente se estableció un comité de donaciones hospitalarias para supervisar el proceso de las donaciones, y se organizó un sistema de asesoramiento especializado de ingeniería biomédica in situ con una organización no gubernamental (ONG) asociada. CONCLUSIÓN: Las donaciones de equipo médico, incluidos los concentradores de oxígeno, pueden ser una opción muy útil para los hospitales de los entornos con recursos escasos, pero tanto los beneficiarios como los donantes han de saber gestionar activamente las donaciones para garantizar que sean provechosas, y eso exige planificación, conocimientos especializados y participación local. A veces se necesitan también asociados que posean las aptitudes y los recursos oportunos. En 2002 la OMS elaboró unas directrices para la donación de equipo médico, en las que se abordan los problemas que pueden plantearse. Dichas directrices deberían ser divulgadas y utilizadas.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: In 2000, a referral hospital in the Gambia accepted a donation of oxygen concentrators to help maintain oxygen supplies. The concentrators broke down and were put into storage. A case study was done to find the reasons for the problem and to draw lessons to help improve both oxygen supplies and the success of future equipment donations. METHODS: A technical assessment of the concentrators was carried out by a biomedical engineer with relevant expertise. Semi-structured interviews were undertaken with key informants, and content analysis and inductive approaches were applied to construct the history of the episode and the reasons for the failure. FINDINGS: Interviews confirmed the importance of technical problems with the equipment. They also revealed that the donation process was flawed, and that the hospital did not have the expertise to assess or maintain the equipment. Technical assessment showed that all units had the wrong voltage and frequency, leading to overheating and breakdown. Subsequently a hospital donations committee was established to oversee the donations process. On-site biomedical engineering expertise was arranged with a nongovernmental organization (NGO) partner. CONCLUSION: Appropriate donations of medical equipment, including oxygen concentrators, can be of benefit to hospitals in resource-poor settings, but recipients and donors need to actively manage donations to ensure that the donations are beneficial. Success requires planning, technical expertise and local participation. Partners with relevant skills and resources may also be needed. In 2002, WHO produced guidelines for medical equipment donations, which address problems that might be encountered. These guidelines should be publicized and used.
  • Monitoring effectiveness of programmes to prevent mother-to-child HIV transmission in lower-income countries Policy & Practice

    Stringer, Elizabeth M; Chi, Benjamin H; Chintu, Namwinga; Creek, Tracy L; Ekouevi, Didier K; Coetzee, David; Tih, Pius; Boulle, Andrew; Dabis, Francois; Shaffer, Nathan; Wilfert, Catherine M; Stringer, Jeffrey SA

    Resumo em Francês:

    Des objectifs ambitieux en matière de lutte contre le VIH/sida en milieu pédiatrique ont été fixés par divers organismes internationaux, et notamment la réduction de moitié du nombre de nouveaux cas d'infection pédiatrique d'ici 2010. Même si ces objectifs sont tout à fait pertinents dans leur contexte, le manque de clarté et de consensus quant aux personnes devant surveiller l'efficacité des programmes de prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PMTCT) s'oppose à l'obtention d'une réponse coordonnée de la part des décideurs. Cet article présente les arguments en faveur de l'utilisation du taux de survie des enfants sans contamination par le VIH dans la population comme instrument de mesure clé de l'efficacité des programmes de PMTCT et examine divers types d'étude et plusieurs populations sources. Il propose en conclusion une approche novatrice, reposant sur des enquêtes en communauté, qui pourrait être mise en œuvre à grande échelle dans le monde en développement, moyennant l'apport de modifications mineures aux enquêtes démographiques et sanitaires en cours.

