Resumo em Inglês:
Retention of midwives, especially in rural areas, is a major challenge for many countries, one that threatens to negate all the hard work and resources invested in their training. Priya Shetty reports.Resumo em Inglês:
Last month the first Cuban physicians arrived in Brazil under a new government programme to work in underserved parts of the country, both rural and urban. Francisco Eduardo de Campos tells Claudia Jurberg why the Mais Médicos (More Physicians) programme is necessary.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Présenter les données disponibles sur les sommes dépensées par les États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), liées à la rémunération des travailleurs de la santé dans les secteurs public et privé. Méthodes Les données sur les dépenses gouvernementales et totales liées à la rémunération des travailleurs de la santé ont été obtenues en examinant les documents officiels de la base de données des dépenses mondiales liées à la santé de l'OMS et directement à partir des représentants et des sites Web officiels des pays. Ces données sont présentées dans ce document, par groupes de revenu de pays de la Banque mondiale, en millions d'unités monétaires nationales par année civile pour les travailleurs de la santé salariés et non salariés. Elles sont présentées comme part du produit intérieur brut (PIB), du total des dépenses de santé et des dépenses générales de santé du gouvernement. La moyenne annuelle du changement de la rémunération (c'est-à-dire le taux de croissance annuel composé) a également été évaluée entre 2000 et 2012 en fonction de ces paramètres. Résultats En moyenne, le coût des rémunérations pour tous les types de travailleurs de la santé représentait plus du tiers du total des dépenses de santé dans les différents pays. Ce coût a augmenté plus rapidement que le PIB des pays, mais moins rapidement que le total des dépenses de santé et des dépenses générales de santé du gouvernement. La rémunération des travailleurs de santé a d'autre part augmenté plus rapidement que celle des autres types de travailleurs. Conclusion Alors qu'ils cherchent à atteindre une couverture maladie universelle (CMU), les pays devront consacrer une proportion croissante de leur PIB à la santé et à la rémunération des travailleurs. Toutefois, la portion du total des dépenses de santé consacrée à payer les travailleurs de santé semble diminuer, en partie parce que la mise en place de la CMU exige un renforcement de l'ensemble du système de santé.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Mostrar los datos disponibles sobre el capital que los Estados miembros de la Organización Mundial de la Salud (OMS) destinaron a remunerar al personal sanitario en los sectores público y privado. Métodos Se extrajeron datos sobre el gobierno y el coste salarial total del personal sanitario mediante una revisión de los documentos oficiales de la base de datos Global Health Expenditure Database de la OMS, y directamente de los funcionarios del país y los sitios web oficiales de los países. Este informe presenta los datos en millones de unidades monetarias nacionales por año natural destinados al personal sanitario, asalariado y no asalariado, a través de la clasificación de países por los grupos salariales que emplea el Banco Mundial. Se presentan como un porcentaje del producto interior bruto (PIB), el coste sanitario total y el coste sanitario general de los gobiernos. También se evaluó el cambio salarial anual promedio (es decir, la tasa del crecimiento anual compuesto) entre los años 2000 y 2012 como una función de estos parámetros. Resultados En general, los pagos al personal sanitario de cualquier tipo representaron más de un tercio del coste total en salud entre los países. Estos pagos han aumentado a mayor velocidad que los PIB de los países, pero a menor velocidad que el coste sanitario total y el coste sanitario general de los gobiernos. El salario del personal sanitario, por su parte, ha aumentado a mayor velocidad que el de los trabajadores de otros sectores. Conclusión En su esfuerzo por alcanzar la cobertura sanitaria universal (UHC), los países tendrán que destinar una mayor proporción de su PIB a la sanidad y al salario de los trabajadores sanitarios. Sin embargo, la fracción del coste sanitario total derivado del pago del personal sanitario parece reducirse, en parte porque para alcanzar la cobertura sanitaria universal es necesario fortalecer el sistema sanitario en su conjunto.Resumo em Inglês:
Objective To present the available data on the money spent by Member States of the World Health Organization (WHO) on remunerating health workers in the public and private sectors. Methods Data on government and total expenditure on health worker remuneration were obtained through a review of official documents in WHO's Global Health Expenditure Database and directly from country officials and country official web sites. Such data are presented in this paper, by World Bank country income groups, in millions of national currency units per calendar year for salaried and non-salaried health workers. They are presented as a share of gross domestic product (GDP), total health expenditure and general government health expenditure. The average yearly change in remuneration (i.e. compound annual growth rate) between 2000 and 2012 as a function of these parameters was also assessed. Findings On average, payments to health workers of all types accounted for more than one third of total health expenditure across countries. Such payments have grown faster than countries' GDPs but less rapidly than total health expenditure and general government health expenditure. Remuneration of health workers, on the other hand, has grown faster than that of other types of workers. Conclusion As they seek to attain universal health coverage (UHC), countries will need to devote an increasing proportion of their GDPs to health and health worker remuneration. However, the fraction of total health expenditure devoted to paying health workers seems to be declining, partly because the pursuit of UHC calls for strengthening the health system as a whole.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Présenter les résultats du premier tour de suivi de la mise en œuvre mondiale du Code de pratique mondial de l'OMS pour le recrutement du personnel de santé («le Code»), un code de conduite volontaire adopté en 2010 par l'ensemble des 193 États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Méthodes L'OMS a demandé à ses États membres de désigner une autorité nationale pour faciliter l'échange d'informations sur la migration du personnel de santé et la mise en œuvre du Code. Chaque autorité désignée a ensuite reçu une enquête transversale comportant 15 questions sur une gamme de sujets concernant les 10 articles inclus dans le Code. Résultats Une autorité nationale a été désignée par 85 pays. Seuls 56 pays ont signalé l'état de la mise en œuvre du Code. Parmi eux, 37 ont pris des mesures pour appliquer le Code, principalement par le biais des parties concernées. Dans 90% des pays, les professionnels de santé migrants disposeraient des mêmes droits et des mêmes responsabilités que le personnel de santé formé localement. Dans le contexte du Code, la coopération dans le domaine du développement des travailleurs de la santé va au-delà des questions liées à la migration. Une base de données comparative internationale sur la mobilité du personnel de santé est nécessaire, mais elle ne peut être développée que par une approche collaborative et multipartite. Conclusion Les rapports sur la mise en œuvre du Code de pratique mondial ont été insuffisants en général, sauf dans une région de l'OMS. Une meilleure collaboration entre les acteurs étatiques et non étatiques est nécessaire pour sensibiliser au Code et renforcer sa pertinence en tant que structure efficace pour le dialogue politique sur les moyens de remédier à la crise des effectifs du personnel de santé.