Resumo em Francês:
OBJECTIF: Étudier les relations entre la fréquence de la consommation d'alcool et des alcoolisations excessives irrégulières et la mortalité des hommes et des femmes adultes russes. MÉTHODES: Une cohorte de commodité a été constituée par des techniques démographiques indirectes, à partir des informations fournies par des personnes soumises à une enquête concernant leurs proches. Auprès d'un échantillon aléatoire de la population générale de la Fédération de Russie, regroupant 7172 personnes interrogées (taux de réponse : 61 %), les enquêteurs ont obtenu des informations sur 10 475 hommes et 3129 femmes faisant partie des proches des répondants, parmi lesquelles l'âge, le statut vital et la fréquence de la consommation d'alcool et des alcoolisations excessives irrégulières. La cohorte analysée dans ce rapport a été formée à partir de ces proches. La mortalité toutes causes confondues après l'âge de 30 ans a été utilisée comme critère de jugement. RÉSULTATS: Il existait une forte relation linéaire entre la fréquence de la consommation d'alcool et des alcoolisations excessives irrégulières et la mortalité toutes causes confondues chez les hommes. Après prise en compte du tabagisme et de la période de naissance, le rapport du risque de décès pour les buveurs journaliers par rapport aux buveurs occasionnels était de 1,52 [intervalle de confiance à 95 % (IC) : 1,33 - 1,75]. Les buveurs excessifs irréguliers de sexe masculin présentaient une plus forte mortalité que les buveurs ayant une consommation sans grand excès et régulière, cette différence persistant après ajustement par rapport à la fréquence de la consommation alcoolique (risque relatif ajusté : 1,09, IC à 95 % : 1,00 - 1,19). Dans le cas des femmes, l'accroissement de mortalité concernait seulement le petit groupe de celles faisant une consommation excessive et ponctuelle d'alcool une fois par mois au moins (risque relatif ajusté : 2,68, IC à 95 % : 1,54 - 4,66). CONCLUSION: Les résultats suggèrent une association positive entre la consommation d'alcool et la mortalité en Russie. L'étude ne relève aucune preuve de l'effet protecteur d'une certaine consommation d'alcool, observé dans les populations occidentales. L'alcool semble avoir contribué à la valeur depuis longtemps très élevée du taux de mortalité chez les hommes en Russie, mais il est peu probable qu'il constitue une cause majeure de mortalité chez les femmes de ce pays.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Analizar la relación entre la frecuencia de consumo habitual y compulsivo de alcohol y la mortalidad de adultos entre los hombres y las mujeres en Rusia. MÉTODOS: Utilizando técnicas demográficas indirectas modificadas, se configuró una cohorte de conveniencia basada en la información aportada por los encuestados acerca de sus familiares cercanos. Una muestra seleccionada al azar de la población general de la Federación de Rusia, constituida por 7172 encuestados (tasa de respuesta: 61%), suministró información sobre 10 475 parientes masculinos y 3129 femeninos. Los datos comprendían la edad, el estado vital y la frecuencia de consumo habitual y compulsivo de alcohol. En este informe se analiza la cohorte integrada por esos familiares. La medida de resultado fue la mortalidad por todas las causas después de los 30 años. RESULTADOS: Se observó una estrecha relación lineal entre la frecuencia de consumo habitual y compulsivo de alcohol y la mortalidad por todas las causas en los hombres; tras realizar los ajustes necesarios en función del tabaquismo y de la fecha de nacimiento, el riesgo relativo de muerte entre los bebedores diarios en comparación con los ocasionales fue de 1,52 (intervalo de confianza (IC) del 95%: 1,33 - 1,75). Los hombres con pautas compulsivas presentaban una mayor mortalidad que los bebedores no compulsivos, y esa diferencia persistía después de ajustar los datos en función de la frecuencia de consumo de alcohol (riesgo relativo ajustado: 1,09; IC95%: 1,00 - 1,19). En las mujeres, la mayor mortalidad se limitó al pequeño grupo de las que bebían en exceso al menos una vez al mes (riesgo relativo ajustado: 2,68; IC95%: 1,54 - 4,66). CONCLUSIÓN: Los resultados sugieren una asociación positiva entre el consumo de alcohol y la mortalidad en Rusia. No hay ningún dato que avale los efectos protectores observados en poblaciones occidentales. El alcohol parece haber contribuido a las tasas de mortalidad persistentemente altas observadas entre los hombres en Rusia, pero es poco probable que constituya una causa importante de mortalidad femenina.