Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque des infections de l'appareil reproducteur chez les hommes et femmes d'une communauté rurale du Bangladesh. MÉTHODES: Dans la région du Matlab, un échantillon systématique de femmes mariées non enceintes âgées de 15 à 50 ans a été constitué à partir d'un système complet d'enregistrement des ménages et des données sanitaires concernant les femmes mariées. Un échantillon systématique d'hommes mariés ou célibataires de la même tranche d'âge a été établi à partir d'une liste de surveillance démographique obtenue par recensement. Des entretiens individuels ont eu lieu avec 804 femmes dans un dispensaire et des prélèvements cervicaux, vaginaux, urinaires et sérologiques ont été effectués. Des entretiens ont été réalisés et des échantillons de sang et d'urine ont été recueillis chez 969 hommes vus à leur domicile. RÉSULTATS: La prévalence des infections bactériennes et virales de l'appareil reproducteur était faible à modérée. Par exemple, moins de 1 % des femmes étaient porteuses d'une infection du col de l'utérus. Aucun cas d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) n'a été trouvé. On a cependant rapporté chez les hommes un niveau élevé de comportement à risque et un faible niveau de protection contre les infections. CONCLUSION: Une faible prévalence des infections de l'appareil reproducteur associée à un taux élevé de comportement à risque montre la nécessité de programmes de prévention primaire destinés à empêcher une augmentation de l'incidence des infections de l'appareil reproducteur, des infections sexuellement transmissibles et de l'infection par le VIH.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar la prevalencia y los factores de riesgo de infecciones del aparato reproductor entre los hombres y mujeres de una comunidad rural de Bangladesh. MÉTODOS: En la zona de Matlab, a partir de un sistema completo de registro de hogares de mujeres casadas se obtuvo una muestra sistemática de mujeres no embarazadas de 15-50 años. Se obtuvo además una muestra sistemática de hombres casados y solteros del mismo grupo de edad tomando como base una lista de vigilancia demográfica elaborada con información censal. Se realizaron entrevistas privadas con 804 mujeres en un dispensario, y se obtuvieron muestras cervicouterinas, vaginales, urinarias y serológicas. Se tomaron también muestras de orina y sangre de 969 hombres a los que se entrevistó en su domicilio. RESULTADOS: La prevalencia de infecciones bacterianas y víricas del aparato reproductor era entre moderada y baja. Por ejemplo, menos del 1% de las mujeres presentaban infección del cuello del útero. No se halló ningún caso de infección por el virus de la inmunodeficienia humana (VIH). Sin embargo, entre los hombres se detectó una alta frecuencia de comportamientos de riesgo declarados y un bajo nivel de protección contra las infecciones. CONCLUSIÓN: La baja prevalencia de infecciones del aparato reproductor, unida al alto nivel de comportamientos de riesgo declarados, muestra la necesidad de establecer programas de atención primaria que prevengan un aumento de la incidencia de infecciones genitales, de infecciones de transmisión sexual y del VIH.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the prevalence of and risk factors for reproductive tract infections among men and women in a rural community in Bangladesh. METHODS: In the Matlab area a systematic sample of married non-pregnant women aged 15-50 years was drawn from a comprehensive household registration system for married women. A systematic sample of married and unmarried men in the same age group was drawn from a census-derived demographic surveillance list. Private interviews were conducted with 804 women in a clinic, and cervical, vaginal, urinary and serological samples were collected. Urine and blood specimens were obtained from 969 men who were interviewed at home. FINDINGS: The prevalence of bacterial and viral reproductive tract infections was low to moderate. For example, fewer than 1% of the women had a cervical infection. No cases of human immunodeficiency virus (HIV) infection were found. However, among men there was a high level of reported risk behaviour and a low level of protection against infection. CONCLUSION: A low prevalence of reproductive tract infections, coupled with a high level of reported risk behaviour, indicated a need for primary programmes that would prevent an increase in the incidence of reproductive tract infections, sexually transmitted infections and HIV infection.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Une enquête transversale a été réalisée afin de déterminer si dans une population aisée du sud de Delhi, les enfants ont des caractéristiques de croissance similaires à celles des enfants des pays développés et d'identifier les facteurs socio-économiques qui pourraient être défavorables à la croissance dans ce groupe. MÉTHODES: Lors de l'enquête, on a mesuré le poids et la taille de 395 enfants de 12 à 23 mois et la taille de 331 mères et 153 grands-mères et on a recueilli des informations sur la situation socio-économique de la famille et sur les pratiques concernant l'alimentation des enfants. Les enfants nés prématurés, c'est-à-dire avant 37 semaines de grossesse, et ceux qui étaient atteints de maladies empêchant une croissance optimale, ont été exclus de l'analyse, comme il a été fait dans la population de référence NCHS/OMS. RÉSULTATS: Chez les 341 enfants inclus dans l'analyse, la valeur moyennne du Z pour les rapports poids/âge, taille/âge et poids/taille était respectivement de -0,45, -0,28 et -0,32. Environ 6 % des enfants présentaient un poids insuffisant (Z du rapport poids/âge <FONT