• Hospital payment systems based on diagnosis-related groups: experiences in low- and middle-income countries Research

    Mathauer, Inke; Wittenbecher, Friedrich

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Cet article donne un aperçu complet des systèmes de paiement des hôpitaux basés sur les groupes homogènes de diagnostic (DRG) dans les pays à revenu faible et moyen. Il examine également les questions de conception et de mise en œuvre, ainsi que les défis associés auxquels les pays font face. Méthodes Une recherche documentaire sur les articles portant sur les systèmes de paiement basés sur les groupes homogènes de diagnostic dans les pays à revenu faible et moyen a été menée en anglais, français et espagnol dans Pubmed, la Bibliothèque régionale de l'Organisation panaméricaine de la Santé et Google. Résultats Douze pays à revenu faible et moyen ont des systèmes de paiement basés sur les groupes homogènes de diagnostic et dix-sept autres pays sont en phase pilote ou exploratoire. Les pays ont fait un choix dans une vaste gamme de modèles de groupes homogènes de diagnostic importés ou développés par eux-mêmes, et la plupart des pays ont adapté ces modèles à leurs contextes particuliers. Tous les pays ont défini un plafond de dépenses. En général, les systèmes ont été testés en phase pilote avant d'être mis en œuvre. La nécessité de répondre à certaines exigences en termes de normalisation des codes, de disponibilité des données et de technologie des informations a rendu la mise en œuvre difficile. Les prestataires de service du secteur privé n'ont pas été pleinement intégrés mais la majorité des pays ont réussi à dissocier le financement des hôpitaux de la budgétisation des finances publiques. Conclusion Bien qu'il soit nécessaire d'obtenir davantage de preuves sur l'impact des systèmes de paiement basés sur les groupes homogènes de diagnostic, nos résultats suggèrent que (i) la plus grande partie du financement des soins de santé devrait provenir du public plutôt que du privé; (ii) il est recommandé de tester d'abord les systèmes en phase pilote et d'établir des plafonds de dépenses; (iii) les pays qui importent un modèle existant d'un système basé sur les groupes homogènes de diagnostic devraient être conscients de la nécessité de les adapter à leurs spécificités; et (iv) les pays devraient promouvoir la coopération de prestataires de service pour la production appropriée des données et la gestion des réclamations.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Este documento ofrece una visión global de los sistemas de pago hospitalario basados en grupos relacionados por el diagnóstico (GRD) de países de ingresos bajos y medianos. Además, se analizan los problemas de diseño y ejecución, así como los desafíos relacionados a los que se enfrentan los países. Métodos Se llevó a cabo una investigación bibliográfica en inglés, francés y español de trabajos sobre los sistemas de pago basados en GRD de países de ingresos bajos y medianos a través de Pubmed, la Biblioteca Regional de Medicina de la Organización Panamericana de la salud y Google. Resultados Doce países de ingresos bajos y medianos tienen sistemas de pago basados en GRD y otros 17 se encuentran en fase experimental o exploratoria. Los países han realizado una selección de entre un amplio abanico de modelos de GRD importados y de desarrollo propio y la mayoría han adaptado estos modelos a sus contextos locales. Todos los países han establecido límites de gasto. En general, se pusieron a prueba los sistemas antes de su aplicación. La aplicación se ve dificultada por la necesidad de cumplir con ciertos requisitos en términos de la normalización de la codificación, la disponibilidad, la información y la tecnología de la información. Los proveedores del sector privado no se han integrado plenamente, pero la mayoría de los países han logrado desvincular el financiamiento hospitalario del presupuesto de las finanzas públicas. Conclusión Aunque se necesitan más pruebas sobre el impacto de los sistemas de pago basados en GRD, nuestros resultados sugieren que (i) la mayor parte del financiamiento sanitario debe ser público y no privado, (ii) se recomienda poner a prueba los sistemas previamente y establecer límites de gasto, (iii) los países que importan una variante actual de un sistema basado en GRD deberían tener en cuenta la necesidad de adaptación, y (iv) los países deben promover la cooperación de los proveedores a fin de que la generación de datos y la gestión de siniestros sean adecuadas.