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To examine the relations between frequency of alcohol consumption and of binge drinking and adult mortality in Russian men and women. METHODS: Using modified indirect demographic techniques, a convenience cohort was constructed based on survey respondents' information about their close relatives. A random sample general population of the Russian Federation of 7172 respondents (response rate 61%) provided information on 10 475 male and 3129 female relatives, including age, vital status, and frequency of alcohol consumption and binge drinking. These relatives formed the cohort analysed in this report. The outcome measure was all-cause mortality after the age of 30 years. FINDINGS: There was a strong linear relation between frequency of drinking and of binge drinking and all-cause mortality in men; after controlling for smoking and calendar period of birth, the relative risk of death in daily drinkers compared to occasional drinkers was 1.52 (95% confidence interval (CI) 1.33-1.75). Male binge drinkers had higher mortality than drinkers who did not binge, which persisted after adjustment for drinking frequency (adjusted relative risk 1.09, 95% CI 1.00-1.19). In women, the increased mortality was confined to a small group of those who binged at least once a month (adjusted relative risk 2.68, 95% CI 1.54-4.66). CONCLUSION: The results suggest a positive association between alcohol and mortality in the Russian Federation. There was no evidence for the protective effect of drinking seen in western populations. Alcohol appears to have contributed to the high long-term mortality rates in Russian men, but it is unlikely to be a major cause of female mortality.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer l'ampleur de la prévention secondaire des cardiopathies coronariennes et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans les pays à revenus faibles et moyens. MÉTHODES: Une étude descriptive transversale d'un échantillon comprenant 10 000 cas d'AVC (85,2 %) et de cardiopathies coronariennes (14,8 %) et composé de 6252 hommes et 3748 femmes a été menée sur 6 mois dans des zones définies géographiquement. L'âge moyen des malades était de 59,2 ans (écart type : 10,8). Les malades ont été successivement recrutés à partir d'un échantillon stratifié d'installations de soins de santé primaires, secondaires et tertiaires, situées dans des zones définies de 10 pays (Brésil, Égypte, Inde, Indonésie, République Islamique d'Iran, Pakistan, Fédération de Russie, Sri Lanka, Tunisie et Turquie). Les principaux critères d'évaluation utilisés étaient le mode de vie, les facteurs de risque physiologiques et l'utilisation de médicaments pour la prévention secondaire des cardiopathies coronariennes et des AVC. RÉSULTATS: Environ 82 %, 89 % et 77 % respectivement des malades étaient conscients des bénéfices sur le plan cardiovasculaire d'un arrêt du tabac, d'un régime alimentaire sain pour le cœur et d'une activité physique régulière. Environ la moitié (52,5 %) avaient pratiqué moins de 30 min d'activité physique par jour, 35 % n'avaient pas suivi de régime sain pour le cœur et 12,5 % étaient encore consommateurs de tabac. Au cours des 12 mois précédents, on avait mesuré la tension artérielle chez 93,8 % en moyenne (71 à 100 % des sujets), le taux de cholestérol sanguin chez 85,5 % en moyenne (29 à 97 %) des sujets et le taux de sucre dans le sang chez 75,5 % en moyenne (65 à 99 %) d'entre eux. Parmi les personnes ayant souffert d'un AVC ou d'une cardiopathie coronarienne, 81,2 et 70,6 % respectivement avaient reçu de l'aspirine, 48,1 et 22,8 % respectivement, des bêtabloquants, 39,8 et 37,8 % respectivement, de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion et 29,8 et 14,1 % respectivement, des statines. Environ un cinquième des personnes victimes d'un AVC avaient subi une revascularisation. CONCLUSION: Une proportion importante des malades n'avait pas reçu de médication appropriée. Environ 47 % d'entre eux présentaient au moins deux facteurs de risque ou plus modifiables (tabagisme, inactivité physique, hypertension, diabète ou hypercholestérolémie). Dans les pays à revenus faibles et moyens, les possibilités non exploitées de prévenir les récidives chez les personnes ayant subi un AVC sont donc considérables.