• Incidence of influenza-like illness and severe acute respiratory infection during three influenza seasons in Bangladesh, 2008-2010 Research

    Azziz-Baumgartner, Eduardo; Alamgir, ASM; Rahman, Mustafizur; Homaira, Nusrat; Sohel, Badrul Munir; Sharker, MA Yushuf; Zaman, Rashid Uz; Dee, Jacob; Gurley, Emily S; Mamun, Abdullah Al; Mah-E-Muneer, Syeda; Fry, Alicia M; Widdowson, Marc-Alain; Bresee, Joseph; Lindstrom, Stephen; Azim, Tasnim; Brooks, Abdullah; Podder, Goutam; Hossain, M Jahangir; Rahman, Mahmudur; Luby, Stephen P

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer l'impact de la grippe sur le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), une cause majeure de la mortalité chez les enfants, chez les personnes de tous les âges au Bangladesh. MÉTHODES: Les médecins ont obtenu des écouvillons de prélèvement de nez et de gorge afin de tester le virus de la grippe chez des patients qui avaient été hospitalisés dans les 7 jours suivants l'apparition de l'infection respiratoire aiguë sévère (SRAS) ou qui avaient eu une consultation déambulatoire pour un syndrome de type grippal (STG). Une enquête sur l'utilisation des soins de santé communautaires a été effectuée afin de définir la proportion des riverains de la circonscription hospitalière, qui avaient reçu des soins dans les hôpitaux universitaires, et afin de calculer l'incidence de la grippe à l'aide de ce dénominateur. RÉSULTATS: L'estimation de l'incidence du SRAS associé à la grippe chez les enfants de moins de 5 ans était de 6,7 (intervalle de confiance de 95%, IC: 0-18.3); de 4,4 (IC de 95%: 0-13.4) et de 6,5 pour 1 000 personnes-années (IC de 95%: 0-8.3/1000) lors des saisons de la grippe de 2008, 2009 et 2010, respectivement. L'incidence du SRAS chez les personnes âgées de plus de 5 ans était de 1,1 (IC de 95%: 0.4-2.0) et 1,3 (IC de 95%: 0.5-2.2) pour 10 000 personnes-années en 2009 et 2010, respectivement. L'incidence de la grippe saisonnière traitée médicalement et confirmée en laboratoire chez les patients en consultation ambulatoire souffrant du STG était de 10 (IC de 95%: 8-14), 6,6 (IC de 95%: 5-9) et de 17 pour 100 personnes-années (IC de 95%: 13-22) lors des saisons de la grippe de 2008, 2009 et 2010, respectivement. CONCLUSION: Le syndrome de type grippal est une cause fréquente de consultation dans la configuration de la consultation ambulatoire au Bangladesh. Les enfants de moins de 5 ans sont hospitalisés pour la grippe dans des proportions supérieures aux enfants des autres groupes d'âge.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar en qué medida contribuye la gripe a la enfermedad respiratoria aguda grave (ERAG), una de las principales causas de muerte infantil, en personas de todas las edades en Bangladesh. MÉTODOS: Los médicos tomaron muestras de exudado nasal y faríngeo para realizar la prueba del virus de la gripe en pacientes que estuvieron hospitalizados en los 7 días posteriores al inicio de la infección respiratoria agua grave (IRAG) o que acudieron a consulta como pacientes ambulatorios por síndrome gripal (SG). Se llevó a cabo un estudio sobre el uso de la asistencia sanitaria comunitaria para determinar la proporción de residentes del área de cobertura del hospital que solicitaron asistencia médica en hospitales pertenecientes al estudio y se calculó la incidencia de la gripe con este denominador. RESULTADOS: La incidencia estimada de la IRAG asociada con la gripe en niños menores de 5 años fue del 6,7 (95% de intervalo de confianza, IC: 0-18,3); 4,4 (95% IC: 0-13,4) y 6,5 por 1000 años-persona (95% IC: 0-8,3/1000) durante las temporadas de gripe de 2008, 2009 y 2010, respectivamente. La incidencia de la IRAG en las personas con una edad igual o superior a 5 años fue del 1,1 (95% IC: 0,4- 2,0) y 1,3 (95% IC: 0,5-2,2) por 10 000 años-persona durante 2009 y 2010, respectivamente. La incidencia de la gripe de temporada tratada médicamente y confirmada en laboratorio en pacientes ambulatorios con SG fue de 10 (95% IC: 8-14); 6,6 (95% IC: 5-9) y 17 por 100 años-persona (95% IC: 13-22/1000) durante las temporadas de gripe de 2008, 2009 y 2010, respectivamente. CONCLUSIÓN: El síndrome gripal es una causa frecuente de consulta en los centros ambulatorios en Bangladesh. La proporción de niños menores de 5 años hospitalizados por gripe es mayor que la de niños en otros grupos de edad.