FACE=Symbol>£</FONT> -2), 3 % présentaient un retard de croissance (Z du rapport taille/âge <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2), et 4 % étaient émaciés (Z du rapport poids/taille <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2). Les facteurs significativement associés avec une valeur plus élevée du rapport taille/âge étaient une durée des études égale ou supérieure à 17 ans pour un ou les deux parents (valeur moyenne du Z pour le rapport taille/âge -0,17) et un régime alimentaire non végétarien (valeur moyenne du Z pour le rapport taille/âge -0,18). Aucun facteur socio-économique n'était associé au rapport poids/taille moyen. CONCLUSION: Les enfants de cette population aisée étaient proches de la population de référence NCHS/OMS en ce qui concerne les indicateurs anthropométriques. La sous-population issue de parents ayant fait des études plus longues avait des caractéristiques de croissance encore meilleures. Il est prévu d'inclure cette sous-population dans l'étude multicentrique OMS sur les valeurs de référence pour la croissance.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Se realizó un estudio transversal para determinar si los niños de una población próspera del sur de Delhi presentaban un crecimiento similar a los de los países desarrollados, así como para identificar los factores socioeconómicos que se oponían a un crecimiento óptimo en ese grupo. MÉTODOS: Se midieron el peso y la estatura de 395 niños de 12 a 23 meses, así como la estatura de 331 madres y 153 abuelas, y se obtuvo información sobre el nivel socioeconómico de las familias y las prácticas de alimentación de los niños. Se excluyó del análisis a los niños nacidos prematuramente (antes de las 37 semanas de gestación) así como a los afectados por enfermedades que inhiben el crecimiento, al igual que ocurre con la población de referencia NCHS/OMS. RESULTADOS: Entre los 341 niños incluidos en el análisis, las puntuaciones Z medias correspondientes al peso para la edad, la talla para la edad y el peso para la talla fueron de -0,45, -0,28 y - 0,32, respectivamente. En torno a un 6% de los niños pesaban menos de lo normal (Z del peso para la edad <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2), el 3% sufría retraso del crecimiento (Z de la talla para la edad <FONT FACE=Symbol>£</FONT> -2), y el 4% presentaba emaciación (Z del peso para la talla <FONT FACE=Symbol>£</FONT> -2). Los factores significativamente asociados a una mayor talla para la edad fueron el hecho de que al menos uno de los progenitores hubiese disfrutado de 17 años o más de educación (Z de la talla media para la edad -0,17) y el seguimiento de una dieta no vegetariana (Z de la talla media para la edad -0,18). No se observó ninguna relación entre cualquiera de los factores socioeconómicos considerados y el peso medio para la talla. CONCLUSIÓN: Los niños de esta población próspera eran de características similares a los de la población de referencia NCHS/OMS en lo que respecta a los indicadores antropométricos. La subpoblación con mayor grado de instrucción de los padres presentó un crecimiento incluso mejor. Se tiene la intención de incluir a esa subpoblación en el Estudio Multicéntrico de la OMS sobre el Patrón de Crecimiento.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: A cross-sectional survey was conducted in order to determine whether an affluent population in south Delhi had a growth performance similar to that in developed countries and to identify socioeconomic factors that militated against optimal growth in this group. METHODS: The weights and lengths of 395 children aged 12-23 months and the heights of 331 mothers and 153 grandmothers were measured and information was obtained on family socioeconomic status and child-feeding practices. Children born prematurely, i.e. before 37 weeks of gestation, and those with illness adversely affecting growth, were excluded from the analysis, as with the NCHS/WHO reference population. RESULTS: In 341 children included in the analysis, the mean Z-scores for weight-for-age, length-for-age and weight-for-length were -0.45, -0.28 and -0.32 respectively. About 6% of the children were underweight (weight-for-age Z-score <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2), 3% were stunted (length-for-age Z-score <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2), and 4% were wasted (weight-for-length Z-score <FONT FACE=Symbol>£</FONT>-2). The factors that were significantly associated with higher length-for-age were one or both parents having 17 years or more of education (mean length-for-age Z-score -0.17) and non-vegetarian diet (mean length-for-age Z-score - 0.18). No socioeconomic factors were associated with mean weight-for-length. CONCLUSION: The children in this affluent population were close to the NCHS/WHO reference population with regard to anthropometric indicators. The subpopulation with higher parental education had even better growth. It is intended to include this subpopulation in the WHO Multicentre Growth Reference Study.