• In this month's bulletin In This Month´s Bulletin

  • Slums, climate change and human health in sub-Saharan Africa Editorials

    Ramin, Brodie
  • Adaptability is key when monitoring insecticide resistance Editorials

    Devine, Gregor J; Ogusuku, Elena
  • Women and suicide in rural China News

  • India's ongoing war against rabies News

  • Spanish health district tests a new public-private mix News

  • Recent news from WHO News

  • Fighting resistance News

  • Artemisinin derivatives versus quinine for cerebral malaria in African children: a systematic review Research

    Kyu, Hmwe Hmwe; Fernández, Eduardo

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Récapituler les éléments existants sur l'efficacité de l'artéméther et de l'artééther, deux dérivés de l'artémisinine, par rapport à celle de la quinine, dans le traitement du paludisme cérébral chez l'enfant. MÉTHODES: Nous avons effectué une recherche dans le Registre central Cochrane des essais contrôlés et dans MEDLINE et EMBASE, ainsi que sur le site Internet http://clinicaltrials.gov. Nous avons aussi examiné les listes de références des revues systématiques existantes et de tous les essais identifiés par les méthodes ci-dessus. Nous avons recherché exclusivement des essais contrôlés randomisés (ECT) comparant l'artéméther ou l'artééther à la quinine dans le traitement du paludisme cérébral chez l'enfant. Deux examinateurs indépendants ont évalué l'admissibilité des études et la qualité des essais, puis ont extrait les données. RÉSULTATS: Neuf essais contrôlés randomisés, tous réalisés en Afrique, ont été pris en compte dans l'analyse. Pour cinq de ces essais, l'affectations des traitements était correctement dissimulée. Sept comparaient l'artéméther à la quinine (1220 enfants), tandis que deux autres comparaient l'artééther à la quinine (194 enfants). Aucune différence statistiquement significative n'a été relevée entre les dérivés de l'artémisinine et la quinine dans la prévention de la mortalité (risque relatif, RR : 0,91 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 0,73-1,14 ; I² : 0 %). D'après l'évaluation GRADE des profils de données probantes, la qualité des éléments était moyenne. Le seul effet indésirable grave, une fièvre bilieuse hémoglobinurique fatale, a été observé chez un patient appartenant au groupe sous quinine. CONCLUSION: Les dérivés de l'artémisinine ne sont pas inférieurs à la quinine dans la prévention de la mortalité chez les enfants atteints de paludisme cérébral.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Obtener una sinopsis de los datos probatorios existentes sobre la eficacia del artemetero y el arteéter, dos derivados de la artemisinina, frente a la quinina como tratamiento de la malaria cerebral en los niños. MÉTODOS: Realizamos búsquedas en el Registro Central Cochrane de Ensayos Controlados y en MEDLINE, EMBASE y el sitio web http://clinicaltrials.gov. Examinamos también las listas de referencias de revisiones sistemáticas ya existentes y de todos los ensayos localizados según se ha señalado. Buscamos exclusivamente los ensayos controlados aleatorizados (ECT) en que se habían comparado el artemetero/arteéter y la quinina como tratamientos de la malaria cerebral infantil. Dos revisores independientes evaluaron la idoneidad para el estudio y la calidad de los ensayos y extrajeron los datos. RESULTADOS: Se analizaron en total nueve ECT, todos ellos correspondientes a África. En cinco de los ensayos se había ocultado adecuadamente la asignación del tratamiento. En siete se habían comparado artemetero y la quinina (1220 niños), y en los otros dos el arteéter y la quinina (194 niños). No se observó ninguna diferencia estadísticamente significativa entre los derivados de la artemisinina y la quinina en lo referente a la prevención de la mortalidad (riesgo relativo, RR: 0,91; intervalo de confianza del 95%: 0,73-1,14; I²: 0%). La calidad de los datos probatorios, según el perfil del grado de evidencia, fue moderada. El único evento adverso grave fue el observado en un paciente tratado con quinina que desarrolló un cuadro mortal de paludismo hemoglobinúrico. CONCLUSIÓN: Los derivados de la artemisinina no son inferiores a la quinina como medio de prevención de la mortalidad en los niños con malaria cerebral.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To summarize the existing evidence on the efficacy of artemether and arteether, two artemisinin derivatives, versus quinine for treating cerebral malaria in children. METHODS: We searched the Cochrane Central Register of Controlled Trials, MEDLINE, EMBASE and the http://clinicaltrials.gov web site. We also checked the reference lists of existing systematic reviews and of all trials identified by the above methods. We searched exclusively for randomized controlled trials (RCTs) comparing artemether/arteether with quinine for treating cerebral malaria in children. Two independent reviewers assessed study eligibility and trial quality and extracted the data. FINDINGS: Nine RCTs were included in the analysis, and all were from Africa. Five had adequate allocation concealment. Seven trials compared artemether with quinine (1220 children), and two compared arteether with quinine (194 children). No statistically significant difference was found between artemisinin derivatives and quinine in preventing mortality (relative risk, RR: 0.91; 95% confidence interval, CI: 0.73-1.14; I²: 0%). The quality of the evidence, as assessed by the Grade evidence profile, was moderate. The only serious adverse event was seen in a patient in the quinine group who developed fatal black water fever. CONCLUSION: Artemisinin derivatives are not inferior to quinine in preventing death in children with cerebral malaria.
  • Tobacco use among adults in Cambodia: evidence for a tobacco epidemic among women Research

    Singh, Pramil N; Yel, Daravuth; Sin, Sovann; Khieng, Sothy; Lopez, Jaime; Job, Jayakaran; Ferry, Linda; Knutsen, Synnove