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To determine how much influenza contributes to severe acute respiratory illness (SARI), a leading cause of death in children, among people of all ages in Bangladesh. METHODS: Physicians obtained nasal and throat swabs to test for influenza virus from patients who were hospitalized within 7 days of the onset of severe acute respiratory infection (SARI) or who consulted as outpatients for influenza-like illness (ILI). A community health care utilization survey was conducted to determine the proportion of hospital catchment area residents who sought care at study hospitals and calculate the incidence of influenza using this denominator. FINDINGS: The estimated incidence of SARI associated with influenza in children < 5 years old was 6.7 (95% confidence interval, CI: 0-18.3); 4.4 (95% CI: 0-13.4) and 6.5 per 1000 person-years (95% CI: 0-8.3/1000) during the 2008, 2009 and 2010 influenza seasons, respectively. The incidence of SARI in people aged > 5 years was 1.1 (95% CI: 0.4-2.0) and 1.3 (95% CI: 0.5-2.2) per 10 000 person-years during 2009 and 2010, respectively. The incidence of medically attended, laboratory-confirmed seasonal influenza in outpatients with ILI was 10 (95% CI: 8-14), 6.6 (95% CI: 5-9) and 17 per 100 person-years (95% CI: 13-22) during the 2008, 2009 and 2010 influenza seasons, respectively. CONCLUSION: Influenza-like illness is a frequent cause of consultation in the outpatient setting in Bangladesh. Children aged less than 5 years are hospitalized for influenza in greater proportions than children in other age groups.
  • Availability of data for monitoring noncommunicable disease risk factors in India Research

    Raban, Magdalena Z; Dandona, Rakhi; Dandona, Lalit

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Examiner la disponibilité des données mesurant les indicateurs de facteurs de risque des maladies non transmissibles (MNT) à partir d'enquêtes auprès des ménages réalisées en Inde de 2000 à 2009. MÉTHODES: Les publications et questionnaires utilisés dans les enquêtes auprès des ménages ont été recensés par des recherches sur Internet et PubMed. Ils ont ensuite été étudiés afin de déterminer quels indicateurs principaux de facteurs de risque de MNT recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la surveillance des MNT ils mesuraient. Les enquêtes ayant eu un échantillon supérieur ou égal à 5 000 ont été incluses afin d'assurer un certain niveau de précision. L'exhaustivité de la mesure des principaux indicateurs et la représentativité géographique des enquêtes ont été évaluées. RÉSULTATS: Vingt-six enquêtes répondaient aux critères d'inclusion. Parmi les indicateurs de facteurs de risque comportemental principaux recommandés par l'OMS, ceux vérifiant la consommation de tabac étaient intégralement mesurés par les enquêtes nationales et infranationales, ceux évaluant les apports alimentaires et le manque d'activité physique étaient uniquement mesurés dans les enquêtes infranationales, enfin, ceux évaluant la consommation d'alcool n'étaient aucunement mesurés. Parmi les principaux facteurs de risque biologique recommandés par l'OMS, seul l'indice de masse corporelle était mesuré dans les enquêtes nationales et infranationales, alors que la tension artérielle, la glycémie à jeun et le cholestérol sanguin n'étaient mesurés que dans les enquêtes infranationales. En raison de l'utilisation de définitions d'indicateurs non standardisées, la mesure des indicateurs principaux était incomplète dans certaines enquêtes nationales et infranationales. CONCLUSION: La disponibilité de données sur les indicateurs des principaux facteurs de risque permettant de surveiller la charge croissante des MNT est insuffisante en Inde. Ces indicateurs, utilisant des définitions standardisées, devraient