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer la structure et la performance de cinq systèmes de surveillance des maladies infectieuses en République-Unie de Tanzanie ainsi que leurs fonctions d'appui : système d'information pour la gestion de la santé (HMIS) ; système de notification hebdomadaire des maladies infectieuses (IDWE) ; tuberculose/lèpre : virus de l'immunodéficience humaine/syndrome d'immunodéficience acquise ; paralysie flasque aiguë/poliomyélite. MÉTHODES: Pour évaluer les systèmes, nous avons analysé leurs activités centrales (surveillance et riposte) ainsi que leurs fonctions d'appui (sous forme de formation, de supervision et d'allocation de ressources). Les données ont été recueillies à l'aide de questionnaires et provenaient aussi bien d'entretiens que d'observations aux niveaux de la région, du district et de l'établissement de soins dans trois des 20 régions de République-Unie de Tanzanie. RÉSULTATS: Un HMIS a été trouvé dans 26 des 32 (81 %) établissements de soins enquêtés et dans la totalité des 14 bureaux médicaux de district et de région. Les quatre autres systèmes de surveillance ont été trouvés dans moins de 20 % des établissements de soins et moins de 75 % des bureaux médicaux. Des définitions normalisées de cas n'étaient utilisées que pour 3 des 21 maladies faisant l'objet d'une surveillance. Parmi les établissements disposant d'un HMIS, 19 (73 %) avaient des formulaires en quantité suffisante, 9 (35 %) effectuaient les notifications en temps voulu, et 11 (42 %) bénéficiaient d'une supervision ou d'un retour d'information. Parmi les bureaux médicaux disposant d'un HMIS, 4 (29 %) étaient en mesure d'utiliser des dénominateurs de population pour l'analyse des données, 12 (86 %) participaient à des investigations sur les flambées de cas, et 11 (79 %) avaient mené des activités de prévention dans la communauté. CONCLUSION: Même si le HMIS peut jouer un rôle majeur dans la stratégie de surveillance intégrée des maladies (IDSR) en République-Unie de Tanzanie, il faudra développer les activités de supervision et l'utilisation des définitions normalisées de cas et améliorer la qualité de la notification, de l'analyse des données et du retour d'information.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la estructura y el desempeño, así como el apoyo que recibían, de cinco sistemas de vigilancia de las enfermedades infecciosas implantados en la República Unida de Tanzanía: el Sistema de Información para la Gestión Sanitaria (SIGS); la Información semanal contra las enfermedades infecciosas (IDWE); Tuberculosis/Lepra; Virus de la Inmunodeficiencia Humana/Síndrome de Inmunodeficiencia Adquirida; y Parálisis Fláccida Aguda/Poliomielitis. MÉTODOS: Los sistemas fueron evaluados analizando las actividades básicas de vigilancia y respuesta y las funciones de apoyo (disponibilidad de capacitación, supervisión y recursos). Los datos se obtuvieron mediante cuestionarios que integraban entrevistas y observaciones efectuadas a nivel regional y distrital y en centros de salud en tres de las 20 regiones de la República Unida de Tanzanía. RESULTADOS: Se halló un sistema de información para la gestión sanitaria en 26 (81%) de los 32 centros de salud encuestados, y en la totalidad de las 14 oficinas médicas regionales y de distrito. En cuanto a los otros cuatro sistemas de vigilancia, disponían de ellos menos del 20% de los centros de salud y menos del 75% de las oficinas médicas. Se usaban definiciones de casos normalizadas únicamente para 3 de las 21 enfermedades infecciosas consideradas. Diecinueve (73%) de los centros de salud que tenían un SIGS contaban también con suministros adecuados de formularios; 9 (35%) notificaban puntualmente los casos; y 11 (42%) recibían supervisión o retroinformación. Cuatro (29%) de las oficinas médicas con SIGS disponían de denominadores de población para el análisis de los datos; 12 (86%) participaban en investigaciones sobre los brotes; y 11 (79%) habían organizado actividades de prevención comunitaria. CONCLUSIÓN: Los SIGS podrían servir de base para una estrategia de vigilancia y respuesta para las enfermedades infecciosas en la República Unida de Tanzanía, pero ello requerirá supervisión, definiciones de casos normalizadas y mejoras en la calidad de la notificación, el análisis y la retroinformación.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the structure and performance of and support for five infectious disease surveillance systems in the United Republic of Tanzania: Health Management Information System (HMIS); Infectious Disease Week Ending; Tuberculosis/Leprosy; Human Immunodeficiency Virus/Acquired Immunodeficiency Syndrome; and Acute Flaccid Paralysis/Poliomyelitis. METHODS: The systems were assessed by analysing the core activities of surveillance and response and support functions (provision of training, supervision, and resources). Data were collected using questionnaires that involved both interviews and observations at regional, district, and health facility levels in three of the 20 regions in the United Republic of Tanzania. FINDINGS: An HMIS was found at 26 of 32 health facilities (81%) surveyed and at all 14 regional and district medical offices. The four other surveillance systems were found at <20% of health facilities and <75% of medical offices. Standardized case definitions were used for only 3 of 21 infectious diseases. Nineteen (73%) health facilities with HMIS had adequate supplies of forms; 9 (35%) reported on time; and 11 (42%) received supervision or feedback. Four (29%) medical offices with HMIS had population denominators to use for data analyses; 12 (86%) were involved in outbreak investigations; and 11 (79%) had conducted community prevention activities. CONCLUSION: While HMIS could serve as the backbone for IDSR in the United Republic of Tanzania, this will require supervision, standardized case definitions, and improvements in the quality of reporting, analysis, and feedback.