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar el grado de prevención secundaria de la cardiopatía coronaria (CC) y las enfermedades cerebrovasculares (ECV) en los países de ingresos bajos y medios. MÉTODOS: A lo largo de 6 meses se llevó a cabo un estudio transversal descriptivo de una muestra de 10 000 casos de CC (85,2%) y de ECV (14,8%) (6252 hombres; 3748 mujeres) en varias zonas geográficas delimitadas. La media de edad era de 59,2 años (desviación estándar: 10,8). Se seleccionó a pacientes consecutivos en una muestra aleatoria estratificada de establecimientos de atención primaria, secundaria y terciaria de zonas concretas de 10 países (Brasil, Egipto, India, Indonesia, República Islámica del Irán, Pakistán, Federación de Rusia, Sri Lanka, Túnez y Turquía). Las principales medidas de resultado fueron los niveles de diversos factores de riesgo fisiológicos o relacionados con el modo de vida, y el uso de medicamentos de prevención secundaria de la CC y la ECV. RESULTADOS: Aproximadamente el 82%, el 89% y el 77% de los pacientes conocían los beneficios cardiovasculares que conllevan dejar de fumar, una dieta cardiosaludable y la actividad física regular, respectivamente. Alrededor de la mitad (52,5%) hacían menos de 30 minutos de actividad física al día, el 35% no seguía una dieta cardiosaludable, y el 12,5% eran fumadores habituales en el momento del estudio. La tensión arterial había sido determinada en un 93,8% de los casos (intervalo: 71%-100%), el colesterol sanguíneo en un 85,5% (intervalo: 29%-97%) y la glucemia en un 75,5% (intervalo 65%-99%) durante los 12 meses precedentes. El porcentaje de pacientes que habían recibido medicamentos entre quienes habían sufrido CC y ECV fueron los siguientes: aspirina, 81,2% y 70,6%; betabloqueantes, 48,1% y 22,8%; inhibidores de la enzima conversora de la angiotensina, 39,8% y 37,8%; y estatinas, 29,8% y 14,1%, respectivamente. Alrededor de una quinta parte de los pacientes con CC habían sido sometidos a revascularización. CONCLUSIÓN: Una proporción considerable de los pacientes no recibía la medicación adecuada. Alrededor del 47% de los enfermos presentaban dos o más factores de riesgo modificables (tabaquismo, inactividad física, hipertensión, diabetes o hipercolesterolemia). Se están desaprovechando muchas oportunidades para prevenir las recidivas en las personas que han sufrido un accidente cerebrovascular en los países de ingresos bajos y medios.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine the extent of secondary prevention of coronary heart disease (CHD) and cerebrovascular disease (CVD) in low- and middle-income countries. METHODS: A descriptive cross-sectional survey of a sample of 10 000 CHD (85.2%) and CVD (14.8%) patients (6252 men; 3748 women) was conducted over 6 months in geographically defined areas. The mean age was 59.2 years (standard deviation (SD), 10.8). Consecutive patients were recruited from a stratified random sample of primary, secondary and tertiary care facilities in defined areas in 10 countries (Brazil, Egypt, India, Indonesia, Islamic Republic of Iran, Pakistan, Russian Federation, Sri Lanka, Tunisia and Turkey). The main outcome measures were levels of lifestyle and physiological risk factors, and the use of drugs for secondary prevention of CHD and CVD. FINDINGS: Approximately 82%, 89% and 77% of patients were aware of the cardiovascular benefits of quitting smoking, a heart-healthy diet and regular physical activity, respectively. About half (52.5%) engaged in less than 30 minutes of physical activity per day, 35% did not follow a heart-healthy diet and 