être inclus dans les enquêtes nationales périodiques sur la santé des ménages pour fournir des données nationales et ventilées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Examinar la disponibilidad de datos que miden los indicadores de factores de riesgo para enfermedades no transmisibles (ENT) a partir de las encuestas domésticas realizadas entre los años 2000 y 2009 en India. MÉTODOS: A través de búsquedas en Internet y en PubMed se identificaron los cuestionarios y publicaciones empleados en las encuestas domésticas. A continuación, se examinaron para determinar qué indicadores fundamentales de factores de riesgo se habían medido para las ENT siguiendo las recomendaciones de la Organización Mundial de la Salud (OMS) para la supervisión de enfermedades no transmisibles. Se incluyeron encuestas con un tamaño de muestra de 5000 personas o más para garantizar un nivel de precisión adecuado. Se evaluaron la integridad de la medición del indicador principal y la representatividad geográfica de las encuestas. RESULTADOS: Veintiséis encuestas cumplieron los criterios de inclusión. De los principales indicadores de factores de riesgo conductuales recomendados por la OMS, los que controlaban el consumo de tabaco se midieron en su totalidad en encuestas nacionales y regionales; los que evaluaban la dieta y el sedentarismo se midieron únicamente en encuestas regionales y los que evaluaban el consumo de alcohol no se midieron en absoluto. De los principales factores de riesgo biológicos recomendados por la OMS, solo se midió el índice de masa corporal en las encuestas nacionales y regionales, mientras que la presión arterial, los niveles de glucosa en sangre en ayunas y los de colesterol en sangre se midieron únicamente en encuestas regionales. Debido al uso de definiciones de indicadores no estandarizadas, la medición de los indicadores principales en algunas de las encuestas nacionales y regionales fue incompleta. CONCLUSIÓN: La disponibilidad de datos en India sobre los principales indicadores de factores de riesgo para controlar la creciente carga de enfermedades no transmisibles es insuficiente. Estos indicadores que emplean definiciones estandarizadas se deben incluir en las encuestas domésticas que se realizan periódicamente en el país para proporcionar datos a nivel nacional y desagregado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine the availability of data measuring noncommunicable disease (NCD) risk factor indicators from household surveys conducted in India from 2000 to 2009. METHODS: Questionnaires and publications used in household surveys were identified through internet and PubMed searches and examined to determine which core NCD risk factor indicators recommended by the World Health Organization (WHO) for NCD monitoring were being measured. Surveys with a sample size of 5000 or more were included to ensure a certain level of precision. The completeness of core indicator measurement and the geographical representativeness of the surveys were assessed. FINDINGS: Twenty six surveys met the inclusion criteria. Among the WHO-recommended core behavioural risk factor indicators, those monitoring tobacco use were measured completely in national and subnational surveys; those assessing dietary intake and physical inactivity were measured only in subnational surveys, and those assessing alcohol use were not measured at all. Among WHO-recommended core biological risk factors, only body mass index was measured in national and subnational surveys, whereas blood pressure, fasting blood glucose and blood cholesterol were measured only in subnational surveys. Due to the use of non-standard indicator definitions, measurement of core indicators in some of the national and subnational surveys was incomplete. CONCLUSION: The availability of data on core risk factor indicators to monitor the increasing burden of NCDs is inadequate in India. These indicators using standardized definitions should be included in the periodic national household health surveys to provide data at the national and disaggregated levels.
