• Stopping poliovirus vaccination after eradication: issues and challenges Round Table

    Wood, D.J.; Sutter, R.W.; Dowdle, W.R.

    Resumo em Francês:

    Depuis 1988, le nombre de cas de poliomyélite rapportés dans le monde a baissé d’environ 85% et le nombre de pays d’endémie connus ou supposés est tombé de plus de 120 à moins de 50. Comme l’éradication de la poliomyélite approche, les questions susceptibles d’influencer le moment et la façon d’arrêter de vacciner contre cette maladie prennent une importance cruciale. Du fait des risques et avantages potentiels qu’implique une telle décision, il faudra disposer, avant de pouvoir arrêter la vaccination, d’un dossier scientifique rigoureux, d’une analyse risque-avantages, de plans d’urgence, de stocks de vaccin antipoliomyélitique, et avoir reçu l’approbation des commissions mondiales en matière de politiques. Les bases scientifiques à l’appui de l’arrêt de la vaccination ont été examinées par l’OMS. Il est fondamental de savoir si la transmission des souches vaccinales excrétées pourrait se maintenir et donner lieu à une réémergence du poliovirus dans une future population non vaccinée. Plusieurs ensembles de données indiquent que la persistance de poliovirus dérivés de souches vaccinales est possible dans une population : Cuba et d’autres pays ont rapporté une persistance du virus à la suite de campagnes de vaccination de masse par le VPO ; le séquençage du génome d’isolats de poliovirus en provenance de pays indemnes de la maladie peut indiquer si du virus dérivé de la souche vaccinale a circulé de façon prolongée ; enfin, des enquêtes réalisées chez des groupes religieux opposés à la vaccination et des investigations sur des flambées de cas de poliomyélite fournissent des informations sur la capacitéd’infection des virus dérivés de souches vaccinales. Jusqu’à maintenant, les faits semblent pencher pour une persistance limitée des poliovirus dérivés de souches vaccinales. Il faut cependant noter que les données dont on dispose actuellement ne sont pas exhaustives et que de nouvelles recherches sur la transmissibilité et la persistance de poliovirus dérivés de souches vaccinales sont nécessaires. L’excrétion prolongée de tels virus par des personnes atteintes d’un déficit immunitaire primaire pourrait être un des moyens de persistance des poliovirus dérivés de souches vaccinales. L’excrétion de poliovirus est habituellement de courte durée chez un hôte immunocompétent, et dépasse rarement 2 mois. Depuis le début des années 60, plusieurs cas de réplication et d’excrétion prolongées de poliovirus dérivés de souches vaccinales pendant 2 ans ou plus ont été rapportés, tous chez des personnes immunodéficientes. Les patients atteints de déficits immunitaires primaires portant sur le système des lymphocytes B semblent les plus à risque pour la réplication et l’excrétion prolongées de poliovirus (et d’autres entérovirus). On ne dispose que de données très limitées sur l’immunodéficience secondaire comme facteur de risque de poliomyélite paralytique associée à la vaccination ou d’excrétion prolongée de poliovirus. De nouvelles études sur la réplication prolongée des poliovirus chez les personnes immunodéficientes et l’évaluation des déficits immunitaires dans différentes populations devront être réalisées en priorité. La présente table ronde présente l’état actuel des connaissances, fait le point sur les processus et les échéances de la certification de l’éradication, du confinement du virus et de l’arrêt de la vaccination, et met en lumière certaines des questions scientifiques restant à résoudre et qui devront faire l’objet de nouvelles recherches.