12.5 % were current tobacco users. Blood pressure had been measured in 93.8% (range 71-100%), blood cholesterol in 85.5% (range 29-97%) and blood sugar in 75.5% (range 65-99%) in the preceding 12 months. The proportions who had received medications among CHD and CVD patients were: aspirin, 81.2%, 70.6%; beta-blockers, 48.1%, 22.8%; angiotensin-converting enzyme inhibitor, 39.8%, 37.8%; statins, 29.8%, 14.1%, respectively. About one-fifth of patients with CHD had undergone revascularization. CONCLUSION: A significant proportion of patients did not receive appropriate medications. About 47% of patients had at least two or more modifiable risk factors (smoking, physical inactivity, hypertension, diabetes or hypercholesterolaemia). There are considerable missed opportunities for prevention of recurrences in those with established CVD in low- and middle-income countries.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Étudier les effets séparés des différents marqueurs socioéconomiques et de la politique de prohibition de l'alcool pratiquée par les États indiens sur la consommation d'alcool masculine et féminine en Inde. MÉTHODES: L'étude fait appel à une analyse transversale multiniveaux de la consommation d'alcool, réalisée à partir de l'enquête nationale indienne sur la santé des familles, qui a été menée de 1998 à 1999 sur 301 984 adultes de 92 447 foyers, installés dans 3215 villages de 440 districts et 26 États. Cette analyse a été stratifiée en fonction du sexe. RÉSULTATS: La probabilité de consommer de l'alcool était plus forte chez les hommes sans formation que chez ceux disposant d'une formation universitaire supérieure (OR = 2,28 ; IC à 95 % = 2,08-2,50). A la différence des hommes, les femmes présentaient une association en forme de U entre le niveau de formation et la consommation d'alcool. Les hommes et les femmes vivant dans des foyers dont le niveau de vie correspondait au quintile le plus faible présentaient une probabilité plus élevée de consommer de l'alcool (OR = 1,92, IC à 95 % = 1,81 - 2,03 et OR = 2,72, IC à 95 % = 2,18 - 3,39) que ceux relevant, par le niveau de vie, du quintile supérieur. Il existait une plus grande probabilité que les membres des tribus et des castes défavorisées et autres castes peu considérées consomment de l'alcool que les autres groupes de castes. L'étude n'a pas mis en évidence de différence statistiquement significative entre les consommations d'alcool des hommes habitant des États non soumis à la prohibition (OR = 1,36, IC à 95 % = 0,69 - 2,03) et de ceux vivant dans des États où l'alcool n'est pas interdit. A contrario, dans les États où l'alcool n'était pas prohibé, la consommation féminine d'alcool était plus élevée. CONCLUSION: L'appartenance à une caste et les niveaux de formation et de vie exercent une influence indépendante sur la consommation d'alcool en Inde. Les politiques de prohibition semblent avoir peu d'effet sur la consommation masculine d'alcool, mais sont susceptibles de réduire la proportion de femmes consommatrices. Les caractéristiques socioéconomiques des comportements en matière de santé sont susceptibles d'aggraver les inégalités au niveau des résultats sanitaires. D'autres investigations sont nécessaires pour comprendre comment les facteurs socioculturels influent sur la consommation d'alcool dans des contextes plus localisés (par exemple les districts).Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Investigar la contribución independiente de distintos marcadores socioeconómicos y de las políticas estatales de prohibición en el consumo de alcohol entre los hombres y las mujeres en la India. MÉTODOS: El estudio utilizó un análisis transversal multinivel del consumo de alcohol de la encuesta nacional de salud familiar de la India 1998-1999, que abarcaba a 301 984 personas adultas de 92 447 hogares de 3215 aldeas, en un total de 440 distritos de 26 estados, estratificadas por sexo. RESULTADOS: Los hombres sin estudios presentaban más probabilidades de consumir alcohol que los que tenían estudios de posgrado (OR: 2,28; IC95%: 2,08-2,50). A diferencia de lo observado en los hombres, en las mujeres se observó una relación en forma de U