• Health worker remuneration in WHO Member States Research

    Hernandez-Pena, P; Poullier, JP; Van Mosseveld, CJM; Van de Maele, N; Cherilova, V; Indikadahena, C; Lie, G; Tan-Torres, T; Evans, David B

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Présenter les données disponibles sur les sommes dépensées par les États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), liées à la rémunération des travailleurs de la santé dans les secteurs public et privé. Méthodes Les données sur les dépenses gouvernementales et totales liées à la rémunération des travailleurs de la santé ont été obtenues en examinant les documents officiels de la base de données des dépenses mondiales liées à la santé de l'OMS et directement à partir des représentants et des sites Web officiels des pays. Ces données sont présentées dans ce document, par groupes de revenu de pays de la Banque mondiale, en millions d'unités monétaires nationales par année civile pour les travailleurs de la santé salariés et non salariés. Elles sont présentées comme part du produit intérieur brut (PIB), du total des dépenses de santé et des dépenses générales de santé du gouvernement. La moyenne annuelle du changement de la rémunération (c'est-à-dire le taux de croissance annuel composé) a également été évaluée entre 2000 et 2012 en fonction de ces paramètres. Résultats En moyenne, le coût des rémunérations pour tous les types de travailleurs de la santé représentait plus du tiers du total des dépenses de santé dans les différents pays. Ce coût a augmenté plus rapidement que le PIB des pays, mais moins rapidement que le total des dépenses de santé et des dépenses générales de santé du gouvernement. La rémunération des travailleurs de santé a d'autre part augmenté plus rapidement que celle des autres types de travailleurs. Conclusion Alors qu'ils cherchent à atteindre une couverture maladie universelle (CMU), les pays devront consacrer une proportion croissante de leur PIB à la santé et à la rémunération des travailleurs. Toutefois, la portion du total des dépenses de santé consacrée à payer les travailleurs de santé semble diminuer, en partie parce que la mise en place de la CMU exige un renforcement de l'ensemble du système de santé.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Mostrar los datos disponibles sobre el capital que los Estados miembros de la Organización Mundial de la Salud (OMS) destinaron a remunerar al personal sanitario en los sectores público y privado. Métodos Se extrajeron datos sobre el gobierno y el coste salarial total del personal sanitario mediante una revisión de los documentos oficiales de la base de datos Global Health Expenditure Database de la OMS, y directamente de los funcionarios del país y los sitios web oficiales de los países. Este informe presenta los datos en millones de unidades monetarias nacionales por año natural destinados al personal sanitario, asalariado y no asalariado, a través de la clasificación de países por los grupos salariales que emplea el Banco Mundial. Se presentan como un porcentaje del producto interior bruto (PIB), el coste sanitario total y el coste sanitario general de los gobiernos. También se evaluó el cambio salarial anual promedio (es decir, la tasa del crecimiento anual compuesto) entre los años 2000 y 2012 como una función de estos parámetros. Resultados En general, los pagos al personal sanitario de cualquier tipo representaron más de un tercio del coste total en salud entre los países. Estos pagos han aumentado a mayor velocidad que los PIB de los países, pero a menor velocidad que el coste sanitario total y el coste sanitario general de los gobiernos. El salario del personal sanitario, por su parte, ha aumentado a mayor velocidad que el de los trabajadores de otros sectores. Conclusión En su esfuerzo por alcanzar la cobertura sanitaria universal (UHC), los países tendrán que destinar una mayor proporción de su PIB a la sanidad y al salario de los trabajadores sanitarios. Sin embargo, la fracción del coste sanitario total derivado del pago del personal sanitario parece reducirse, en parte porque para alcanzar la cobertura sanitaria universal es necesario fortalecer el sistema sanitario en su conjunto.

    Resumo em Inglês:

    Objective To present the available data on the money spent by Member States of the World Health Organization (WHO) on remunerating health workers in the public and private sectors. Methods Data on government and total expenditure on health worker remuneration were obtained through a review of official documents in WHO's Global Health Expenditure Database and directly from country officials and country official web sites. Such data are presented in this paper, by World Bank country income groups, in millions of national currency units per calendar year for salaried and non-salaried health workers. They are presented as a share of gross domestic product (GDP), total health expenditure and general government health expenditure. The average yearly change in remuneration (i.e. compound annual growth rate) between 2000 and 2012 as a function of these parameters was also assessed. Findings On average, payments to health workers of all types accounted for more than one third of total health expenditure across countries. Such payments have grown faster than countries' GDPs but less rapidly than total health expenditure and general government health expenditure. Remuneration of health workers, on the other hand, has grown faster than that of other types of workers. Conclusion As they seek to attain universal health coverage (UHC), countries will need to devote an increasing proportion of their GDPs to health and health worker remuneration. However, the fraction of total health expenditure devoted to paying health workers seems to be declining, partly because the pursuit of UHC calls for strengthening the health system as a whole.
  • Monitoring the implementation of the WHO Global Code of Practice on the International Recruitment of Health Personnel Research