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Identifier les caractéristiques démographiques des consommateurs actuels de tabac au Cambodge, notamment des femmes, puis étudier les raisons du tabagisme actuel parmi des sous-groupes démographiques de la population cambodgienne. MÉTHODES: Nous avons réuni par sondage stratifié à trois degrés un échantillon de 13 988 adultes de 18 ans et plus, provenant de l'ensemble des provinces cambodgiennes, sur la période 2005-2006. Les participants ont répondu à une enquête administrée par un enquêteur, comprenant des volets sur toutes les formes de tabagisme et sur des variables d'ordre sanitaire ou relevant du mode de vie. Une analyse par régression multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs de prédiction démographiques du tabagisme. RÉSULTATS: La proportion de fumeurs de cigarettes était de 48,0 % chez les hommes et de 3,6 % chez les femmes. Nous avons estimé que 560 482 femmes (intervalle de confiance à 95 %, IC : 504 783 - 616 180) mâchaient actuellement du tabac (habituellement comme composant d'une chique de bétel) et que la prévalence de cette forme de tabagisme faisait plus que doubler avec chaque décennie vécue à l'âge adulte jusqu'à atteindre un stade où près de la moitié des femmes plus âgées chiquent. Les femmes, comme les hommes, ont cité l'influence de membre de la famille plus âgés comme raison principale de leur entrée dans le tabagisme. Parmi les consommatrices rurales de tabac à mâcher, une sur cinq avait pris cette habitude pour soulager les nausées matinales de la grossesse. C'est parmi les accoucheuses (67,9 %) et les guérisseuses traditionnelles (47,2 %) qu'on a relevé la plus forte prévalence de la consommation de tabac à mâcher. La proportion de fumeurs de cigarettes ou de pipe (66,8 %) était très élevée parmi les minorités ethniques constituées par les tribus des collines, présentes dans toute l'Asie du Sud-est. CONCLUSION: L'épidémie de tabagisme qui touche le Cambodge va au-delà de la consommation de cigarettes par les hommes. Les efforts de lutte contre le tabagisme axés uniquement sur les cigarettes négligeront la charge sanitaire due à la consommation de tabac non fumé chez les femmes, habitude qui pourrait faire partie des pratiques culturelles, familiales et héritées de la médecine traditionnelle.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar las características demográficas de los actuales consumidores de tabaco en Camboya, en particular de las mujeres, y analizar las razones del consumo de tabaco en la actualidad en subgrupos demográficos de la población camboyana. MÉTODOS: Utilizamos una muestra estratificada por conglomerados en tres etapas de 13 988 adultos de 18 o más años de todas las provincias que abarcó el periodo 2005-2006. Los participantes respondieron a una encuesta que se les administró en la que figuraban ítems sobre todas las modalidades de consumo de tabaco y sobre variables relacionadas con la salud y el modo de vida. Se realizó un análisis de regresión multivariable para identificar los factores demográficos predictivos del consumo de tabaco. RESULTADOS: Fumaban cigarrillos el 48,0% de los hombres y el 3,6% de las mujeres. Estimamos que por entonces 560 482 mujeres (intervalo de confianza [IC] del 95%: 504 783 - 616 180) mascaban tabaco (normalmente como componente de la nuez de betel) y que la prevalencia de consumo se duplica con creces con cada década de vida adulta, hasta el punto de que aproximadamente la mitad de las mujeres de edad mascan tabaco. Tanto los hombres como las mujeres citaron la influencia de otros familiares mayores como la razón principal para empezar a consumir tabaco. Alrededor de una de cada cinco mujeres de zonas rurales que consumían tabaco de mascar adquirieron el hábito para mitigar las náuseas del embarazo. La mayor prevalencia de consumo de tabaco de mascar entre las mujeres fue la observada entre las parteras (67,9%) y las curanderas tradicionales (47,2%). Se detectaron tasas elevadas (66,8%) de consumo de cigarrillos y de tabaco de pipa entre minorías étnicas representantivas de las numerosas tribus de zonas montañosas que hay por todo el sureste de Asia. CONCLUSIÓN: La epidemia de tabaquismo que afecta a Camboya está lejos de limitarse al consumo de cigarrillos entre los hombres. Las actividades de control del tabaco que se centren únicamente en los cigarrillos no abordarán la carga sanitaria que se deriva de unas formas de consumo de tabaco sin humo en la población femenina muy importantes como parte de las prácticas culturales, familiares y de la medicina tradicional.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To identify the demographic characteristics of current tobacco users in Cambodia, particularly women, and to explore the reasons for current tobacco use in demographic subgroups of the Cambodian population. METHODS: We used a stratified three-stage cluster sample of 13 988 adults aged 18 years and older from all provinces in 2005-2006. Participants completed an interviewer-administered survey that contained items on all forms of tobacco use and on health and lifestyle variables. Multivariable regression analysis was performed to identify demographic predictors of tobacco use. FINDINGS: Cigarette smoking occurred among 48.0% of men and 3.6% of women. We estimated that 560 482 women (95% confidence interval, CI: 504 783 to 616 180) currently chewed tobacco (typically as a component of betel quid) and that the prevalence more than doubles with each decade of adulthood up to the point that about half of all older women chew tobacco. Both men and women cited the influence of older relatives as their primary reason for starting to use tobacco. About one out of five rural women who used chewing tobacco started their habit for relief from morning sickness. The highest prevalence of chewing tobacco among women was seen among midwives (67.9%) and traditional healers (47.2%). High rates (66.8%) of cigarette and pipe tobacco use occurred among ethnic minorities who represent hill tribes found throughout south-east Asia. CONCLUSION: The tobacco epidemic in Cambodia extends far beyond cigarette smoking in men. Tobacco control that focuses only on cigarettes will not address the health burden from smokeless tobacco use in women that may be an integral part of cultural, familial, and traditional medicine practices.
  • Time trends and regional differences in maternal mortality in China from 2000 to 2005 Research

