Resumo em Inglês:
The BRICS countries are keen to provide health services universally, but given the bewildering choice of new medicines and medical devices, health technology assessment has become an essential tool. Claire Keeton reports.Resumo em Inglês:
Diverse in profile, but unified in purpose. Andrew Harmer tells Fiona Fleck why the BRICS countries’ approach to health is different.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Déterminer si la performance en matière de santé du Brésil, de la Fédération de Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – est restée en phase avec leur développement économique. Méthodes On a mesuré les baisses de mortalité par âge et par sexe, qui ont été observées dans chaque pays du groupe BRICS entre 1990 et en 2011. Ces résultats ont été comparés à ceux des pays les plus performants dans le monde, ainsi qu'à ceux des pays les plus performants avec des niveaux de revenus similaires. On a estimé les progrès de chaque pays en matière de baisse de la mortalité, et on a comparé les changements dans les taux de mortalité de ces pays à ceux d'autres pays avec des revenus moyens similaires afin d'évaluer les changements dans la mortalité évitable. Résultats La performance relative en matière de santé dans les 5 pays étudiés a sensiblement différé au cours de la période de l'étude. Le Brésil a montré une amélioration assez régulière de la performance relative en matière de santé dans tous les différents sous-groupes d'âge et de sexe que nous avons évalués. L'amélioration de l'Inde a été plus modeste et plus variée dans tous les sous-groupes. L'Afrique du Sud et la Fédération de Russie ont enregistré de fortes baisses de performance en matière de santé, ainsi que de grandes inégalités en matière de santé en fonction du sexe. Bien que les niveaux de mortalité évitable de la Chine aient diminué en valeur absolue, le niveau d'amélioration semblait faible dans le contexte de la croissance économique du pays. Conclusion Lorsque l'on évalue la performance en matière de santé en termes de mortalité évitable, il est utile de comparer cette performance à la performance d'autres pays, afin de distinguer les améliorations spécifiques au pays par rapport aux améliorations mondiales générales.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Determinar si el rendimiento sanitario de Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, ha avanzado a la par que su desarrollo económico. Métodos Se midieron las disminuciones de la mortalidad por sexo y edad observadas en cada uno de los países BRICS entre 1990 y 2011. Estos resultados se compararon con los de los países con los mejores resultados del mundo y con los de los mejores resultados con niveles de ingresos similares. Se calculó el progreso de cada país en la reducción de la mortalidad y se compararon los cambios en los índices de mortalidad de cada país con los de otros países con ingresos medios similares para estimar los cambios en la mortalidad evitable. Resultados El rendimiento sanitario relativo de los cinco países del estudio se diferenció notablemente durante el período de estudio. Brasil mostró una mejora bastante uniforme en el rendimiento sanitario relativo en los distintos subgrupos por edad y sexo que se evaluaron. La mejora de India fue más modesta, con más variaciones entre los subgrupos. Sudáfrica y la Federación de Rusia mostraron grandes disminuciones en el rendimiento sanitario, así como grandes desigualdades sanitarias relativas al sexo. Aunque los niveles de mortalidad evitable de China disminuyeron en términos absolutos, el nivel de mejora resultó bajo en el contexto del crecimiento económico del país. Conclusión Al evaluar el rendimiento sanitario de un país en términos de mortalidad evitable, resulta útil compararlo con el de otros países. Una comparación de este tipo permite distinguir las mejoras específicas de cada país de las mejoras globales generales.Resumo em Inglês:
Objective To determine whether the health performance of Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – has kept in step with their economic development. Methods Reductions in age- and sex-specific mortality seen in each BRICS country between 1990 and 2011 were measured. These results were compared with those of the best-performing countries in the world and the best-performing countries with similar income levels. We estimated each country’s progress in reducing mortality and compared changes in that country’s mortality rates against other countries with similar mean incomes to examine changes in avoidable mortality. Findings The relative health performance of the five study countries differed markedly over the study period. Brazil demonstrated fairly even improvement in relative health performance across the different age and sex subgroups that we assessed. India’s improvement was more modest and more varied across the subgroups. South Africa and the Russian Federation exhibited large declines in health performance as well as large sex-specific inequalities in health. Although China’s levels of avoidable mortality decreased in absolute terms, the level of improvement appeared low in the context of China’s economic growth. Conclusion When evaluating a country’s health performance in terms of avoidable mortality, it is useful to compare that performance against the performance of other countries. Such comparison allows any country-specific improvements to be distinguished from general global improvements.