    Siyam, Amani; Zurn, Pascal; R, Otto Christian; Gedik, Gulin; Ronquillo, Kenneth; Co, Christine Joan; Vaillancourt-Laflamme, Catherine; Rosa, Jennifer dela; Perfilieva, Galina; Dal Poz, Mario Roberto

    Resumo em Francês:

    Résumé Objectif Présenter les résultats du premier tour de suivi de la mise en œuvre mondiale du Code de pratique mondial de l'OMS pour le recrutement du personnel de santé («le Code»), un code de conduite volontaire adopté en 2010 par l'ensemble des 193 États membres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Méthodes L'OMS a demandé à ses États membres de désigner une autorité nationale pour faciliter l'échange d'informations sur la migration du personnel de santé et la mise en œuvre du Code. Chaque autorité désignée a ensuite reçu une enquête transversale comportant 15 questions sur une gamme de sujets concernant les 10 articles inclus dans le Code. Résultats Une autorité nationale a été désignée par 85 pays. Seuls 56 pays ont signalé l'état de la mise en œuvre du Code. Parmi eux, 37 ont pris des mesures pour appliquer le Code, principalement par le biais des parties concernées. Dans 90% des pays, les professionnels de santé migrants disposeraient des mêmes droits et des mêmes responsabilités que le personnel de santé formé localement. Dans le contexte du Code, la coopération dans le domaine du développement des travailleurs de la santé va au-delà des questions liées à la migration. Une base de données comparative internationale sur la mobilité du personnel de santé est nécessaire, mais elle ne peut être développée que par une approche collaborative et multipartite. Conclusion Les rapports sur la mise en œuvre du Code de pratique mondial ont été insuffisants en général, sauf dans une région de l'OMS. Une meilleure collaboration entre les acteurs étatiques et non étatiques est nécessaire pour sensibiliser au Code et renforcer sa pertinence en tant que structure efficace pour le dialogue politique sur les moyens de remédier à la crise des effectifs du personnel de santé.

    Resumo em Espanhol:

    Resumen Objetivo Presentar los resultados de la primera ronda de seguimiento de la aplicación global del Código de prácticas mundial de la OMS sobre la contratación internacional de personal sanitario («el Código»), un código voluntario adoptado en 2010 por los 193 Estados miembros de la Organización Mundial de la Salud (OMS). Métodos La OMS pidió a los Estados miembros que designaran a una autoridad nacional para facilitar el intercambio de información sobre la migración del personal y la aplicación del Código. Se envió una encuesta transversal con 15 preguntas sobre una variedad de temas relacionados con los 10 artículos incluidos en el Código a las autoridades designadas. Resultados Un total de 85 países designaron a una autoridad nacional. Solo 56 informaron sobre el estado de aplicación del Código, de los cuales 37 tomaron medidas para la aplicación del mismo, principalmente a través de la participación de las partes interesadas. En el 90 % de los países, los profesionales sanitarios migrantes disfrutan supuestamente de los mismos derechos y responsabilidades legales que el personal sanitario formado en el país. En el marco del Código, la cooperación en el ámbito del desarrollo del personal sanitario transciende las cuestiones sobre migración. Se necesita una base internacional de datos comparativos sobre la movilidad del personal sanitario, la cual solo puede desarrollarse mediante un enfoque de asociación múltiple colaborativo. Conclusión La elaboración de informes sobre la aplicación del Código ha sido insuficiente en todas las regiones de la OMS, excepto en una. Se requiere una mayor colaboración entre los actores estatales y no estatales a fin de dar a conocer el Código y reforzar su importancia como un marco eficaz para el diálogo político sobre las diversas formas de abordar la crisis del personal sanitario.

    Resumo em Inglês:

    Objective To present the findings of the first round of monitoring of the global implementation of the WHO Global Code of Practice on the International Recruitment of Health Personnel (“the Code”), a voluntary code adopted in 2010 by all 193 Member States of the World Health Organization (WHO). Methods WHO requested that its Member States designate a national authority for facilitating information exchange on health personnel migration and the implementation of the Code. Each designated authority was then sent a cross-sectional survey with 15 questions on a range of topics pertaining to the 10 articles included in the Code. Findings A national authority was designated by 85 countries. Only 56 countries reported on the status of Code implementation. Of these, 37 had taken steps towards implementing the Code, primarily by engaging relevant stakeholders. In 90% of countries, migrant health professionals reportedly enjoy the same legal rights and responsibilities as domestically trained health personnel. In the context of the Code, cooperation in the area of health workforce development goes beyond migration-related issues. An international comparative information base on health workforce mobility is needed but can only be developed through a collaborative, multi-partnered approach. Conclusion Reporting on the implementation of the Code has been suboptimal in all but one WHO region. Greater collaboration among state and non-state actors is needed to raise awareness of the Code and reinforce its relevance as a potent framework for policy dialogue on ways to address the health workforce crisis.
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