    Resumo em Inglês:

    Objective This paper provides a comprehensive overview of hospital payment systems based on diagnosis-related groups (DRGs) in low- and middle-income countries. It also explores design and implementation issues and the related challenges countries face. Methods A literature research for papers on DRG-based payment systems in low- and middle-income countries was conducted in English, French and Spanish through Pubmed, the Pan American Health Organization's Regional Library of Medicine and Google. Findings Twelve low- and middle-income countries have DRG-based payment systems and another 17 are in the piloting or exploratory stage. Countries have chosen from a wide range of imported and self-developed DRG models and most have adapted such models to their specific contexts. All countries have set expenditure ceilings. In general, systems were piloted before being implemented. The need to meet certain requirements in terms of coding standardization, data availability and information technology made implementation difficult. Private sector providers have not been fully integrated, but most countries have managed to delink hospital financing from public finance budgeting. Conclusion Although more evidence on the impact of DRG-based payment systems is needed, our findings suggest that (i) the greater portion of health-care financing should be public rather than private; (ii) it is advisable to pilot systems first and to establish expenditure ceilings; (iii) countries that import an existing variant of a DRG-based system should be mindful of the need for adaptation; and (iv) countries should promote the cooperation of providers for appropriate data generation and claims management.
  • A cross-sectional community study of post-traumatic stress disorder and social support in Lao People's Democratic Republic Research

    Southivong, Bouavanh; Ichikawa, Masao; Nakahara, Shinji; Southivong, Chanhpheng

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Estimer les symptômes de stress post-traumatiques (PTSD) chez les blessés et non blessés par des mines ou des munitions non explosées en milieu rural en République Démocratique Populaire Lao et déterminer si la perception de l'aide sociale a été associée avec la sévérité des symptômes du stress post-traumatique. Méthodes Une enquête communautaire a été menée auprès de 190 personnes blessées par des mines ou des munitions non explosées et de 380 individus non blessés appariés selon l'âge, le sexe et le quartier dans le district de Sepone de la Province de Savannakhet, la partie de la République Démocratique Populaire Lao la plus lourdement bombardée pendant la Guerre du Viet Nam. En utilisant le Questionnaire de Harvard relatif aux Traumatismes vécus et l'Enquête sur l'Aide Sociale de l'Étude des Conséquences Médicales, des travailleurs de la santé qualifiés ont mené des entretiens en face-à-face pour évaluer les symptômes du stress post-traumatique et le niveau de l'aide sociale reçue. Une régression linéaire multiple a été effectuée afin d'étudier l'association entre l'aide sociale et d'autres facteurs et le stress post-traumatique. Résultats La prévalence du stress post-traumatique est plus élevée chez les blessés (10%) que chez les non-blessés (4%), mais le niveau de l'aide sociale reçue n'était pas significativement différente entre les deux groupes. Un niveau plus élevé d'aide sociale reçue a été associé à des symptômes plus légers de stress post-traumatique. Les femmes, les personnes âgées et les personnes ayant bénéficié d'un enseignement scolaire sont plus souvent et plus durement touchées par le stress post-traumatique. Conclusion La perception d'une aide sociale élevée pourrait aider à soulager les symptômes de stress post-traumatique chez les personnes blessées par des mines ou des munitions non explosées dans les régions rurales de la République Démocratique Populaire Lao. Les interventions psychosociales devraient être incorporées à l'assistance aux blessés car ils ont des symptômes plus graves et plus durables de stress post-traumatique que les non-blessés.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Calcular los síntomas del trastorno de estrés postraumático en personas heridas y no heridas por minas antipersona o artefactos sin detonar (UXO) en las zonas rurales de la República Democrática Popular Lao y determinar si la percepción del apoyo social estuvo asociada con la gravedad de los síntomas del TEPT. Métodos Se llevó a cabo una encuesta comunitaria entre 190 heridos por minas antipersona o UXO y 380 personas no heridas emparejadas por edad, sexo y vecindario del distrito de Sepone en la provincia de Savannakhet, la zona de la República Democrática Popular Lao que sufrió el bombardeo más intenso durante la Guerra de Viet Nam. Por medio del cuestionario para evaluar el estrés traumático de Harvard y la encuesta Medical Outcomes Study Social Support Survey, un equipo de personal sanitario formado realizó entrevistas presenciales para evaluar los síntomas del TEPT y el nivel de apoyo social percibido. Se realizó una regresión lineal múltiple para examinar la asociación entre el apoyo social y otros factores con el TEPT. Resultados La prevalencia del TEPT fue más alta entre los heridos (10 %) que entre las personas que no sufrieron heridas (4 %), sin embargo, el nivel de apoyo social percibido no varió significativamente entre ambos grupos. Un mayor apoyo social percibido estuvo asociado con unos síntomas menos graves del TEPT. Las mujeres y las personas mayores o con una buena educación se vieron afectadas con mayor frecuencia y gravedad por el TEPT. Conclusión La percepción de un apoyo social fuerte podría ayudar a aliviar los síntomas del TEPT entre los heridos por minas antipersona o UXO en las zonas rurales de la República Democrática Popular Lao. Deberían integrarse intervenciones psicosociales como asistencia a los heridos, ya que sus síntomas de TEPT se manifiestan con más gravedad y duración que los de las personas que no han sufrido heridas.