entre el nivel de estudios y el consumo de alcohol. Los hombres y las mujeres pertenecientes a hogares del quintil inferior de nivel de vida tenían (OR: 1,92; IC95%:1,81-2,03; y OR: 2,72; IC95%: 2,18-3,39, respectivamente) más probabilidades de consumir alcohol que los clasificados en el quintil superior. Los miembros de las tribus y castas registradas y de otras castas desfavorecidas tenían más probabilidades de consumir alcohol que los miembros de otros grupos de castas. No había ninguna diferencia estadísticamente significativa en cuanto al consumo de alcohol entre los hombres de los estados sin régimen de prohibición (OR: 1,36; IC95%: 0,69-2,03) y los sometidos a prohibición. En cambio, los estados sin régimen de prohibición presentan un mayor consumo de alcohol por las mujeres (OR: 3,04; IC95%: 1,59-4,48) que los estados con una situación de prohibición completa o parcial. CONCLUSIÓN: La casta, la educación y el nivel de vida influyen de forma independiente en el consumo de alcohol en la India. Las políticas prohibicionistas parecen tener poco efecto en el consumo por los hombres, pero pueden reducir la proporción de mujeres consumidoras de alcohol. El perfil socioeconómico de los comportamientos con incidencia en la salud tiende a repercutir sensiblemente en las desigualdades en materia de resultados sanitarios. Se requieren nuevas investigaciones para determinar el tipo de influencia de los factores sociales y culturales de contextos más localizados (por ejemplo los distritos) en el consumo de alcohol.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To investigate the independent contribution of individual socioeconomic markers and state prohibition policy on alcohol consumption among men and women in India. METHODS: The study used a multilevel cross-sectional analysis of alcohol consumption from the 1998-1999 Indian national family health survey of 301 984 adult individuals in 92 447 households in 3215 villages in 440 districts in 26 states, stratified by sex. FINDINGS: Men with no education were more likely to consume alcohol that those with a post graduate education (OR, 2.28; 95% CI, 2.08-2.50). Unlike men, women showed a U-shaped association between education and alcohol consumption. Men and women living in households at the lowest standard-of-living quintile were more likely to consume alcohol (OR, 1.92; 95% CI, 1.81-2.03, and OR, 2.72, 95% CI, 2.18-3.39), respectively, than those classified as living in the top quintile. Members of scheduled tribes and castes and other backward classes were more likely to consume alcohol than members of other caste groups. There was no difference in alcohol consumption between men from states that were not under prohibition (OR, 1.36; 95% CI 0.69-2.03) and those that were. By contrast, states not under prohibition has higher alcohol use by women (OR, 3.04, 95% CI, 1.59-4.48) than those under partial or complete prohibition. CONCLUSION: Caste, education and standard of living independently influence alcohol use in India. Prohibition policies appear to have little effect on alcohol use by men, but may reduce the proportion of women who consume alcohol. The socioeconomic patterning of health behaviours is likely to feed substantially into inequalities in health outcomes. Further investigation is required to understand how social and cultural factors in more localized contexts (e.g. districts) influence alcohol consumption.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Mesurer l'inégalité socioéconomique en matière de mortalité infantile en Iran. MÉTHODES: Les données de l'enquête démographique et de santé, représentative à l'échelle provinciale, qui a été effectuée en Iran en 2000, ont été analysées. Un modèle de Probit dichotomique et ordonné hiérarchiquement a servi au développement d'un indicateur du statut socioéconomique des ménages. L'inégalité en matière de mortalité juvénile a été évaluée à l'aide de l'odds ratio (OR) de la mortalité juvénile entre les quintiles socioéconomiques inférieur et supérieur, tant au niveau provincial que national, et de l'indice de concentration, une mesure de l'inégalité reposant sur la distribution socioéconomique