Resumo em Francês:
OBJECTIF: En septembre 2006, un médecin panaméen a signalé un nombre inhabituel d'insuffisances rénales aiguës inexpliquées, s'accompagnant fréquemment d'un dysfonctionnement neurologique sévère. Douze (57 %) des 21 malades sont morts de cette insuffisance. Le présent article décrit l'enquête réalisée sur les causes de la maladie et l'origine de la flambée épidémique. MÉTHODES: Une étude cas-témoin et des investigations en laboratoire ont été menées. Les cas (personnes présentant une insuffisance rénale aiguë d'étiologie inconnue et un taux de créatinine sérique > 2 mg/dl) ont été appariés individuellement à des témoins hospitalisés en fonction de l'âge (± 5 ans), du sexe et de la date d'admission (2 jours au plus avant la déclaration du cas ou plus tard). Un questionnaire et des données biologiques ont été recueillis. La principale mesure de résultat était l'odds ratio de la prise de sirop antitussif sur prescription par les cas et les témoins. RÉSULTATS: Quarante-deux cas et 140 témoins ont été inclus dans l'étude. L'âge médian des cas était de 68 ans (plage de variation : 25-91 ans) et 64 % d'entre eux étaient des hommes. Après ajustement pour une hypertension ou une pathologie rénale préexistante et pour l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, une association importante a été relevée entre la prise de sirop antitussif soumis à prescription et l'apparition de la maladie (odds ratio ajusté : 31,0, intervalle de confiance à 95 % : 6,93 - 138). Les analyses de laboratoire ont confirmé la présence de diéthylène glycol (DEG) dans les échantillons biologiques provenant des cas, un taux de contamination par le DEG de 8 % des échantillons de sirop pour la toux et un taux de contamination de 22 % de la glycérine ayant servi à préparer ce sirop. CONCLUSION: L'origine de la flambée était un sirop antitussif contaminé par du DEG. Les investigations ont conduit au rappel d'environ 60 000 flacons de sirop contaminé, à un dépistage à grande échelle des consommateurs potentiellement exposés et au traitement de plus de 100 patients touchés.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: En septiembre de 2006, un médico panameño notificó un número inhabitual de pacientes aquejados de insuficiencia renal aguda idiopática, asociada con frecuencia a disfunción neurológica grave. Doce (57%) de 21 pacientes habían muerto a causa de la enfermedad. Se describe aquí la investigación realizada para determinar la causa de la enfermedad y la fuente del brote. MÉTODOS: Se llevaron a cabo estudios de casos y controles e investigaciones de laboratorio. Los pacientes objeto de estudio (con insuficiencia renal aguda de origen desconocido y creatinina sérica > 2 mg/dl) fueron apareados individualmente con pacientes control hospitalizados considerando la edad (± 5 años), el sexo y la fecha de ingreso (> 2 días antes o después del ingreso del paciente estudiado). Se recopilaron datos de cuestionarios y datos biológicos. El criterio principal de valoración fueron las posibilidades de casos y controles de haber tomado jarabe contra la tos de venta con receta. RESULTADOS: Participaron en el estudio 42 casos y 140 controles. La mediana de la edad de los casos fue de 68 años (intervalo: 25-91 años); el 64% eran varones. Tras determinar si los pacientes presentaban una historia previa de hipertensión y nefropatía y de uso de inhibidores de la enzima conversora de la angiotensina, se detectó una relación significativa entre la ingestión de jarabe antitusígeno y la aparición de la enfermedad (razón de posibilidades (OR) ajustada: 31,0, intervalo de confianza del 95%: 6,93-138). Los análisis de laboratorio confirmaron la presencia de dietilenglicol (DEG) en las muestras biológicas de los pacientes estudiados, con una contaminación por DEG del 8% en las muestras de jarabe y del 22% en la glicerina utilizada para preparar dicho jarabe. CONCLUSIÓN: La fuente del brote fue el jarabe antitusígeno contaminado por DEG. Esta investigación llevó a retirar aproximadamente 60 000 frascos del jarabe contaminado, realizar un amplio cribado de los consumidores potencialmente expuestos, y tratar a más de cien pacientes afectados.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: In September 2006, a Panamanian physician reported an unusual number of patients with unexplained acute renal failure frequently accompanied by severe neurological dysfunction. Twelve (57%) of 21 patients had died of the illness. This paper describes the investigation into the cause of the illness and the source of the outbreak. METHODS: Case-control and laboratory investigations were implemented. Case patients (with acute renal failure of unknown etiology and serum creatinine > 2 mg/dl) were individually matched to hospitalized controls for age (± 5 years), sex and admission date (< 2 days before the case patient). Questionnaire and biological data were collected. The main outcome measure was the odds of ingesting prescription cough syrup in cases and controls. FINDINGS: Forty-two case patients and 140 control patients participated. The median age of cases was 68 years (range: 25-91 years); 64% were male. After controlling for pre-existing hypertension and renal disease and the use of angiotensin-converting enzyme inhibitors, a significant association was found between ingestion of prescription cough syrup and illness onset (adjusted odds ratio: 31.0, 95% confidence interval: 6.93-138). Laboratory analyses confirmed the presence of diethylene glycol (DEG) in biological samples from case patients, 8% DEG contamination in cough syrup samples and 22% contamination in the glycerin used to prepare the cough syrup. CONCLUSION: The source of the outbreak was DEG-contaminated cough syrup. This investigation led to the recall of approximately 60 000 bottles of contaminated cough syrup, widespread screening of potentially exposed consumers and treatment of over 100 affected patients.Resumo em Francês:
OBJECTIF: La présente étude décrit la prévalence, l'adéquation aux besoins et les corrélats du recours aux services de santé mentale sur 12 mois chez les sujets de l'Enquête sur la santé mentale des adolescents de Mexico. MÉTHODES: Les auteurs ont mené une enquête en face-à-face dans les ménages sur un échantillon probabiliste de 3005 adolescents de 12 à 17 ans, résidant dans la zone métropolitaine de Mexico en 2005. Ils ont évalué la prévalence des troubles mentaux et le recours aux services de santé mentale à l'aide de la version Adolescents et assistée par ordinateur du World Mental Health Composite International Diagnostic Interview. Des corrélations entre le recours aux services de santé mentale et l'adéquation du traitement ont été identifiées à l'aide d'analyses par régression logistique prenant en compte le mode de constitution de l'échantillon complexe et les processus de pondération. RÉSULTATS: Parmi les adolescents interrogés souffrant de troubles psychiatriques, moins d'un sur sept avaient fait appel aux services de santé mentale au cours de l'année précédente. Ce sont les adolescents interrogés présentant des troubles toxicomaniaques qui ont mentionné la plus forte prévalence du recours à ces services et dont les troubles anxieux étaient les plus faibles. Parmi les adolescents interrogés ayant bénéficié de services de santé mentale, environ un sur deux avait reçu un traitement pouvant être considéré comme très peu adapté. CONCLUSION: Nous avons relevé d'importants besoins non satisfaits en matière de santé mentale chez les adolescents de Mexico souffrant de troubles psychiatriques. Il est urgent d'améliorer les soins de santé mentale dispensés aux jeunes de cette ville.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Se describen aquí la prevalencia, la idoneidad y los factores correlacionados del uso de servicios de salud mental a lo largo de 12 meses entre los participantes en la Encuesta de Salud Mental de Adolescentes de México. MÉTODOS: Los autores llevaron a cabo encuestas de hogares personales con una muestra probabilística de 3005 adolescentes de 12 a 17 años residentes en el área metropolitana de México D.F. durante 2005. La prevalencia de trastornos de salud mental y el uso de los servicios correspondientes se evaluaron con la versión computadorizada para adolescentes de la Entrevista CIDI (Composite International Diagnostic Interview) sobre Salud Mental Mundial. Los factores correlacionados con la utilización de los servicios y el tratamiento adecuado se determinaron mediante análisis de regresión logística adaptados al complejo proceso de diseño y ponderación de muestras. RESULTADOS: Menos de uno de cada siete encuestados con trastornos psiquiátricos habían usado algún tipo de servicio de salud mental durante el año precedente. Los encuestados con trastornos de consumo de sustancias son los que declararon la máxima prevalencia de uso de servicios, y la prevalencia más baja correspondió a los afectados por trastornos de ansiedad. Entre quienes usaron algún tipo de servicio, alrededor de uno de cada dos encuestados recibieron un tratamiento mínimamente adecuado. CONCLUSIÓN: Se han detectado importantes necesidades no atendidas de servicios de salud mental entre los adolescentes con trastornos psiquiátricos de México D.F. Es preciso mejorar urgentemente la atención de salud mental de los jóvenes mexicanos.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: This study describes the prevalence, adequacy and correlates of 12-month mental health service use among participants in the Mexican Adolescent Mental Health Survey. METHODS: The authors conducted face-to-face household surveys of a probability sample of 3005 adolescents aged 12-17 years residing in the Mexico City metropolitan area during 2005. The prevalence of mental health disorders and the use of services were assessed with the computer-assisted adolescent version of the World Mental Health Composite International Diagnostic Interview. Correlates of service use and adequate treatment were identified in logistic regression analyses that took into account the complex sample design and weighting process. FINDINGS: Less than one in seven respondents with psychiatric disorders used any mental health services during the previous year. Respondents with substance-use disorders reported the highest prevalence of service use and those with anxiety disorders the lowest. Approximately one in every two respondents receiving any services obtained treatment that could be considered minimally adequate. CONCLUSION: We found large unmet needs for mental health services among adolescents with psychiatric disorders in Mexico City. Improvements in the mental health care of Mexican youth are urgently needed.Resumo em Francês:
OBJECTIF: En 2000, le ministère de la santé philippin a adopté la chimiothérapie de masse par le praziquantel pour éliminer la schistosomiase. Le traitement de masse a été proposé à une population justiciable de ce traitement, composée de 30 187 habitants de 50 villages du Samar occidental, aux Philippines, en 2004, dans le cadre d'une étude épidémiologique en cours, le projet STEP sur la transmission et l'écologie de la schistosomiase aux Philippines. Ce projet STEP vise à mesurer l'impact de l'irrigation sur l'infection par la schistosomiase. Le présent article décrit les opérations de traitement de masse et les facteurs liés à la participation à ce traitement. MÉTHODES: Des opérations de sensibilisation, de diffusion de l'information et de mobilisation sociale ont été menées avant la chimiothérapie de masse. Ce sont principalement les chefs de village qui ont assuré la mobilisation communautaire. Le traitement a été proposé dans les salles de réunion et les écoles des villages. Les taux de participation ont été estimés sur la base du recensement de 2002-2003. L'implication de la communauté a été mesurée par un indice de participation. Un modèle de régression logistique hiérarchique bayésien a été appliqué pour estimer l'association entre des facteurs sociodémographiques et la venue des habitants sur le site de traitement. RÉSULTATS: En moyenne dans les villages, 53,1 % des habitants (plage de variation : 21,1 - 85,3) se sont rendus sur le site de traitement, ce qui donne un taux de couverture moyen de 48,3 % (plage de variation : 15,8 - 80,7). Au niveau individuel, le taux de participation était plus élevé chez les hommes, les enfants d'âge préscolaire et scolaire, les personnes ne participant pas au projet STEP et ceux ayant fourni un échantillon de selles. A l'échelle des villages, une plus grande implication de la communauté était associée à une plus forte participation, tandis qu'un recensement plus large était associé à une faible participation. CONCLUSION: Le traitement de masse réalisé dans 50 villages a donné lieu à une participation bien plus réduite que prévu. Cette observation est préoccupante pour les initiatives de traitement de masse en cours actuellement dans les pays en développement.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: En el año 2000, el Ministerio de Salud de Filipinas adoptó la antibioticoterapia masiva con prazicuantel como medio de eliminación de la esquistosomiasis. En 2004 se ofreció tratamiento masivo a una población idónea de 30 187 residentes en 50 aldeas de Samar occidental, Filipinas, como parte de un estudio epidemiológico en curso - Transmisión y Ecología de la Esquistosomiasis en Filipinas (STEP) - concebido para medir el efecto del riego en la infección por esquistosoma. En este artículo se describen las actividades de tratamiento masivo y los factores asociados a la participación. MÉTODOS: Antes de la antibioticoterapia masiva se llevaron a cabo actividades de promoción, difusión de información y movilización social. Los líderes de aldea fueron los principales responsables de la movilización comunitaria. Se ofreció tratamiento masivo en las salas de reunión y las escuelas de las aldeas. Los porcentajes de participación se estimaron a partir del censo de 2002-2003, y la implicación de la comunidad se midió empleando un índice de participación. Se aplicó un modelo jerárquico bayesiano de regresión logística para estimar la relación entre los factores sociodemográficos y la visita de los residentes al centro de tratamiento. RESULTADOS: A nivel de aldea, acudieron al centro de tratamiento una media del 53,1% de los residentes (intervalo: 21,1-85,3), lo que se tradujo en una cobertura de tratamiento masivo del 48,3% (intervalo: 15,8-80,7). A nivel individual, los porcentajes de participación fueron mayores entre los hombres, los niños en edad preescolar y escolar, los participantes ajenos a STEP y las personas que proporcionaron una muestra de heces. A nivel de aldea, una mayor implicación de la comunidad se asoció a una mayor participación; ésta disminuía en cambio cuanto mayor era el censo. CONCLUSIÓN: La práctica del tratamiento masivo en las 50 aldeas estudiadas se asoció a una participación muy inferior a la prevista. Esto suscita preocupación en relación con las iniciativas de tratamiento masivo que se están llevando a cabo en los países en desarrollo.