    Resumo em Inglês:

    Objective To estimate post-traumatic stress disorder (PTSD) symptoms in those injured and not injured by landmines or unexploded ordnance (UXO) in rural Lao People's Democratic Republic and to determine whether the perception of social support was associated with PTSD symptom severity. Methods A community survey was conducted among 190 people injured by landmines or UXO and 380 age-, sex- and neighbourhood-matched non-injured individuals in the Sepone district of Savannakhet Province, the part of the Lao People's Democratic Republic most heavily bombed during the Viet Nam War. Using the Harvard Trauma Questionnaire and the Medical Outcomes Study Social Support Survey, trained health-care workers conducted face-to-face interviews to assess PTSD symptoms and level of perceived social support. Multiple linear regression was performed to explore the association between social support and other factors and PTSD. Findings The prevalence of PTSD was higher among the injured (10%) than among the non-injured (4%), but the level of perceived social support was not significantly different between the two groups. A higher level of perceived social support was associated with milder symptoms of PTSD. Women, older people and those with a formal education were more often and more severely affected by PTSD. Conclusion The perception of strong social support might help to alleviate the symptoms of PTSD among people injured by landmines or UXO in rural parts of the Lao People's Democratic Republic. Psychosocial interventions should be incorporated in assistance for the injured because they have more severe and longer-lasting symptoms of PTSD than the non-injured.
  • Variations in catastrophic health expenditure estimates from household surveys in India Research

