• Effects of mutual health organizations on use of priority health-care services in urban and rural Mali: a case-control study Research

    Franco, Lynne Miller; Diop, François Pathé; Burgert, Clara R; Kelley, Allison Gamble; Makinen, Marty; Simpara, Cheick Hamed Tidiane

    Resumo em Francês:

    RÉSUMÉ OBJECTIF: Examiner comment la présence d'une mutuelle de santé communautaire influe sur le recours aux services de santé prioritaires, sur la protection financière de ses affiliés et sur la couverture des pauvres et autres groupes cibles. MÉTHODES: Quatre mutuelles de santé ont été mises en place dans deux districts du Mali. On a réalisé une étude cas témoins qui a permis de recueillir des données d'enquête auprès de 817 ménages affiliés, de 787 ménages non affiliés vivant dans une zone de desserte des mutuelles et de 676 ménages témoins vivant dans une zone non desservie par les mutuelles. Nous avons compilé les données des registres des mutuelles par ménage sur une période de 22 mois. Parmi les mesures de résultat figuraient le recours aux services prioritaires, les dépenses de santé et les débours directs des ménages. Les variables indépendantes étudiées comprenaient des paramètres démographiques, socioéconomiques et qualifiant l'accès aux soins qui s'appliquaient aux individus, aux ménages et aux communautés et avaient été tirées de l'enquête auprès des ménages de 2004. RÉSULTATS: Les affiliés des mutuelles à jour de leurs primes (en contrôlant pour l'éducation, la distance au centre de santé le plus proche et d'autres facteurs) avaient une probabilité 1,7 fois supérieure d'être traités pour une fièvre dans un établissement moderne, une probabilité 3 fois supérieure de présenter leur enfant atteint de diarrhée dans un centre de santé et/ou de le traiter par des sels de réhydratation orale à domicile et une probabilité 2 fois supérieure de bénéficier de quatre visites prénatales ou plus et de dormir sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide (p < 0,10 ou mieux dans tous les cas) s'ils avaient moins de cinq ans ou attendaient un enfant. Néanmoins, la distance au centre de santé le plus proche constituait aussi un facteur prédictif important de l'absence de recours à de nombreux services, notamment l'accouchement assisté. Il n'a pas été relevé d'association significative entre l'affiliation familiale ou individuelle à une mutuelle et le statut socioéconomique (sauf pour le quintile le plus riche) et les mutuelles semblent apporter une certaine protection financière à leurs affiliés. CONCLUSION: Les mutuelles sont un mécanisme que peuvent utiliser les pays qui renforcent leur fourniture de soins primaires pour rendre les services de santé prioritaires plus accessibles sur le plan financier et plus équitables.

    Resumo em Espanhol:

    RESUMEN OBJETIVO: Analizar los efectos de una mutua de salud comunitaria sobre la utilización de servicios de salud prioritarios, la protección financiera de sus miembros y la cobertura de pobres y otros grupos destinatarios. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio de casos y controles en relación con cuatro mutuas establecidas en dos distritos de Malí, reuniéndose datos de encuestas domiciliarias sobre 817 hogares acogidos a las mutuas, 787 hogares no acogidos a ellas en las zonas de captación correspondientes, y 676 hogares de control de zonas que carecían de mutuas. Compilamos datos de los registros de las mutuas por hogares para un periodo de 22 meses. Como medidas de resultados se emplearon la utilización de servicios prioritarios, los gastos sanitarios y los pagos directos. Las variables independientes abarcaron características de los individuos, los hogares y la comunidad y datos demográficos, socioeconómicos y referentes al acceso, sobre la base de una encuesta de hogares de 2004. RESULTADOS: Tras controlar en función de la educación, la distancia al centro de salud más próximo y otros factores, se observó que los miembros de las mutuas que tenían al día el pago de las primas presentaban una probabilidad 1,7 veces mayor de recibir tratamiento para una fiebre en servicios modernos; tres veces más probabilidades de llevar a los niños con diarrea a un establecimiento de salud y/o tratarlos con sales de rehidratación oral en el hogar; dos veces más probabilidades de realizar cuatro o más visitas prenatales; y dos veces más probabilidades, en el caso de las embarazadas y los menores de 5 años, de dormir bajo un mosquitero tratado con insecticida (p < 0,10 o inferior en todos los casos). Sin embargo, la distancia fue también un factor predictivo negativo en lo relativo a la utilización de muchos servicios, en particular de asistencia al parto. La pertenencia familiar o individual a una mutua no se asoció de forma significativa a un determinado estatus socioeconómico (exceptuando el quintil superior), y parece que las mutuas procuraban efectivamente cierta protección financiera para sus miembros. CONCLUSIÓN: Las mutuas son un mecanismo al que pueden recurrir los países que están reforzando la oferta de atención primaria para ampliar el acceso financiero a servicios de salud prioritarios y mejorar la equidad en ese terreno.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine the effects of a community-based mutual health organization (MHO) on utilization of priority health services, financial protection of its members and inclusion of the poor and other target groups. METHODS: Four MHOs were established in two districts in Mali. A case-control study was carried out in which household survey data were collected from 817 MHO member households, 787 non-member households in MHO catchment areas, and 676 control households in areas without MHOs. We compiled MHO register data by household for a 22-month period. Outcome measures included utilization of priority services, health expenditures and out-of-pocket payments. Independent variables included individual, household and community demographic, socioeconomic and access characteristics, as determined through a household survey in 2004. FINDINGS: MHO members who were up to date on premium payments (controlling for education, distance to the nearest health facility and other factors) were 1.7 times more likely to get treated for fevers in modern facilities; three times more likely to take children with diarrhoea to a health facility and/or treat them with oral rehydration salts at home; twice as likely to make four or more prenatal visits; and twice as likely, if pregnant or younger than 5 years, to sleep under an insecticide-treated net (P < 0.10 or better in all cases). However, distance was also a significant negative predictor for the utilization of many services, particularly assisted deliveries. Household and individual enrolment in an MHO were not significantly associated with socioeconomic status (with the exception of the highest quintile), and MHOs seemed to provide some financial protection for their members. CONCLUSIONS: MHOs are one mechanism that countries strengthening the supply of primary care can use to increase financial access to - and equity in - priority health services.
  • The impact of user fees on health service utilization in low- and middle-income countries: how strong is the evidence? Research