    Yanqiu, Gao; Ronsmans, Carine; Lin, An

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier les tendances et les variations de la mortalité maternelle en Chine entre 2000 et 2005. MÉTHODES: Nous avons fait appel à une régression de Poisson pour analyser les données du système chinois de notification systématique de la santé materno-infantile entre 2000 et 2005 pour déterminer les tendances au cours du temps du taux de mortalité maternelle (TMM) par province et par région. RÉSULTATS: Le TMM a baissé en moyenne de 5 % par an (risque relatif brut, RR : 0,95 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 0,94-0,97). Il n'y avait pas d'interaction entre la partie de la Chine et l'année (p = 0,2311). La mortalité a diminué de 5 % par an dans la partie orientale (RR brut : 0,95 ; IC à 95 % ; 0,92-0,97), de 5 % par an dans la partie centrale (RR brut : 0,95 ; IC à 95 % : 0,94-0,96) et de 4 % par an dans la partie occidentale de la Chine (RR brut : 0,96 ; IC à 95 % : 0,94-0,98). La différence absolue de mortalité maternelle entre les parties occidentale et orientale est passée de 65,4 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à 49,4 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2005. CONCLUSION: La Chine réalise de grands progrès en direction de l'Objectif 5 du Millénaire pour le développement et on ne relève pas d'indice d'un élargissement de l'écart entre les provinces prospères et celles plus défavorisées sur le plan économique.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar las tendencias y diferencias de la mortalidad materna en China entre 2000 y 2005. MÉTODOS: Usamos el modelo de regresión de Poisson para analizar datos registrados en el Sistema Nacional de Notificación Sistemática de la Salud Maternoinfantil de China entre 2000 y 2005, al objeto de detectar tendencias temporales de la razón de mortalidad materna (RMM) por provincias y regiones. RESULTADOS: La RMM cayó por término medio un 5% anual (riesgo relativo bruto, RR: 0,95; intervalo de confianza [IC] del 95%: 0,94-0,97). No se detectó ninguna interacción entre región y año (p = 0,2311). La mortalidad disminuyó un 5% anual en la región oriental (RR bruto: 0,95; IC95%: 0,92-0,97), un 5% anual en la región central (RR bruto: 0,95; IC95%: 0,94-0,96), y un 4% al año en la región occidental (RR bruto: 0,96; IC95%: 0,94-0,98). La diferencia absoluta entre las razones de mortalidad materna de la región occidental y la oriental disminuyó de 65,4 defunciones por 100 000 nacidos vivos en 2000 a 49,4 por 100 000 nacidos vivos en 2005. CONCLUSIÓN: China está logrando progresos significativos con miras a alcanzar el quinto Objetivo de Desarrollo del Milenio, y no hay indicios de que esté aumentando la brecha entre las provincias más prósperas y las más desfavorecidas económicamente.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine trends and variations in maternal mortality in China between 2000 and 2005. METHODS: We used Poisson regression analysis of data from the Chinese National Maternal and Child Health Routine Reporting System between 2000 and 2005 to identify time trends in the maternal mortality ratio (MMR) by province and region. FINDINGS: The MMR declined by an average of 5% per year (crude relative risk, RR: 0.95; 95% confidence interval, CI: 0.94-0.97). There was no interaction between region and year (P = 0.2311). Mortality declined by 5% per year in the eastern region (crude RR: 0.95; 95% CI: 0.92-0.97), by 5% per year in the central region (crude RR; 0.95; 95% CI: 0.94-0.96), and by 4% per year in the western region (crude RR: 0.96; 95% CI: 0.94-0.98). The absolute difference in MMR between the western and eastern regions declined from 65.4 deaths per 100 000 live births in 2000 to 49.4 per 100 000 live births in 2005. CONCLUSION: China is making good progress towards achieving the fifth Millennium Development Goal, and there is no evidence of a widening gap between better-off and economically more deprived provinces.
  • Use of Bayesian geostatistical prediction to estimate local variations in Schistosoma haematobium infection in western Africa Research

    Clements, Archie CA; Firth, Sonja; Dembelé, Robert; Garba, Amadou; Touré, Seydou; Sacko, Moussa; Landouré, Aly; Bosqué-Oliva, Elisa; Barnett, Adrian G; Brooker, Simon; Fenwick, Alan