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: In the year 2000, the Philippines' Department of Health adopted mass chemotherapy using praziquantel to eliminate schistosomiasis. Mass treatment was offered to an eligible population of 30 187 residents of 50 villages in Western Samar, the Philippines, in 2004 as part of an ongoing epidemiological study, Schistosomiasis Transmission and Ecology in the Philippines (STEP), aimed at measuring the effect of irrigation on infection with schistosomiasis. This paper describes the mass-treatment activities and factors associated with participation. METHODS: Advocacy, information dissemination and social mobilization activities were conducted before mass chemotherapy. Village leaders were primarily responsible for community mobilization. Mass treatment was offered in village meeting halls and schools. Participation proportions were estimated based on the 2002-2003 census. Community involvement was measured using a participation index. A Bayesian hierarchical logistic regression model was fitted to estimate the association between sociodemographic factors and residents coming to the treatment site. FINDINGS: A village-level average of 53.1% of residents (range: 21.1-85.3) came to the treatment site, leading to a mass-treatment coverage with an average of 48.3% (range: 15.8-80.7). At the individual level, participation proportions were higher among males, preschool and school-age children, non-STEP participants and among those who provided a stool sample. At the village-level, better community involvement was associated with increased participation whereas a larger census was associated with decreased participation. CONCLUSION: The conduct of mass treatment in the 50 villages resulted in far lower participation than expected. This raises concern for the ongoing mass-treatment initiatives now taking place in developing countries.Resumo em Francês:
OBJECTIF: L'éradication de la pauvreté est le premier des huit objectifs du Millénaire pour le développement qui ont été adoptés par les dirigeants du monde lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en 2000. La présente étude s'efforce d'étudier l'influence du contexte politique et social sur la réalisation de l'éradication de la pauvreté. MÉTHODES: Une étude écologique rétrospective a été effectuée pour étudier les associations entre les progrès vers la réalisation en 2002 de l'objectif 1 et des facteurs relevant du contexte politique et social. L'étude fournit des estimations transversales pour 1990, 1995, 2000 et 2002. Les analyses et les observations ont été réalisées à l'échelle nationale (dans 88 pays). Une analyse descriptive, ainsi que des analyses simples et multiples de régression logistique, ont été réalisées. RÉSULTATS: Parmi les 88 pays étudiés, 71 (80,7 %) ne sont pas sur la voie d'une réalisation de l'objectif 1 d'éradication de la pauvreté. Le facteur le plus fréquemment associé à la non réalisation de cet objectif est la baisse des dépenses publiques par habitant (odds ratio, OR : 13,8, intervalle de confiance à 95 %, IC = 2,92 - 65,26). D'après l'analyse de régression multiple, les facteurs les plus importants sont : la diminution des dépenses publiques par habitant (OR = 9,8, IC à 95 % = 1,82 - 52,75), l'insuffisance des importations par rapport aux exportations (OR = 5,3; IC à 95 % = 1,32 - 21,54) et une plus forte inégalité des revenus familiaux (OR = 4,7; IC à 95 % = 1,12 - 20,01). CONCLUSION: Les progrès vers la réalisation de l'objectif 1 semblent être entravés essentiellement par la baisse importante des dépenses publiques dans certains pays et l'absence de politique de redistribution. Pour comprendre les déterminants politiques de la pauvreté, il faut s'intéresser de plus près au milieu politique national et international, qui semble avoir une influence notable sur cette problématique et ainsi sur la santé de la population.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: La erradicación de la pobreza es la meta 1 del primero de los ocho Objetivos de Desarrollo del Milenio adoptados por los líderes mundiales en la Asamblea General de las Naciones Unidas en el año 2000. La finalidad del presente estudio ha sido analizar la influencia del contexto político y social en el logro de la erradicación de la pobreza. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio ecológico retrospectivo para determinar el grado de asociación entre los progresos hacia la meta 1 en 2002 y diversas variables relacionadas con el contexto político y social. El estudio incluyó estimaciones transversales realizadas en 1990, 1995, 2000 y 2002. La unidad de análisis y observación empleada fueron los países (n = 88). Se hizo un análisis descriptivo, así como análisis de regresión logística simple y múltiple. RESULTADOS: De los 88 países estudiados, 71 (80,7%) no están bien encaminados para alcanzar la meta de erradicación de la pobreza. El factor más relacionado con el fracaso en la consecución de esa meta fue la disminución del consumo del sector público por habitante (razón de posibilidades, OR: 13,8; intervalo de confianza (IC) del 95%: 2,92-65,26). El análisis de regresión múltiple revela que los factores más importantes con miras a la erradicación son el aumento del consumo del sector público por habitante (OR: 9,8; IC95%: 1,82-52,75), el predominio de las exportaciones sobre las importaciones (OR: 5,3; IC95%: 1,32-21,54), y el incremento de la igualdad en los ingresos familiares (OR: 4,7; IC95%: 1,12-20,01). CONCLUSIÓN: Los progresos hacia la meta 1 parecen verse frenados fundamentalmente por una reducción considerable del consumo público en algunos países y por la ausencia de políticas de redistribución. A fin de comprender los determinantes políticos de la pobreza, es necesario prestar más atención al entorno político nacional e internacional, que parece tener una importante influencia en este problema y, por consiguiente, en la salud de la población.