    Lagarde, Mylene; Palmer, Natasha

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer les effets de la participation à la charge de l'utilisateur sur le recours aux services de santé dans les pays à revenu faible ou moyen. MÉTHODES: Une revue systématique de 25 bases de données relatives aux sciences sociales, à l'économie et à la santé, ainsi que d'autres sources, a été effectuée pour identifier et évaluer les études concernant les effets de l'introduction, de la suppression, de l'augmentation ou de la réduction des frais à la charge des utilisateurs sur le recours aux divers services de santé, dans les pays à revenu faible ou moyen. Seules les études de type expérimental ou quasi-expérimental ont été prises en compte : il s'agissait notamment d'essais contrôlés randomisés par grappes, d'études contrôlées «avant et après» et d'analyses de séries temporelles interrompues. On a également évalué des articles mesurant les effets de ce type d'intervention sur l'évolution du recours aux services sanitaires (y compris les résultats en termes d'équité), des dépenses des ménages ou des résultats sanitaires. RÉSULTATS: Seize études ont été prises en compte : cinq études contrôlées avant et après, deux essais contrôlés et randomisés par grappes et neuf analyses de séries temporelles interrompues. On n'a retenu que des études rapportant des effets sur le recours aux services de santé, dans certains cas parmi des groupes socioéconomiques. On a constaté que la suppression ou la réduction des frais à la charge des utilisateurs se traduisait par un plus grand recours aux services curatifs et potentiellement aux services préventifs, mais aussi parfois par une détérioration de la qualité des services. Le fait d'introduire ou d'augmenter de tels frais diminuait le recours à certains services curatifs, bien que des améliorations de la qualité de ces services aient pu contribuer à maintenir leur niveau d'utilisation dans certains cas. Lors de l'introduction ou de la suppression d'une participation à la charge des utilisateurs, l'impact a été immédiat et brusque. Les études ne montraient pas suffisamment bien si l'augmentation ou la diminution du recours observée perdurait à long terme. De plus, la plupart d'entre elles ont été jugées de basse qualité selon des critères adaptés d'après le Cochrane Collaboration's Effective Practice and Organisation of Care Group. CONCLUSION: Des travaux de recherche de meilleure qualité sont nécessaires pour examiner les effets de modifications des frais à la charge des bénéficiaires des services de santé dans les pays à revenu faible ou moyen.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar los efectos de los honorarios cobrados a los usuarios sobre el uso de los servicios de salud en los países de ingresos bajos y medios. MÉTODOS: Se llevó a cabo una búsqueda sistemática en 25 bases de datos y otras fuentes de bibliografía sobre ciencias sociales, economía y salud a fin de identificar y evaluar los estudios realizados sobre los efectos de introducir, suprimir, aumentar o reducir las tarifas cobradas a los usuarios en la utilización de diversos servicios de salud en los países de ingresos bajos y medios. Sólo se tuvieron en cuenta los estudios experimentales o cuasiexperimentales: ensayos controlados aleatorizados por conglomerados (ECA-G), estudios controlados " antes y después" (CAD) y estudios de series temporales interrumpidas (STI). Se evaluaron los artículos en los que se habían medido los efectos de la intervención en la utilización de los servicios (incluidos los resultados de equidad), el gasto de los hogares o los resultados sanitarios. RESULTADOS: Se consideraron 16 estudios: 5 CAD, 2 ECA-G y 9 STI. Sólo se identificaron los estudios en que se habían notificado efectos sobre la utilización de los servicios de salud, a veces en distintos grupos socioeconómicos. Se observó que la supresión o reducción de los honorarios cobrados a los usuarios aumentaba la utilización de los servicios curativos y podía aumentar también la de los servicios preventivos, pero esas medidas pueden tener un impacto negativo en la calidad de los servicios. La introducción de honorarios o el aumento de los mismos redujeron la utilización de algunos servicios curativos, aunque las mejoras de la calidad pueden haber ayudado a mantener la utilización en algunos casos. Los efectos de la introducción o supresión de los honorarios fueron inmediatos y pronunciados, pero los estudios no revelaron con claridad si ese aumento o reducción de la utilización se mantenía a largo plazo. Además, la mayoría de los estudios fueron clasificados como de baja calidad de acuerdo con los criterios adaptados a partir de los establecidos por el Grupo de Eficacia de la Práctica y Organización de la Atención de la Colaboración Cochrane. CONCLUSIÓN: Es necesario emprender investigaciones de mayor calidad para determinar los efectos de los cambios en los honorarios pagados por los usuarios sobre los servicios de salud en los países de ingresos bajos y medios.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess the effects of user charges on the uptake of health services in low- and middle-income countries. METHODS: A systematic search of 25 social science, economics and health literature databases and other sources was performed to identify and appraise studies on the effects of introducing, removing, increasing or reducing user charges on the uptake of various health services in low- and middle-income countries. Only experimental or quasi-experimental study designs were considered: cluster randomized controlled trials (C-RCT), controlled " before and after" (CBA) studies and interrupted time series (ITS) studies. Papers were assessed in which the effect of the intervention was measured in terms of changes in service utilization (including equity outcomes), household expenditure or health outcomes. FINDINGS: Sixteen studies were included: five CBA, two C-RCT and nine ITS. Only studies reporting effects on health service utilization, sometimes across socioeconomic groups, were identified. Removing or reducing user fees was found to increase the utilization of curative services and perhaps preventive services as well, but may have negatively impacted service quality. Introducing or increasing fees reduced the utilization of some curative services, although quality improvements may have helped maintain utilization in some cases. When fees were either introduced or removed, the impact was immediate and abrupt. Studies did not adequately show whether such an increase or reduction in utilization was sustained over the longer term. In addition, most of the studies were given low-quality ratings based on criteria adapted from those of the Cochrane Collaboration's Effective Practice and Organisation of Care group. CONCLUSIONS: There is a need for more high-quality research examining the effects of changes in user fees for health services in low- and middle-income countries.
  • Coping with out-of-pocket health payments: empirical evidence from 15 African countries Research