  • Factors influencing rising caesarean section rates in China between 1988 and 2008 Research

    Feng, Xing Lin; Xu, Ling; Guo, Yan; Ronsmans, Carine

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Identifier les facteurs de l'augmentation rapide du nombre de césariennes en Chine entre 1988 et 2008. MÉTHODES: Les données de quatre enquêtes nationales transversales (1993, 1998, 2003 et 2008) et une régression modifiée de Poisson ont été utilisées pour déterminer si des changements dans le revenu des ménages, dans l'accès à l'assurance maladie ou dans l'éducation des femmes expliquaient la hausse du nombre de césariennes dans les zones urbaines et rurales. RÉSULTATS: En 2008, 64,1% des citadines et 11,3% des femmes des régions rurales les plus pauvres ont déclaré avoir donné naissance par césarienne. Une hausse accélérée s'est produite dans tous les groupes socioéconomiques. Entre 1993 et 2008, le risque de césarienne a plus que triplé dans les zones urbaines (risque relatif, RR: 3,63, intervalle de confiance de 95%, IC: 2,61-5,04) et a été multiplié par 15 dans les zones rurales (RR: 15,46, IC de 95%: 10,46-22,86). Après ajustement pour améliorations de revenu, d'éducation et d'accès à l'assurance maladie au cours de la période d'étude, le RR a peu chuté dans les zones urbaines (RR: 3,07, IC de 95%: 2,32-4,07), ce qui suggère que ces facteurs n'expliquent pas l'augmentation. Dans les zones rurales, le RR ajusté a chuté à 7,18 (IC de 95%: 4,82-10,69), ce qui montre que l'évolution socioéconomique n'est que partiellement responsable de la hausse. La région socioéconomique de résidence a plus influencé le taux de césarienne que le statut socioéconomique individuel. CONCLUSION: La grande variation du taux de césarienne par région socioéconomique, indépendamment du revenu individuel, de l'assurance maladie ou de l'éducation, suggère que des facteurs structurels liés à la fourniture de services ont influencé la hausse du taux, plus que la capacité de paiement de la femme.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Identificar los factores que propiciaron un rápido incremento de las cesáreas en China entre 1988 y 2008. MÉTODOS: Se utilizaron datos procedentes de cuatro encuestas transversales (1993, 1998, 2003 y 2008), así como la regresión de Poisson modificada para determinar si los cambios en los ingresos familiares, el acceso al seguro sanitario o la educación de las mujeres contribuyeron al aumento de las cesáreas en áreas urbanas y rurales. RESULTADOS: En 2008 se informó de que el 64,1% de las mujeres residentes en áreas urbanas y el 11,3% de las mujeres residentes en áreas rurales dieron a luz mediante cesárea. Se produjo un rápido incremento en todos los grupos socioeconómicos. Entre 1993 y 2008, el riesgo de dar a luz mediante cesárea aumentó más de tres veces en áreas urbanas (riesgo relativo, RR: 3,63; 95% intervalo de confianza, IC: 2,61-5,04) y más de 15 veces en áreas rurales (RR: 15,46; 95% IC: 10,46-22,86). Después del ajuste de las mejoras en los ingresos, educación y acceso al seguro sanitario durante el periodo de estudio, el RR registró una reducción mínima en las áreas urbanas (RR: 3,07; 95% IC: 2,32-4,07), lo que sugiere que estos factores no explican el aumento; en áreas rurales el RR ajustado se redujo hasta 7,18 (95% IC: 4,82-10,69), lo que demuestra que el cambio socioeconómico solo es parcialmente responsable del aumento. La región socioeconómica de residencia fue un impulsor más importante que el estatus socioeconómico individual para el aumento de la tasa de cesárea. CONCLUSIÓN: La gran variación en la tasa de cesárea por región socioeconómica, independientemente de los ingresos individuales, del seguro sanitario o de la educación, sugiere que los factores estructurales relacionados con el suministro de servicios han influido más en el aumento de dicha tasa que la solvencia de las mujeres.