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Prédire les variations spatiales au niveau infranational du nombre de personnes infestées par Schistosoma haematobium au Burkina Faso, au Mali et au Niger, avant la mise en place des programmes nationaux de lutte contre la schistosomiase. MÉTHODES: Nous avons utilisé un jeu de données d'enquête sur le terrain couvrant une zone contiguë de 2750 x 850 km et 26 790 enfants d'âge scolaire (5-14 ans), répartis dans 418 écoles. La prévalence des schistosomiases de forte et de faible intensité, ainsi que les intervalles de crédibilité à 95 % associés, ont été prédits à l'aide de modèles géostatistiques bayésiens. Le nombre de personnes infestées a été déterminé à partir de la prévalence prédite et du nombre d'enfants d'age scolaire par km². RÉSULTATS: D'après les prédictions de l'étude, le nombre d'enfants d'âge scolaire atteints d'une schistosomiase de faible intensité serait de 433 268 au Burkina Faso, de 872 328 au Mali et de 580 286 au Niger. S'agissant des enfants fortement infestés, les prédictions donnaient respectivement 416 009 cas pour le Burkina Faso, 511 845 pour le Mali et 254 150 pour le Niger. Les intervalles de crédibilité à 95 % étaient larges : par exemple, le nombre moyen de garçons de 10 à 14 ans infestés au Mali était de 140 200 (ICr à 95 % : 6200-512 100). CONCLUSION: Les estimations nationales agrégées masquent d'importantes variations locales : par exemple, la plupart des infestations par S. haematobium relevées au Niger étaient apparues dans la Vallée du Niger. Les cas d'infestation lourde étaient très fortement regroupés à l'Ouest et au centre du Mali, au Nord-est et au Nord-ouest du Burkina Faso et dans la Vallée du Niger, au Niger. Les populations de ces foyers supportent la plus grande part de la charge de schistosomiase urinaire et doivent être considérées comme prioritaires dans la lutte contre la schistosomiase. Les planificateurs de programmes de lutte contre cette maladie doivent être conscients des incertitudes qui pèsent sur les prédictions de la prévalence et du nombre de personnes infestées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Predecir la variación territorial subnacional del número de personas infectadas por Schistosoma haematobium en Burkina Faso, Malí y el Níger antes del inicio de los programas de control nacionales. MÉTODOS: Usamos conjuntos de datos de encuestas sobre el terreno que abarcaron en total a 26 790 niños en edad escolar (5 a 14 años) de 418 escuelas repartidos en una zona de 2750 x 850 km. Mediante modelos geoestadísticos bayesianos se predijeron la prevalencia de infección de alta y baja intensidad y los correspondientes intervalos de credibilidad (ICr) del 95%. El número de personas infectadas se determinó a partir de la prevalencia predicha y del número de niños en edad escolar por km². RESULTADOS: Las predicciones sobre el número de niños en edad escolar con infección de baja intensidad fueron de 433 268 en Burkina Faso, 872 328 en Malí y 580 286 en el Níger. El número de casos de infección de alta intensidad fue de 416 009, 511 845 y 254 150, respectivamente. Los ICr95% fueron amplios: p.ej., la media de muchachos de 10 a 14 años infectados en Malí fue de 140 200 (ICr95%: 6200-512 100). CONCLUSIÓN: Las estimaciones totales nacionales de infección ocultan variaciones locales importantes: p.ej., en el Níger la mayoría de las infecciones por S. haematobium se dan en el valle del Río Níger. La infección de alta intensidad se concentra marcadamente en el centro y oeste de Malí, las zonas nororiental y noroccidental de Burkina Faso y el valle del Río Níger en el Níger. Las poblaciones de esos focos soportarán la mayor carga de esquistosomiasis urinaria y deberían ser un objetivo prioritario de la lucha contra la esquistosomiasis. Los planificadores de los programas de control deben tener en cuenta la incertidumbre asociada a la prevalencia predicha y las cifras de personas infectadas.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To predict the subnational spatial variation in the number of people infected with Schistosoma haematobium in Burkina Faso, Mali and the Niger prior to national control programmes. METHODS: We used field survey data sets covering a contiguous area 2750 × 850 km and including 26 790 school-age children (5-14 years old) in 418 schools. The prevalence of high- and low-intensity infection and associated 95% credible intervals (CrIs) were predicted using Bayesian geostatistical models. The number infected was determined from the predicted prevalence and the number of school-age children in each km². FINDINGS: The predicted number of school-age children with a low-intensity infection was 433 268 in Burkina Faso, 872 328 in Mali and 580 286 in the Niger. The number with a high-intensity infection was 416 009, 511 845 and 254 150 in each country, respectively. The 95% CrIs were wide: e.g. the mean number of boys aged 10-14 years infected in Mali was 140 200 (95% CrI: 6200-512 100). CONCLUSION: National aggregate estimates of infection mask important local variations: e.g. most S. haematobium infections in the Niger occur in the Niger River valley. High-intensity infection was strongly clustered in western and central Mali, north-eastern and north-western Burkina Faso and the Niger River valley in the Niger. Populations in these foci will carry the bulk of the urinary schistosomiasis burden and should be prioritized for schistosomiasis control. Uncertainties in the predicted prevalence and the numbers infected should be acknowledged by control programme planners.
  • Where did all the aid go? an in-depth analysis of increased health aid flows over the past 10 years Research

    Piva, Paolo; Dodd, Rebecca

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier comment l'aide sanitaire est dépensée et distribuée, et notamment comment les ressources sont réparties entre les pays et les sous-secteurs. Nous avions pour objectif de compléter les nombreuses critiques qualitatives de l'aide sanitaire par un bilan quantitatif et de donner un aperçu du niveau d'assistance au développement dont bénéficient les pays destinataires pour répondre à leurs besoins en termes de santé et de développement sanitaire. MÉTHODES: Nous avons analysé quantitativement des données provenant des bases de données des Statistiques agrégées de l'aide et du Système de notification des pays créanciers de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui constituent les sources les plus fiables de renseignements sur l'aide au développement officielle (ADO) en faveur de la santé, apportée par l'ensembles des sources bilatérales et multilatérales traditionnelles et par des partenariats tels que le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. RÉSULTATS: Il ressort de cette analyse que, si l'ADO en faveur de la santé est en augmentation et représente une part grandissante de l'ADO totale, il existe néanmoins des déséquilibres importants dans l'affectation de l'aide sanitaire, qui sont contraires au principe internationalement reconnu «d'efficacité de l'aide». Des pays comparables par le niveau de pauvreté et les besoins sanitaires reçoivent des volumes d'assistance étonnamment différents. Le financement de l'Objectif du Millénaire pour le développement N° 6 (combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies) représente une grande part de la récente augmentation de l'ADO sanitaire, alors que nombre d'autres priorités sanitaires restent sous-financées. L'aide est fortement fragmentée au niveau des pays, ce qui entraîne des coûts de transaction élevés, des écarts par rapport aux politiques nationales et un manque de cohérence entre les partenaires dans le développement. CONCLUSION: Bien que l'impulsion politique en faveur d'une aide efficace s'amplifie à l'échelle mondiale, certaines difficultés de gestion bien réelles persistent au niveau des pays. Une surveillance continue s'impose donc et nous préconisons de refaire un bilan de ce type tous les 3 ans.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar cómo se gasta y canaliza la ayuda sanitaria, en particular cómo se distribuyen los recursos entre los países y entre subsectores. Nos propusimos complementar las numerosas críticas cualitativas de la ayuda sanitaria con un examen cuantitativo, y esclarecer el nivel de asistencia para el desarrollo de que disponen los países beneficiarios para afrontar sus necesidades sanitarias y de desarrollo sanitario. MÉTODOS: Realizamos un análisis cuantitativo de datos extraídos de las bases de datos de las Estadísticas Agregadas sobre la Ayuda y del Sistema de Notificación por parte de los Países Acreedores (CRS) de la Organización de Cooperación y Desarrollo Económicos, que son las fuentes más fiables de datos sobre la asistencia oficial para el desarrollo (AOD) destinada a la salud proporcionada por todas las fuentes bilaterales y multilaterales tradicionales y por alianzas como el Fondo Mundial de Lucha contra el SIDA, la Tuberculosis y la Malaria. RESULTADOS: El análisis muestra que si bien la AOD destinada a la salud está aumentando y captando una mayor proporción de la AOD total, la asistencia para la salud presenta desequilibrios importantes que son contrarios a los principios reconocidos internacionalmente como característicos de una «ayuda eficaz». Países con niveles comparables de pobreza y salud reciben niveles de ayuda considerablemente distintos. La financiación del sexto Objetivo de Desarrollo del Milenio (combatir el VIH/sida, la malaria y otras enfermedades) representa gran parte del aumento reciente de la AOD destinada a la salud, mientras que muchas otras prioridades sanitarias siguen sin contar con financiación suficiente. La ayuda está muy fragmentada a nivel de país, lo que entraña altos costos de transacción, divergencias respecto a las políticas nacionales y falta de coherencia entre los asociados para el desarrollo. CONCLUSIÓN: Aunque el impulso político para potenciar la eficacia de la ayuda está aumentando en el plano mundial, a nivel de país la gestión de la ayuda sigue tropezando con obstáculos muy reales. Se requiere en consecuencia una vigilancia permanente, por lo que recomendamos que cada tres años se vuelva a realizar un estudio como el aquí presentado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine how health aid is spent and channelled, including the distribution of resources across countries and between subsectors. Our aim was to complement the many qualitative critiques of health aid with a quantitative review and to provide insights on the level of development assistance available to recipient countries to address their health and health development needs. METHODS: We carried out a quantitative analysis of data from the Aggregate Aid Statistics and Creditor Reporting System databases of the Organisation for Economic Co-operation and Development, which are the most reliable sources of data on official development assistance (ODA) for health from all traditional bilateral and multilateral sources and from partnerships such as the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria. FINDINGS: The analysis shows that while health ODA is rising and capturing a larger share of total ODA, there are significant imbalances in the allocation of health aid which run counter to internationally recognized principles of "effective aid". Countries with comparable levels of poverty and health need receive remarkably different levels of aid. Funding for Millennium Development Goal 6 (combat HIV/AIDS, malaria and other diseases) accounts for much of the recent increase in health ODA, while many other health priorities remain insufficiently funded. Aid is highly fragmented at country level, which entails high transaction costs, divergence from national policies and lack of coherence between development partners. CONCLUSION: Although political momentum towards aid effectiveness is increasing at global level, some very real aid management challenges remain at country level. Continued monitoring is therefore necessary, and we recommend that a review of the type presented here be repeated every 3 years.
  • Trends in the quality of health care for children aged less than 5 years in Afghanistan, 2004-2006 Research