    Leive, Adam; Xu, Ke

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Etudier les facteurs associés au comportement des ménages face aux dépenses de santé dans 15 pays d'Afrique et fournir des éléments aux décideurs politiques pour concevoir des mécanismes de protection financière dans le domaine de la santé. MÉTHODES: Une série de régressions logit ont été pratiquées pour étudier les facteurs corrélés à une plus grande probabilité de vente de biens, d'emprunt ou de réalisation de ces deux opérations pour financer des soins de santé. Les effets partiels moyens pour différents niveaux de dépenses de soins hospitaliers ont été obtenus en déterminant les effets partiels pour chaque observation et en calculant la moyenne sur l'échantillon. Les données utilisées pour l'analyse étaient tirées de l'Enquête sur la santé dans le monde 2002-2003, qui avait recueilli des informations auprès des ménages sur la façon dont ils avaient financé les dépenses de santé à leur charge pendant l'année précédente. Les ménages ayant vendu des biens ou emprunté de l'argent ont été comparés à ceux ayant financé leurs dépenses de santé à partir de leurs revenus ou de leurs économies. Ceux ayant fait appel à une assurance ont été exclus. Aux fins de l'analyse, une valeur de 1 a été affectée à la vente de biens ou à un emprunt financier et une valeur de 0 au recours à d'autres mécanismes pour faire face aux dépenses. RÉSULTATS: La proportion des ménages ayant réglé leurs dépenses de santé par un emprunt ou la vente de biens allait de 23 % en Zambie à 68 % au Burkina Faso. En général, les groupes disposant des plus hauts revenus avaient une probabilité moindre d'emprunter ou de vendre des biens. En revanche, les mécanismes de réponse aux dépenses de santé variaient peu entre les quintiles de revenus inférieurs. Les ménages confrontés à des dépenses hospitalières importantes avaient une probabilité nettement plus forte d'emprunter ou d'appauvrir leurs actifs que ceux finançant des soins ambulatoires ou médicaux de routine, sauf au Burkina Faso, en Namibie et au Swaziland. Dans huit pays, pour le coefficient associé au quintile de dépenses hospitalières le plus élevé, on avait p < 0,01. CONCLUSION: Dans la plupart des pays africains, le système de financement des dépenses de santé est trop faible pour protéger les ménages des dépenses catastrophiques. Le recours à l'emprunt ou à la vente de biens pour financer les soins de santé est une pratique courante. Des systèmes de prépaiement formels seraient utiles à de nombreux ménages et un réseau de protection sociale global pourrait contribuer à atténuer les effets à long terme de la mauvaise santé sur le bien-être des foyers et à réduire la pauvreté.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar los factores asociados a los comportamientos adoptados por los hogares para afrontar los gastos sanitarios en 15 países africanos, y aportar a las instancias normativas datos probatorios que les permitan formular mecanismos de protección financiera de la salud. MÉTODOS: Se realizaron regresiones logit para estudiar los factores correlacionados con una mayor probabilidad de vender bienes, pedir préstamos o ambas cosas para financiar la atención de salud. Los efectos parciales medios para diferentes niveles de gasto en atención hospitalaria se determinaron calculando los efectos parciales para cada observación y considerando la media de la muestra. Los datos usados en el análisis proceden de la Encuesta Mundial de Salud 2002-2003, en la que se preguntaba cómo habían financiado los hogares los pagos directos durante el último año. Los hogares que vendieron bienes o adquirieron préstamos se compararon con los que pudieron