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To identify factors driving the rapid increase in caesarean section in China between 1988 and 2008. METHODS: Data from four national cross-sectional surveys (1993, 1998, 2003 and 2008) and modified Poisson regression were used to determine whether changes in household income, access to health insurance or women's education accounted for the rise in caesarean sections in urban and rural areas. FINDINGS: In 2008, 64.1% of urban women and 11.3% of women in the poorest rural region reported giving birth by caesarean section. A fast rise was occurring in all socioeconomic groups. Between 1993 and 2008, the risk of caesarean section had increased more than threefold in urban areas (relative risk, RR: 3.63; 95% confidence interval, CI: 2.61-5.04) and more than 15-fold in rural areas (RR: 15.46; 95% CI: 10.46-22.86). After adjustment for improvements in income, education and access to health insurance over the study period, the RR dropped minimally in urban areas (RR: 3.07; 95% CI: 2.32-4.07), which suggests that these factors do not explain the rise; in rural areas, the adjusted RR dropped to 7.18 (95% CI: 4.82-10.69), which shows that socioeconomic change is only partly responsible for the rise. Socioeconomic region of residence was a more important driver of the caesarean section rate than individual socioeconomic status. CONCLUSION: The large variation in caesarean section rate by socioeconomic region - independent of individual income, health insurance or education - suggests that structural factors related to service supply have influenced the increasing rate more than a woman's ability to pay.
  • From pesticides to medicinal drugs: time series analyses of methods of self-harm in Sri Lanka Research

    Silva, Varuni A de; Senanayake, SM; Dias, P; Hanwella, R

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier si les récentes modifications dans les méthodes d'automutilation au Sri Lanka pouvaient expliquer la diminution de l'incidence du suicide. MÉTHODES: Des analyses de séries chronologiques des taux de suicide et de l'hospitalisation due à différents types d'empoisonnement ont été réalisées. RÉSULTATS: Entre 1996 et 2008, l'incidence annuelle de l'admission en hôpital suite à un empoisonnement par des substances médicinales ou biologiques a augmenté de manière exponentielle, passant de 48,2 à 115,4 admissions pour 100 000 habitants. Sur la même période, les admissions annuelles résultant d'un empoisonnement aux pesticides ont diminué, passant de 105,1 à 88,9 pour 100 000 habitants. L'incidence annuelle du suicide a diminué de manière exponentielle, passant d'un pic de 47 pour 100 000 habitants en 1995 à 19,6 pour 100 000 habitants en 2009. L'empoisonnement représentait 37,4 suicides pour 100 000 habitants en 1995, mais seulement 11.2 suicides pour 100 000 habitants en 2009. Le taux de létalité par empoisonnement aux pesticides a diminué de façon linéaire, passant de 11 décès pour 100 cas admis en hôpital en 1997 à 5,1 pour 100 cas en 2008. CONCLUSION: Depuis le milieu des années 1990, une tendance se dessine au Sri Lanka chez les personnes cherchant à s'automutiler, loin de l'abus des pesticides (malgré l'absence de réduction de la disponibilité des pesticides) et vers une augmentation de l'utilisation des substances médicinales et autres. Cette tendance, ainsi qu'une diminution de la mortalité chez les personnes présentant un empoisonnement aux pesticides, ont entraîné une réduction globale de l'incidence nationale du suicide.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Examinar si los cambios recientes en los métodos de autolesión en Sri Lanka podrían explicar el descenso de la incidencia de suicidio en dicho país. MÉTODOS: Se llevaron a cabo análisis de series temporales de las tasas de suicidio y hospitalización por diferentes tipos de intoxicación. RESULTADOS: Entre 1996 y 2008, la incidencia anual de admisión hospitalaria provocada por intoxicación por sustancias farmacológicas o biológicas incrementó exponencialmente de 48,2 a 115,4 ingresos por cada 100 000 habitantes. Durante el mismo periodo, los ingresos anuales provocados por intoxicación con pesticidas se redujeron de 105,1 a 88,9 casos por cada 100 000 habitantes. La incidencia anual de suicidio se redujo exponencialmente, de un pico de 47,0 casos por cada 100 000 habitantes en 1995 a 19,6 por 100 000 habitantes en 2009. Las intoxicaciones fueron las