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Étudier la présence et l'importance – et les variations – des inégalités socioéconomiques et sanitaires entre et à l'intérieur du Brésil, de la Fédération de Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – entre 1990 et 2010. Méthodes Des données comparables sur les indicateurs socioéconomiques et sanitaires, à la fois aux niveaux national et infranational primaire, ont été tirées de sources accessibles au public. Les inégalités sanitaires entre et à l'intérieur des pays ont été identifiées et synthétisées à l’aide des écarts types et des mesures de gradient. Résultats Quatre pays du groupe BRICS ont montré des augmentations à la fois du niveau des revenus et des inégalités des revenus entre 1990 et 2010. L'exception a été le Brésil, où l'inégalité des revenus a diminué sur la même période. Les inégalités entre les pays dans le niveau de l'éducation et l'accès aux installations sanitaires n'ont pratiquement pas changé, mais la différence la plus marquée entre les pays dans l'espérance de vie moyenne a augmenté, passant de 9 ans en 1990 à 20 ans en 2010. Sur toute la période de l'étude, la charge de morbidité était disproportionnée entre les pays du groupe BRICS. Cependant, le taux national de mortalité infantile a considérablement chuté pendant la période d'étude dans l'ensemble des 5 pays. Au Brésil et en Chine, l'importance des inégalités infranationales en matière de mortalité infantile, à la fois absolue et relative, qui sont liées aux revenus, a également considérablement diminué. Conclusion Malgré la prospérité économique et les améliorations générales en matière de santé observées depuis 1990, de profondes inégalités en matière de santé persistent à la fois entre et à l'intérieur des pays du groupe BRICS. Cependant, les importantes diminutions observées dans les inégalités – à l'intérieur du Brésil et de la Chine –en matière de taux de mortalité infantile, qui sont liées aux revenus, sont encourageantes.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Explorar la presencia y magnitud, así como los cambios en las desigualdades socioeconómicas y sanitarias entre y dentro de Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, entre 1990 y 2010. Métodos Se analizaron fuentes accesibles al público para obtener datos comparables sobre los indicadores socioeconómicos y de salud tanto a nivel nacional como subnacional primario. Se identificaron y resumieron las desigualdades sanitarias entre países con ayuda de métricas de brecha estándar y de gradiente. Resultados Cuatro de los países BRICS mostraron incrementos tanto a nivel de ingresos como de desigualdad de ingresos entre 1990 y 2010. La excepción fue Brasil, donde la desigualdad de ingresos se redujo en el mismo periodo. Las desigualdades entre los países a nivel educativo y de acceso a la sanidad permanecieron en su mayoría sin cambios, si bien la diferencia entre países relativa a la esperanza media de vida más grande aumentó de 9 años en 1990 a 20 años en el año 2010. A lo largo del periodo de estudio se observó una desproporción en la carga de la enfermedad en los BRICS. Sin embargo, la tasa de mortalidad infantil nacional se redujo sustancialmente durante el periodo de estudio en los cinco países. En Brasil y China, la magnitud de las desigualdades relacionadas con los ingresos a nivel subnacional en la mortalidad infantil, tanto en términos absolutos como relativos, también se redujo sustancialmente. Conclusión A pesar de la prosperidad económica y la mejora general de la salud que se observa desde 1990, aún persisten desigualdades muy importantes en materia de salud tanto dentro, como entre los países BRICS. Sin embargo, las reducciones sustanciales de las desigualdades a nivel de ingresos de la mortalidad infantil observadas en Brasil y China son alentadoras.Resumo em Inglês:
Objective To explore the presence and magnitude of – and change in – socioeconomic and health inequalities between and within Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – between 1990 and 2010. Methods Comparable data on socioeconomic and health indicators, at both country and primary subnational levels, were obtained from publicly available sources. Health inequalities between and within countries were identified and summarized by using standard gap and gradient metrics. Findings Four of the BRICS countries showed increases in both income level and income inequality between 1990 and 2010. The exception was Brazil, where income inequality decreased over the same period. Between-country inequalities in level of education and access to sanitation remained mostly unchanged but the largest between-country difference in mean life expectancy increased, from 9 years in 1990 to 20 years in 2010. Throughout the study period, there was disproportionality in the burden of disease between BRICS. However, the national infant mortality rate fell substantially over the study period in all five countries. In Brazil and China, the magnitude of subnational income-related inequalities in infant mortality, both absolute and relative, also decreased substantially. Conclusion Despite the economic prosperity and general improvements in health seen since 1990, profound inequalities in health persist both within and between BRICS. However, the substantial reductions observed – within Brazil and China – in the inequalities in income-related levels of infant mortality are encouraging.