    Resumo em Espanhol:

    Diversos órganos internacionales han fijado metas ambiciosas para la lucha contra el SIDA pediátrico, en particular una reducción del 50% de las nuevas infecciones pediátricas para 2010. Aunque se trata de metas indudablemente acertadas en cuanto a su alcance, la falta de claridad y consenso respecto a la manera de vigilar la eficacia de los programas de prevención de la transmisión del VIH de la madre al niño (PTMN) es un obstáculo para que las instancias normativas articulen una respuesta coordinada. Se aportan aquí argumentos para utilizar la supervivencia infantil sin infección por VIH en la población como criterio de referencia para medir la eficacia de los programas de PTMN, y se examinan luego varios diseños de estudio y poblaciones de diverso origen. Por último, proponemos un nuevo enfoque basado en encuestas comunitarias que podría implementarse ampliamente en todo el mundo en desarrollo introduciendo pequeños cambios en las actuales Encuestas de Demografía y Salud.

    Resumo em Inglês:

    Ambitious goals for paediatric AIDS control have been set by various international bodies, including a 50% reduction in new paediatric infections by 2010. While these goals are clearly appropriate in their scope, the lack of clarity and consensus around how to monitor the effectiveness of programmes to prevent mother-to-child HIV transmission (PMTCT) makes it difficult for policy-makers to mount a coordinated response. In this paper, we develop the case for using population HIV-free child survival as a gold standard metric to measure the effectiveness of PMTCT programmes, and go on to consider multiple study designs and source populations. Finally, we propose a novel community survey-based approach that could be implemented widely throughout the developing world with minor modifications to ongoing Demographic and Health Surveys.
  • Global magnitude of visual impairment caused by uncorrected refractive errors in 2004 Policy & Practice

    Resnikoff, Serge; Pascolini, Donatella; Mariotti, Silvio P; Pokharel, Gopal P

    Resumo em Francês:

    Des estimations mondiales et régionales pour l'année 2004 de la prévalence des déficiences visuelles dues à des défauts de réfraction non corrigés chez les plus de 5 ans ont été établies à partir d'enquêtes récentes publiées et non publiées. Ces estimations ont été obtenues d'après la prévalence d'une acuité visuelle inférieure à 6/18 pour le meilleur des deux yeux avec la correction réfractive actuellement disponible, susceptible d'être ramenée à une valeur supérieure ou égale à 6/18 par une correction réfractive ou un trou sténopéique. On estime à 153 millions (plage d'incertitude : 123 à 184 millions) le nombre total de personnes souffrant d'une déficience visuelle due à un défaut de réfraction non corrigé, dont huit millions d'aveugles. La cause de la déficience visuelle a été laissée de côté dans les estimations antérieures reposant sur la meilleure vision corrigée. Si l'on combine ce chiffre à l'estimation de 2002 du nombre d'individus déficients visuels établie d'après la meilleure vision corrigée, 314 millions de personne présentent une déficience visuelle toutes causes confondues, les défauts de réfraction non corrigés devenant la principale cause de mauvaise vision et la seconde cause de cécité. Les défauts de réfraction non corrigés peuvent nuire aux résultats scolaires, réduire la capacité à occuper un emploi et la productivité et, de manière générale, détériorer la qualité de vie. La correction des défauts de réfraction par des lunettes adaptées reste l'intervention la plus rentable en termes de soins ophtalmologiques. Les résultats présentés dans cet article contribuent à faire ressortir un ample problème de santé publique formellement masqué, à favoriser le développement et la mise en œuvre de politiques, ainsi que la prise de décisions programmatiques et de mesures correctives, et à stimuler la recherche.

    Resumo em Espanhol:

    Se ha estimado la prevalencia de las discapacidades visuales causadas por los defectos de refracción no corregidos en 2004 a nivel regional y mundial en la población de 5 o más años a partir de encuestas recientes publicadas o inéditas. Las estimaciones se basaron en la prevalencia de una agudeza visual inferior a 6/18 en el mejor ojo con la corrección refractiva del momento, pero mejorable hasta 6/18 o más con medidas de corrección de la refracción o con un agujero estenopeico. Se estima que un total de 153 millones de personas (intervalo de incertidumbre: 123 - 184 millones) sufren discapacidad visual como consecuencia de defectos de refracción no corregidos, incluidos ocho millones que padecen ceguera. Esta causa de discapacidad visual no se ha tenido debidamente en cuenta en estimaciones anteriores basadas en la mejor visión corregida. Si se suman a ello los 161 millones de personas con discapacidad visual estimados en 2002 de acuerdo con el criterio de la mejor visión corregida, se obtiene un total de 314 millones de personas con discapacidad visual por todas las causas: los defectos de refracción no corregidos se convierten así en la principal causa de disminución de la agudeza visual y la segunda causa de ceguera. Los defectos de refracción no corregidos pueden reducir el rendimiento escolar, la empleabilidad y la productividad, y por lo general merman la calidad de vida. Sin embargo, la corrección de esos defectos con unas gafas apropiadas es una de las intervenciones más costoeficaces de la atención oftalmológica. Los resultados aquí presentados pueden contribuir a hacer aflorar un problema hasta ahora oculto de gran trascendencia en el campo de la salud pública, y promover la formulación y ejecución de políticas, la toma de decisiones programáticas, las intervenciones correctivas y la realización de investigaciones en ese terreno.

    Resumo em Inglês:

    Estimates of the prevalence of visual impairment caused by uncorrected refractive errors in 2004 have been determined at regional and global levels for people aged 5 years and over from recent published and unpublished surveys. The estimates were based on the prevalence of visual acuity of less than 6/18 in the better eye with the currently available refractive correction that could be improved to equal to or better than 6/18 by refraction or pinhole. A total of 153 million people (range of uncertainty: 123 million to 184 million) are estimated to be visually impaired from uncorrected refractive errors, of whom eight million are blind. This cause of visual impairment has been overlooked in previous estimates that were based on best-corrected vision. Combined with the 161 million people visually impaired estimated in 2002 according to best-corrected vision, 314 million people are visually impaired from all causes: uncorrected refractive errors become the main cause of low vision and the second cause of blindness. Uncorrected refractive errors can hamper performance at school, reduce employability and productivity, and generally impair quality of life. Yet the correction of refractive errors with appropriate spectacles is among the most cost-effective interventions in eye health care. The results presented in this paper help to unearth a formerly hidden problem of public health dimensions and promote policy development and implementation, programmatic decision-making and corrective interventions, as well as stimulate research.
  • Increasing tuberculosis case detection: lessons from the Republic of Moldova Policy & Practice

    Soltan, Viorel; Henry, Asma Khalid; Crudu, Valeriu; Zatusevski, Irina

    Resumo em Francês:

    La République de Moldova a entrepris des réformes dans les domaines de la lutte contre la tuberculose (TB) et des soins aux tuberculeux pour se conformer aux recommandations internationales et progresser vers les objectifs mondiaux de détection des cas. Globalement, le nombre de cas de TB notifiés a augmenté de 50 % sur la période 2001-2005. L'élargissement de la stratégie DOTS et l'obtention d'une couverture totale ont coïncidé avec l'affectation aux soins de santé primaire d'un rôle plus important dans la lutte antituberculeuse et avec la mise en place d'une assurance maladie nationale finançant le diagnostic de cette maladie et son traitement. Ces évolutions, accompagnées d'une amélioration des compétences du personnel de laboratoire, de surveillance et médical et d'une sensibilisation du public, ont participé à l'augmentation du taux de détection des cas. Dans le cadre de ces efforts, la République de Moldova a pris en compte à la fois l'offre et la demande de services. Elle a accru la demande effective de services liés à la TB en dispersant géographiquement les capacités de diagnostic, en mettant en place des mécanismes financiers et en diffusant amplement à la population des informations sur les symptômes, la transmission et les traitements. Elle a augmenté l'offre de services dans ce même domaine en modernisant le réseau de laboratoires et la surveillance et en formant des praticiens. L'expérience de la République de Moldova peut apporter des enseignements à d'autres pays : l'intégration de la lutte antituberculeuse et des soins de santé primaire a permis de diagnostiquer davantage de cas suspects dans les dispensaires de soins de santé primaire voisins, d'où une augmentation du nombre de cas notifiés. Des communications innovantes sur la TB ont atteint la population générale, les groupes vulnérables, les praticiens et les médias. Les projets de lutte antituberculeuse se sont renforcés entre eux et des mécanismes de coordination nationaux ont permis d'identifier et de satisfaire les besoins financiers les plus pressants. Il reste à la lutte antituberculeuse des défis à relever en République de Moldova, dont le moindre n'est pas la stabilisation du taux de succès du traitement, mais ce pays a déjà à son compte des enseignements et des réalisations utiles.