responsables de 37,4 suicidios por cada 100 000 habitantes en 1995, pero en el año 2009 solo representaron 11,2 suicidios por cada 100 000 habitantes. La tasa de letalidad de las intoxicaciones por pesticidas presentó una reducción lineal, de 11,0 muertes por cada 100 casos de ingreso en el hospital en 1997 a 5,1 por cada 100 casos en el año 2008. CONCLUSIÓN: Desde mediados de la década de 1990 se ha experimentado una tendencia entre aquellas personas que pretenden autolesionarse en Sri Lanka que se aleja del uso inadecuado de los pesticidas (a pesar de que no se ha producido una reducción en la disponibilidad de los mismos) y que se acerca a un mayor uso de sustancias farmacológicas y de otro tipo. Estas tendencias unidas a una reducción de la mortalidad entre aquellos que sufrieron una intoxicación por pesticidas han dado como resultado un descenso global de la incidencia nacional de suicidio consumado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To explore if recent changes in methods of self-harm in Sri Lanka could explain the decline in the incidence of suicide. METHODS: Time series analyses of suicide rates and hospitalization due to different types of poisoning were carried out. FINDINGS: Between 1996 and 2008 the annual incidence of hospital admission resulting from poisoning by medicinal or biological substances increased exponentially, from 48.2 to 115.4 admissions per 100 000 population. Over the same period, annual admissions resulting from poisoning with pesticides decreased from 105.1 to 88.9 per 100 000. The annual incidence of suicide decreased exponentially, from a peak of 47.0 per 100 000 in 1995 to 19.6 per 100 000 in 2009. Poisoning accounted for 37.4 suicides per 100 000 population in 1995 but only 11.2 suicides per 100 000 in 2009. The case fatality rate for pesticide poisoning decreased linearly, from 11.0 deaths per 100 cases admitted to hospital in 1997 to 5.1 per 100 in 2008. CONCLUSION: Since the mid 1990s, a trend away from the misuse of pesticides (despite no reduction in pesticide availability) and towards increased use of medicinal and other substances has been seen in Sri Lanka among those seeking self-harm. These trends and a reduction in mortality among those suffering pesticide poisoning have resulted in an overall reduction in the national incidence of accomplished suicide.
  • Service availability and utilization and treatment gap for schizophrenic disorders: a survey in 50 low- and middle-income countries Research

    Lora, Antonio; Kohn, Robert; Levav, Itzhak; McBain, Ryan; Morris, Jodi; Saxena, Shekhar

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Passer en revue l'accessibilité aux services de santé mentale, estimer l'écart de traitement et décrire l'utilisation du service des personnes souffrant de troubles schizophréniques dans 50 pays à revenu faible et moyen. MÉTHODES: L'instrument d'évaluation des systèmes de santé mentale de l'Organisation mondiale de la Santé a été utilisé pour étudier l'accessibilité et l'utilisation des services de santé mentale pour les troubles schizophréniques. La mesure de l'écart de traitement reposait sur le nombre de cas traités pour 100 000 personnes présentant des troubles schizophréniques, et elle a été comparée aux estimations sous-régionales selon le rapport mis à jour Global burden of disease 2004 (Étude sur la charge mondiale de morbidité 2004). Une analyse multivariée utilisant la régression pas à pas descendante a été effectuée afin d'évaluer les prédicteurs d'accessibilité, l'écart de traitement et l'utilisation du service. RÉSULTATS: Le taux annuel médian de traitement des troubles schizophréniques dans les services de santé mentale était de 128 cas pour 100 000 habitants. L'écart de traitement médian était de 69%. Il était plus élevé dans les pays à revenu faible participant à l'étude (89%) que dans les pays à revenu moyen de la tranche inférieure et dans les pays à revenu moyen de la tranche supérieure (69% et 63%, respectivement). 