    Resumo em Espanhol:

    Desde 1988 el número de casos de poliomielitis notificados en todo el mundo ha disminuido casi un 85%, y el número de países donde se sabe o se sospecha que la poliomielitis es endémica ha disminuido de >120 a <50. Al aproximarnos a la erradicación de la poliomielitis, cobran gran importancia las cuestiones relativas al momento y la manera de interrumpir la vacunación contra el poliovirus. Considerando los riesgos y beneficios potenciales inherentes a tal decisión, antes de poder interrumpir la vacunación será necesario contar con lo siguiente: los mejores conocimientos científicos disponibles, un análisis de los riesgos y beneficios, planes de contingencia, reservas de vacuna contra el poliovirus, y la aprobación de los comités mundiales normativos. La OMS ha examinado la base científica disponible para interrumpir la inmunización contra la poliomielitis. Una cuestión crucial es si la transmisión de las cepas de vacuna excretadas puede prolongarse de manera que el poliovirus consiga reaparecer en una futura población sin vacunar. Varias series de pruebas aportan información sobre la posible persistencia en la población del poliovirus vacunal: Cuba y otros países notifican la persistencia del virus tras las campañas masivas de administración de OPV; la secuencia genómica de aislamientos de poliovirus procedentes de países donde no hay poliomielitis muestra si los virus vacunales han circulado durante periodos prolongados; las encuestas realizadas entre los grupos religiosos que se oponen a la vacunación y los estudios de los brotes de poliomielitis aportan información sobre la capacidad infecciosa del virus de las vacunas. Hasta el momento, las pruebas tienden a mostrar una persistencia limitada del poliovirus derivado de la vacuna. No obstante, hay que señalar que los datos actualmente disponibles no son exhaustivos y que son necesarios más trabajos sobre la transmisibilidad y la persistencia de los poliovirus derivados de la vacuna. Un medio de persistencia de los poliovirus vacunales podría ser la excreción prolongada de los mismos por individuos con inmunodeficiencia primaria. La excreción de poliovirus por un huésped inmunocompetente es generalmente breve, rara vez supera los dos meses. Desde principios de los años sesenta, se han registrado varios casos de replicación y excreción prolongadas de poliovirus derivados de vacunas durante dos años o más, todos en individuos inmunodeficientes. Los pacientes con trastornos de inmunodeficiencia primaria que afectan a los linfocitos B son al parecer los que más riesgo presentan de replicación y excreción prolongadas del poliovirus (y otros enterovirus). Hay muy pocos datos sobre la inmunodeficiencia secundaria como factor de riesgo de poliomielitis paralítica asociada a vacunas, o de excreción prolongada del poliovirus. Entre las investigaciones adicionales necesarias, es prioritario realizar nuevos estudios sobre la replicación prolongada del poliovirus entre los individuos con inmunodeficiencia, y evaluar los trastornos de inmunodeficiencia en distintas poblaciones. Este artículo de la mesa redonda resume el estado actual de los conocimientos, ofrece una puesta al día sobre los procesos y los plazos para la certificación, la contención y la interrupción de la vacunación, y destaca algunas de las cuestiones científicas pendientes que serán objeto de nuevas investigaciones.

    Resumo em Inglês:

    Since 1988 reported polio cases worldwide have declined by about 85% and the number of known or suspected polioendemic countries has decreased from over 120 to less than 50. With eradication of poliomyelitis approaching, issues potentially affecting when and how vaccination against poliovirus can be stopped become extremely important. Because of the potential risks and benefits inherent in such a decision, the best available science, a risk-benefit analysis, contingency plans, a stock pile of poliovirus vaccines, and the endorsement by the global policy-making committees will all be needed before vaccination can be discontinued. The scientific basis for stopping polio immunization has been reviewed by WHO. This Round Table article summarizes the current state of knowledge, provides an update on the processes and timelines for certification, containment, and stopping vaccination, and highlights some of the unanswered scientific questions that will be addressed by further research. These include whether transmission of vaccine-derived poliovirus strains could be sustained so that poliomyelitis could re-emerge in a future unvaccinated population and whether prolonged excretion of vaccine-derived poliovirus from individuals with immune deficiencies could be a mechanism through which this could occur.
  • Round table discussion Round Table

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