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer chez des Zimbabwéens vivant en zone urbaine les préférences pondérées en fonction de l'âge au regard des priorités de santé publique. MÉTHODES: L'étude a été réalisée sur un échantillon de 67 résidents d'un quartier fortement peuplé de Harare choisis par tirage au sort. Il leur a été posé des questions sur la valeur accordée à la vie ou à la santé d'une personne afin de déterminer leurs préférences, exprimées en nombre de personnes de différents âges qui devraient être sauvées de la mort ou d'une année de vie en mauvaise santé par rapport au nombre de personnes de 30 ans qui devraient être préservées des mêmes risques. RÉSULTATS: Les réponses indiquent que le fait d'éviter une année de vie en mauvaise santé a la valeur jugée la plus élevée lorsqu'il s'agit de personnes de 15 ans et une valeur égale pour les personnes de 1 an, 30 ans et 45 ans. La valeur accordée au fait d'éviter un décès reflétait principalement le nombre d'années de vie prévues qui seraient perdues, mais l'influence de la pondération en fonction de l'âge ressortait clairement du fait que l'âge de 15 ans était celui pour lequel cette valeur était jugée la plus élevée. CONCLUSION: Bien que les courbes de pondération en fonction de l'âge ne correspondent pas exactement aux pondérations de la charge mondiale de morbidité, les Zimbabwéens ont montré qu'ils préféraient sauver la vie des jeunes adultes. Les pondérations de la charge mondiale de morbidité en fonction de l'âge devront être utilisées pour déterminer les années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) perdues dans la population du Zimbabwe.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar las preferencias ponderadas por la edad de los zimbabwenses en relación con las prioridades asistenciales. MÉTODOS: Participaron en el estudio 67 residentes de una zona de alta densidad de Harare elegidos al azar. Se les hicieron preguntas de "equivalencias de personas" para determinar sus preferencias en cuanto al número de individuos de diversas edades a los que salvarían de la muerte o de un año de mala salud en comparación con el número de individuos de 30 años a los que salvarían de esas mismas contingencias. RESULTADOS: Las respuestas muestran que el valor de evitar un año de mala salud es máximo para los jóvenes de 15 años, y similar para las personas de 1, 30 y 45 años. El valor de evitar una muerte se correspondía sobre todo con los años de esperanza de vida perdidos, pero la influencia de la ponderación por la edad se advierte claramente en el dato de que la edad de 15 años fue la más valorada. CONCLUSIÓN: Aunque las curvas de ponderación por la edad no coincidían exactamente con los pesos atribuidos a las edades en la Carga Mundial de Morbilidad (GBD), los zimbabwenses demostraron un interés preferente por salvar la vida de adultos jóvenes. Se deberían usar los pesos de la GBD para determinar los AVAD (años de vida ajustados en función de la discapacidad) perdidos en la población de Zimbabwe.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the age-weighting preferences of urban Zimbabweans in relation to health care priorities. METHOD: A total of 67 randomly selected residents of a high-density area of Harare participated in the study. Participants were asked "person trade-off" questions to determine their preferences in terms of the numbers of people of various ages who would be saved from death and from suffering a year of ill-health relative to the number of 30-year-olds who would be saved from these eventualities. FINDINGS: The responses indicate that the value of averting a year of ill-health was judged greatest for 15-year-olds and was equal for people aged 1, 30, and 45 years. The value of averting a death primarily reflected the expected years of life lost, but the influence of age-weighting was evident in that 15 years was the most highly valued age. CONCLUSION: Although the age-weighting curves did not correspond exactly with the Global Burden of Disease (GBD) age-weights, Zimbabweans showed a preference for saving the lives of young adults. The GBD age-weights should be used to determine the disability-adjusted life years lost in the Zimbabwean population.Resumo em Francês:
OBJECTIF: La poliomyélite paralytique associée à la vaccination (PPAV) est une conséquence rare mais grave de l'administration de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). L'intensification de la vaccination par le VPO a réduit la transmission du poliovirus sauvage en Inde mais la PPAV devient un sujet de préoccupation. MÉTHODES: Nous avons analysé les données de surveillance concernant la paralysie flasque aiguë (PFA) afin d'estimer le risque de PPAV dans ce pays. La PPAV a été définie comme poliomyélite paralytique observée parmi les cas de PFA avec début de la paralysie en 1999, faiblesse musculaire résiduelle 60 jours après le début de la paralysie et isolement d'un poliovirus de type vaccinal. Les cas de PPAV chez les sujets récemment vaccinés constituaient un sous-ensemble de cas chez lesquels la paralysie débutait entre 4 et 40 jours après l'administration du VPO. RÉSULTATS: Au total, 181 cas de PFA répondaient à la définition de cas de PPAV. Les estimations de risque suivantes ont été faites : risque global, 1 cas pour 4,1 à 4,6 millions de doses de VPO administrées ; risque chez les sujets récemment vaccinés, 1 cas pour 12,2 millions ; risque chez les sujets ayant récemment reçu la première dose de vaccin, 1 cas pour 2,8 millions ; risque chez les sujets ayant récemment reçu une dose ultérieure de vaccin, 1 cas pour 13,9 millions. CONCLUSION: Le risque estimé de VAPP en Inde, calculé d'après les données d'un système de surveillance très sensible, est à l'évidence plus faible que dans d'autres pays, malgré l'administration de doses multiples de VPO aux enfants dans le cadre de campagnes de vaccination de masse.