    Raban, Magdalena Z; Dandona, Rakhi; Dandona, Lalit

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Évaluer la comparabilité des paiements directs (PD) et estimer les dépenses de santé catastrophiques (DSC) à partir de différentes enquêtes menées auprès des ménages en Inde. Méthodes Les données recueillies dans toutes les grandes enquêtes nationales ou multi-régionales depuis 2000 et portant sur les DSC, les paiements directs pour hospitalisation interne et externe et autres dépenses, ont été comparées. Parmi ces études, figurent notamment deux enquêtes portant sur les dépenses des consommateurs (l'enquête nationale pour 2004–2005 [NSS 2004–05] et pour 2009–2010 [NSS 2009–10]), et trois enquêtes axées sur la santé (l'enquête sur la santé dans le monde 2003 [WHS 2003]; l'enquête nationale sur la morbidité, les soins de santé et la condition des personnes âgées 2004 [NSS 2004]; et l'étude sur le vieillissement et la santé des adultes 2007–2008 [SAGE 2007–08]). Toutes ces enquêtes, à l'exception de la NSS 2004–05 et de la NSS 2009–10, ont utilisé des questionnaires différents. Résultats Dans les enquêtes WHS 2003 et SAGE 2007–08, les DSC étaient deux fois plus élevées que celles relevées dans les enquêtes NSS 2004–05, NSS 2009–10 et NSS 2004. Les paiements directs pour une hospitalisation interne étaient deux fois plus élevés dans les enquêtes WHS 2003 et SAGE 2007–08, car, dans ces enquêtes, une proportion beaucoup plus élevée de ménages ont déclaré ces paiements. Cependant, d'autres dépenses estimées étaient deux fois moins élevées dans l'enquête WHS 2003 que dans les autres enquêtes, car un très petit nombre de questions ont été utilisées pour rendre compte de ces dépenses. Conclusion Les grandes variations observées dans les DSC et les estimations de paiements directs résultent de différences méthodologiques. Les méthodes d'enquête utilisées pour évaluer les DSC en Inde doivent être standardisées et validées pour évaluer les DCS avec précision et mesurer l'impact des politiques récentes pour les réduire.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Evaluar la comparabilidad de las estimaciones del pago por el propio paciente (OOP) y los gastos sanitarios catastróficos (CHE) a partir de distintas encuestas a hogares de la India. Métodos Se compararon los datos sobre los gastos sanitarios catastróficos (CHE), los pagos por el propio paciente (OOP) por el cuidado sanitario ambulatorio y hospitalario, así como otros gastos de las principales encuestas nacionales o plurinacionales desde 2000. Estos incluyen dos encuestas sobre los gastos de consumo (la Encuesta Nacional por Muestreo de 2004-05 [ENM 2004-05] y 2009-10 [ENM 2009-10]) y tres encuestas sobre salud (la Encuesta Mundial de Salud de 2003 [EMS 2003], la Encuesta Nacional por Muestreo de morbilidad, cuidado sanitario y de las condiciones de la tercera edad de 2004 [ENM 2004], y el Estudio sobre el Envejecimiento mundial de la población y la salud de los adultos de 2007-08 [SAGE 2007-08]). Se emplearon cuestionarios diferentes en cada una de ellas, excepto para la ENM 2004–05 y la ENM 2009–10. Resultados Las estimaciones de los gastos sanitarios catastróficos (CHE) de la EMS 2003 y del Estudio sobre el Envejecimiento mundial de la población y la salud de los adultos (SAGE) de 2007-08 fueron dos veces más altas que las de la ENM 2004-05, ENM 2009-10 y ENM 2004. Las estimaciones del pago por el propio paciente (OOP) fueron dos veces más altas en la EMS 2003 y el SAGE 2007-08 debido a que en estos estudios una proporción mucho mayor de los hogares informó acerca de dichos pagos. Sin embargo, otros gastos estimados fueron la mitad en la EMS 2003 y en las otras encuestas porque se utilizó un número muy pequeño de elementos para captar dichos gastos. Conclusión Las grandes variaciones observadas en las estimaciones de los gastos sanitarios catastróficos (CHE) y los pagos por el propio paciente (OOP) se debieron a diferencias metodológicas. Es necesario estandarizar y validar los métodos de encuesta utilizados para evaluar los gastos sanitarios catastróficos (CHE) en la India a fin de realizar un seguimiento preciso sobre dichos gastos y evaluar el impacto de las políticas recientes para reducirlos.

    Resumo em Inglês:

    Objective To assess the comparability of out-of-pocket (OOP) payment and catastrophic health expenditure (CHE) estimates from different household surveys in India. Methods Data on CHE, outpatient and inpatient OOP payments and other expenditure from all major national or multi-state surveys since 2000 were compared. These included two consumer expenditure surveys (the National Sample Survey for 2004–05 [NSS 2004–05] and 2009–10 [NSS 2009–10]) and three health-focused surveys (the World Health Survey 2003 [WHS 2003]; the National Sample Survey on Morbidity, Health Care and the Condition of the Aged 2004 [NSS 2004]; and the Study on Global Ageing and Adult Health 2007–08 [SAGE 2007–08]). All but the NSS 2004–05 and the NSS 2009–10 used different questionnaires. Findings CHE estimates from WHS 2003 and SAGE 2007–08 were twice as high as those from NSS 2004–05, NSS 2009–10 and NSS 2004. Inpatient OOP payment estimates were twice as high in WHS 2003 and SAGE 2007–08 because in these surveys a much higher proportion of households reported such payments. However, estimates of expenditures on other items were half as high in WHS 2003 as in the other surveys because a very small number of items was used to capture these expenditures. Conclusion The wide variations observed in CHE and OOP payment estimates resulted from methodological differences. Survey methods used to assess CHE in India need to be standardized and validated to accurately track CHE and assess the impact of recent policies to reduce it.
  • Economic evaluation of neonatal care packages in a cluster-randomized controlled trial in Sylhet, Bangladesh Research

