Resumo em Francês:
Résumé Objectif Déterminer si la performance en matière de santé du Brésil, de la Fédération de Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – est restée en phase avec leur développement économique. Méthodes On a mesuré les baisses de mortalité par âge et par sexe, qui ont été observées dans chaque pays du groupe BRICS entre 1990 et en 2011. Ces résultats ont été comparés à ceux des pays les plus performants dans le monde, ainsi qu'à ceux des pays les plus performants avec des niveaux de revenus similaires. On a estimé les progrès de chaque pays en matière de baisse de la mortalité, et on a comparé les changements dans les taux de mortalité de ces pays à ceux d'autres pays avec des revenus moyens similaires afin d'évaluer les changements dans la mortalité évitable. Résultats La performance relative en matière de santé dans les 5 pays étudiés a sensiblement différé au cours de la période de l'étude. Le Brésil a montré une amélioration assez régulière de la performance relative en matière de santé dans tous les différents sous-groupes d'âge et de sexe que nous avons évalués. L'amélioration de l'Inde a été plus modeste et plus variée dans tous les sous-groupes. L'Afrique du Sud et la Fédération de Russie ont enregistré de fortes baisses de performance en matière de santé, ainsi que de grandes inégalités en matière de santé en fonction du sexe. Bien que les niveaux de mortalité évitable de la Chine aient diminué en valeur absolue, le niveau d'amélioration semblait faible dans le contexte de la croissance économique du pays. Conclusion Lorsque l'on évalue la performance en matière de santé en termes de mortalité évitable, il est utile de comparer cette performance à la performance d'autres pays, afin de distinguer les améliorations spécifiques au pays par rapport aux améliorations mondiales générales.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Determinar si el rendimiento sanitario de Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, ha avanzado a la par que su desarrollo económico. Métodos Se midieron las disminuciones de la mortalidad por sexo y edad observadas en cada uno de los países BRICS entre 1990 y 2011. Estos resultados se compararon con los de los países con los mejores resultados del mundo y con los de los mejores resultados con niveles de ingresos similares. Se calculó el progreso de cada país en la reducción de la mortalidad y se compararon los cambios en los índices de mortalidad de cada país con los de otros países con ingresos medios similares para estimar los cambios en la mortalidad evitable. Resultados El rendimiento sanitario relativo de los cinco países del estudio se diferenció notablemente durante el período de estudio. Brasil mostró una mejora bastante uniforme en el rendimiento sanitario relativo en los distintos subgrupos por edad y sexo que se evaluaron. La mejora de India fue más modesta, con más variaciones entre los subgrupos. Sudáfrica y la Federación de Rusia mostraron grandes disminuciones en el rendimiento sanitario, así como grandes desigualdades sanitarias relativas al sexo. Aunque los niveles de mortalidad evitable de China disminuyeron en términos absolutos, el nivel de mejora resultó bajo en el contexto del crecimiento económico del país. Conclusión Al evaluar el rendimiento sanitario de un país en términos de mortalidad evitable, resulta útil compararlo con el de otros países. Una comparación de este tipo permite distinguir las mejoras específicas de cada país de las mejoras globales generales.Resumo em Inglês:
Objective To determine whether the health performance of Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – has kept in step with their economic development. Methods Reductions in age- and sex-specific mortality seen in each BRICS country between 1990 and 2011 were measured. These results were compared with those of the best-performing countries in the world and the best-performing countries with similar income levels. We estimated each country’s progress in reducing mortality and compared changes in that country’s mortality rates against other countries with similar mean incomes to examine changes in avoidable mortality. Findings The relative health performance of the five study countries differed markedly over the study period. Brazil demonstrated fairly even improvement in relative health performance across the different age and sex subgroups that we assessed. India’s improvement was more modest and more varied across the subgroups. South Africa and the Russian Federation exhibited large declines in health performance as well as large sex-specific inequalities in health. Although China’s levels of avoidable mortality decreased in absolute terms, the level of improvement appeared low in the context of China’s economic growth. Conclusion When evaluating a country’s health performance in terms of avoidable mortality, it is useful to compare that performance against the performance of other countries. Such comparison allows any country-specific improvements to be distinguished from general global improvements.