    Resumo em Espanhol:

    La República de Moldova ha emprendido reformas en materia de control y atención de la tuberculosis en la línea de las recomendaciones internacionales y ha hecho progresos en pos de la meta mundial establecida para la detección de casos. El número de casos de tuberculosis notificado aumentó en total en un 50% durante el periodo 2001-2005. Paralelamente a la expansión de la estrategia DOTS y la plena cobertura, se otorgó más importancia a la atención primaria en la lucha contra la tuberculosis y se implantó el seguro nacional para el diagnóstico y tratamiento de la enfermedad. Estos cambios y mejoras introducidos en los laboratorios, la vigilancia, las aptitudes del personal médico y la concientización de la población permitieron detectar un mayor número de casos. La República de Moldova centró sus esfuerzos tanto en la parte de la oferta como en la demanda. Así, estimuló la demanda efectiva de servicios contra la tuberculosis dispersando la capacidad de diagnóstico, estableciendo mecanismos de financiación y saturando al público de información sobre los síntomas, la transmisión y el tratamiento. Y por otro lado amplió el suministro de servicios antituberculosos mejorando la red de laboratorios, modernizando la vigilancia y formando a los profesionales. La experiencia de la República de Moldova brinda lecciones para otros países: la integración de la tuberculosis y la atención primaria permitió diagnosticar más casos sospechosos en los dispensarios de atención primaria cercanos, lo que contribuyó a que se notificara un mayor número de casos. Se hicieron llegar mensajes innovadores sobre la enfermedad a la población general, los grupos vulnerables, los profesionales y los medios de comunicación. Los proyectos de lucha antituberculosa se reforzaron mutuamente y los mecanismos de coordinación nacionales permitieron obtener financiación para las necesidades más urgentes. El control de la tuberculosis sigue tropezando con algunas resistencias en la República de Moldova, una de las cuales, y no la menos importante, es la estabilidad de la tasa de tratamientos satisfactorios, pero el país ostenta logros y lecciones muy valiosos.

    Resumo em Inglês:

    The Republic of Moldova undertook reforms in tuberculosis (TB) control and health care consistent with international recommendations and advanced towards the global target for case detection. The number of TB cases notified increased overall by 50% during 2001-2005. Expansion of the DOTS strategy and full coverage coincided with a greater role for primary health care (PHC) in TB control and the advent of national insurance for TB diagnosis and treatment. These developments and improvements in laboratories, surveillance, medical personnel skills, and public awareness contributed to increased case detection. The Republic of Moldova addressed both demand and supply sides in these efforts. It increased effective demand for TB services by dispersing diagnostic capability, instituting financing mechanisms and saturating the public with information on symptoms, transmission and treatment. It increased the supply of TB services by upgrading the laboratory network, revamping surveillance and training practitioners. The Republic of Moldova's experience offers lessons for other countries: TB-PHC integration allowed more suspect cases to be diagnosed at nearby PHC clinics, contributing to more cases being notified. Innovative TB communications reached the general public, vulnerable groups, practitioners and the media. TB control projects built on each other and national coordination mechanisms served to identify funding for the most pressing needs. There are challenges remaining for TB control in the Republic of Moldova, not least the stable treatment success rate, but the country can list valuable lessons and achievements.
  • Traditional, complementary and alternative medicine: policy and public health perspectives Books & Electronic Media

    Xue, Charlie Changli
  • Ethics, prevention and public health Books & Electronic Media

    Banken, Reiner
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