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Déterminer l'impact des politiques de lutte contre le tabagisme et des campagnes médiatiques sur la prévalence du tabagisme chez les adultes en Australie. Méthodes Les données de calcul de la prévalence mensuelle moyenne du tabagisme entre janvier 2001 et juin 2011 ont été obtenues par le biais d'entretiens structurés avec des adultes âgés de 18 ans ou plus et sélectionnés au hasard dans les cinq plus grandes métropoles d'Australie (nombre moyen mensuel d'adultes interrogés: 2375). L'influence sur la prévalence du tabagisme a été estimée pour l'augmentation des taxes sur le tabac; le renforcement des lois antitabac; l'augmentation de l'exposition mensuelle de la population aux campagnes télévisuelles de lutte contre le tabagisme et aux publicités des sociétés pharmaceutiques pour la thérapie de substitution de la nicotine (TSN), en utilisant des indicateurs de pression des médias; les ventes mensuelles de TSN, de bupropion et de varénicline; et l'ajout de textes et d'images de mise en garde sur les paquets de cigarettes. Des modèles autorégressifs de moyennes mobiles (Autoregressive integrated moving average, ARIMA) ont été utilisés pour étudier l'influence de ces interventions sur la prévalence du tabagisme. Résultats La prévalence moyenne du tabagisme pour la période étudiée était de 19,9% (écart-type: 2,0%), avec une baisse de 23,6% (en janvier 2001) à 17,3% (en juin 2011). Le modèle le mieux adapté a montré que le renforcement des lois antitabac, la hausse du prix du tabac et une plus forte exposition aux campagnes médiatiques expliquaient à eux seuls 76% de la diminution de la prévalence du tabagisme de février 2002 à juin 2011. Conclusion L'augmentation des taxes sur le tabac, des lois antitabac plus globales et la hausse des investissements dans les campagnes médiatiques ont joué un rôle important dans la réduction de la prévalence du tabagisme chez les adultes en Australie entre 2001 et 2011.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Determinar el impacto de las estrategias de control del tabaco y de las campañas en los medios de comunicación sobre la prevalencia del tabaquismo en los adultos australianos. Métodos Entre enero de 2001 y junio de 2011 se recopilaron datos para calcular la prevalencia mensual media del tabaquismo a través de entrevistas estructuradas a sujetos adultos de 18 o más años de edad de las cinco ciudades más grandes de Australia seleccionados aleatoriamente (promedio de personas entrevistadas mensualmente: 2375). La influencia en la prevalencia del tabaquismo se calculó en base a un aumento de los impuestos del tabaco, el fortalecimiento de las leyes antitabaco, una exposición mensual mayor de la población a campañas televisadas dirigidas a controlar el tabaco en los medios de comunicación y la publicidad de una compañía farmacéutica de una terapia de sustitución de nicotina (TSN) por medio de puntos de audiencia bruta, ventas mensuales de TSN, bupropión y vareniclina, así como la introducción de advertencias gráficas sobre la salud en los paquetes de cigarrillos. Se emplearon modelos autorregresivos integrados de media móvil (ARIMA) para examinar la influencia de dichas intervenciones en la prevalencia del tabaquismo. Resultados La prevalencia media del tabaquismo en el periodo de estudio fue del 19,9 % (desviación estándar: 2,0 %), con una caída del 23,6 % (en enero de 2001) al 17,3 % (en junio de 2011). El modelo mejor ajustado mostró que las leyes antitabaco más estrictas, el aumento del precio del tabaco y una mayor exposición a las campañas en los medios de comunicación explicaron de forma independiente el 76 % de la disminución de la prevalencia del tabaquismo entre febrero de 2002 y junio de 2011. Conclusión El aumento de los impuestos sobre el tabaco, leyes antitabaco más amplias y una mayor inversión en campañas en los medios de comunicación desempeñaron un papel fundamental en la reducción de la prevalencia del tabaquismo entre las personas adultas de Australia entre 2001 y 2011.Resumo em Inglês:
Objective To determine the impact of tobacco control policies and mass media campaigns on smoking prevalence in Australian adults. Methods Data for calculating the average monthly prevalence of smoking between January 2001 and June 2011 were obtained via structured interviews of randomly sampled adults aged 18 years or older from Australia’s five largest capital cities (monthly mean number of adults interviewed: 2375). The influence on smoking prevalence was estimated for increased tobacco taxes; strengthened smoke-free laws; increased monthly population exposure to televised tobacco control mass media campaigns and pharmaceutical company advertising for nicotine replacement therapy (NRT), using gross ratings points; monthly sales of NRT, bupropion and varenicline; and introduction of graphic health warnings on cigarette packs. Autoregressive integrated moving average (ARIMA) models were used to examine the influence of these interventions on smoking prevalence. Findings The mean smoking prevalence for the study period was 19.9% (standard deviation: 2.0%), with a drop from 23.6% (in January 2001) to 17.3% (in June 2011). The best-fitting model showed that stronger smoke-free laws, tobacco price increases and greater exposure to mass media campaigns independently explained 76% of the decrease in smoking prevalence from February 2002 to June 2011. Conclusion Increased tobacco taxation, more comprehensive smoke-free laws and increased investment in mass media campaigns played a substantial role in reducing smoking prevalence among Australian adults between 2001 and 2011.Resumo em Francês:
Résumé Le Brésil, la Fédération de Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – connaissent actuellement une transition épidémiologique profonde qui s'explique principalement par la rapidité de la croissance économique et de l'évolution technologique. Les changements qui sont observés dans la distribution de la charge des maladies et des blessures, comme les hausses récentes de l’incidence des accidents de la route, suscitent des inquiétudes. Le groupe BRICS peut avoir besoin de capacités institutionnelles renforcées pour répondre rapidement à ces changements. Dans cet article, nous présentons les données sur les accidents de la route dans le groupe BRICS et nous illustrons l'énorme défi que doivent actuellement relever ces pays dans la diminution de l'incidence de ces accidents. Il est urgent d'améliorer les indicateurs de la sécurité routière dans chaque pays constituant le groupe BRICS. Il est impératif que le groupe BRICS investisse dans des interventions de sécurité routière dans l'ensemble du système et qu'il réduise la mortalité et la morbidité dues aux accidents de la route.Resumo em Espanhol:
Resumen Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, se encuentran en la actualidad en una transición epidemiológica profunda impulsada principalmente por el rápido crecimiento económico y el cambio tecnológico. Los cambios que se observan en la distribución de la carga de enfermedades y lesiones, como los aumentos recientes de la incidencia de los accidentes de tráfico, son motivo de preocupación. Es posible que los BRICS necesiten una capacidad institucional más fuerte para hacer frente a esos cambios de manera oportuna. En el presente artículo, presentamos datos sobre lesiones en accidentes de tráfico de los BRICS e ilustramos el enorme desafío al que dichos países se enfrentan actualmente para reducir la incidencia de las mismas. Hay una necesidad urgente de mejorar los indicadores de seguridad vial en todos los países BRICS. Es imperativo que estos países inviertan en intervenciones de seguridad vial en todo el sistema y reduzcan la mortalidad y morbilidad por accidentes de tráfico.Resumo em Inglês:
Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – are currently undergoing a deep epidemiological transition that is mainly driven by rapid economic growth and technological change. The changes being observed in the distribution of the burden of diseases and injuries – such as recent increases in the incidence of road traffic injuries – are matters of concern. BRICS may need stronger institutional capacity to address such changes in a timely way. In this paper, we present data on road traffic injuries in BRICS and illustrate the enormous challenge that these countries currently face in reducing the incidence of such injuries. There is an urgent need to improve road safety indicators in every country constituting BRICS. It is imperative for BRICS to invest in system-wide road safety interventions and reduce the mortality and morbidity from road traffic injuries.Resumo em Francês:
Résumé Le Brésil, la Fédération de Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – représentent quelques-unes des grandes économies ayant connu la croissance la plus rapide dans le monde et près de 40% de la population mondiale. Au cours des 2 dernières décennies, le groupe BRICS a engagé des réformes de son système de santé pour atteindre la couverture de santé universelle. Cet article aborde les 3 aspects clés de ces réformes: le rôle du gouvernement dans le financement de la santé; la motivation profonde derrière ces réformes; et la valeur des leçons tirées pour les pays non-BRICS. Bien que les gouvernements nationaux jouent un rôle majeur dans ces réformes, le financement privé constitue une part importante des dépenses de santé dans le groupe BRICS. Il existe une dépendance à l'égard des dépenses directes en Chine et en Inde et à l'égard d'une présence