    LeFevre, Amnesty E; Shillcutt, Samuel D; Waters, Hugh R; Haider, Sabbir; El Arifeen, Shams; Mannan, Ishtiaq; Seraji, Habibur R; Shah, Rasheduzzaman; Darmstadt, Gary L; Wall, Steve N; Williams, Emma K; Black, Robert E; Santosham, Mathuram; Baqui, Abdullah H

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Évaluer et comparer le rapport coût-efficacité de deux stratégies pour les soins néonataux à Sylhet, Bangladesh. Méthodes Dans un essai contrôlé randomisé par grappes, deux stratégies pour les soins néonataux – connues sous le nom de soins à domicile et de soins communautaires – ont été comparées aux services existants. Pour chaque branche de l'étude, les coûts économiques ont été estimés d'un point de vue sociétal, et comprennent les coûts du programme, les coûts des fournisseurs et les paiements directs des ménages pour les soins. La mortalité néonatale dans chaque branche de l'étude a été déterminée au moyen d'enquêtes sur les ménages. Le rapport coût-efficacité de chaque stratégie – par rapport au niveau des services de soins de santé maternelle et néonatale pré-existants – a ensuite été estimé. Les niveaux d'incertitude dans nos estimations ont été quantifiés par analyse de sensibilité probabiliste. Résultats Les coûts marginaux de programme de mise en place de l'ensemble des soins à domicile s'élevaient à 2939 dollars US (intervalle de confiance à 95%, IC: 1833–7616) par décès néonatal évité et à 103,49 $ (IC à 95%: 64,72–265,93) par année de vie ajustée en fonction de l'incapacité. Le total des coûts sociétaux correspondants étaient de 2971 $ (IC à 95%: 1844–7628) et de 104,62 $ (IC à 95%: 65,15–266,60), respectivement. Le forfait de soins à domicile est rentable – à 95% – si les années de vie en bonne santé sont évaluées à plus de 214 $ par année de vie ajustée en fonction de l'incapacité. En revanche, la mise en œuvre de la stratégie communautaire de santé n'a conduit à aucune réduction de la mortalité néonatale et ne semble pas être rentable. Conclusion Le forfait de soins à domicile est une stratégie d'intervention extrêmement rentable dont la mise en place doit être envisagée à l'échelle du Bangladesh et partout ailleurs dans des contextes similaires.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Evaluar y comparar la rentabilidad de dos estrategias de atención neonatal en la división Sylhet, Bangladesh. Métodos Se compararon dos estrategias de atención neonatal, conocidas como atención domiciliaria y atención comunitaria, con los servicios existentes en un ensayo controlado aleatorio por grupos. Para cada grupo de estudio se estimaron los costes económicos a partir de una perspectiva social, que incluía los costes del programa, los costes de los proveedores y los pagos familiares para recibir atención sanitaria. La mortalidad neonatal en cada grupo de estudio se determinó mediante encuestas familiares. Posteriormente, se estimó la rentabilidad creciente de cada estrategia en comparación con la de los niveles preexistentes de atención materna y neonatal. Los niveles de incertidumbre de nuestras estimaciones se cuantificaron mediante un análisis de sensibilidad probabilístico. Resultados Los costes crecientes de los programas para la aplicación de los paquetes de atención domiciliaria fueron de 2939 (intervalo de confianza del 95%, IC: 1833-7616) dólares de los Estados Unidos de América (US$) por muerte neonatal evitada y US$ 103,49 (IC del 95%: 64,72–265,93) por año de vida ajustado por discapacidad (AVAD) evitado. Los correspondientes costes sociales totales fueron de US$ 2971 (IC del 95%: 1844–7628) y US$ 104,62 (IC del 95%: 65,15–266,60), respectivamente. El paquete de atención domiciliaria fue rentable (con 95% de certeza) cuando los años de vida saludable se evaluaban por encima de US$ 214 por AVAD evitado. Por el contrario, la aplicación de la estrategia de atención comunitaria no condujo a una reducción de la mortalidad neonatal y no parece ser rentable. Conclusión El paquete de atención domiciliaria representa una estrategia de intervención con una rentabilidad alta cuya replicación y la ampliación debería considerarse tanto en Bangladesh como en otros entornos similares.