financiar la atención de salud con sus ingresos o ahorros. No se incluyó en el estudio a los que estaban asegurados. A efectos de este análisis, se asignó un valor de 1 a los que vendieron bienes o se endeudaron, y un valor de cero a los que afrontaron la situación mediante otros mecanismos. RESULTADOS: Entre un 23% (Zambia) y un 68% (Burkina Faso) de los hogares vendieron bienes o pidieron dinero prestado. En general, los grupos con mayores ingresos fueron los que menos recurrieron a esas opciones, pero los mecanismos de afrontamiento no diferían de forma marcada entre los quintiles de ingresos inferiores. Entre los hogares con mayores gastos hospitalarios se observó una tendencia significativamente mayor a pedir préstamos y vender bienes en comparación con quienes tuvieron que financiar atención ambulatoria o gastos médicos corrientes, exceptuando los casos de Burkina Faso, Namibia y Swazilandia. En ocho países, el coeficiente para el quintil superior de los gastos en atención hospitalaria presentaba un valor de p inferior a 0,01. CONCLUSIÓN: En la mayoría de los países africanos, el sistema de financiación sanitaria es demasiado débil para proteger a los hogares de los problemas críticos de salud. La petición de préstamos y la venta de bienes para financiar la atención de salud son reacciones frecuentes en esos casos. Unos sistemas formales de prepago podrían beneficiar a muchos hogares, y una red general de protección social podría ayudar a atenuar los efectos que la mala salud tiene a largo plazo en el bienestar doméstico, así como a reducir la pobreza.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To explore factors associated with household coping behaviours in the face of health expenditures in 15 African countries and provide evidence for policy-makers in designing financial health protection mechanisms. METHODS: A series of logit regressions were performed to explore factors correlating with a greater likelihood of selling assets, borrowing or both to finance health care. The average partial effects for different levels of spending on inpatient care were derived by computing the partial effects for each observation and taking the average across the sample. Data used in the analysis were from the 2002-2003 World Health Survey, which asked how households had financed out-of-pocket payments over the previous year. Households selling assets or borrowing money were compared to those that financed health care from income or savings. Those that used insurance were excluded. For the analysis, a value of 1 was assigned to selling assets or borrowing money and a value of 0 to other coping mechanisms. FINDINGS: Coping through borrowing and selling assets ranged from 23% of households in Zambia to 68% in Burkina Faso. In general, the highest income groups were less likely to borrow and sell assets, but coping mechanisms did not differ strongly among lower income quintiles. Households with higher inpatient expenses were significantly more likely to borrow and deplete assets compared to those financing outpatient care or routine medical expenses, except in Burkina Faso, Namibia and Swaziland. In eight countries, the coefficient on the highest quintile of inpatient spending had a P-value below 0.01. CONCLUSION: In most African countries, the health financing system is too weak to protect households from health shocks. Borrowing and selling assets to finance health care are common. Formal prepayment schemes could benefit many households, and an overall social protection network could help to mitigate the long-term effects of ill health on household well-being and support poverty reduction.
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