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Presentar los resultados de la primera ronda de seguimiento de la aplicación global del Código de prácticas mundial de la OMS sobre la contratación internacional de personal sanitario («el Código»), un código voluntario adoptado en 2010 por los 193 Estados miembros de la Organización Mundial de la Salud (OMS). Métodos La OMS pidió a los Estados miembros que designaran a una autoridad nacional para facilitar el intercambio de información sobre la migración del personal y la aplicación del Código. Se envió una encuesta transversal con 15 preguntas sobre una variedad de temas relacionados con los 10 artículos incluidos en el Código a las autoridades designadas. Resultados Un total de 85 países designaron a una autoridad nacional. Solo 56 informaron sobre el estado de aplicación del Código, de los cuales 37 tomaron medidas para la aplicación del mismo, principalmente a través de la participación de las partes interesadas. En el 90 % de los países, los profesionales sanitarios migrantes disfrutan supuestamente de los mismos derechos y responsabilidades legales que el personal sanitario formado en el país. En el marco del Código, la cooperación en el ámbito del desarrollo del personal sanitario transciende las cuestiones sobre migración. Se necesita una base internacional de datos comparativos sobre la movilidad del personal sanitario, la cual solo puede desarrollarse mediante un enfoque de asociación múltiple colaborativo. Conclusión La elaboración de informes sobre la aplicación del Código ha sido insuficiente en todas las regiones de la OMS, excepto en una. Se requiere una mayor colaboración entre los actores estatales y no estatales a fin de dar a conocer el Código y reforzar su importancia como un marco eficaz para el diálogo político sobre las diversas formas de abordar la crisis del personal sanitario.Resumo em Inglês:
Objective To present the findings of the first round of monitoring of the global implementation of the WHO Global Code of Practice on the International Recruitment of Health Personnel (“the Code”), a voluntary code adopted in 2010 by all 193 Member States of the World Health Organization (WHO). Methods WHO requested that its Member States designate a national authority for facilitating information exchange on health personnel migration and the implementation of the Code. Each designated authority was then sent a cross-sectional survey with 15 questions on a range of topics pertaining to the 10 articles included in the Code. Findings A national authority was designated by 85 countries. Only 56 countries reported on the status of Code implementation. Of these, 37 had taken steps towards implementing the Code, primarily by engaging relevant stakeholders. In 90% of countries, migrant health professionals reportedly enjoy the same legal rights and responsibilities as domestically trained health personnel. In the context of the Code, cooperation in the area of health workforce development goes beyond migration-related issues. An international comparative information base on health workforce mobility is needed but can only be developed through a collaborative, multi-partnered approach. Conclusion Reporting on the implementation of the Code has been suboptimal in all but one WHO region. Greater collaboration among state and non-state actors is needed to raise awareness of the Code and reinforce its relevance as a potent framework for policy dialogue on ways to address the health workforce crisis.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Évaluer l'efficacité des soins fournis par les agents de santé de niveau intermédiaire. Méthodes Des études expérimentales et observationnelles comparant des agents de santé de niveaux intermédiaire et de niveau supérieur ont été identifiées à l'aide d'une revue systématique de la documentation scientifique. La qualité des éléments de preuve a été évaluée à l'aide des critères GRADE (Grading of Recommendations Assissment, Development and Evaluation – Méthode d'évaluation des recommandations, de détermination, d'élaboration et d'évaluation), et les données ont été analysées à l'aide d'un gestionnaire d'examen. Résultats Cinquante-trois études ont été identifiées, la plupart provenant de pays à revenu élevé, et menées dans des établissements de soins tertiaires. En général, il n'y avait pas de différence entre l'efficacité des soins prodigués par des agents de santé de niveau intermédiaire dans les domaines de la santé maternelle et infantile et des maladies contagieuses et non contagieuses et ceux prodigués par des agents de santé de niveau supérieur. Cependant, les taux de recours à l'épisiotomie et aux analgésiques étaient significativement moins élevés chez les femmes accouchant avec la seule aide d'une sage-femme que chez les femmes prises en charge par des docteurs secondés par des sages-femmes, et les femmes étaient significativement plus satisfaites des soins prodigués par les sages-femmes. Dans l'ensemble, la qualité des éléments de preuve était basse, voire très basse. La recherche a également identifié six études observationnelles, provenant toutes d'Afrique, qui comparaient les soins de praticiens cliniques, de techniciens chirurgicaux ou de cliniciens non-médecins avec les soins prodigués par des médecins. Les résultats étaient généralement similaires. Conclusion Aucune différence n'a été constatée entre l'efficacité des soins prodigués par des agents de santé de niveau intermédiaire et ceux fournis par des agents de santé de niveau supérieur. Cependant, la qualité des éléments de preuve était basse. Il est nécessaire d'effectuer des études basées sur une méthodologie de haute qualité, en particulier en Afrique, la région qui manque le plus d'agents de santé.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Evaluar la eficacia de la atención proporcionada por los trabajadores sanitarios de nivel intermedio. Métodos A través de un examen sistemático de la literatura científica se identificaron diversos estudios experimentales y observacionales que comparaban a los trabajadores sanitarios de nivel intermedio con los de nivel superior. Se evaluó la calidad de las pruebas científicas con ayuda de los criterios GRADE y se empleó el programa Review Manager para el análisis de los datos. Resultados Se identificaron 53 estudios, la mayoría de ellos de países de ingresos elevados y que se habían efectuado en centros de atención sanitaria terciaria. En general, no se observaron diferencias entre la eficacia de la atención prestada por los trabajadores de salud de nivel intermedio y la proporcionada por los trabajadores de salud de nivel superior en las áreas de salud materno-infantil y en relación a las enfermedades transmisibles y no transmisibles. Sin embargo, los índices de episiotomía y el uso de analgésicos fueron significativamente inferiores en las mujeres que dieron a luz únicamente con la ayuda de una matrona en comparación con aquellas cuya atención corrió a cargo de médicos que trabajaron conjuntamente con matronas. Las mujeres estuvieron mucho más satisfechas con el trabajo de las matronas. En general, la calidad de las pruebas científicas fue baja o muy baja. La búsqueda también identificó seis estudios observacionales, todos ellos realizados en África, que comparaban la atención de los encargados clínicos y la de los instrumentadores quirúrgicos o clínicos sin licencia para practicar medicina con la de los médicos. Los resultados fueron, en su mayoría, similares. Conclusión No se encontró diferencia alguna entre la eficacia de la atención proporcionada por trabajadores sanitarios de nivel intermedio o de nivel superior. No obstante, la calidad de las pruebas científicas era baja. Es necesario realizar estudios con una calidad metodológica alta, especialmente en África, la región con la mayor escasez de personal sanitario.Resumo em Inglês:
Objective To assess the effectiveness of care provided by mid-level health workers. Methods Experimental and observational studies comparing mid-level health workers and higher level health workers were identified by a systematic review of the scientific literature. The quality of the evidence was assessed using Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation criteria and data were analysed using Review Manager. Findings Fifty-three studies, mostly from high-income countries and conducted at tertiary care facilities, were identified. In general, there was no difference between the effectiveness of care provided by mid-level health workers in the areas of maternal and child health and communicable and noncommunicable diseases and that provided by higher level health workers. However, the rates of episiotomy and analgesia use were significantly lower in women giving birth who received care from midwives alone than in those who received care from doctors working in teams with midwives, and women were significantly more satisfied with care from midwives. Overall, the quality of the evidence was low or very low. The search also identified six observational studies, all from Africa, that compared care from clinical officers, surgical technicians or non-physician clinicians with care from doctors. Outcomes were generally similar. Conclusion No difference between the effectiveness of care provided by mid-level health workers and that provided by higher level health workers was found. However, the quality of the evidence was low. There is a need for studies with a high methodological quality, particularly in Africa – the region with the greatest shortage of health workers.Resumo em Francês:
Résumé La mauvaise répartition des travailleurs de la santé entre les zones urbaines et rurales demeure une préoccupation politique dans pratiquement tous les pays. Elle empêche l'accès équitable aux services de santé, elle peut contribuer à une augmentation du coût des soins de santé et de sous-utilisation des compétences des professionnels de la santé dans les zones urbaines, et elle représente un obstacle à la mise en place d'une couverture maladie universelle. Pour répondre à cette préoccupation qui existe depuis longtemps, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a émis des recommandations visant à améliorer le recrutement et la rétention des travailleurs du secteur de la santé en milieu rural. Ce document présente différentes expériences locales et régionales concernant l'adaptation et l'adoption des recommandations de l'OMS. Il souligne les défis et les leçons tirées de mises en œuvre dans deux pays - en République démocratique populaire lao et en Afrique du Sud - et il offre une perspective plus vaste dans deux régions - en Asie et en Europe. Au niveau des pays, l'application des recommandations a permis un dialogue plus structuré et plus ciblé sur les règlementations, qui a abouti à l'élaboration et à l'adoption de politiques plus pertinentes basées sur les faits. Au niveau régional, les recommandations ont suscité un effort plus soutenu en ce qui concerne l'évaluation des politiques entre les pays et leur apprentissage commun. Il faut évaluer l'impact des liens qui existent entre la disponibilité des travailleurs de la santé dans les zones rurales et la couverture maladie universelle. Les effets de toutes les réformes financières sur les structures d'incitation des travailleurs de la santé devront également être évalués si le but principal est de répartir plus équitablement les travailleurs de la santé et d'atteindre une couverture maladie universelle.Resumo em Espanhol:
Resumen La distribución ineficaz del personal sanitario entre las zonas urbanas y rurales constituye una preocupación política en casi todos los países, pues impide el acceso equitativo a los servicios sanitarios, puede contribuir al aumento de los costes de atención sanitaria y la infrautilización de las capacidades profesionales sanitarias en las zonas urbanas, y obstaculiza la cobertura sanitaria universal. Para solucionar este problema de larga data, la Organización Mundial de la Salud (OMS) ha publicado una serie de recomendaciones generales para mejorar la contratación a nivel rural y la conservación del personal sanitario. Este informe presenta las experiencias en relación con la adaptación local y regional, y la adopción de las recomendaciones de la OMS. Además, subraya los desafíos y las lecciones aprendidas de la aplicación en dos países, la República Democrática Popular Lao y Sudáfrica, y proporciona una perspectiva más amplia en dos regiones, en concreto, Asia y Europa. A nivel nacional, el uso de las recomendaciones facilitó un diálogo político más organizado y específico, lo que permitió el desarrollo y la adopción de políticas más relevantes con base empírica. A nivel regional, las recomendaciones motivaron un esfuerzo más firme para evaluar las políticas entre los países y el aprendizaje conjunto. Es necesario realizar una evaluación y una valoración del impacto que se centren en la relación entre la disponibilidad de personal sanitario en zonas rurales y la cobertura sanitaria universal. Asimismo, deben evaluarse los efectos de las reformas financieras en asistencia sanitaria sobre las estructuras de incentivos para el personal sanitario con miras a promover el papel central del mismo, distribuido de forma más equitativa, en la consecución de la cobertura sanitaria universal.Resumo em Inglês:
The maldistribution of health workers between urban and rural areas is a policy concern in virtually all countries. It prevents equitable access to health services, can contribute to increased health-care costs and underutilization of health professional skills in urban areas, and is a barrier to universal health coverage. To address this long-standing concern, the World Health Organization (WHO) has issued global recommendations to improve the rural recruitment and retention of the health workforce. This paper presents experiences with local and regional adaptation and adoption of WHO recommendations. It highlights challenges and lessons learnt in implementation in two countries – the Lao People's Democratic Republic and South Africa – and provides a broader perspective in two regions – Asia and Europe. At country level, the use of the recommendations facilitated a more structured and focused policy dialogue, which resulted in the development and adoption of more relevant and evidence-based policies. At regional level, the recommendations sparked a more sustained effort for cross-country policy assessment and joint learning. There is a need for impact assessment and evaluation that focus on the links between the rural availability of health workers and universal health coverage. The effects of any health-financing reforms on incentive structures for health workers will also have to be assessed if the central role of more equitably distributed health workers in achieving universal health coverage is to be supported.Resumo em Francês:
Résumé Les ressources humaines du secteur de la santé sont essentielles au développement de systèmes médicaux efficaces et réactifs. Les pays à revenu faible et moyen qui cherchent à obtenir une couverture maladie universelle souffrent de restrictions en matière de ressources humaines - que ce soit sous forme de pénurie d'agents de santé, de mauvaise répartition ou de faibles performances des travailleurs - qui compromettent sérieusement leur capacité à créer un système de santé optimal. Même si on a beaucoup écrit au sujet de la crise des ressources humaines dans le secteur de la santé, des cadres économiques de travail ont rarement été appliqués pour analyser la situation, et on connaît ou on comprend peu de choses sur le fonctionnement des marchés du travail dans les pays à revenu faible et moyen. Les approches traditionnelles dans le but de répondre aux restrictions en matière de ressources humaines accordent de l'importance à la planification des effectifs : estimer les besoins en matière de travailleurs de la santé par rapport au profil démographique et épidémiologique d'un pays, et intensifier les capacités de formation et d'enseignement pour réduire l'écart entre le nombre de travailleurs "nécessaire" et le nombre réel. Toutefois, cette approche néglige d'autres facteurs importants qui influent sur la capacité des ressources humaines, notamment les dynamiques du marché du travail et les réponses et préférences comportementales des travailleurs de la santé. Ce document explique comment l'analyse du marché du travail peut aider à mieux comprendre les facteurs qui sont à l'origine des restrictions en matière de ressources humaines dans le secteur de la santé, mais aussi à mettre en oeuvre des politiques et des interventions plus efficaces pour y remédier. L'hypothèse initiale est qu'une meilleure compréhension de l'impact des politiques de santé sur les marchés du travail de la santé et, par ailleurs, sur les conditions d'emploi des travailleurs de la santé, serait utile pour pouvoir identifier une stratégie efficace et progressivement mettre en place une couverture maladie universelle.Resumo em Espanhol:
Resumen El papel de los recursos humanos en el sector sanitario se considera esencial para el desarrollo de sistemas sanitarios eficaces y con capacidad de respuesta. Los países de ingresos bajos y medianos que aspiran a alcanzar la cobertura sanitaria universal se enfrentan a las limitaciones en materia de recursos humanos, sea por escasez de personal sanitario, la distribución ineficaz del personal o el desempeño ineficiente del mismo, factores que socavan gravemente la capacidad para lograr sistemas sanitarios con un funcionamiento adecuado. Aunque se ha vertido mucha tinta acerca de la crisis de recursos humanos en el sector sanitario, rara vez se han aplicado los marcos económicos laborales para analizar la situación y poco se sabe o entiende sobre el funcionamiento de los mercados laborales en los países de ingresos bajos y medianos. Los enfoques tradicionales para hacer frente a las limitaciones en materia de recursos humanos se han centrado en la planificación del personal, mediante el cálculo de las necesidades de personal sanitario basada en el perfil epidemiológico y demográfico del país y la ampliación de los recursos educativos y formativos para reducir la brecha entre el número «necesario» de personal sanitario y el número real. Sin embargo, este enfoque deja de lado otros factores importantes que influyen en la capacidad de los recursos humanos, como la dinámica del mercado de trabajo, las respuestas de comportamiento y las preferencias del personal sanitario. Este informe describe cómo el análisis del mercado laboral pretende mejorar la comprensión de los factores que explican la escasez en materia de recursos humanos en el sector sanitario y ofrecer un diseño más eficaz de las políticas e intervenciones para abordarlos. La premisa para ello es que una mejor comprensión del impacto de las políticas sanitarias en el mercado laboral sanitario, y por consiguiente, en las condiciones laborales del personal sanitario, sería de gran ayuda en la identificación de una estrategia eficaz para alcanzar la cobertura sanitaria universal de forma progresiva.Resumo em Inglês:
Human resources for health have been recognized as essential to the development of responsive and effective health systems. Low- and middle-income countries seeking to achieve universal health coverage face human resource constraints – whether in the form of health worker shortages, maldistribution of workers or poor worker performance – that seriously undermine their ability to achieve well-functioning health systems. Although much has been written about the human resource crisis in the health sector, labour economic frameworks have seldom been applied to analyse the situation and little is known or understood about the operation of labour markets in low- and middle-income countries. Traditional approaches to addressing human resource constraints have focused on workforce planning: estimating health workforce requirements based on a country's epidemiological and demographic profile and scaling up education and training capacities to narrow the gap between the “needed” number of health workers and the existing number. However, this approach neglects other important factors that influence human resource capacity, including labour market dynamics and the behavioural responses and preferences of the health workers themselves. This paper describes how labour market analysis can contribute to a better understanding of the factors behind human resource constraints in the health sector and to a more effective design of policies and interventions to address them. The premise is that a better understanding of the impact of health policies on health labour markets, and subsequently on the employment conditions of health workers, would be helpful in identifying an effective strategy towards the progressive attainment of universal health coverage.Resumo em Francês:
Résumé Pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, les systèmes de santé devront étendre leur portée à toutes les communautés, y compris celles qui sont les plus pauvres et les plus difficiles d'accès. Depuis la Déclaration de Alma-Ata, le soutien inégal des agents sanitaires des collectivités et l'échec de leur intégration dans les systèmes de santé ont empêché la pleine réalisation de leur contribution potentielle dans le contexte des soins de santé primaires. Le développement et le maintien des programmes des agents sanitaires des collectivités se heurtent à une multitude de défis à relever: mauvaise planification; multitude d'acteurs concurrents avec peu de coordination; formation fragmentée et spécifique aux maladies; gestion et financement à l'initiative des donateurs; lien ténu avec le système de santé; coordination, supervision et soutien de mauvaise qualité, et sous-reconnaissance de la contribution des agents sanitaires des collectivités. La campagne actuelle vers une couverture sanitaire universelle offre une opportunité d'améliorer l'accès des personnes à des services de santé, ainsi que leur confiance, demande et utilisation de tels services par le biais des agents sanitaires des collectivités. Pour que leur potentiel puisse être pleinement réalisé, les agents sanitaires des collectivités devront toutefois être mieux intégrés dans les systèmes nationaux de soins de santé en termes d'embauche, de supervision, de soutien et d'évolution de carrière. Les partenaires au niveau du monde, du pays et du district devront harmoniser et synchroniser leurs engagements dans le soutien aux agents sanitaires des collectivités tout en maintenant suffisamment de flexibilité pour permettre aux programmes d'innover et de répondre aux besoins locaux. Un leadership fort du secteur public sera nécessaire pour faciliter l'alignement avec les cadres politiques nationaux et la coordination dirigée par le pays et pour réaliser des synergies et des responsabilités, la couverture universelle et la durabilité. En avançant vers la couverture sanitaire universelle, il y a beaucoup à gagner en investissant dans l'acquisition de compétences des agents sanitaires des collectivités et en les soutenant en tant que membres à part entière des équipes de santé. Les investissements autonomes au bénéfice des agents sanitaires des collectivités ne sont pas des raccourcis vers le progrès.Resumo em Espanhol:
Resumen A fin de lograr la cobertura universal de la salud, los sistemas sanitarios deben llegar a todas las comunidades, incluidas las más pobres y de difícil acceso. Desde la conferencia de Alma-Ata, el apoyo inconstante de los trabajadores comunitarios de salud (TCS) y la falta de integración de estos en el sistema sanitario han impedido la plena realización de su contribución potencial en el contexto de la atención primaria de la salud. La ampliación y el mantenimiento de los programas de trabajadores comunitarios de salud suponen muchos desafíos: la mala planificación, los agentes múltiples que compiten con insuficiente coordinación, la fragmentación en los programas de capacitación orientados a combatir enfermedades específicas, la gestión y la financiación impulsadas por los donantes, la escasa unión con el sistema sanitario, la falta de coordinación, supervisión y apoyo, y la infravaloración de la contribución de los trabajadores comunitarios de la salud. El avance actual hacia la cobertura universal de la salud (CUS) ofrece una oportunidad para mejorar el acceso de la población a los servicios de salud, así como para aumentar la confianza, la demanda y el uso de dichos servicios a través de los trabajadores comunitarios de salud. Sin embargo, es necesario integrar mejor a los trabajadores comunitarios de salud, en términos de empleo, supervisión, apoyo y desarrollo profesional, en los sistemas nacionales sanitarios para aprovechar plenamente su potencial. Los socios a nivel mundial, nacional y local deben armonizar y sincronizar su compromiso a favor de los trabajadores comunitarios de salud, manteniendo la flexibilidad suficiente para que los programas tengan capacidad de innovación y respuesta frente a las necesidades locales. Se requiere un fuerte liderazgo por parte del sector público para facilitar la alineación con los marcos de las políticas nacionales y la coordinación dirigida por el país, y para lograr sinergias y la rendición de cuentas, la cobertura universal y la sostenibilidad. En la consecución de la cobertura universal de la salud, pueden obtenerse grandes beneficios si se invierte en el desarrollo de competencias de los trabajadores comunitarios de salud, y se les apoya como miembros valiosos del equipo sanitario. Por el contrario, las inversiones aisladas en trabajadores comunitarios de salud no son atajos hacia el progreso.Resumo em Inglês:
To achieve universal health coverage, health systems will have to reach into every community, including the poorest and hardest to access. Since Alma-Ata, inconsistent support of community health workers (CHWs) and failure to integrate them into the health system have impeded full realization of their potential contribution in the context of primary health care. Scaling up and maintaining CHW programmes is fraught with a host of challenges: poor planning; multiple competing actors with little coordination; fragmented, disease-specific training; donor-driven management and funding; tenuous linkage with the health system; poor coordination, supervision and support, and under-recognition of CHWs' contribution. The current drive towards universal health coverage (UHC) presents an opportunity to enhance people's access to health services and their trust, demand and use of such services through CHWs. For their potential to be fully realized, however, CHWs will need to be better integrated into national health-care systems in terms of employment, supervision, support and career development. Partners at the global, national and district levels will have to harmonize and synchronize their engagement in CHW support while maintaining enough flexibility for programmes to innovate and respond to local needs. Strong leadership from the public sector will be needed to facilitate alignment with national policy frameworks and country-led coordination and to achieve synergies and accountability, universal coverage and sustainability. In moving towards UHC, much can be gained by investing in building CHWs' skills and supporting them as valued members of the health team. Stand-alone investments in CHWs are no shortcut to progress.Resumo em Francês:
Résumé Parvenir à la couverture sanitaire universelle (CSU) implique la répartition des ressources, et en particulier des ressources humaines pour la santé (RHS), afin de répondre aux besoins de la population. Cet article étudie les leçons politiques sur les RHS de quatre pays ayant accompli des progrès durables en matière de CSU: le Brésil, le Ghana, le Mexique et la Thaïlande. Son but est d'informer sur les politiques globales et les engagements financiers dans les RHS visant à promouvoir la CSU. L'article décrit les expériences des pays à l'aide d'un cadre analytique examinant la couverture efficace par rapport à la disponibilité, l'accessibilité, l'acceptabilité et la qualité (DAAQ) des RHS. Les dimensions DAAQ permettent de réaliser une analyse de traçage des actions politiques en RHS depuis 1990 dans les quatre pays étudiés, par rapport aux tendances nationales des statistiques de main-d'oeuvre et des taux de mortalité de la population. Les résultats indiquent quels sont les principes clés pour la prise de décisions basées sur les faits sur les RHS visant à promouvoir la CSU. Premièrement, les RHS sont essentielles à l'expansion de la couverture des services de santé et de l'ensemble des avantages; deuxièmement, des stratégies RHS pour chacune des dimensions DAAQ favorisent collectivement les progrès vers une couverture efficace; et troisièmement, le succès est atteint à travers des partenariats impliquant des acteurs tant médicaux que non médicaux. Répondre aux défis sans précédent dans les domaines de la santé et du développement, qui concernent tous les pays, et transformer les faits RHS en politiques et en pratiques doivent être à la base du programme de CSU et de l'agenda de développement post-2015. C'est un impératif politique qui exige un engagement et un leadership nationaux pour optimiser l'impact des ressources financières et humaines disponibles et accroître l'espérance de vie en bonne santé, avec la reconnaissance que les progrès dans le domaine des soins de santé ne sont possibles qu'avec une main-d'oeuvre de santé adéquate.Resumo em Espanhol:
Resumen Lograr una cobertura sanitaria universal implica una distribución de los recursos, en particular, de los recursos humanos para la salud (RHS), a fin de satisfacer las necesidades de la población. Este documento examina las lecciones sobre políticas relacionadas con los RHS de cuatro países que han conseguido avances ininterrumpidos en materia de cobertura sanitaria universal: Brasil, Ghana, México y Tailandia. Su objetivo consiste en exponer la política mundial y los compromisos financieros sobre RHS como ayuda para una cobertura sanitaria universal. El documento explica las experiencias de los países mencionados por medio de un marco de trabajo analítico que examina la eficacia de una cobertura en función de la disponibilidad, accesibilidad, aceptabilidad y calidad (DAAC) de los RHS. Los aspectos DAAC permiten llevar a cabo análisis de seguimiento sobre las acciones políticas relativas a los RHS desde 1990 en los cuatro países de interés en relación con las tendencias nacionales en el número de trabajadores y las tasas de mortalidad de la población. Los resultados muestran los principios fundamentales para la toma de decisiones basadas en pruebas científicas sobre los RHS como apoyo a una cobertura sanitaria universal. En primer lugar, los RHS son esenciales para expandir la cobertura de los servicios sanitarios y el conjunto de prestaciones. En segundo lugar, las estrategias RHS en cada uno de los aspectos DAAC respaldan de forma colectiva los logros en la eficacia de la cobertura y, en tercer lugar, los buenos resultados solo pueden conseguirse a través de la asociación de actores sanitarios y no sanitarios. Hacer frente a los desafíos sanitarios y de desarrollo sin precedentes que afectan a todos los países y traducir las pruebas científicas sobre RHS en políticas y prácticas deben convertirse en los puntos centrales de la cobertura sanitaria universal y de la agenda de desarrollo a partir del año 2015. Se trata de un imperativo político que requiere un compromiso y liderazgo nacionales para potenciar el impacto de los recursos financieros y humanos disponibles, y así mejorar la esperanza de vida saludable, sin olvidar que las mejoras en materia de asistencia sanitaria son posibles gracias a un personal sanitario apto para tal propósito.Resumo em Inglês:
Achieving universal health coverage (UHC) involves distributing resources, especially human resources for health (HRH), to match population needs. This paper explores the policy lessons on HRH from four countries that have achieved sustained improvements in UHC: Brazil, Ghana, Mexico and Thailand. Its purpose is to inform global policy and financial commitments on HRH in support of UHC. The paper reports on country experiences using an analytical framework that examines effective coverage in relation to the availability, accessibility, acceptability and quality (AAAQ) of HRH. The AAAQ dimensions make it possible to perform tracing analysis on HRH policy actions since 1990 in the four countries of interest in relation to national trends in workforce numbers and population mortality rates. The findings inform key principles for evidence-based decision-making on HRH in support of UHC. First, HRH are critical to the expansion of health service coverage and the package of benefits; second, HRH strategies in each of the AAAQ dimensions collectively support achievements in effective coverage; and third, success is achieved through partnerships involving health and non-health actors. Facing the unprecedented health and development challenges that affect all countries and transforming HRH evidence into policy and practice must be at the heart of UHC and the post-2015 development agenda. It is a political imperative requiring national commitment and leadership to maximize the impact of available financial and human resources, and improve healthy life expectancy, with the recognition that improvements in health care are enabled by a health workforce that is fit for purpose.Resumo em Francês:
Résumé Problème Le Cameroun souffre d'une grave pénurie de ressources humaines pour la santé (RHS) et le peu de personnel disponible se concentre dans les zones urbaines. Approche Suite à un plan d'urgence national pour la période 2006–2008, des stratégies novatrices et un partenariat multisectoriel – dirigé par le ministre de la Santé publique et soutenu par diverses organisations nationales et internationales – ont été développés pour faire face à la pénurie et à la mauvaise répartition des RHS au Cameroun. Environnement local À l'époque où le plan d'urgence a été développé, le Cameroun souffrait de services de santé de mauvaise qualité, d'un déséquilibre entre la formation et l'emploi des RHS, d'une mauvaise répartition des RHS entre les zones urbaines et rurales et d'une affectation inadéquate des ressources financières des RHS. On manquait également d'un système d'homologation pouvant être utilisé dans la formation des agents de santé. Changements significatifs Entre 2007 et 2009, le nombre d'agents de santé actifs au Cameroun a augmenté de 36%, plusieurs instituts supérieurs de formation en soins de santé et écoles de formation paramédicale et de sages-femmes ont vu le jour et une nouvelle stratégie a été développée pour la couverture sanitaire universelle. Leçons tirées Dans l'amélioration des RSH, un leadership fort est nécessaire pour assurer une coordination et une communication efficaces entre les nombreux acteurs en place. Un processus national de coordination et de facilitation peut produire une approche consensuelle des principaux défis des RHS. Une fois ces défis identifiés, les acteurs clés peuvent planifier des interventions appropriées, coordonnées, cohérentes et fondées sur les faits.Resumo em Espanhol:
Resumen Situación Camerún padece una escasez grave de recursos humanos para la salud (RHS) y los recursos disponibles se concentran en las zonas urbanas. Enfoque Como resultado de un plan de emergencia nacional para los años 2006–2008, se desarrollaron estrategias novedosas y una asociación multisectorial, dirigida por el Ministerio de sanidad pública y respaldada por diversas organizaciones nacionales e internacionales a fin de hacer frente a la escasez y la mala distribución de los RHS en Camerún. Marco regional La situación de Camerún cuando se desarrolló el plan de emergencia era la siguiente: servicios sanitarios de muy poca calidad, desequilibrio entre la formación y el empleo de los RHS, mala distribución de los RHS entre las zonas urbanas y rurales y una asignación irregular de los recursos financieros para los RHS. También carecía de un sistema de acreditación en la formación de personal sanitario. Cambios importantes Entre 2007 y 2009, el número de trabajadores sanitarios activos en Camerún aumentó un 36%, se inauguraron numerosos centros de formación superior en el ámbito de la salud y de formación de personal paramédico y matronas y se desarrolló una estrategia nacional para una cobertura sanitaria universal. Lecciones aprendidas Para conseguir mejorar los RHS es necesario un liderazgo fuerte que garantice una coordinación y comunicación eficaces entre las distintas partes interesadas. Un proceso de coordinación y asesoramiento nacional puede dar lugar a una visión de los principales desafíos de los RHS basada en el consenso. Una vez que se han identificado dichos desafíos, las partes interesadas pueden planificar intervenciones adecuadas, coordinadas, coherentes y basadas en las pruebas científicas.Resumo em Inglês:
Problem Cameroon has a severe shortage of human resources for health (HRH) and those that are available are concentrated in urban areas. Approach As the result of a national emergency plan for the years 2006–2008, innovative strategies and a multisectoral partnership – led by the Ministry of Public Health and supported by diverse national and international organizations – were developed to address the shortages and maldistribution of HRH in Cameroon. Local setting At the time that the emergency plan was developed, Cameroon had health services of poor quality, an imbalance between HRH training and employment, a maldistribution of HRH between urban and rural areas and a poor allocation of financial resources for HRH. It also lacked an accreditation system for use in the training of health workers. Relevant changes Between 2007 and 2009, the number of active health workers in Cameroon increased by 36%, several new institutions for higher education in health care and training schools for paramedical staff and midwives were opened, and a national strategy for universal health coverage was developed. Lessons learnt In the improvement of HRH, strong leadership is needed to ensure effective coordination and communication between the many different stakeholders. A national process of coordination and facilitation can produce a consensus-based view of the main HRH challenges. Once these challenges have been identified, the stakeholders can plan appropriate interventions that are coordinated, evidence-based and coherent.Resumo em Francês:
Résumé Problème Les ressources humaines pour la santé (RHS) au Soudan étaient limitées à cause des pénuries et de la mauvaise répartition des agents de santé, d'une mauvaise gestion, de la fragmentation du service, d'une fidélisation médiocre des agents de santé dans les régions rurales et d'un système d'information sur la santé peu efficace. Approche Un processus de «coordination et facilitation national» a été mis en place afin de: renforcer l'observatoire RHS national, fournir une plateforme de coopération pour les acteurs clés, catalyser le soutien des politiques et la planification des RHS, harmoniser la mobilisation des ressources, renforcer les structures de gestion des RHS, créer de nouvelles institutions de formation et élever le niveau de formation des agents de santé communautaires. Environnement local Le gouvernement national du Soudan a sanctionné la gouvernance étatique du système de santé, mais de nombreux États manquaient de programmes et de politiques RHS cohérents. La rareté des institutions de formation a limité la production de RHS et le déploiement adéquat et équitable des agents de santé dans les zones rurales. Changements significatifs Le processus de coordination et de facilitation du pays a favorisé la création d'un système d'information RHS solide, ainsi que le développement de moyens techniques et d'outils nécessaires à l'analyse des données et à une action et une prise de décisions participatives et fondées sur les faits. Leçons tirées Le succès du processus de coordination et facilitation a été confirmé par le soutien coordonné des acteurs clés, basé sur des preuves solides des défis en RHS et sur la responsabilité partagée dans la planification et la mise en œuvre de réponses à ces défis. Le soutien a entraîné un engagement politique et une mobilisation des ressources pour les RHS. Le fait de promouvoir le leadership et l'ouverture d'institutions de formation devrait faciliter la formation, le déploiement et la fidélisation des agents de santé, qui sont nécessaires pour parvenir à la couverture de santé universelle.Resumo em Espanhol:
Resumen Situación Los recursos humanos para la salud (RHS) en Sudán presentaban limitaciones debido a la escasez y mala distribución del personal sanitario, una gestión incompetente, la fragmentación de los servicios, la pérdida del personal sanitario en las zonas rurales y un sistema insuficiente de información sanitaria. Enfoque Se puso en marcha un proceso de «asesoramiento y coordinación nacional» a fin de reforzar el observatorio nacional de RHS, proporcionar una plataforma coordinadora para las partes interesadas, catalizar el apoyo de las políticas y la planificación de los RHS, armonizar la movilización de los recursos, reforzar las estructuras administrativas de los RHS, establecer centros de formación nuevos y mejorar la formación del personal sanitario de la comunidad. Marco regional El gobierno nacional de Sudán aprobó la autoridad estatal del sistema sanitario, pero muchos estados carecían de unos planes y estrategias de RHS coherentes. La escasez de instituciones de formación limitó en gran medida la creación de RHS y el despliegue adecuado y equitativo del personal sanitario en las zonas rurales. Cambios importantes El proceso de coordinación y asesoramiento nacional impulsó el establecimiento de un sistema de información de RHS sólido y el desarrollo de las capacidades y herramientas técnicas necesarias para el análisis de datos y la toma de decisiones y acciones basadas en pruebas científicas. Lecciones aprendidas El éxito del proceso de coordinación y asesoramiento nacional se consolidó gracias al apoyo coordinado de las partes interesadas, asentado sobre las pruebas sólidas de los desafíos en el ámbito de RHS y la responsabilidad compartida en la planificación y puesta en marcha de las respuestas para hacer frente a dichos desafíos. El apoyo tuvo como consecuencias el compromiso político y la movilización de recursos para los RHS. La promoción del liderazgo y la apertura de centros educativos deberían facilitar la formación, el despliegue y conservación del personal sanitario necesario para lograr una cobertura sanitaria universal.Resumo em Inglês:
Problem Human resources for health (HRH) in the Sudan were limited by shortages and the maldistribution of health workers, poor management, service fragmentation, poor retention of health workers in rural areas, and a weak health information system. Approach A “country coordination and facilitation” process was implemented to strengthen the national HRH observatory, provide a coordination platform for key stakeholders, catalyse policy support and HRH planning, harmonize the mobilization of resources, strengthen HRH managerial structures, establish new training institutions and scale up the training of community health workers. Local setting The national government of the Sudan sanctioned state-level governance of the health system but many states lacked coherent HRH plans and policies. A paucity of training institutions constrained HRH production and the adequate and equitable deployment of health workers in rural areas. Relevant changes The country coordination and facilitation process prompted the establishment of a robust HRH information system and the development of the technical capacities and tools necessary for data analysis and evidence-based participatory decision-making and action. Lessons learnt The success of the country coordination and facilitation process was substantiated by the stakeholders' coordinated support, which was built on solid evidence of the challenges in HRH and shared accountability in the planning and implementation of responses to those challenges. The support led to political commitment and the mobilization of resources for HRH. The leadership that was promoted and the educational institutions that were opened should facilitate the training, deployment and retention of the health workers needed to achieve universal health coverage.Resumo em Francês:
Résumé Problème Dans les années 70, la Thaïlande était un pays à faible revenu avec de mauvais indicateurs de santé et une faible couverture des services de santé. L'infrastructure sanitaire locale était particulièrement faible. Approche Dans les années 80, des mesures ont été entreprises pour réduire les obstacles géographiques à l'accès aux services de santé, améliorer les infrastructures sanitaires au niveau des districts, rendre les médicaments essentiels plus largement disponibles et développer des effectifs de santé compétents et dévoués, prêts à desservir les zones rurales. Pour assurer l'accessibilité à ces services, les systèmes de protection contre les risques financiers ont été étendus. Environnement local En Thaïlande, les hôpitaux de districts étaient pratiquement inexistants dans les années 60. L'expansion des soins de santé primaires, en particulier dans les zones rurales pauvres, était considérée comme essentielle pour réaliser la couverture sanitaire universelle. Des réformes nationales ont conduit à d'importants changements en quelques décennies. Changements significatifs Au cours des 30 dernières années, la disponibilité et la distribution des effectifs de santé, ainsi que leurs qualifications et leurs compétences, se sont grandement améliorées, tout comme les indicateurs de santé nationaux. Entre 1980 et 2000, la couverture des services de santé maternelle et de santé infantile a considérablement augmenté. En 2002, la Thaïlande a atteint la couverture sanitaire universelle. Le développement de l'ensemble du système de santé, en particulier un effectif de santé élargi, a abouti à un système de soins de santé primaires qui fonctionne. Leçons tirées Un effectif de santé compétent et dévoué a permis de renforcer le système de soins de santé primaires au niveau des districts. Maintenir les politiques concentrés sur le développement des ressources humaines de la santé pendant une période prolongée fut essentiel, conjointement avec une approche globale pour le développement des ressources humaines de la santé, qui fut caractérisée par l'intégration de différents types d'intervention des ressources humaines de la santé et l'association de ces interventions avec des efforts plus larges visant à renforcer les autres domaines de systèmes de santé.Resumo em Espanhol:
Resumen Situación En la década de 1970, Tailandia era un país de bajos ingresos con indicadores de salud deficientes y cobertura de servicios sanitarios insuficiente. Además, la infraestructura sanitaria local era particularmente precaria. Enfoque En la década de 1980, se comenzaron a aplicar las medidas para reducir las barreras geográficas al acceso a los servicios sanitarios, mejorar la infraestructura sanitaria a nivel local, aumentar en gran medida la disponibilidad de los medicamentos esenciales y formar a un personal sanitario competente, comprometido y dispuesto a prestar atención en las áreas rurales. Los sistemas de protección contra los riesgos financieros se expandieron para garantizar la accesibilidad a los servicios. Marco regional En Tailandia, los hospitales locales eran casi inexistentes en la década de 1960, por lo que se consideraba esencial ampliar la atención primaria de salud (APS), sobre todo en las zonas rurales pobres, para alcanzar la cobertura sanitaria universal (UHC). Las reformas a nivel nacional llevaron a cambios importantes en solo unas décadas. Cambios importantes En los últimos 30 años, la disponibilidad y la distribución del personal sanitario, así como sus capacidades y competencias, han mejorado en gran medida, junto con los indicadores nacionales de salud. Entre 1980 y 2000 aumentó considerablemente la cobertura que incluía servicios de salud maternoinfantiles. En 2002, Tailandia alcanzó la cobertura sanitaria universal. El desarrollo del sistema sanitario general, especialmente la ampliación del personal sanitario, dio como fruto un sistema de atención primaria de la salud operativo. Lecciones aprendidas Disponer de un personal sanitario competente y comprometido ayudó a fortalecer el sistema de atención primaria de salud a nivel local. Fue vital mantener el enfoque de las políticas en el desarrollo de los recursos humanos en sanidad (RHS) por un mayor periodo, junto con un enfoque integral para el desarrollo de los recursos humanos en sanidad, basado en la integración de las diferentes intervenciones del sector de los recursos humanos en sanidad, y la unión de dichas intervenciones con otros esfuerzos más amplios para fortalecer otros dominios de los sistemas sanitarios.Resumo em Inglês:
Problem In the 1970s, Thailand was a low-income country with poor health indicators and low health service coverage. The local health infrastructure was especially weak. Approach In the 1980s, measures were initiated to reduce geographical barriers to health service access, improve the health infrastructure at the district level, make essential medicines more widely available and develop a competent, committed health workforce willing to service rural areas. To ensure service accessibility, financial risk protection schemes were expanded. Local setting In Thailand, district hospitals were practically non-existent in the 1960s. Expansion of primary health care (PHC), especially in poor rural areas, was considered essential for attaining universal health coverage (UHC). Nationwide reforms led to important changes in a few decades. Relevant changes Over the past 30 years, the availability and distribution of health workers, as well as their skills and competencies, have greatly improved, along with national health indicators. Between 1980 and 2000 coverage with maternal and child health services increased substantially. By 2002, Thailand had attained UHC. Overall health system development, particularly an expanded health workforce, resulted in a functioning PHC system. Lessons learnt A competent, committed health workforce helped strengthen the PHC system at the district level. Keeping the policy focus on the development of human resources for health (HRH) for an extended period was essential, together with a holistic approach to the development of HRH, characterized by the integration of different kinds of HRH interventions and the linking of these interventions with broader efforts to strengthen other health system domains.Resumo em Francês:
Résumé Les ressources humaines de la santé devront être renforcées pour pouvoir réaliser la couverture sanitaire universelle. Les points de référence existants des effectifs de santé se concentrent exclusivement sur la densité des médecins, infirmiers et sages-femmes, et ils ont été développés avec l'objectif d'atteindre une couverture relativement élevée des accouchements médicalisés et des autres services de santé essentiels qui sont importants pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de la santé. Cependant, la réalisation de la couverture sanitaire universelle ne dépendra pas seulement de la disponibilité d'un nombre approprié de professionnels de la santé, mais également de la distribution, de la qualité et de la performance des effectifs de santé disponibles. En outre, comme le nombre des maladies non transmissibles ne cesse de croître, les contributions requises de la part des professionnels de la santé sont en train de changer. Des points de référence nouveaux et plus larges des effectifs de santé – et un cadre de suivi correspondant – doivent donc être développés et inclus dans l'agenda pour la couverture sanitaire universelle afin de catalyser l'attention et les investissements dans ce domaine critique des systèmes de santé. Les nouveaux points de référence doivent refléter la composition plus diverse des effectifs de santé et la participation des agents sanitaires des collectivités et des agents sanitaires de niveau intermédiaire, et ils doivent saisir la nature polymorphe et la complexité du développement des ressources humaines de la santé, y compris en ce qui concerne l'équité dans l'accessibilité, la composition sexospécifique et la qualité.Resumo em Espanhol:
Resumen Es fundamental fortalecer la acción de los recursos humanos en sanidad (RHS) para alcanzar la cobertura universal de la salud (CUS). Los parámetros de referencia actuales sobre el personal sanitario se centran exclusivamente en la densidad de médicos, enfermeros y comadronas, y se desarrollaron con el fin de alcanzar una cobertura relativamente alta de asistencia especializada durante el parto y otros servicios de salud esenciales, que fueran para lograr los Objetivos de Desarrollo del Milenio (ODM). Sin embargo, la consecución de la cobertura universal de la salud no solo depende de la disponibilidad de un número adecuado de personal sanitario, sino también de la distribución, la calidad y el desempeño del personal sanitario disponible. Además, la contribución necesaria por parte del personal sanitario cambia a medida que la importancia de las enfermedades no transmisibles crece relativamente. Por lo tanto, es necesario desarrollar e incluir en el programa otros parámetros de referencia más amplios y actuales, así como su marco de seguimiento correspondiente, de modo que los trabajadores comunitarios de salud puedan catalizar la atención y la inversión en esta área clave del sistema sanitario. Los nuevos puntos de referencia deben reflejar la composición más plural del personal sanitario y la participación de los trabajadores comunitarios de salud, así como de los trabajadores sanitarios de nivel medio. De esta manera, deben captar las múltiples facetas y complejidades del desarrollo de los recursos humanos para sanidad, incluyendo la equidad en la accesibilidad, la composición por sexo y la calidad.Resumo em Inglês:
Human resources for health (HRH) will have to be strengthened if universal health coverage (UHC) is to be achieved. Existing health workforce benchmarks focus exclusively on the density of physicians, nurses and midwives and were developed with the objective of attaining relatively high coverage of skilled birth attendance and other essential health services of relevance to the health Millennium Development Goals (MDGs). However, the attainment of UHC will depend not only on the availability of adequate numbers of health workers, but also on the distribution, quality and performance of the available health workforce. In addition, as noncommunicable diseases grow in relative importance, the inputs required from health workers are changing. New, broader health-workforce benchmarks – and a corresponding monitoring framework – therefore need to be developed and included in the agenda for UHC to catalyse attention and investment in this critical area of health systems. The new benchmarks need to reflect the more diverse composition of the health workforce and the participation of community health workers and mid-level health workers, and they must capture the multifaceted nature and complexities of HRH development, including equity in accessibility, sex composition and quality.