    Edward, Anbrasi; Dwivedi, Vikas; Mustafa, Lais; Hansen, Peter M; Peters, David H; Burnham, Gilbert

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier les tendances de la qualité des soins de santé délivrés aux enfants de moins de 5 ans en Afghanistan entre 2004 et 2006. Déterminer en particulier les effets sur cette qualité d'un ensemble de services de santé essentiels (BPHS), incluant la Prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME), introduite en 2003. MÉTHODES: Pour chaque année d'étude, 500 à 600 établissements de soins délivrant le BPHS ont été sélectionnés par sondage aléatoire stratifié dans 29 provinces d'Afghanistan. Nous avons observé les consultations dont ont bénéficié les enfants de moins de 5 ans, interrogé les personnes s'occupant de ces enfants et les prestateurs de soins et mesuré sur un échantillon aléatoire l'observance des normes de prise en charge des cas pour ce qui concerne l'évaluation et les conseils. RÉSULTATS: La qualité de l'évaluation et des conseils délivrés aux enfants malades de moins de 5 ans s'est améliorée significativement entre 2004 et 2006. On a ainsi noté une augmentation de 43,4 % de l'indice d'évaluation de l'évaluation médicale et de 28,7 % de l'indice d'évaluation des conseils (p < 0,001). La qualité de l'évaluation a progressé significativement chaque année et était statistiquement associée à certaines caractéristiques du prestateur (être médecin, obtenir un score de connaissances plus élevé, être formée à la PCIME, travailler sous contrat pour le gouvernement et assurer une consultation plus longue) et de l'enfant (jeune âge et prise en charge par une femme dans la vie courante). La qualité des conseils présentait également une association statistique avec ces caractéristiques, excepté le niveau de qualification du prestateur et l'âge de l'enfant. L'existence de directives cliniques et la fréquence de la supervision étaient significativement associées à une amélioration des scores de qualité en 2006 (p < 0,05 et p < 0,01, respectivement). CONCLUSION: La qualité des soins s'est améliorée sur la période étudiée, mais les performances sont restées sous-optimales dans certaines zones. Il faut continuer à investir dans le renforcement des capacités du système de santé afghan.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar las tendencias de la calidad de la atención sanitaria proporcionada a los menores de cinco años en Afganistán entre 2004 y 2006. En particular, determinar el efecto de la calidad de un paquete básico de servicios de salud (PBSS) que incluía la atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI), introducida en 2003. MÉTODOS: Mediante muestreo aleatorio estratificado, cada año del estudio se seleccionaron 500-600 centros de salud que empleaban el PBSS en 29 provincias de Afganistán. Observamos las consultas de atención a menores de cinco años, entrevistamos a sus cuidadores y a los profesionales que los atendieron, y medimos su cumplimiento de las normas de manejo de casos para evaluación y asesoramiento en una muestra aleatoria. RESULTADOS: La calidad de la evaluación y de los consejos proporcionados para los niños enfermos de menos de 5 años de edad mejoró significativamente entre 2004 y 2006. Se observó un aumento del 43,4% del índice de evaluación y un aumento del 28,7% del índice de asesoramiento (p < 0,001). La calidad de la evaluación mejoró considerablemente cada año y demostró estar relacionada de forma significativa con determinadas características del proveedor (condición de médico, mayor puntuación de sus conocimientos, capacitación en la AIEPI, participación en un mecanismo de contratación de la Administración, y mayor duración de la consulta) y del niño (una menor edad, y el hecho de tener a una mujer como cuidadora). Se observó que la calidad del asesoramiento también estaba asociada significativamente a esos factores, exceptuando la profesión del trabajador sanitario y la edad del niño. La existencia de directrices clínicas y la frecuencia de la supervisión se asociaron significativamente a mejores puntuaciones de la calidad en 2006 (p < 0,05 y p < 0,01, respectivamente). CONCLUSIÓN: La calidad de la atención mejoró a lo largo del periodo de estudio, pero el desempeño seguía siendo subóptimo en algunas zonas. Es preciso seguir invirtiendo de forma continuada en la capacidad del sistema de salud de Afganistán.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To study trends in the quality of the health care provided to children aged less than 5 years in Afghanistan between 2004 and 2006. In particular, to determine the effect on such quality of a basic package of health services (BPHS), including Integrated Management of Childhood Illness (IMCI), introduced in 2003. METHODS: In each year of the study, 500-600 health facilities providing the BPHS were selected by stratified random sampling in 29 provinces of Afghanistan. We observed consultations for children aged less than 5 years, interviewed their caretakers, interviewed health-care providers and measured adherence to case management standards for assessment and counselling in a random sample. FINDINGS: The quality of the assessment and counselling provided to sick children aged less than 5 years improved significantly between 2004 and 2006. A 43.4% increase in the assessment index and a 28.7% increase in the counselling index (P < 0.001) were noted. Assessment quality improved significantly every year and was statistically associated with certain characteristics of the provider (being a doctor, having a higher knowledge score, being trained in IMCI, being part of a "contracting-in" mechanism and providing a longer consultation time) and the child (being younger and having a female caretaker). Counselling quality was also significantly associated with these characteristics, except for provider cadre and child age. The presence of clinical guidelines and the frequency of supervision were significantly associated with improved quality scores in 2006 (P < 0.05 and < 0.01, respectively). CONCLUSION: Quality of care improved over the study period, but performance remained suboptimal in some areas. Continued investments in Afghanistan's health system capacity are needed.
  • Oesophageal corrosive injuries in children: a forgotten social and health challenge in developing countries Lessons from the Field