    Resumo em Inglês:

    Objective To evaluate and compare the cost-effectiveness of two strategies for neonatal care in Sylhet division, Bangladesh. Methods In a cluster-randomized controlled trial, two strategies for neonatal care – known as home care and community care – were compared with existing services. For each study arm, economic costs were estimated from a societal perspective, inclusive of programme costs, provider costs and household out-of-pocket payments on care-seeking. Neonatal mortality in each study arm was determined through household surveys. The incremental cost-effectiveness of each strategy – compared with that of the pre-existing levels of maternal and neonatal care – was then estimated. The levels of uncertainty in our estimates were quantified through probabilistic sensitivity analysis. Findings The incremental programme costs of implementing the home-care package were 2939 (95% confidence interval, CI: 1833–7616) United States dollars (US$) per neonatal death averted and US$ 103.49 (95% CI: 64.72–265.93) per disability-adjusted life year (DALY) averted. The corresponding total societal costs were US$ 2971 (95% CI: 1844–7628) and US$ 104.62 (95% CI: 65.15–266.60), respectively. The home-care package was cost-effective – with 95% certainty – if healthy life years were valued above US$ 214 per DALY averted. In contrast, implementation of the community-care strategy led to no reduction in neonatal mortality and did not appear to be cost-effective. Conclusion The home-care package represents a highly cost-effective intervention strategy that should be considered for replication and scale-up in Bangladesh and similar settings elsewhere.
  • Smoking-attributable mortality in Bangladesh: proportional mortality study Research

    Alam, Dewan S; Jha, Prabhat; Ramasundarahettige, Chinthanie; Streatfield, Peter Kim; Niessen, Louis W; Chowdhury, Muhammad Ashique H; Siddiquee, Ali T; Ahmed, Shyfuddin; Evans, Timothy G