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: Eradication of poverty is Target 1 of the first of eight Millennium Development Goals, which were adopted by world leaders at the United Nations General Assembly in the year 2000. This study aims to explore the influence of political and social context in the achievement of poverty eradication. METHODS: A retrospective ecological study was carried out to explore associations between progress towards the achievement of Target 1 in 2002 and political and social context variables. The study contained cross-sectional estimates in 1990, 1995, 2000 and 2002. The analysis and observation unit was the countries (n = 88). A descriptive analysis was made, as well as simple and multiple analyses with logistic regression. FINDINGS: Of the 88 countries studied, 71 (80.7%) are not on track to achieving the target of eradicating poverty. The factor most associated with non-attainment of this goal was reduced government consumption per capita (odds ratio, OR: 13.8; 95% confidence interval, CI: 2.92-65.26). In the multiple regression analysis, the most significant factors are: reduced government consumption per capita (OR: 9.8; 95% CI: 1.82-52.75), losses in the balance between imports and exports (OR: 5.3; 95% CI: 1.32-21.54) and more inequality in family income (OR: 4.7; 95% CI: 1.12-20.01). CONCLUSION: Progress towards achievement of Target 1 seems to be hindered, fundamentally, by the significant reduction in government consumption in certain countries and the absence of redistribution policies. To understand the political determinants of poverty, more attention must be paid to the national and international political milieu, which seem to have a relevant impact on this problem and hence on population health.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'impact sur la schistosomiase du traitement biennal contre la schistosomiase par le praziquantel (PZQ) chez les enfants d'âge scolaire du Burkina Faso, premier pays ayant obtenu une couverture nationale totale par ce traitement de plus de 90 % de la population d'âge scolaire. MÉTHODES: Une cohorte de 1727 écoliers (6-14 ans) a été suivie à intervalles d'un an, à travers une enquête longitudinale. D'autres groupes d'écoliers ont été suivis dans le cadre d'enquêtes transversales. Des examens parasitologiques, visant à mettre en évidence Schistosoma haematobium et Schistosoma mansoni, ont été pratiqués. La prévalence et l'intensité de l'infestation avant et après le traitement ont également été analysées. RÉSULTATS: Les données collectées pour la cohorte longitudinale montrent qu'une tournée unique de traitement par le PZQ a permis de réduire la prévalence de l'infestation par S. haematobium de 87 % (baisse considérable de 59,6 % à 7,7 %) et l'intensité de cette infestation de 92,8 % (baisse de 94,2 à 6,8 œufs/10 ml d'urine) deux ans après le traitement. Cet effet sur l'infestation a été confirmé par une enquête transversale réalisée 2 ans également après le traitement. Point important : la proportion d'enfants d'âge scolaire lourdement infestés par S. haematobium est tombée de près de 25 % avant le traitement à environ 2-3 % deux ans après celui-ci. Des comparaisons transversales chez les enfants de 7 ans en première année d'école primaire, ayant reçu le traitement par le biais des systèmes de délivrance communautaires, ont mis en évidence une diminution à la fois de la prévalence (65,9 %) et de l'intensité (78,4 %) de l'infestation par S. haematobium deux ans après le traitement unique. Ces comparaisons relevaient aussi une baisse conséquente de l'infestation par S. mansoni. CONCLUSION: Une diminution importante et durable de l'infestation par S. haematobium a été obtenue par un traitement biennal des enfants d'âge scolaire au Burkina Faso. Cette démarche pourrait constituer une stratégie de traitement d'un bon rapport coût/efficacité pour d'autres programmes nationaux analogues de lutte contre la schistosomiase en Afrique sub-saharienne.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar el impacto en la esquistosomiasis a los dos años del tratamiento bienal con prazicuantel (PZQ) en una población de niños en edad escolar en Burkina Faso, el primer país que logró la plena cobertura nacional tratando a más del 90% de la población en edad escolar. MÉTODOS: Se realizó un estudio longitudinal para seguir la evolución de una cohorte de 1727 escolares (6-14 años) a intervalos de un año. Se sometió también a seguimiento a otros grupos de escolares mediante encuestas transversales. Se realizaron exámenes parasitológicos para detectar la presencia de Schistosoma haematobium y Schistosoma mansoni, determinándose la prevalencia e intensidad de la infección antes y después del tratamiento. RESULTADOS: Los datos de la cohorte longitudinal muestran que, transcurridos dos años, una sola ronda de tratamiento con PZQ había reducido considerablemente la prevalencia -un 87% (de 59,6% a 7,7%)- e intensidad -92,8% (de 94,2 a 6,8 huevos/10 ml de orina)- de la infección por S. haematobium. El impacto en la infección se vio confirmado también por una encuesta transversal realizada a los 2 años del tratamiento. Un dato importante es que la proporción de niños en edad escolar con infección seria disminuyó de aproximadamente un 25% antes del tratamiento a un 2%-3% a los 2 años del mismo. La comparación transversal