    Contini, Sandro; Swarray-Deen, Alim; Scarpignato, Carmelo

    Resumo em Francês:

    PROBLÉMATIQUE: Vivre dans un environnement dangereux est un facteur de risque de traumatismes ou de violence pour les enfants. Parmi les traumatismes pouvant résulter d'un environnement dangereux, l'ingestion accidentelle de substances corrosives tient une place importante, en particulier dans les pays en développement où elle fait généralement l'objet d'une sous-notification. DÉMARCHE: Pour faire face au défi que représente ce besoin médical non satisfait, nous avons lancé un programme humanitaire au Sierra Leone. En examinant la littérature provenant actuellement des pays en développement et l'expérience que nous avons acquise dans ce domaine, nous avons mis au point un organigramme pour la prise en charge de cette situation clinique. CONTEXTE LOCAL: Ce type de traumatisme est insuffisamment notifié dans les pays en développement. Les données disponibles sont fortement biaisées par la présence de centres disposant de ressources satisfaisantes et ne reflètent pas complètement la réalité de ce problème de santé. Les sténoses œsophagiennes tardives sont habituellement graves. Le manque de connaissances des parents, la vie dans des conditions de surpeuplement et la disponibilité de produits chimiques à l'intérieur et autour des maisons sont responsables de la plupart des ingestions. L'absence totale de mesure préventive un peu partout est le facteur de risque le plus important. MODIFICATIONS PERTINENTES: Une admission en temps utile a été observée pour 19,5 % des 148 patients étudiés. Sur l'ensemble des patients, 62,1 % ont subi une gastrotomie, 42,8 % ont présenté des sténoses récurrentes et 19 % étaient encore soumis à un programme de dilatation continue. Les taux de perforation et de mortalité étaient de 5,6 % et 4 % respectivement. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: La majorité des sténoses œsophagiennes d'origine caustique s'observent tardivement chez l'enfant, lorsque les procédures de dilatation deviennent probablement plus difficiles et sont associées à un taux de récurrence significativement plus élevé. La gastrotomie est nécessaire pour maintenir un état nutritionnel normal, mais il faut apprendre aux mères les techniques d'alimentation. L'amélioration de l'état nutritionnel et une perméabilité œsophagienne durable doivent être pris comme points de référence pour juger du succès de la dilatation.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: Un entorno inseguro es un factor de riesgo de violencia y lesiones para los niños. Una causa importante de ese tipo de lesiones es la ingestión accidental de sustancias corrosivas, sobre todo en los países en desarrollo, donde muchos de esos casos no se notifican. ENFOQUE: A fin de responder a esa necesidad médica desatendida, pusimos en marcha un programa humanitario en Sierra Leona. Analizando la bibliografía actual relativa a los países en desarrollo y nuestra propia experiencia en ese campo, elaboramos un diagrama de flujo para el manejo de este cuadro clínico. CONTEXTO LOCAL: Este tipo de lesiones no se notifican lo suficiente en los países en desarrollo. Los datos disponibles están muy sesgados hacia los centros ricos en recursos y no reflejan toda la realidad de esa enfermedad. Las estenosis esofágicas tardías son por lo general graves. La falta de conocimientos de los progenitores, el hacinamiento y el acceso a productos químicos en los hogares y en sus alrededores explican la mayoría de las ingestiones. La falta generalizada de cualquier medida preventiva es el mayor factor de riesgo. CAMBIOS DESTACABLES: El 19,5% de los 148 pacientes estudiados fueron ingresados a tiempo. En un 62,1% de los casos se practicó una gastrostomía, el 42,8% presentaron estenosis recurrentes, y un 19% siguen todavía un programa de dilatación progresiva. Las tasas de perforación y de mortalidad fueron respectivamente del 5,6% y el 4%. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: La mayoría de las estenosis esofágicas por sustancias cáusticas en los niños se observan tardíamente, cuando los procedimientos de dilatación suelen ser más difíciles y se asocian a una tasa de recaídas considerablemente mayor. Se requiere una gastrostomía para mantener un estado nutricional adecuado, pero hay que adiestrar a las madres en las técnicas de alimentación. La mejora del estado nutricional y una permeabilidad esofágica sostenida deben ser los criterios de referencia para determinar el éxito de la dilatación.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: An unsafe environment is a risk factor for child injury and violence. Among those injuries that are caused by an unsafe environment, the accidental ingestion of corrosive substances is significant, especially in developing countries where it is generally underreported. APPROACH: To address this challenging, unmet medical need, we started a humanitarian programme in Sierra Leone. By reviewing the current literature from developing countries and our own experience in the field, we developed a flowchart for management of this clinical condition. LOCAL SETTING: This injury is underreported in developing countries. Data available are heavily skewed towards well-resourced centres and do not reflect the entire reality of the condition. Late oesophageal strictures are usually severe. Parent's lack of knowledge, crowded living conditions and availability of chemicals in and around houses account for most ingestions. The widespread lack of any preventive measures represents the strongest risk factor. RELEVANT CHANGES: Timely admission was observed in 19.5% of 148 patients studied. A gastrostomy was performed on 62.1% of patients, 42.8% had recurrent strictures and 19% are still on a continuous dilatation programme. Perforation and death rate were respectively 5.6% and 4%. LESSONS LEARNED: The majority of oesophageal caustic strictures in children are observed late, when dilatation procedures are likely to be more difficult and carry a significantly higher recurrence rate. Gastrostomy is necessary to maintain adequate nutritional status but mothers need training in feeding techniques. Both improvement in nutritional status and sustained oesophageal patency should be the reference points to a successful dilatation.
  • Providing monovalent oral polio vaccine type 1 to newborns: findings from a pilot birth-dose project in Moradabad district, India Lessons from the Field