80% des personnes souffrant de troubles schizophréniques ont été traitées dans des services de consultation externe. La disponibilité de psychiatres et d'infirmières dans les établissements de santé mentale était un prédicteur de l'accessibilité du service et de l'écart de traitement. CONCLUSION: Dans cette étude, l'écart de traitement des troubles schizophréniques dans les pays à revenu faible et moyen est étonnamment important, et les services de consultation externe assurent la plus grande partie des soins. Les prédicteurs significatifs identifiés suggèrent une direction à suivre pour améliorer les soins dans ces pays.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Esbozar la accesibilidad a los servicios de salud mental, evaluar la desigualdad en el tratamiento y describir la utilización de servicios para personas con trastornos esquizofrénicos en 50 países de ingresos bajos y medios. MÉTODOS: Se empleó el Instrumento de Evaluación para Sistemas de Salud Mental de la Organización Mundial de la Salud con el fin de valorar la accesibilidad a los servicios de salud mental para trastornos esquizofrénicos y su utilización. La medición de la desigualdad en el tratamiento se basó en el número de casos tratados por cada 100 000 personas con trastornos esquizofrénicos y se comparó con las estimaciones subregionales basadas en el informe de actualización Global burden of disease 2004. Se realizó un análisis multivariable empleando la eliminación regresiva para evaluar los predictores de accesibilidad, la desigualdad en el tratamiento y la utilización de servicios. RESULTADOS: La tasa media anual de tratamiento de trastornos esquizofrénicos en los servicios de salud mental fue de 128 casos por cada 100 000 habitantes. La desigualdad media en el tratamiento fue del 69% y resultó superior en los países participantes de ingresos bajos (89%) que en los países de ingresos medios-bajos y en los países de ingresos medios-altos (69% y 63%, respectivamente). El 80% de las personas con trastornos esquizofrénicos recibieron tratamiento en instalaciones ambulatorias. La disponibilidad de psiquiatras y enfermeros en las instalaciones de salud mental se determinó como un predictor significativo de la accesibilidad a los servicios y de la desigualdad en el tratamiento. CONCLUSIÓN: La desigualdad en el tratamiento para trastornos esquizofrénicos en los 50 países de ingresos bajos y medios incluidos en este estudio es desconcertantemente elevada y las instalaciones ambulatorias asumen la principal carga del cuidado. Los predictores significativos hallados sugieren una posibilidad de mejora del cuidado en estos países.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To outline mental health service accessibility, estimate the treatment gap and describe service utilization for people with schizophrenic disorders in 50 low- and middle-income countries. METHODS: The World Health Organization Assessment Instrument for Mental Health Systems was used to assess the accessibility of mental health services for schizophrenic disorders and their utilization. The treatment gap measurement was based on the number of cases treated per 100 000 persons with schizophrenic disorders, and it was compared with subregional estimates based on the Global burden of disease 2004 update report. Multivariate analysis using backward step-wise regression was performed to assess predictors of accessibility, treatment gap and service utilization. FINDINGS: The median annual rate of treatment for schizophrenic disorders in mental health services was 128 cases per 100 000 population. The median treatment gap was 69% and was higher in participating low-income countries (89%) than in lower-middle-income and upper-middle-income countries (69% and 63%, respectively). Of the people with schizophrenic disorders, 80% were treated in outpatient facilities. The availability of psychiatrists and nurses in mental health facilities was found to be a significant predictor of service accessibility and treatment gap. CONCLUSION: The treatment gap for schizophrenic disorders in the 50 low- and middle-income countries in this study is disconcertingly large and outpatient facilities bear the major burden of care. The significant predictors found suggest an avenue for improving care in these countries.
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