del estado de infección por S. haematobium entre niños de 7 años en su primer año de escolaridad, que recibieron tratamiento gracias a un sistema de suministro de medicamentos basado en la comunidad, también puso de relieve una reducción importante tanto de la prevalencia (65,9%) como de la intensidad (78,4%) de la infección por S. haematobium dos años después del tratamiento único. También se logró reducir de forma notable la infección por S. mansoni. CONCLUSIÓN: El tratamiento bienal de los niños en edad escolar en Burkina Faso logró reducir considerablemente y de forma sostenida la infección por S. haematobium. Esto brindaría una estrategia de tratamiento costoeficaz para otros programas nacionales similares de control de la esquistosomiasis en el África subsaharianaResumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the impact on schistosomiasis of biennial treatment with praziquantel (PZQ) among school-age children in Burkina Faso, the first country that achieved full national coverage with treatment of more than 90% of the school-age population. METHODS: A cohort of 1727 schoolchildren (6-14 years old) was monitored at yearly intervals through a longitudinal survey. Additional groups of schoolchildren were monitored in cross-sectional surveys. Parasitological examinations for Schistosoma haematobium and Schistosoma mansoni were performed, and prevalence and intensity of infection before and after treatment were analysed. FINDINGS: Data from the longitudinal cohort show that a single round of PZQ treatment significantly reduced prevalence of S. haematobium infection by 87% (from 59.6% to 7.7%) and intensity of infection by 92.8% (from 94.2 to 6.8 eggs/10 ml of urine) 2 years post-treatment. The impact on infection was also confirmed by a cross-sectional survey 2 years post-treatment. Importantly, the proportion of school-age children with heavy S. haematobium infection decreased from around 25% before treatment to around 2-3% 2 years post-treatment. Cross-sectional comparison of S. haematobium infection in 7-year-old children in their first year at school, who received treatment through community-based drug delivery, also showed significant reduction in both prevalence (65.9%) and intensity of S. haematobium infection (78.4%) 2 years after single treatment. A significant reduction in S. mansoni infection was also achieved. CONCLUSION: Significant and sustained reduction in S. haematobium infection was achieved by biennial treatment in school-age children in Burkina Faso. This may provide a cost-effective treatment strategy for similar national schistosomiasis control programmes in sub-Saharan Africa.Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'innocuité et l'efficacité de l'association artéméther (AM)/praziquantel (PZQ) dans le cadre de différents schémas thérapeutiques contre la schistosomiase asiatique aiguë. MÉTHODES: Nous avons entrepris un essai contrôlé randomisé en double aveugle dans quatre hôpitaux spécialisés dans la schistosomiase de la région du lac de Dongting, dans la province du Hunan, en Chine, entre mai 2003 et décembre 2005. Aux participants à l'étude, on a affecté au hasard l'un des quatre schémas thérapeutiques suivants : le groupe A a reçu 60 mg/kg de PZQ + 6 mg/kg d'AM ; le groupe B a reçu 60 mg/kg de PZQ + placebo de l'AM ; le groupe C a reçu 120 mg/kg de PZQ + 6 mg/kg d'AM ; et le groupe D a reçu 120 mg/kg de PZQ + placebo de l'AM. Tous les participants ont été suivis sur une période de 45 jours. La principale mesure de résultat pour l'essai était le statut infectieux des sujets (déterminé par le résultat de l'examen de selles). Parmi les mesures de résultat secondaires, figuraient des observations cliniques et des analyses biochimiques du sang, notamment la surveillance des taux d'hémoglobine et d'alanine aminotransférase au cours du temps. RÉSULTATS: L'efficacité du traitement par les quatre schémas thérapeutiques était respectivement de 98,0 %, 96,4 %, 97,7 % et 95,7 % pour les groupes A, B, C et D (p > 0,05). Le traitement du groupe B s'est révélé plus efficace (98 %) que celui du groupe D (95,7 %) (p > 0,05). Le traitement du groupe A a permis une meilleure élimination de la fièvre (p < 0,05) et une durée d'hospitalisation plus courte (p < 0,05). CONCLUSION: C'est la première fois qu'on rapporte un essai contrôlé randomisé en double aveugle visant à évaluer l'association médicamenteuse AM/PZQ et deux doses différentes (60 et 120 mg/kg) de PZQ dans le traitement de la schistosomiase asiatique aiguë en Chine. Le recours à l'association médicamenteuse AM/PZQ n'a pas amélioré l'efficacité du traitement par rapport à l'administration de PZQ seul. Le PZQ pourrait être aussi efficace à la dose de 60 mg/kg (sur une journée, 3 doses de 20 mg/kg à 4-5 heures d'intervalle) qu'à celle de 120 mg/kg (sur 6 jours, 20 mg/kg chaque jour, répartis en 3 doses à 4-5 heures d'intervalle).Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar la seguridad y eficacia de la combinación de artemetero (AM) y prazicuantel (PZQ) en diferentes posologías para tratar la esquistosomiasis japonesa aguda. MÉTODOS: Entre mayo de 2003 y diciembre de 2005 se realizó un ensayo aleatorizado a doble ciego controlado con placebo en cuatro hospitales especializados en la esquistosomiasis de la región del lago Dongting, en la provincia china de Hunan. Los participantes en el estudio se repartieron aleatoriamente entre cuatro grupos sometidos a distintas pautas de tratamiento: el grupo A recibió 60 mg/kg PZQ + 6 mg/kg AM; el grupo B, 60 mg/kg PZQ + placebo de AM; el grupo C, 120 mg/kg PZQ + 6 mg/kg AM; y el grupo D, 120 mg/kg PZQ + placebo de AM. Todos los participantes fueron sometidos a seguimiento durante un periodo de 45 días. El criterio principal de valoración empleado en el ensayo fue la presencia de la infección (examen coproparasitoscópico positivo). Como criterios secundarios de valoración se emplearon los resultados de la exploración clínica y de los análisis bioquímicos sanguíneos, en particular la evolución de los niveles de hemoglobina y de alanina-aminotransferasa. RESULTADOS: La eficacia de las cuatro pautas de tratamiento fue del 98,0%, 96,4%, 97,7% y 95,7% para los grupos A, B, C y D, respectivamente (p > 0,05). La eficacia fue mayor en el grupo B (98%) que en el D (95,7%) (p > 0,05). El tratamiento recibido por el grupo A eliminó más eficazmente la fiebre (p < 0,05) y acortó el tiempo de hospitalización (p < 0,05). CONCLUSIÓN: Este es el primer trabajo publicado sobre un ensayo aleatorizado a doble ciego controlado con placebo destinado a evaluar la antibioticoterapia combinada con AM y dos posologías diferentes (60 mg/kg y 120 mg/kg) de PZQ como tratamiento de la esquistosomiasis japonesa aguda en China. La combinación de AM y PZQ no mejoró la eficacia del tratamiento en comparación con el uso aislado de PZQ. El PZQ administrado en dosis de 60 mg/kg (1 día, 3 tomas de 20 mg/kg a intervalos de 4-5 horas) puede ser tan eficaz como en dosis de 120 mg/kg (6 días, 20 mg/kg cada día repartidos en 3 tomas a intervalos de 4-5 horas)Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To evaluate the safety and efficacy of combining artemether (AM) and praziquantel (PZQ) in different regimens for treating acute schistosomiasis japonica. METHODS: We undertook a randomized, double-blind, placebo-controlled trial within four specialized schistosomiasis hospitals in the Dongting Lake region, Hunan province, China, between May 2003 and December 2005. Study participants were randomized into one of four treatment regimes: group A received 60 mg/kg PZQ + 6 mg/kg AM; group B received 60 mg/kg PZQ + AM placebo; group C received 120 mg/kg PZQ + 6 mg/kg AM; and group D received 120 mg/kg PZQ + AM placebo. All participants were followed up over a 45-day period. The primary endpoint of the trial was human infection status (determined by positive stool examination). Secondary endpoints involved clinical observations and blood biochemistry, including monitoring haemoglobin and alanine aminotransferase levels over time. FINDINGS: Treatment efficacies of the four different treatment regimens were 98.0%, 96.4%, 97.7% and 95.7% for group A, B, C, and D respectively (P > 0.05). The group B had a greater treatment efficacy (96.4%) than the group D (95.7%) (P > 0.05). Group A treatment was better for clearance of fever (P < 0.05) and resulted in a shorter hospitalization time (P < 0.05). CONCLUSION: This is the first report of a randomized, double-blind, placebo-controlled trial for evaluating combined chemotherapy with AM and two different dosages (60 mg/kg and 120 mg/kg) of PZQ in the treatment of acute schistosomiasis japonica in China. The combination of AM and PZQ chemotherapy did not improve treatment efficacy compared with PZQ alone. PZQ given as a dosage of 60 mg/kg (1 day, 3 × 20 mg/kg doses at 4-5 hour intervals) may be as effective as a dosage of 120 mg/kg (6 days, 20 mg/kg for each day split into 3 doses at 4-5 hour intervals).Resumo em Francês:
OBJECTIF: Evaluer l'impact de la composante sanitaire d'un programme communautaire intégré à grande échelle de nutrition et de santé. MÉTHODES: En faisant appel à une méthode quasi-expérimentale, nous avons évalué un programme partenaire d'une organisation non gouvernementale et mis en place par le gouvernement indien dans les infrastructures existantes de deux districts ruraux de l'Uttar Pradesh, au Nord de l'Inde. Les mères ayant donné naissance à un enfant dans les 2 ans précédant les enquêtes ont été interrogées dans l'enquête de référence (n = 14 952) et dans l'enquête finale (n = 13 826). La principale mesure de résultat était la baisse de la mortalité néonatale. RÉSULTATS: Dans le district d'intervention, la fréquence des visites à domicile par des agents de santé communautaires a augmenté à la fois pendant la période anténatale (de 16 à 56 %) et postnatale (de 3 à 39 %), tout comme la fréquence des soins apportés à la mère et au nouveau-né. Dans le district de comparaison, aucune progression des visites à domicile n'a été observée et le seul changement comportemental notable a été la mise de côté par les femmes d'argent destiné aux traitements médicaux d'urgence. Les taux de mortalité néonatale restaient inchangés dans les deux districts tant que les nouveau-nés n'avaient reçu qu'une visite anténatale. Toutefois, les nouveau-nés ayant reçu une visite postnatale à domicile dans les 28 jours suivant la naissance présentaient un taux de mortalité néonatale inférieur de 34 % (35,7 décès pour 1000 naissances vivantes, intervalle de confiance à 