    Rainey, JJ; Bhatnagar, P; Estivariz, CF; Durrani, S; Galway, M; Sandhu, H; Bahl, S; Jafari, H; Wenger, J

    Resumo em Francês:

    PROBLÉMATIQUE: La transmission du poliovirus restait un grand problème de santé publique dans l'Ouest de l'Uttar Pradesh à la fin de l'année 2005 et début 2006. En 2006, le Groupe consultatif d'experts indien pour l'éradication de la polio avait conclu que, compte tenu du pic atteint par l'incidence de cette maladie chez les enfants entre 6 et 12 mois, l'administration ciblée à la naissance d'une dose de vaccin antipoliomyélitique oral pouvait être nécessaire pour interrompre la transmission intense du poliovirus dans les zones à haut risque. DÉMARCHE: Le Gouvernement de l'Uttar Pradesh, le Projet national de surveillance de la polio et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont mis en œuvre un projet pilote d'administration du vaccin à la naissance, visant à identifier et à vacciner tous les nouveau-nés avec une dose de vaccin antipoliomyélitique oral dans les 72 heures suivant la naissance, dans le cadre d'un effort pour évaluer la faisabilité opérationnelle de cette intervention et son impact éventuel sur l'immunité de la population. CONTEXTE LOCAL: Le projet a été mené dans le district de Moradabad : zone 7 de la ville de Moradabad (contexte urbain), agglomération de Kunderki (contexte rural) et dans certaines maternités. MODIFICATIONS PERTINENTES: Entre juillet 2006 et février 2007, 9740 nouveau-nés ont été identifiés, parmi lesquels 6369 (65 %) ont été vaccinés par des personnes travaillant pour le projet dans les 72 h suivant la naissance. La couverture par le projet (pour l'ensemble des nouveau-nés vaccinés) se situait entre 39 % (zone 7) et 76 % (quartier de Kunderki) du nombre estimé de nouveau-nés vaccinés pendant les activités de vaccination supplémentaires menées antérieurement. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: La couverture par une dose à la naissance des nouveau-nés était plus faible qu'attendu. Les coûts d'élargissement de cette couverture ont été évalués comme élevés, avec un impact correspondant marginal. Le projet a néanmoins fourni la possibilité de renforcer les systèmes permettant de retrouver les nouveau-nés, d'où une progression de nombre de nouveau-nés et de jeunes nourrissons vaccinés dans le cadre des activités de vaccination supplémentaires et soumis aux programmes de vaccination systématique.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: A finales de 2005 y principios de 2006 la transmisión del poliovirus seguía planteando un problema de salud pública en Uttar Pradesh occidental, India. En 2006, el Grupo Consultivo de Expertos para la Erradicación de la Poliomielitis de la India llegó a la conclusión de que, a la vista de la incidencia máxima de poliomielitis entre los niños de 6 a 12 meses, probablemente se requería una dosis neonatal focalizada de vacuna antipoliomielítica oral para interrumpir la intensa transmisión del poliovirus observada en las zonas de alto riesgo. ENFOQUE: El Gobierno de Uttar Pradesh, el Proyecto Nacional de Vigilancia de la Poliomielitis y el Fondo de las Naciones Unidas para la Infancia (UNICEF) pusieron en marcha un proyecto piloto de administración de una dosis al nacer basado en localizar y vacunar a todos los recién nacidos con una dosis de vacuna antipoliomielítica oral en las primeras 72 horas de vida, con la finalidad de evaluar la viabilidad operacional y el impacto potencial de esa medida en la inmunidad de la población. CONTEXTO LOCAL: El proyecto piloto tuvo como escenario el distrito de Moradabad: la zona 7 de la ciudad de Moradabad (entorno urbano), la aglomeración de Kunderki (entorno rural) y varios hospitales de maternidad. CAMBIOS DESTACABLES: Entre julio de 2006 y febrero de 2007 se registraron 9740 recién nacidos, 6369 de los cuales (65%) fueron vacunados por personal del proyecto en las 72 horas siguientes al nacimiento. La cobertura del proyecto (número total de recién nacidos vacunados) se situó entre el 39% (zona 7) y el 76% (Kunderki) del número estimado de neonatos vacunados en las actividades suplementarias de inmunización anteriores. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: La cobertura de administración de una dosis a los neonatos al poco de nacer fue inferior a la prevista. Se estima que el costo de la expansión fue elevado y su impacto, insignificante. El proyecto, sin embargo, brindó oportunidades para reforzar unos sistemas de seguimiento de los recién nacidos que han permitido aumentar el número de neonatos y lactantes de corta edad vacunados en las actividades suplementarias de inmunización e incluidos en los programas de vacunación sistemática.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: Poliovirus transmission remained a public health challenge in western Uttar Pradesh, India in late 2005 and early 2006. In 2006, the India Expert Advisory Group for Polio Eradication concluded that, given the peak incidence of polio among children 6 to 12 months of age, a targeted birth dose of oral polio vaccine may be necessary to interrupt intense poliovirus transmission in high risk areas. APPROACH: The Government of Uttar Pradesh, the National Polio Surveillance Project and the United Nations Children's Fund (UNICEF) implemented a pilot birth-dose project aimed at identifying and vaccinating all newborns with a dose of oral polio vaccine within 72 hours of birth in an effort to evaluate operational feasibility and potential impact on population immunity. LOCAL SETTING: The project was piloted in Moradabad district: zone 7 in Moradabad City (urban setting), Kunderki block (rural setting) and in select birthing hospitals. RELEVANT CHANGES: Between July 2006 and February 2007, 9740 newborns were identified, of which 6369 (65%) were vaccinated by project personnel within 72 hours of birth. Project coverage (for total newborns vaccinated) ranged from 39% (in zone 7) to 76% (in Kunderki block) of the estimated number of newborns vaccinated during previous supplemental immunization activities. LESSONS LEARNED: Birth-dose coverage among newborns was lower than expected. Expansion costs were estimated to be high, with marginal impact. The project, however, provided opportunities to strengthen newborn tracking systems which have increased the number of newborns and young infants vaccinated during supplemental immunization activities and enrolled in routine programmes.
  • Providing skilled birth attendants and emergency obstetric care to the poor through partnership with private sector obstetricians in Gujarat, India Lessons from the Field