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: La poliomielitis paralítica de origen vacunal (PPV) es una consecuencia infrecuente pero grave de la administración de la vacuna antipoliomielítica oral (OPV). La intensificación de la administración de OPV ha reducido la transmisión del poliovirus natural en la India, pero la PPV está empezando a suscitar preocupación. MÉTODOS: Analizamos los datos de vigilancia de la parálisis fláccida aguda (PFA) a fin de estimar el riesgo de PPV en el país. Se estableció que debían considerarse PPV los casos de PFA con inicio de la parálisis en 1999, debilidad residual 60 días después del comienzo de las manifestaciones, y aislamiento del poliovirus vacunal. Los casos de PPV de receptores se identificaron con el subgrupo en el que la parálisis se había iniciado entre 4 y 40 días después de la administración de OPV. RESULTADOS: En total, 181 casos de PFA satisficieron la definición de caso. Se hicieron las siguientes estimaciones del riesgo de PPV: riesgo global, 1 caso por 4,1-4,6 millones de dosis de OPV administradas; riesgo de receptor, 1 caso por 12,2 millones; riesgo de receptor de primera dosis, 1 caso por 2,8 millones; y riesgo de receptor de dosis subsiguientes, 1 caso por 13,9 millones. CONCLUSIÓN: A juzgar por los datos suministrados por un sistema de vigilancia altamente sensible, el riesgo estimado de PPV en la India es claramente menor que el correspondiente a otros países, pese a la administración de múltiples dosis de OPV a los niños durante las campañas de inmunización masiva.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Vaccine-associated paralytic poliomyelitis (VAPP) is a rare but serious consequence of the administration of oral polio vaccine (OPV). Intensified OPV administration has reduced wild poliovirus transmission in India but VAPP is becoming a matter of concern. METHODS: We analysed acute flaccid paralysis (AFP) surveillance data in order to estimate the VAPP risk in this country. VAPP was defined as occurring in AFP cases with onset of paralysis in 1999, residual weakness 60 days after onset, and isolation of vaccine-related poliovirus. Recipient VAPP cases were a subset with onset of paralysis between 4 and 40 days after receipt of OPV. FINDINGS: A total of 181 AFP cases met the case definition. The following estimates of VAPP risk were made: overall risk, 1 case per 4.1 to 4.6 million OPV doses administered; recipient risk,1 case per 12.2 million; first-dose recipient risk, 1case per 2.8 million; and subsequent-dose recipient risk, 1 case per 13.9 million. CONCLUSION: On the basis of data from a highly sensitive surveillance system the estimated VAPP risk in India is evidently lower than that in other countries, notwithstanding the administration of multiple OPV doses to children in mass immunization campaigns.Resumo em Francês:
La tuberculose figure parmi les dix causes principales de mortalité à l'échelle mondiale et touche tout particulièrement les pays à faible revenu. Le présent article examine, en passant en revue les publications consacrées à ce sujet, l'impact des mesures de lutte antituberculeuse sur la mortalité par tuberculose et la transmission de l'infection ainsi que les obstacles à la généralisation de ces mesures. Il donne également des estimations de l'efficacité de diverses interventions au moyen d'un modèle proposé par Styblo. Il conclut que le traitement de la tuberculose à frottis positif selon la stratégie OMS de traitement de brève durée sous surveillance directe (DOTS) a de loin le meilleur impact. La vaccination par le BCG, bien que réduisant la mortalité par tuberculose chez l'enfant, n'a probablement qu'une très faible incidence sur la transmission de l'infection. Dans certaines circonstances, on peut attendre un impact supplémentaire sur la mortalité et la transmission par des mesures telles que le traitement des cas à frottis négatif, l'intensification de la recherche des cas de tuberculose à frottis positif et le traitement préventif des patients présentant une co-infection par la tuberculose et le VIH. Parmi ces interventions, le DOTS possède le meilleur rapport coût-efficacité à US $5-40 par année de vie ajustée sur l'incapacité (DALY) gagnée. Le coût de la vaccination par le BCG est probablement inférieur à US $50 par DALY gagnée. Le coût du traitement des patients à frottis négatif par DALY gagnée peut atteindre US $ 100 dans les pays à faible revenu et US $400 dans les pays à revenu moyen. Les autres interventions, par exemple le traitement préventif des patients VIH-positifs, semblent avoir un moins bon rapport coût-efficacité. Le principal obstacle à la généralisation du DOTS est l'absence d'engagement politique, avec pour conséquence une insuffisance des ressources financières et humaines consacrées à la lutte contre la tuberculose. Il semble toutefois, d'après certains signes encourageants, que cette situation s'améliore depuis quelques années. D'autres obstacles sont en rapport avec l'engagement du secteur privé, la réforme du secteur de la santé, la capacité gestionnaire des programmes de lutte antituberculeuse, l'administration du traitement et l'approvisionnement en médicaments. A l'échelle mondiale, la lutte contre la tuberculose pourrait grandement bénéficier des innovations techniques, comme la mise au point d'un vaccin donnant une bonne protection contre la tuberculose pulmonaire à frottis positif chez l'adulte, l'adoption de schémas thérapeutiques plus simples et plus courts pour le traitement de la tuberculose, qu'il s'agisse de l'infection ou de la maladie, et l'amélioration du diagnostic de l'infection et de la maladie.Resumo em Espanhol:
La tuberculosis es una de las 10 causas principales de mortalidad a nivel mundial y afecta en particular a los países de ingresos bajos. En este trabajo se hace una revisión de la literatura para examinar la repercusión de las medidas de lucha contra la tuberculosis en la mortalidad por esta causa y en la transmisión de la enfermedad, así como los obstáculos a la ampliación de dichas medidas. Se ofrecen asimismo estimaciones de la eficacia de diversas intervenciones a partir de un modelo propuesto por Styblo. La conclusión es que el tratamiento de los casos de tuberculosis con frotis positivo mediante la estrategia OMS de tratamiento breve bajo observación directa (DOTS) es de lejos la medida con mayor impacto. La inmunización con BCG reduce la mortalidad infantil por tuberculosis, pero su repercusión en la transmisión de la dolencia es probablemente mínima. En determinadas situaciones, cabe esperar que tengan más impacto en la mortalidad y transmisión el tratamiento de los casos con frotis negativo, la intensificación de la búsqueda de casos de tuberculosis con frotis positivo y el tratamiento preventivo de los individuos con doble infección por tuberculosis y VIH. De estas intervenciones, el tratamiento DOTS es el más eficiente, con un costo de aproximadamente US$ 5-40 por año de vida ajustado en función de la discapacidad (AVAD) ganado. El costo de la inmunización con BCG se sitúa probablemente por debajo de los US$ 50 por AVAD ganado. El tratamiento de los pacientes con frotis negativo tiene un costo por AVAD ganado de hasta US$ 100 en los países de ingresos bajos, y de hasta US$ 400 en los de ingresos medios. Otras intervenciones, como el tratamiento preventivo de los individuos VIH-positivos, son al parecer menos costoeficaces. La principal dificultad con que tropieza la ampliación de la estrategia DOTS es la falta de compromiso político, cuyo resultado es la escasez de fondos y recursos humanos para la lucha contra la tuberculosis. No obstante, en los últimos años hemos podido observar algunos signos alentadores de un mayor compromiso de esa naturaleza. Otras dificultades guardan relación con la participación del sector privado, la reforma del sector de la salud, la capacidad de gestión de los programas contra la tuberculosis, la dispensación de tratamiento y el suministro de medicamentos. La lucha mundial contra la tuberculosis podría beneficiarse sobremanera de diversas innovaciones técnicas, en particular del desarrollo de una vacuna que confiera una buena protección frente a la tuberculosis pulmonar con frotis positivo en los adultos, de regímenes terapéuticos más sencillos y breves para el tratamiento de la enfermedad y de la infección, y de mejores medios diagnósticos para ambas.Resumo em Inglês:
Tuberculosis is among the top ten causes of global mortality and affects low-income countries in particular. This paper examines, through a literature review, the impact of tuberculosis control measures on tuberculosis mortality and transmission, and constraints to scaling-up. It also provides estimates of the effectiveness of various interventions using a model proposed by Styblo. It concludes that treatment of smear-positive tuberculosis using the WHO directly observed treatment, short-course (DOTS) strategy has by far the highest impact. While BCG immunization reduces childhood tuberculosis mortality, its impact on tuberculosis transmission is probably minimal. Under specific conditions, an additional impact on mortality and transmission can be expected through treatment of smear-negative cases, intensification of case-finding for smear-positive tuberculosis, and preventive therapy among individuals with dual tuberculosis-HIV infection. Of these interventions, DOTS is the most cost-effective at around US$ 5-40 per disability-adjusted life year (DALY) gained. The cost for BCG immunization is likely to be under US$ 50 per DALY gained. Treatment of smear-negative patients has a cost per DALY gained of up to US$ 100 in low-income countries, and up to US$ 400 in middle-income settings. Other interventions, such as preventive therapy for HIV-positive individuals, appear to be less cost-effective. The major constraint to scaling up DOTS is lack of political commitment, resulting in shortages of funding and human resources for tuberculosis control. However, in recent years there have been encouraging signs of increasing political commitment. Other constraints are related to involvement of the private sector, health sector reform, management capacity of tuberculosis programmes, treatment delivery, and drug supply. Global tuberculosis control could benefit strongly from technical innovation, including the development of a vaccine giving good protection against smear-positive pulmonary tuberculosis in adults; simpler and shorter drug regimens for treatment of tuberculosis disease and infection; and improved diagnostics for tuberculosis infection and disease.Resumo em Francês:
Un audit au niveau du district sur la mortalité maternelle et périnatale a été lancé en 1994 dans trois provinces du Kalimantan du Sud en Indonésie. Les facteurs médicaux et non médicaux ont été répertoriés et on s'est efforcé d'aller au-delà d'une simple évaluation des pratiques insuffisantes pour recommander des améliorations en matière d'accès aux soins et de qualité des soins. L'audit ne se limitait pas aux établissements de soins : il cherchait à rattacher les antécédents familiaux et communautaires aux décès maternels, essentiellement par des techniques qualitatives. Les cas de décès maternels ont été examinés de façon approfondie au cours de réunions périodiques avec les prestataires de soins, les décideurs et les membres de la communauté. Les sources d'information consistaient, outre les dossiers médicaux, en autopsies verbales réalisées avec les membres de la famille. Entre 1995 et 1999, 130 décès maternels ont ainsi été passés en revue. Ils avaient pour causes principales les hémorragies (41 %) et les troubles hypertensifs (32 %). Une prise de décision tardive et une qualité insuffisante des soins ont été considérées comme ayant contribué au décès dans 77 % et 60 % des cas respectivement. On a estimé que les contraintes économiques ont contribué au décès dans 37 % des cas. La distance entre le domicile et le prestataire ou l'établissement de soins ne semblait pas avoir d'influence significative, non plus que les problèmes de transport. L'audit a conduit à une amélioration de la qualité des soins obstétricaux dans le district, résultat qui a pu être en partie attribué au processus de responsabilisation des prestataires de soins comme des décideurs et à l'amélioration des relations de travail entre les prestataires des différents niveaux et entre ceux-ci et la communauté. Pour poursuivre cet audit et en étendre la portée, il pourra être nécessaire de réexaminer le rôle de l'équipe provinciale, la nécessité de respecter la confidentialité de la part des prestataires de soins, l'avantage supplémentaire que constituent les audits réalisés dans les établissements de soins, la nécessité d'intégrer les données scientifiques au processus d'examen, et la prise en compte éventuelle des complications graves en plus des décès. Il pourra aussi être nécessaire de reconnaître le fait que les sages-femmes de village ne sont pas les seules responsables des décès maternels.Resumo em Espanhol:
En 1994 dio comienzo una auditoría de distrito de la mortalidad materna y perinatal en tres provincias del sur de Kalimantán, Indonesia. Se documentaron factores médicos y de otro tipo, y se hizo un esfuerzo para pasar de la mera identificación de la atención de baja calidad a la formulación de recomendaciones destinadas a mejorar el acceso a la asistencia y la calidad de la misma. La auditoría no se basó sólo en los servicios, pues procuró además documentar los antecedentes familiares y comunitarios de las defunciones maternas, principalmente mediante técnicas cualitativas. Los casos de defunción materna eran analizados exhaustivamente en reuniones regulares de los proveedores, los formuladores de políticas y los miembros de la comunidad. Como fuentes de información se emplearon autopsias verbales obtenidas a partir de los familiares e historias clínicas. Entre 1995 y 1999 la auditoría examinó 130 defunciones maternas. Las causas más importantes de defunción fueron las hemorragias (41%) y los problemas de hipertensión (32%). Las demoras en la adopción de decisiones y la escasa calidad de la asistencia dispensada en los centros de salud se consideraron factores contribuyentes en el 77% y el 60% de los fallecimientos, respectivamente. Se estimó asimismo que las dificultades económicas habían sido un factor concurrente en un 37% de las defunciones. La distancia entre la vivienda de la paciente y el centro o el dispensador de salud no parecía influir demasiado, así como tampoco los problemas de transporte. La auditoría hizo que cambiara la calidad de la atención obstétrica en el distrito. Ese éxito cabe atribuirlo en particular al proceso de responsabilización tanto de los dispensadores de salud como de los formuladores de políticas, así como a unas mejores relaciones de trabajo entre los dispensadores de salud a distintos niveles y entre los dispensadores y la comunidad. Con miras a proseguir y ampliar la auditoría, convendría quizá volver a analizar la función del equipo provincial, la necesidad de confidencialidad por parte de los dispensadores de salud, el beneficio añadido de las auditorías de servicios, la necesidad de incorporar datos científi-cos en el proceso de examen, y la posible inclusión de las complicaciones graves además de las defunciones. Es posible también que haya que reconocer que las parteras de aldea no son las únicas responsables de las defunciones maternas.Resumo em Inglês:
A district-based audit of maternal and perinatal mortality began during 1994 in three provinces of South Kalimantan, Indonesia. Both medical and non-medical factors were documented and an effort was made to progress from merely assessing substandard care to recommending improvements in access to care and the quality of care. Extensive discussions of cases of maternal death were held during regular meetings with providers, policy-makers and community members. The sources of information included verbal autopsies with family members and medical records. Between 1995 and 1999 the audit reviewed 130 maternal deaths. The leading causes of death were haemorrhage (41%) and hypertensive diseases (32%). Delays in decision-making and poor quality of care in health facilities were seen as contributory factors in 77% and 60% of the deaths, respectively. Economic constraints were believed to have contributed to 37% of the deaths. The distance between a patient's home and a health provider or facility did not appear to have a significant influence, nor did transport problems. The audit led to changes in the quality of obstetric care in the district. Its success was particularly attributable to the process of accountability of both health providers and policy-makers and to improved working relationships between health providers at different levels and between providers and the community. With a view to the continuation and further expansion of the audit it may be necessary to reconsider the role of the provincial team, the need of health providers for confidentiality, the added benefit of facility-based audits, the need to incorporate scientific evidence into the review process, and the possible consideration of severe complications as well as deaths. It may also be necessary to recognize that village midwives are not solely responsible for maternal deaths.Resumo em Francês:
De nouvelles initiatives visent à réduire la charge mondiale de la schistosomiase, essentiellement par l'application de la chimiothérapie à grande échelle. En vue d'un ciblage efficace de la chimiothérapie, il est nécessaire de disposer d'une méthode d'évaluation rapide pour identifier les communautés à haut risque qui constituent des foyers de la maladie. Dans le présent article, nous examinons l'établissement et la validation de questionnaires scolaires simples destinés à dépister de façon rapide et peu coûteuse les infections à Schistosoma haematobium et à S. mansoni dans la communauté. Ces questionnaires s'adressent surtout à l'Afrique subsaharienne, qui regroupe actuellement 85 % de l'ensemble des cas de schistosomiase. Depuis plus de dix ans, l'approche par questionnaire a été validée dans dix pays, avec 133 880 enfants interrogés dans 1282 écoles et 54 996 examinés à la recherche de S. haematobium. Les questionnaires étaient bien acceptés, fiables et de faible coût. Le succès de l'utilisation des questionnaires s'explique par le fait que les infections à S. haematobium sont facilement perçues par la présence de sang dans les urines. D'après les données recueillies auprès de 48 258 enfants interrogés dans 545 écoles, la mention de la présence de sang dans les selles et celle de diarrhées sanglantes sont des indicateurs valables en ce qui concerne le diagnostic des infections à S. mansoni dans la communauté. En revanche, la valeur diagnostique des questionnaires était moins bonne pour S. mansoni que pour S. haematobium, et malgré des résultats encourageants, les questionnaires auraient besoin d'un complément de validation. Récemment, des questionnaires ont été étendus au diagnostic individuel et semblent très prometteurs à cet égard. Il existe maintenant des questionnaires pour déterminer rapidement l'importance de la schistosomiase dans une région de grande étendue, ce qui permettra de répartir de façon optimale les resources limitées attribuées à la lutte contre la morbidité.Resumo em Espanhol:
Una serie de nuevas iniciativas tienen por objeto reducir la carga mundial de esquistosomiasis, principalmente mediante la aplicación de antibioticoterapia en gran escala. A fin de enderezar con precisión los esfuerzos de tratamiento antibiótico, se necesitan procedimientos de evaluación rápida para identificar las comunidades de alto riesgo que actúen como focos de la enfermedad. En el presente análisis examinamos el desarrollo y validación de cuestionarios escolares sencillos concebidos para el cribado rápido y económico de las comunidades en lo que respecta a la presencia de Schistosoma haematobium y S. mansoni. El centro de interés es el África subsahariana, donde se concentra el 85% de la actual carga de esquistosomiasis. Durante más de una década, el método de los cuestionarios se ha validado en 10 países, habiéndose alcanzado la cifra de 133 880 niños entrevistados en 1282 escuelas, y de 54 996 niños examinados para detectar S. haematobium. Los cuestionarios tuvieron buena aceptación y fueron una herramienta altamente fiable y de bajo costo. Su éxito se explica por el hecho de que las infecciones por S. haematobium se detectaban fácilmente mediante la presencia de sangre en la orina. Los datos aportados por 48 258 niños entrevistados en 545 escuelas muestran que las referencias a la presencia de sangre en las heces y de diarrea sanguinolenta son indicadores valiosos para el diagnóstico comunitario de S. mansoni. Sin embargo, la eficacia diagnóstica de los cuestionarios para S. mansoni fue menor que para S. haematobium. Aunque estos resultados son alentadores, es necesario validar mejor los cuestionarios. Recientemente se ha ampliado el uso diagnóstico de los cuestionarios del nivel comunitario al nivel individual, con resultados bastante prometedores. Disponemos ahora de cuestionarios que nos permiten determinar rápidamente la magnitud del problema de la esquistosomiasis en un área extensa, lo que permitirá asignar de forma óptima los limitados recursos disponibles para combatir la morbilidad.Resumo em Inglês:
New initiatives are aiming to reduce the global burden of schistosomiasis, mainly through the large-scale application of chemotherapy. To target chemotherapy effectively, rapid assessment procedures are needed for identifying high-risk communities that are foci for the disease. In this review, we examine the development and validation of simple school questionnaires for screening communities for Schistosoma haematobium and S. mansoni rapidly and inexpensively. The focus is on sub-Saharan Africa, where 85% of the current schistosomiasis burden is concentrated. For more than a decade, the questionnaire approach has been validated in 10 countries, with 133 880 children interviewed in 1282 schools, and with 54 996 children examined for S. haematobium. The questionnaires were well accepted, highly reliable, and of low cost. The success of the questionnaires is explained by the fact that S. haematobium infections were easily perceived through the presence of blood in urine. Evidence from 48 258 children interviewed in 545 schools indicated that reported blood in stools and bloody diarrhoea are valuable indicators for community diagnosis of S. mansoni. However, the diagnostic performance of the questionnaires for S. mansoni was weaker than for S. haematobium, and although these results are encouraging, the questionnaires need additional validation. Recently, questionnaires were extended from community to individual diagnosis and showed considerable promise. Questionnaires are now available for promptly defining the magnitude of schistosomiasis in a large area, which will allow limited resources for morbidity control to be allocated optimally.