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Estimer la contribution directe du tabagisme à la mortalité par cause au Bangladesh. Méthodes Une étude cas-témoins a été menée avec les données de surveillance de Matlab, un sous-district rural. Les cas (n = 2213) et les contrôles (n = 261) étaient des hommes âgés de 25 à 69 ans décédés entre 2003 et 2010 des suites ou non du tabagisme, respectivement. Les rapports des cotes (RC) par cause ont été calculés pour les « fumeurs depuis toujours » par rapport aux « non-fumeurs », avec un ajustement pour l'éducation, la consommation de tabac à mâcher et l'âge. On a également calculé les décès attribuables au tabagisme parmi les cas, les fractions attribuables à la population nationale et la probabilité de survie de 25 à 69 ans chez les fumeurs depuis toujours et chez les non-fumeurs. Résultats La fraction des fumeurs depuis toujours était d'environ 84% chez les cas et de 73% chez les contrôles (RC: 1,7; intervalle de confiance de 99%, IC: 1,1–2,5). Les rapports de cotes étaient les plus élevés pour les cancers et plus bas pour les maladies respiratoires, vasculaires et autres. Une relation dose-réponse a été notée entre l'âge de l'initiation au tabagisme et le nombre de cigarettes ou de « bidi s» fumées chaque jour et le risque de mortalité. Chez les hommes du Bangladesh de 25 ans, 32% des fumeurs depuis toujours mourront avant l'âge de 70 ans, par rapport à 19% pour les non-fumeurs. En 2010, environ 25% de tous les décès observés chez les hommes du Bangladesh âgés de 25 à 69 ans (c'est-à-dire 42 000 décès) étaient attribuables au tabagisme. Conclusion Le tabagisme est à l'origine de 25% de tous les décès chez les hommes du Bangladesh âgés de 25 à 69 ans, et d'une perte moyenne de 7 années de vie pour les fumeurs. Sans une augmentation importante des taux d'abandon du tabac, qui sont faibles chez les hommes du Bangladesh, les décès attribuables au tabagisme augmenteront probablement dans ce pays.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Estimar directamente la medida en la que el tabaquismo contribuye a la mortalidad por causa específica en Bangladesh. Métodos Se realizó un estudio de casos y controles con datos de vigilancia de Matlab, un subdistrito rural. Los casos (n = 2213) y los controles (n = 261) se trataron de hombres de edades entre 25 y 69 años que habían fallecido entre 2003 y 2010 por causas relacionadas y no relacionadas con el tabaquismo, respectivamente. Las razones de posibilidades por causa específica se calcularon para los «fumadores de siempre» frente a los «nunca fumadores», ajustando la educación, el consumo de tabaco de mascar y la edad. También se calcularon las muertes atribuibles al tabaquismo entre los casos, las fracciones nacionales atribuibles y la probabilidad acumulada de sobrevivir de los 25 a los 69 años de edad entre los fumadores de siempre y los nunca fumadores. Resultados La fracción de fumadores de siempre fue de aproximadamente el 84% entre los casos y el 73% entre los controles (razón de posibilidades: 1,7; intervalo de confianza 99%: 1,1–2,5). Las razones de posibilidades fueron las mayores en casos de cánceres y menores en casos de enfermedades vasculares, respiratorias y de otros tipos. Se señaló una relación dosis-respuesta entre la edad de la iniciación en el tabaquismo y el número diario de cigarrillos o bidis fumados y el riesgo de muerte. Entre los hombres de Bangladesh de 25 años, el 32% de los fumadores de siempre fallecerán antes de alcanzar los 70 años, comparado con el 19% de los nunca fumadores. En 2010, aproximadamente el 25% de las muertes observadas en los hombres de Bangladesh de entre 25 y 69 años (42 000 muertes) fueron atribuibles al tabaquismo. Conclusión El tabaquismo causa aproximadamente el 25% de todas las muertes en los hombres de Bangladesh de entre 25 y 69 años y una pérdida media de siete años de vida en cada fumador. Sin un aumento significativo en las tasas de abandono del tabaquismo, que son bajas entre los hombres de Bangladesh, es probable que aumenten las muertes atribuibles al tabaquismo en Bangladesh.

    Resumo em Inglês:

    Objective To directly estimate how much smoking contributes to cause-specific mortality in Bangladesh. Methods A case–control study was conducted with surveillance data from Matlab, a rural subdistrict. Cases (n = 2213) and controls (n = 261) were men aged 25 to 69 years who had died between 2003 and 2010 from smoking-related and non-smoking-related causes, respectively. Cause-specific odds ratios (ORs) were calculated for “ever-smokers” versus “never-smokers”, with adjustment for education, tobacco chewing status and age. Smoking-attributable deaths among cases, national attributable fractions and cumulative probability of surviving from 25 to 69 years of age among ever-smokers and never-smokers were also calculated. Findings The fraction of ever-smokers was about 84% among cases and 73% among controls (OR: 1.7; 99% confidence interval, CI: 1.1–2.5). ORs were highest for cancers and lower for respiratory, vascular and other diseases. A dose–response relationship was noted between age at smoking initiation and daily number of cigarettes or bidis smoked and the risk of death. Among 25-year-old Bangladeshi men, 32% of ever-smokers will die before reaching 70 years of age, compared with 19% of never-smokers. In 2010, about 25% of all deaths observed in Bangladeshi men aged 25 to 69 years (i.e. 42 000 deaths) were attributable to smoking. Conclusion Smoking causes about 25% of all deaths in Bangladeshi men aged 25 to 69 years and an average loss of seven years of life per smoker. Without a substantial increase in smoking cessation rates, which are low among Bangladeshi men, smoking-attributable deaths in Bangladesh are likely to increase.
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