importante des assurances privées au Brésil et en Afrique du Sud. Les réformes de la santé du Brésil ont fait suite à un mouvement politique qui a fait de la santé un droit constitutionnel, alors que les réformes en Chine, en Inde, en Fédération de Russie et en Afrique du Sud ont représenté des tentatives visant à améliorer la performance du système public et à réduire les inégalités de l'accès aux soins. Les progrès vers la couverture de santé universelle ont été lents. En Chine et en Inde, les réformes n'ont pas abordé suffisamment le problème des paiements restants à charge. Les négociations entre les entités nationales et infranationales ont souvent été difficiles, mais le Brésil a pu parvenir à une coordination adéquate entre les entités fédérales et étatiques grâce à une délimitation constitutionnelle des responsabilités. Dans la Fédération de Russie, le manque de coordination a entraîné un regroupement fragmenté et une utilisation inefficace des ressources. Dans les systèmes de santé à financement mixte, il est essentiel de maîtriser à la fois les ressources des 2 secteurs: public et privé.Resumo em Espanhol:
Resumen Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, son algunas de las grandes economías que más rápidamente están creciendo y representan casi el 40% de la población mundial. A lo largo de las últimas dos décadas, los BRICS han emprendido reformas en los sistemas sanitarios para avanzar hacia una cobertura universal de salud. Este artículo analiza tres aspectos clave de estas reformas: el papel del gobierno a la hora de financiar la salud, los motivos subyacentes de las reformas y el valor de las lecciones aprendidas de otros países distintos a los BRICS. Aunque los gobiernos nacionales tienen un papel destacado en las reformas, la financiación privada constituye una parte importante de los gastos sanitarios en estos países. Hay una dependencia de los gastos directos en China e India y una presencia significativa de seguros privados en Brasil y Sudáfrica. Las reformas sanitarias brasileñas tuvieron como resultado un movimiento político que hizo de la salud un derecho constitucional, mientras que las de China, India, la Federación de Rusia y Sudáfrica fueron un intento de mejorar el rendimiento del sistema público y reducir las desigualdades del acceso a este. El avance hacia la cobertura universal de la salud ha sido lento. En China e India, las reformas no han abordado adecuadamente el problema de los pagos directos. A menudo, las negociaciones entre las entidades nacionales y subnacionales han sido difíciles, pero Brasil ha sido capaz de lograr una buena coordinación entre las entidades federales y estatales a través de una descripción constitucional de la responsabilidad. En la Federación de Rusia, una mala coordinación ha tenido como resultado una mancomunación fragmentada y el uso ineficaz de los recursos. En los sistemas sanitarios mixtos, es fundamental emplear recursos tanto del sector público como del privado.Resumo em Inglês:
Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – represent some of the world’s fastest growing large economies and nearly 40% of the world’s population. Over the last two decades, BRICS have undertaken health-system reforms to make progress towards universal health coverage. This paper discusses three key aspects of these reforms: the role of government in financing health; the underlying motivation behind the reforms; and the value of the lessons learnt for non-BRICS countries. Although national governments have played a prominent role in the reforms, private financing constitutes a major share of health spending in BRICS. There is a reliance on direct expenditures in China and India and a substantial presence of private insurance in Brazil and South Africa. The Brazilian health reforms resulted from a political movement that made health a constitutional right, whereas those in China, India, the Russian Federation and South Africa were an attempt to improve the performance of the public system and reduce inequities in access. The move towards universal health coverage has been slow. In China and India, the reforms have not adequately addressed the issue of out-of-pocket payments. Negotiations between national and subnational entities have often been challenging but Brazil has been able to achieve good coordination between federal and state entities via a constitutional delineation of responsibility. In the Russian Federation, poor coordination has led to the fragmented pooling and inefficient use of resources. In mixed health systems it is essential to harness both public and private sector resources.Resumo em Francês:
Résumé Le Brésil, la Fédération de Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – ont fait des progrès considérables dans la production, la régulation et le développement des vaccins au cours des 20 dernières années. En 1993, les cinq pays fabriquaient des vaccins, mais les procédés utilisés étaient dépassés et non normalisés. Par ailleurs, peu de recherches pertinentes étaient menées et les produits ne recevaient qu'une reconnaissance internationale négligeable. En 2014, les cinq pays avaient pris des initiatives importantes en matière de développement technologique de vaccins et avaient largement amélioré leur capacité de régulation nationale. L'Afrique du Sud était alors le seul pays du groupe BRICS à ne pas produire complètement des vaccins. L'Afrique du Sud a maintenant amorcé le processus pour relancer sa production de vaccins et pour dépasser l'étape de la simple importation, formulation et conditionnement des vaccins en vrac. On a analysé les variations de prix du secteur public par dose des vaccins sélectionnés, la part du marché mondial représentée par les produits provenant de fabricants spécifiques et l'attractivité des opportunités de partenariat et d'investissement pour les multinationales dans les entreprises du groupe BRICS. Les résultats montrent que les pays du groupe BRICS ont eu un impact majeur sur le prix et la disponibilité des vaccins, et cet impact est attribuable, en grande partie, à la production des fabricants indiens de vaccins. La Chine devrait bientôt avoir un plus grand impact compte tenu du développement attendu des fabricants chinois de vaccins dans un avenir proche. Les réalisations du groupe BRICS dans le domaine du développement de vaccins devraient remodeler le marché mondial des vaccins et accélérer l'accès aux vaccins dans les pays en développement. Le défi est maintenant de transformer ces attentes en actions stratégiques et en résultats concrets.Resumo em Espanhol:
Resumen Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, han hecho progresos considerables en la producción, regulación y desarrollo de vacunas en los últimos 20 años. En 1993, los cinco países ya producían vacunas, pero los procesos empleados para ello estaban anticuados y sin normalizar, había poca investigación relevante y un reconocimiento internacional mínimo de sus productos. En 2014, los cinco países contaban con iniciativas sólidas para el desarrollo de la tecnología relacionada con las vacunas y habían mejorado en gran medida su capacidad normativa nacional. Sudáfrica fue el único de los BRICS que no fabricaba vacunas en su totalidad. En la actualidad, dicho país se encuentra en proceso de restablecer su propia producción de vacunas e ir más allá de la simple importación, formulación y llenado de lotes de vacunas. Se han analizado los cambios en los precios por dosis de vacunas seleccionadas del sector público, la cuota de mercado mundial de productos de fabricantes específicos y el atractivo para las empresas multinacionales de la asociación y las oportunidades de inversión en empresas de los BRICS. Los resultados indican que los países BRICS han tenido un gran impacto en el precio y la disponibilidad de las vacunas, y que una gran parte de ese impacto se puede atribuir a la producción de vacunas de los fabricantes de India. Se confía en que China tenga pronto un impacto mayor, dada la evolución prevista de los fabricantes de vacunas chinos en el futuro cercano. Se espera que los logros de los BRICS en el campo del desarrollo de vacunas remodelen el mercado mundial de las vacunas y aceleren el acceso a las mismas en el mundo en desarrollo. El desafío consiste en convertir estas expectativas en actuaciones estratégicas y resultados prácticos.Resumo em Inglês:
Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – have made considerable progress in vaccine production, regulation and development over the past 20 years. In 1993, all five countries were producing vaccines but the processes used were outdated and non-standardized, there was little relevant research and there was negligible international recognition of the products. By 2014, all five countries had strong initiatives for the development of vaccine technology and had greatly improved their national regulatory capacity. South Africa was then the only BRICS country that was not completely producing vaccines. South Africa is now in the process of re-establishing its own vaccine production and passing beyond the stage of simply importing, formulating and filling vaccine bulks. Changes in the public sector’s price per dose of selected vaccines, the global market share represented by products from specific manufacturers, and the attractiveness, for multinational companies, of partnership and investment opportunities in BRICS companies have all been analysed. The results indicate that the BRICS countries have had a major impact on vaccine price and availability, with much of that impact attributable to the output of Indian vaccine manufacturers. China is expected to have a greater impact soon, given the anticipated development of Chinese vaccine manufacturers in the near future. BRICS’ accomplishments in the field of vaccine development are expected to reshape the global vaccine market and accelerate access to vaccines in the developing world. The challenge is to turn these expectations into strategic actions and practical outcomes.Resumo em Francês:
Résumé Problème Au cours de la transition de la Chine vers une économie de marché dans les années 1980 et 1990, la population rurale a été confrontée à d'importants obstacles à l'accès aux soins de santé et a supporté des charges financières plus lourdes que les habitants des zones urbaines pour le paiement des soins de santé indispensables. Approche En 2003, la Chine a commencé à mettre en œuvre un plan médical coopératif rural (PMCR), principalement grâce aux subventions gouvernementales. Le plan agit au niveau du comté et offre un ensemble d'avantages sociaux modestes. Environnement local Malgré une croissance économique rapide depuis le début des années 1980, les inégalités de revenus en Chine ont augmenté, en particulier entre les populations des zones rurales et des zones urbaines. En réaction, le gouvernement a mis davantage l'accent sur le développement social, y compris le développement du système de santé. Les exemples en sont la priorisation de l'amélioration de l'accès aux services de santé et la réduction de la charge du paiement pour les services indispensables. Changements significatifs Après 10 ans de mise en œuvre, le PMCR assure maintenant la couverture de la totalité de la population rurale et a considérablement amélioré l'accès aux soins de santé. Cependant, malgré une baisse de la part des paiements restant à charge dans les dépenses totales de santé, le paiement des services indispensables continue de causer des difficultés financières pour de nombreux habitants des zones rurales. Leçons tirées Au cours de sa première décennie d'existence, le PMCR a fait des progrès grâce à la mobilisation politique, aux subventions gouvernementales, à la disponibilité du système de prestation des soins de santé et d'un système de suivi et d'évaluation. Pour améliorer davantage le PMCR, il faudra se concentrer sur la maîtrise des coûts, l'amélioration de la qualité et la mobilité du plan.Resumo em Espanhol:
Resumen Situación Durante la transición de China hacia una economía de mercado en las décadas de 1980 y 1990, la población rural se enfrentó a importantes barreras para acceder a la atención sanitaria y tuvo que hacer frente a cargas financieras mayores que los residentes urbanos para pagar los servicios de salud necesarios. Enfoque En 2003, China comenzó a poner en práctica un sistema médico cooperativo rural (RCMS, en sus siglas en inglés) a través, principalmente, de subsidios del gobierno. El esquema funciona a nivel de condado y ofrece un paquete modesto de beneficios. Marco regional A pesar del rápido crecimiento económico desde comienzos de la década de 1980, las disparidades en los ingresos han aumentado en China, en particular entre las poblaciones rurales y urbanas. En respuesta, el gobierno ha puesto un mayor énfasis en el desarrollo social, incluido el desarrollo del sistema de salud. Ejemplos de ello son la priorización de un mejor acceso a los servicios sanitarios y la reducción de la carga de pago por los servicios necesarios. Cambios importantes Tras 10 años de implementación, el RCMS proporciona en la actualidad cobertura para toda la población rural y ha mejorado sustancialmente el acceso a la atención médica. A pesar de una reducción de los pagos directos del gasto total en salud, el pago por servicios necesarios sigue provocando dificultades financieras para muchos residentes rurales. Lecciones aprendidas En su primera década, el RCMS ha logrado avances por medio de la movilización política, los subsidios gubernamentales, la buena disposición del sistema de atención sanitaria y la disponibilidad de un sistema de supervisión y evaluación. Con objeto de seguir mejorando el RCMS, será necesario centrarse en reducir los costes, mejorar la calidad y lograr un sistema móvil.Resumo em Inglês:
Problem During China’s transition to a market economy in the 1980s and 1990s, the rural population faced substantial barriers to accessing health care and encountered heavier financial burdens than urban residents in paying for necessary health services. Approach In 2003, China started to implement a rural cooperative medical scheme (RCMS), mainly through government subsidies. The scheme operates at the county level and offers a modest benefit package. Local setting In spite of rapid economic growth since the early 1980s, income disparities in China have increased, particularly between rural and urban populations. In response, the government has put greater emphasis on social development, including health system development. Examples are the prioritization of improved access to health services and the reduction of the burden of payment for necessary services. Relevant changes After 10 years of implementation, the RCMS now provides coverage to the entire rural population and has substantially improved access to health care. Yet despite a drop in out-of-pocket payments as a proportion of total health expenditure, paying for necessary services continues to cause financial hardship for many rural residents. Lessons learnt In its first decade, the RCMS made progress through political mobilization, government subsidies, the readiness of the health-care delivery system, and the availability of a monitoring and evaluation system. Further improving the RCMS will require a focus on cost containment, quality improvement and making the scheme portable.