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Étudier la présence et l'importance – et les variations – des inégalités socioéconomiques et sanitaires entre et à l'intérieur du Brésil, de la Fédération de Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud – les pays connus sous le nom de BRICS – entre 1990 et 2010. Méthodes Des données comparables sur les indicateurs socioéconomiques et sanitaires, à la fois aux niveaux national et infranational primaire, ont été tirées de sources accessibles au public. Les inégalités sanitaires entre et à l'intérieur des pays ont été identifiées et synthétisées à l’aide des écarts types et des mesures de gradient. Résultats Quatre pays du groupe BRICS ont montré des augmentations à la fois du niveau des revenus et des inégalités des revenus entre 1990 et 2010. L'exception a été le Brésil, où l'inégalité des revenus a diminué sur la même période. Les inégalités entre les pays dans le niveau de l'éducation et l'accès aux installations sanitaires n'ont pratiquement pas changé, mais la différence la plus marquée entre les pays dans l'espérance de vie moyenne a augmenté, passant de 9 ans en 1990 à 20 ans en 2010. Sur toute la période de l'étude, la charge de morbidité était disproportionnée entre les pays du groupe BRICS. Cependant, le taux national de mortalité infantile a considérablement chuté pendant la période d'étude dans l'ensemble des 5 pays. Au Brésil et en Chine, l'importance des inégalités infranationales en matière de mortalité infantile, à la fois absolue et relative, qui sont liées aux revenus, a également considérablement diminué. Conclusion Malgré la prospérité économique et les améliorations générales en matière de santé observées depuis 1990, de profondes inégalités en matière de santé persistent à la fois entre et à l'intérieur des pays du groupe BRICS. Cependant, les importantes diminutions observées dans les inégalités – à l'intérieur du Brésil et de la Chine –en matière de taux de mortalité infantile, qui sont liées aux revenus, sont encourageantes.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Explorar la presencia y magnitud, así como los cambios en las desigualdades socioeconómicas y sanitarias entre y dentro de Brasil, la Federación de Rusia, India, China y Sudáfrica, los países conocidos como BRICS, entre 1990 y 2010. Métodos Se analizaron fuentes accesibles al público para obtener datos comparables sobre los indicadores socioeconómicos y de salud tanto a nivel nacional como subnacional primario. Se identificaron y resumieron las desigualdades sanitarias entre países con ayuda de métricas de brecha estándar y de gradiente. Resultados Cuatro de los países BRICS mostraron incrementos tanto a nivel de ingresos como de desigualdad de ingresos entre 1990 y 2010. La excepción fue Brasil, donde la desigualdad de ingresos se redujo en el mismo periodo. Las desigualdades entre los países a nivel educativo y de acceso a la sanidad permanecieron en su mayoría sin cambios, si bien la diferencia entre países relativa a la esperanza media de vida más grande aumentó de 9 años en 1990 a 20 años en el año 2010. A lo largo del periodo de estudio se observó una desproporción en la carga de la enfermedad en los BRICS. Sin embargo, la tasa de mortalidad infantil nacional se redujo sustancialmente durante el periodo de estudio en los cinco países. En Brasil y China, la magnitud de las desigualdades relacionadas con los ingresos a nivel subnacional en la mortalidad infantil, tanto en términos absolutos como relativos, también se redujo sustancialmente. Conclusión A pesar de la prosperidad económica y la mejora general de la salud que se observa desde 1990, aún persisten desigualdades muy importantes en materia de salud tanto dentro, como entre los países BRICS. Sin embargo, las reducciones sustanciales de las desigualdades a nivel de ingresos de la mortalidad infantil observadas en Brasil y China son alentadoras.Resumo em Inglês:
Objective To explore the presence and magnitude of – and change in – socioeconomic and health inequalities between and within Brazil, the Russian Federation, India, China and South Africa – the countries known as BRICS – between 1990 and 2010. Methods Comparable data on socioeconomic and health indicators, at both country and primary subnational levels, were obtained from publicly available sources. Health inequalities between and within countries were identified and summarized by using standard gap and gradient metrics. Findings Four of the BRICS countries showed increases in both income level and income inequality between 1990 and 2010. The exception was Brazil, where income inequality decreased over the same period. Between-country inequalities in level of education and access to sanitation remained mostly unchanged but the largest between-country difference in mean life expectancy increased, from 9 years in 1990 to 20 years in 2010. Throughout the study period, there was disproportionality in the burden of disease between BRICS. However, the national infant mortality rate fell substantially over the study period in all five countries. In Brazil and China, the magnitude of subnational income-related inequalities in infant mortality, both absolute and relative, also decreased substantially. Conclusion Despite the economic prosperity and general improvements in health seen since 1990, profound inequalities in health persist both within and between BRICS. However, the substantial reductions observed – within Brazil and China – in the inequalities in income-related levels of infant mortality are encouraging.Resumo em Francês:
Résumé Objectif Déterminer l'impact des politiques de lutte contre le tabagisme et des campagnes médiatiques sur la prévalence du tabagisme chez les adultes en Australie. Méthodes Les données de calcul de la prévalence mensuelle moyenne du tabagisme entre janvier 2001 et juin 2011 ont été obtenues par le biais d'entretiens structurés avec des adultes âgés de 18 ans ou plus et sélectionnés au hasard dans les cinq plus grandes métropoles d'Australie (nombre moyen mensuel d'adultes interrogés: 2375). L'influence sur la prévalence du tabagisme a été estimée pour l'augmentation des taxes sur le tabac; le renforcement des lois antitabac; l'augmentation de l'exposition mensuelle de la population aux campagnes télévisuelles de lutte contre le tabagisme et aux publicités des sociétés pharmaceutiques pour la thérapie de substitution de la nicotine (TSN), en utilisant des indicateurs de pression des médias; les ventes mensuelles de TSN, de bupropion et de varénicline; et l'ajout de textes et d'images de mise en garde sur les paquets de cigarettes. Des modèles autorégressifs de moyennes mobiles (Autoregressive integrated moving average, ARIMA) ont été utilisés pour étudier l'influence de ces interventions sur la prévalence du tabagisme. Résultats La prévalence moyenne du tabagisme pour la période étudiée était de 19,9% (écart-type: 2,0%), avec une baisse de 23,6% (en janvier 2001) à 17,3% (en juin 2011). Le modèle le mieux adapté a montré que le renforcement des lois antitabac, la hausse du prix du tabac et une plus forte exposition aux campagnes médiatiques expliquaient à eux seuls 76% de la diminution de la prévalence du tabagisme de février 2002 à juin 2011. Conclusion L'augmentation des taxes sur le tabac, des lois antitabac plus globales et la hausse des investissements dans les campagnes médiatiques ont joué un rôle important dans la réduction de la prévalence du tabagisme chez les adultes en Australie entre 2001 et 2011.Resumo em Espanhol:
Resumen Objetivo Determinar el impacto de las estrategias de control del tabaco y de las campañas en los medios de comunicación sobre la prevalencia del tabaquismo en los adultos australianos. Métodos Entre enero de 2001 y junio de 2011 se recopilaron datos para calcular la prevalencia mensual media del tabaquismo a través de entrevistas estructuradas a sujetos adultos de 18 o más años de edad de las cinco ciudades más grandes de Australia seleccionados aleatoriamente (promedio de personas entrevistadas mensualmente: 2375). La influencia en la prevalencia del tabaquismo se calculó en base a un aumento de los impuestos del tabaco, el fortalecimiento de las leyes antitabaco, una exposición mensual mayor de la población a campañas televisadas dirigidas a controlar el tabaco en los medios de comunicación y la publicidad de una compañía farmacéutica de una terapia de sustitución de nicotina (TSN) por medio de puntos de audiencia bruta, ventas mensuales de TSN, bupropión y vareniclina, así como la introducción de advertencias gráficas sobre la salud en los paquetes de cigarrillos. Se emplearon modelos autorregresivos integrados de media móvil (ARIMA) para examinar la influencia de dichas intervenciones en la prevalencia del tabaquismo. Resultados La prevalencia media del tabaquismo en el periodo de estudio fue del 19,9 % (desviación estándar: 2,0 %), con una caída del 23,6 % (en enero de 2001) al 17,3 % (en junio de 2011). El modelo mejor ajustado mostró que las leyes antitabaco más estrictas, el aumento del precio del tabaco y una mayor exposición a las campañas en los medios de comunicación explicaron de forma independiente el 76 % de la disminución de la prevalencia del tabaquismo entre febrero de 2002 y junio de 2011. Conclusión El aumento de los impuestos sobre el tabaco, leyes antitabaco más amplias y una mayor inversión en campañas en los medios de comunicación desempeñaron un papel fundamental en la reducción de la prevalencia del tabaquismo entre las personas adultas de Australia entre 2001 y 2011.Resumo em Inglês:
Objective To determine the impact of tobacco control policies and mass media campaigns on smoking prevalence in Australian adults. Methods Data for calculating the average monthly prevalence of smoking between January 2001 and June 2011 were obtained via structured interviews of randomly sampled adults aged 18 years or older from Australia’s five largest capital cities (monthly mean number of adults interviewed: 2375). The influence on smoking prevalence was estimated for increased tobacco taxes; strengthened smoke-free laws; increased monthly population exposure to televised tobacco control mass media campaigns and pharmaceutical company advertising for nicotine replacement therapy (NRT), using gross ratings points; monthly sales of NRT, bupropion and varenicline; and introduction of graphic health warnings on cigarette packs. Autoregressive integrated moving average (ARIMA) models were used to examine the influence of these interventions on smoking prevalence. Findings The mean smoking prevalence for the study period was 19.9% (standard deviation: 2.0%), with a drop from 23.6% (in January 2001) to 17.3% (in June 2011). The best-fitting model showed that stronger smoke-free laws, tobacco price increases and greater exposure to mass media campaigns independently explained 76% of the decrease in smoking prevalence from February 2002 to June 2011. Conclusion Increased tobacco taxation, more comprehensive smoke-free laws and increased investment in mass media campaigns played a substantial role in reducing smoking prevalence among Australian adults between 2001 and 2011.