dans son ensemble. RÉSULTATS: Une tendance décroissante a été mise en évidence entre le taux de mortalité juvénile et les quintiles socioéconomiques. L'odds ratio entre les plus riches et les plus démunis était de 2,34 (IC à 95 % : 1,78 - 3,09). L'indice de concentration de la mortalité juvénile en Iran valait - 0,1789 (CI à 95 % : -0,2193 à -0,1386). En outre, l'inégalité en matière de mortalité juvénile entre les quintiles inférieur et supérieur était significative et en faveur des plus riches dans la plupart des provinces. La valeur de cette inégalité était cependant variable d'une province à une autre. CONCLUSION: L'inégalité socioéconomique en matière de mortalité juvénile est en faveur des plus riches pour le pays dans son ensemble et dans la plupart des provinces, mais le degré de corrélation varie d'une province à l'autre. Il est donc important de prendre en compte la moyenne nationale, mais aussi la distribution à l'échelle provinciale de cet indicateur de la santé de la population.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Medir las desigualdades socioeconómicas en términos de mortalidad infantil en el Irán. MÉTODOS: Analizamos datos de la Encuesta de Demografía y Salud realizada en el Irán en 2000, con datos representativos de las provincias. Utilizamos un modelo probit dicotómico jerarquizado para elaborar un indicador de la situación socioeconómica de los hogares, y procedimos a evaluar las desigualdades en mortalidad infantil utilizando la razón de posibilidades de esta mortalidad entre los quintiles socioeconómicos inferior y superior a nivel tanto provincial como nacional, así como el índice de concentración, una medida de desigualdad basada en la distribución socioeconómica general. RESULTADOS: Hallamos una tendencia decreciente de la tasa de mortalidad infantil en relación con los quintiles socioeconómicos. La razón de posibilidades entre el más pobre y el más rico fue de 2,34 (IC95%: 1,78-3,09). El índice de concentración de la mortalidad infantil en el Irán fue de -0,1789 (IC95%: de -0,2193 a -0,1386). Además, la desigualdad en mortalidad infantil entre los quintiles inferior y superior fue significativamente favorable a los más acomodados en la mayor parte de las provincias. Sin embargo, la magnitud de la desigualdad difería de una provincia a otra. CONCLUSIÓN: Las desigualdades socioeconómicas en mortalidad infantil son favorables a los más acomodados tanto en el conjunto del país como en la mayoría de sus provincias, pero el grado de correlación varía según la provincia. Además de la media nacional, es importante tener en cuenta la distribución por provincias de este indicador de la salud de la población.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To measure the socioeconomic inequality in infant mortality in Iran<A NAME="back02"></A><A HREF="#nota02">*</A>. METHODS: We analysed data from the provincially representative Demographic and Health Survey, which was done in Iran in 2000. We used a dichotomous hierarchical ordered probit model to develop an indicator of socioeconomic status of households. We assessed the inequality in infant mortality by using the odds ratio of infant mortality between the lowest and highest socioeconomic quintiles at both the provincial and national levels, and the concentration index, an inequality measure based on the entire socioeconomic distribution. RESULTS: We found a decreasing trend in the infant mortality rate in relation to socioeconomic quintiles. The poorest to richest odds ratio was 2.34 (95% CI = 1.78-3.09). The concentration index of infant mortality in Iran was -0.1789 (95% CI = -0.2193--0.1386). Furthermore, the inequality of infant mortality between the lowest and highest quintiles was significant and favoured the better-off in most of the provinces. However, this inequality varied between provinces. CONCLUSION: Socioeconomic inequality in infant mortality favours the better-off in the country as a whole and in most of its provinces, but the degree of this inequality varies between the provinces. As well as its national average, it is important to consider the provincial distribution of this indicator of population health.