95 % : 29,2-42,1) à celui des nouveaux-nés n'ayant pas reçu de visite postnatale (53,8 décès pour 1000 naissances vivantes, IC à 95 % : 48,9-58,8), après ajustement en fonction des variables sociodémographiques. Les trois-quarts de la réduction de mortalité ont été relevés chez les nouveau-nés visités dans les 3 jours suivant la naissance. Cet effet sur la mortalité restait statistiquement significatif lorsqu'on excluait les décès de nourrissons intervenus le jour de la naissance. CONCLUSION: La couverture limitée du programme ne permettait pas d'observer un effet sur la mortalité néonatale à l'échelle d'une population. La réduction constatée du taux de mortalité des nouveau-nés ayant reçu des visites domiciliaires postnatales prouve la capacité du programme à influer sur la mortalité néonatale.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Evaluar los efectos del componente de salud neonatal de un programa comunitario en gran escala que integraba medidas de nutrición y de salud. MÉTODOS: Utilizando un diseño cuasiexperimental, evaluamos los resultados de un programa promovido por una organización no gubernamental y aplicado por el Gobierno de la India en el marco de la infraestructura existente en dos distritos rurales de Uttar Pradesh, en el norte del país. Se entrevistó a madres que habían dado a luz en los dos años que precedieron a las encuestas (n = 14 952 en la encuesta basal, y n = 13 826 en la encuesta final). La variable de evaluación principal fue la reducción de la mortalidad neonatal. RESULTADOS: En el distrito de intervención, las visitas domiciliarias por agentes comunitarios aumentaron tanto durante el periodo prenatal (del 16% al 56%) como durante el periodo posnatal (del 3% al 39%), al igual que la frecuencia de prácticas de atención de la madre y el recién nacido. En el distrito de comparación no se observó mejora alguna de las visitas domiciliarias, y el único cambio de comportamiento destacable fue que las mujeres habían ahorrado dinero para un posible tratamiento médico de urgencia. Las tasas de mortalidad neonatal se mantuvieron inalteradas en ambos distritos en los casos en que sólo se recibió una visita de atención prenatal. Sin embargo, entre los recién nacidos que recibieron una visita domiciliaria de atención posnatal en sus primeros 28 días de vida se observó una disminución del 34% de la mortalidad neonatal (35,7 defunciones por 1000 nacidos vivos, intervalo de confianza (IC) del 95%: 29,2-42,1) en comparación con los que no recibieron ninguna visita posnatal (53,8 defunciones por 1000 nacidos vivos, IC95%: 48,9-58,8), tras ajustar en función de las variables sociodemográficas. Las tres cuartas partes de esa reducción de la mortalidad se explican por los niños que recibieron la visita durante los tres primeros días posteriores al nacimiento. El efecto en la mortalidad seguía siendo estadísticamente significativo tras excluir del análisis a los niños fallecidos el mismo día en que nacieron. CONCLUSIÓN: La limitada cobertura del programa impide determinar cualquier efecto en la mortalidad neonatal a nivel poblacional. La reducción de las tasas de mortalidad neonatal entre quienes recibieron visitas domiciliarias posnatales demuestra el potencial del programa para influir en las defunciones neonatales.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To assess the impact of the newborn health component of a large-scale community-based integrated nutrition and health programme. METHODS: Using a quasi-experimental design, we evaluated a programme facilitated by a nongovernmental organization that was implemented by the Indian government within existing infrastructure in two rural districts of Uttar Pradesh, northern India. Mothers who had given birth in the 2 years preceding the surveys were interviewed during the baseline (n = 14 952) and endline (n = 13 826) surveys. The primary outcome measure was reduction of neonatal mortality. FINDINGS: In the intervention district, the frequency of home visits by community-based workers increased during both antenatal (from 16% to 56%) and postnatal (from 3% to 39%) periods, as did frequency of maternal and newborn care practices. In the comparison district, no improvement in home visits was observed and the only notable behaviour change was that women had saved money for emergency medical treatment. Neonatal mortality rates remained unchanged in both districts when only an antenatal visit was received. However, neonates who received a postnatal home visit within 28 days of birth had 34% lower neonatal mortality (35.7 deaths per 1000 live births, 95% confidence interval, CI: 29.2-42.1) than those who received no postnatal visit (53.8 deaths per 1000 live births, 95% CI: 48.9-58.8), after adjusting for sociodemographic variables. Three-quarters of the mortality reduction was seen in those who were visited within the first 3 days after birth. The effect on mortality remained statistically significant when excluding babies who died on the day of birth. CONCLUSION: The limited programme coverage did not enable an effect on neonatal mortality to be observed at the population level. A reduction in neonatal mortality rates in those receiving postnatal home visits shows potential for the programme to have an effect on neonatal deaths.