    Singh, Amarjit; Mavalankar, Dileep V; Bhat, Ramesh; Desai, Ajesh; Patel, SR; Singh, Prabal V; Singh, Neelu

    Resumo em Francês:

    PROBLÉMATIQUE: L'Inde est le pays du monde subissant la plus forte mortalité maternelle, estimée à 117 000 décès par an. Les efforts consentis dans le passé pour fournir une assistance à la naissance par du personnel qualifié et des soins obstétricaux d'urgence dans les zones rurales n'ont pas abouti car les obstétriciens étaient peu disposés à être affectés dans des hôpitaux publics de niveau inférieur au district. DÉMARCHE: Nous avons réuni des informations sur un partenariat public/privé innovant entre le Gouvernement du Gujarat en Inde et des obstétriciens privés exerçant dans des zones rurales, ayant pour objectif de proposer des soins à l'accouchement aux femmes pauvres. CONTEXTE LOCAL: En avril 2007, la majorité des femmes pauvres accouchaient à domicile, sans recevoir de soins qualifiés. MODIFICATIONS PERTINENTES: Plus de 800 obstétriciens ont accepté de participer au schéma et plus de 176 000 femmes pauvres ont accouché dans des établissements privés. Nous estimons que la couverture par l'assistance à l'accouchement dans le cadre du schéma chez les femmes pauvres est passée de 27 % à 53 % entre avril et octobre 2007. Ce programme est considéré comme très fructueux et montre que les programmes sociaux d'assurance santé de ce type peuvent être gérés par le Ministère de la santé, sans l'aide d'une compagnie d'assurance ou d'un donateur international. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Dans certaines zones de l'Inde au moins, il est possible de développer des partenariats à grande échelle avec le secteur privé pour offrir une assistance à la naissance par du personnel qualifié et des soins obstétricaux d'urgence aux femmes pauvres, à un coût relativement faible. Les femmes pauvres seront rapidement demandeuses de soins à l'accouchement qualifiés si elles n'ont pas à les payer.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: La India es el país con mayor número de defunciones maternas, estimadas en 117 000 al año. Los esfuerzos desplegados hasta ahora para dotar de parteras cualificadas y atención obstétrica de urgencia a las zonas rurales no han tenido éxito porque los obstetras no están dispuestos a trabajar en hospitales públicos a nivel subdistrital. ENFOQUE: Hemos documentado una innovadora fórmula de colaboración publicoprivada acordada entre el gobierno de Gujarat, India, y obstetras privados que ejercen en zonas rurales para proporcionar atención obstétrica a las mujeres pobres. CONTEXTO LOCAL: En abril de 2007, la mayoría de las mujeres pobres dieron a luz en el hogar sin atención cualificada. CAMBIOS DESTACABLES: Más de 800 obstetras participaron en ese sistema, y más de 176 000 mujeres pobres dieron a luz en centros privados. Estimamos que la cobertura de partos asistidos entre las mujeres pobres en el marco de ese sistema aumentó del 27% al 53% entre abril y octubre de 2007. El programa, que se considera que ha tenido gran éxito, muestra que este tipo de iniciativas de seguro social de enfermedad pueden ser administradas por el ministerio de salud sin ayuda de ningún donante internacional o aseguradora. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: Al menos en algunas zonas de la India, es posible forjar alianzas en gran escala con el sector privado al objeto de proporcionar parteras cualificadas y atención obstétrica de urgencia para las mujeres pobres a un costo relativamente bajo. Si saben que pueden obtenerla gratuitamente, las mujeres pobres no tardan en recurrir a la atención obstétrica de urgencia.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: India has the world's largest number of maternal deaths estimated at 117 000 per year. Past efforts to provide skilled birth attendants and emergency obstetric care in rural areas have not succeeded because obstetricians are not willing to be posted in government hospitals at subdistrict level. APPROACH: We have documented an innovative public-private partnership scheme between the Government of Gujarat, in India, and private obstetricians practising in rural areas to provide delivery care to poor women. LOCAL SETTING: In April 2007, the majority of poor women delivered their babies at home without skilled care. RELEVANT CHANGES: More than 800 obstetricians joined the scheme and more than 176 000 poor women delivered in private facilities. We estimate that the coverage of deliveries among poor women under the scheme increased from 27% to 53% between April and October 2007. The programme is considered very successful and shows that these types of social health insurance programmes can be managed by the state health department without help from any insurance company or international donor. LESSONS LEARNED: At least in some areas of India, it is possible to develop large-scale partnerships with the private sector to provide skilled birth attendants and emergency obstetric care to poor women at a relatively small cost. Poor women will take up the benefit of skilled delivery care rapidly, if they do not have to pay for it.
  • Comments on the case-control study on access to health care and child mortality Letters

    Soudarssanane, MB; Pandey, Dhruv K
  • Reconsidering global targets for tuberculosis control Letters

    Marais, BJ; Helden, PD van
  • Author reply Letters

    Dowdy, David W; Chaisson, Richard E
  • Corrigendum Corrigendum

World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int