Resumo em Francês:
OBJECTIF: Déterminer si le module Fièvre des directives OMS/UNICEF pour la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) permet de reconnaître les enfants atteints d'infections bactériennes dans une région de faible prévalence du paludisme. MÉTHODES: Des médecins ont évalué un échantillon systématique de 669 enfants malades âgés de 2 à 59 mois vus dans le service des consultations externes du Dhaka Shishu Hospital au Bangladesh. RÉSULTATS: Si les directives PCIME avaient été utilisées pour évaluer les enfants, 78 % de ceux qui étaient atteints d'infections bactériennes auraient reçu des antibiotiques : la plupart des enfants atteints de méningite (100 %), de pneumonie (95 %), d'otite moyenne (95 %) et d'infections urinaires (83 %), et au maximum la moitié des enfants atteints de bactériémie (50 %), de dysenterie (48 %) et d'infections cutanées (30 %). L'actuel module Fièvre n'a identifié qu'un cas supplémentaire de méningite. Les enfants bactériémi étaient davantage susceptibles d'être fiévreux, chauds et d'avoir des antécédents de fièvre que ceux qui souffraient de dysenterie et d'infections cutanées. La présence de fièvre associée à l'impression de respiration rapide signalée par les parents constituait un critère plus sensible que l'actuel module Fièvre des directives PCIME pour détecter une bactériémie. CONCLUSION: Dans une zone de faible prévalence du paludisme, les directives PCIME traitent par des antibiotiques la plupart des enfants atteints d'infections bactériennes, mais des améliorations du module Fièvre sont possibles.Resumo em Espanhol:
OBJETIVO: Determinar si el módulo Fiebre de las directrices OMS/UNICEF para la atención integrada a las enfermedades prevalentes de la infancia (AIEPI) identifica a los niños que presentan infecciones bacterianas en una zona de baja prevalencia de paludismo. MÉTODOS: Los médicos evaluaron una muestra sistemáca de 669 niños enfermos de 2 a 59 meses que acudieron al ambulatorio del Hospital de Dhaka Shishu en Bangladesh. RESULTADOS: Si se hubieran seguido las directrices de la AIEPI para evaluar a los niños, habría recibido antibióticos el 78% de quienes padecían infecciones bacterianas: la mayoría de los niños con meningitis (100%), neumonía (95%), otitis media (95%) e infecciones de las vías urinarias (83%); y el 50% o menos de los niños con bacteriemia (50%), disentería (48%) e infecciones cutáneas (30%). El actual módulo Fiebre identificó sólo un caso adicional de meningitis. En comparación con los que padecían disentería o infecciones cutáneas, entre los niños con bacteriemia eran más frecuentes la febrilidad, la sensación de calor y los antecedentes de fiebre. La combinación de fiebre y percepción parental de respiración rápida resultó ser un criterio más sensible que el actual módulo de la AIEPI para detectar los casos de bacteriemia. CONCLUSIÓN: En una zona de baja prevalencia de paludismo, las directrices de la AIEPI prevén el suministro de antibióticos a la mayoría de los niños con infecciones bacterianas, pero es posible introducir mejoras en el módulo Fiebre.Resumo em Inglês:
OBJECTIVE: To determine whether the fever module in the WHO/UNICEF guidelines for the integrated management of childhood illness (IMCI) identifies children with bacterial infections in an area of low malaria prevalence. METHODS: Physicians assessed a systematic sample of 669 sick children aged 2-59 months who presented to the outpatient department of Dhaka Shishu Hospital, Bangladesh. FINDINGS: Had IMCI guidelines been used to evaluate the children, 78% of those with bacterial infections would have received antibiotics: the majority of children with meningitis (100%), pneumonia (95%), otitis media (95%) and urinary tract infection (83%); and 50% or less of children with bacteraemia (50%), dysentery (48%), and skin infections (30%). The current fever module identified only one additional case of meningitis. Children with bacteraemia were more likely to be febrile, feel hot, and have a history of fever than those with dysentery and skin infections. Fever combined with parental perception of fast breathing provided a more sensitive fever module for the detection of bacteraemia than the current IMCI module. CONCLUSIONS: In an area of low malaria prevalence, the IMCI guidelines provide antibiotics to the majority of children with bacterial infections, but improvements in the fever module are possible.Resumo em Francês:
L'engagement politique de plus en plus plus marqué en ce qui concerne la riposte mondiale face au SIDA aussi bien dans les pays pauvres que dans les pays riches a atteint son point culminant en juin 2001 lors de la session spéciale de l'Assemblée des Nations Unies consacrée au SIDA. Les délégués y ont pris d'importants engagements et ont adopté un cadre stratégique mondial visant à modifier la dynamique de l'épidémie en réduisant simultanément le risque, la vulnérabilité et l'impact. Ces engagements montrent la voie à suivre pour réaliser des progrès tangibles dans la lutte contre le VIH/SIDA. Les succès enregistrés dans la lutte contre la propagation du SIDA viennent de divers secteurs de programme, dont le travail avec les professionnels du sexe et leurs clients, les usagers de drogues injectables et les jeunes. Les données proviennent également de divers pays dont la Fédération de Russie, l'Inde, la République-Unie de Tanzanie, le Sénégal, la Thaïlande et la Zambie. On retrouve dans chaque cas une association d'approches ciblées tenant compte du contexte social de l'existence d'un risque. De même, l'établissement de synergies entre la prévention et les soins a été un facteur de réussite au Brésil et offre de bonnes perspectives en Afrique subsaharienne, où l'on a obtenu une baisse de 90 % du prix des antirétroviraux disponibles. Les succès enregistrés portent aussi sur le recul de la stigmatisation des malades, qui entravait l'action communautaire et bloquait l'accès aux services. Le travail contre la stigmatisation et la discrimination a été efficacement mené à la fois dans le secteur de la santé et dans les milieux professionnels. Outre l'intérêt accordé aux conditions du succès de la lutte contre le VIH/SIDA, il existe un consensus quant à la nécessité de ressources supplémentaires. L'estimation détaillée des dépenses liées au SIDA qui seraient nécessaires dans les pays à revenu faible et moyen est de US $9,2 milliards par an, contre les 2 milliards actuellement dépensés. Les fonds nécessaires devraient être mobilisés par le nouveau fonds mondial pour la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, mais devraient aussi être complétés par des efforts supplémentaires des gouvernements et du secteur privé, grâce notamment à l'allégement de la dette des pays. L'engagement et la capacité à faire passer la prévention et les soins en matière de VIH à la vitesse supérieure n'ont jamais été aussi importants. Il faut saisir cette occasion pour empêcher une catastrophe mondiale.Resumo em Espanhol:
El desarrollo de un liderazgo político más enérgico en la respuesta mundial contra el SIDA, tanto en los países pobres como en los ricos, tuvo su culminación, en junio de 2001, en el periodo extraordinario de sesiones de la Asamblea General de las Naciones Unidas sobre el SIDA. Los delegados asistentes suscribieron importantes compromisos y respaldaron un marco estratégico global para imprimir una nueva dinámica a la epidemia reduciendo el riesgo, la vulnerabilidad y el impacto. Se indica así el camino para conseguir avances reales en la lucha contra el VIH/SIDA. La evidencia disponible sobre la posibilidad real de contener con éxito la propagación del SIDA procede de diversos sectores programáticos, en particular del trabajo realizado con profesionales del sexo y sus clientes, con usuarios de drogas inyectables y con jóvenes. Procede también de diversos países, entre ellos la India, la Federación de Rusia, Senegal, Tailandia, la República Unida de Tanzanía y Zambia. Su común característica es el recurso a métodos focalizados unido a una atenta consideración del contexto social en que se inscribe el riesgo. Análogamente, el fomento de la sinergia entre la prevención y el tratamiento ha apuntalado los éxitos conseguidos en el Brasil, y encierra grandes posibilidades para el África subsahariana, donde se han logrado reducciones del 90% de los precios de venta de los antirretrovíricos. Parte del éxito consiste también en superar la estigmatización, que socava la acción de la comunidad y bloquea el acceso a los servicios. Se han llevado a cabo efectivamente actividades contra la estigmatización y la discriminación tanto en el sector de la salud como en entornos laborales. Al mismo tiempo hay que prestar atención, como otra de las condiciones para combatir eficazmente el VIH/SIDA, al logro de un consenso mundial respecto a la necesidad de recursos adicionales. Se estima que la suma requerida para luchar contra el SIDA en los países de ingresos bajos y medios asciende concretamente a US$ 9200 millones anuales, frente a los 2000 millones dedicados en la actualidad. El nuevo fondo mundial contra el SIDA, la tuberculosis y el paludismo debería contribuir a reducir esa diferencia, pero se necesita también el concurso de gobiernos y del sector privado en los países, en particular en forma de alivio de la deuda. El compromiso y la capacidad conseguidos para ampliar las actividades de prevención y tratamiento de la infección por el VIH nunca habían sido tan importantes, y hay que aprovechar esta oportunidad para evitar una catástrofe mundial.Resumo em Inglês:
More assertive political leadership in the global response to AIDS in both poor and rich countries culminated in June 2001 at the UN General Assembly Special Session on AIDS. Delegates made important commitments there, and endorsed a global strategy framework for shifting the dynamics of the epidemic by simultaneously reducing risk, vulnerability and impact. This points the way to achievable progress in the fight against HIV/AIDS. Evidence of success in tackling the spread of AIDS comes from diverse programme areas, including work with sex workers and clients, injecting drug users, and young people. It also comes from diverse countries, including India, the Russian Federation, Senegal, Thailand, the United Republic of Tanzania, and Zambia. Their common feature is the combination of focused approaches with attention to the societywide context within which risk occurs. Similarly, building synergies between prevention and care has underpinned success in Brazil and holds great potential for sub-Saharan Africa, where 90% reductions have been achieved in the prices at which antiretroviral drugs are available. Success also involves overcoming stigma, which undermines community action and blocks access to services. Work against stigma and discrimination has been effectively carried out in both health sector and occupational settings. Accompanying attention to the conditions for success against HIV/AIDS is global consensus on the need for additional resources. The detailed estimate of required AIDS spending in low- and middle-income countries is US$ 9.2 billion annually, compared to the $ 2 billion currently spent. Additional spending should be mobilized by the new global fund to fight AIDS, tuberculosis and malaria, but needs to be joined by additional government and private efforts within countries, including from debt relief. Commitment and capacity to scale up HIV prevention and care have never been stronger. The moment must be seized to prevent a global catastrophe.Resumo em Francês:
Dans le monde entier, la lutte contre le VIH/SIDA pose d'énormes problèmes qui font craindre que la réussite ne soit trop difficile ou même impossible. L'Ouganda a démontré qu'une stratégie de lutte précoce, régulière et multisectorielle pouvait réduire à la fois la prévalence et l'incidence des infections à VIH. De deux cas seulement de SIDA en 1982, l'épidémie d'infections à VIH a atteint dans ce pays un total cumulé de 2 millions de cas à la fin 2000. Le programme de lutte contre le SIDA établi en 1987 par le Ministère de la Santé a été peu à peu élargi à d'autres secteurs, sous la coordination de la commission SIDA de l'Ouganda. La riposte nationale consistait à adopter de nouvelles politiques, à étendre les partenariats, à renforcer la capacité des institutions de soins et de recherche, à favoriser l'éducation du public en vue de modifier les comportements, à renforcer la prise en charge des maladies sexuellement transmissibles (MST), à améliorer les services de transfusion sanguine, à offrir des services de soins et d'appui aux personnes atteintes de VIH/SIDA et à créer un système de surveillance pour suivre l'évolution de l'épidémie. Après une décennie de lutte sur tous ces fronts, l'Ouganda a été en octobre 1996 la première nation africaine à rapporter une tendance à la baisse des infections à VIH. Une nouvelle baisse de la prévalence a été notée depuis. Le Medical Research Council du Royaume-Uni et l'Institut ougandais de recherche sur les virus ont mis en évidence une baisse des taux d'incidence du VIH dans la population générale des districts de Kyamulibwa et de Masaka. Des études répétées sur les connaissances, attitudes, comportements et pratiques ont montré des modifications positives des indicateurs de prévention prioritaires. Les données laissent à penser qu'une riposte nationale multisectorielle soutenue par un fort engagement politique a pu conduire à la baisse observée. D'autres pays d'Afrique subsaharienne peuvent atteindre des résultats similaires par ces mêmes moyens. Comme la réussite est possible, tout résultat qui ne serait qu'insuffisant est inacceptable.Resumo em Espanhol:
La lucha contra el SIDA plantea numerosos retos en todo el mundo, lo que hace temer a muchos que sea muy difícil, si no imposible, ganar esa batalla. Uganda ha demostrado que una estrategia de lucha precoz, coherente y multisectorial permite reducir tanto la prevalencia como la incidencia de la infección por el VIH. A partir de sólo dos casos de SIDA en 1982, la epidemia de Uganda se propagó hasta dar lugar a 2 millones de casos acumulados de infección por el VIH a finales de 2000. El Programa de Lucha contra el SIDA establecido en 1987 en el Ministerio de Salud articuló una respuesta nacional que se extendió con el tiempo a otros sectores de interés bajo la coordinación de la Comisión de Uganda para el SIDA. La respuesta nacional consistió en introducir nuevas políticas, alianzas más amplias, una mayor capacidad institucional de atención e investigación, educación en materia de salud pública para propiciar cambios de comportamiento, una gestión reforzada de las enfermedades de transmisión sexual (ETS), mejoras en los servicios de transfusión sanguínea, servicios de atención y apoyo para las personas con VIH/SIDA, y un sistema de vigilancia para controlar la evolución de la epidemia. Tras una década de lucha en esos frentes, Uganda se convirtió en octubre de 1996 en el primer país africano que informó de una tendencia a la baja de los casos de infección por el VIH, y desde entonces la prevalencia ha seguido disminuyendo. El Medical Research Council del Reino Unido y el Instituto de Investigaciones Virológicas de Uganda han puesto de relieve una disminución de la incidencia de infección por el VIH en la población general en los distritos de Kyamulibwa y Masaka. Otros estudios repetidos posteriores sobre los conocimientos, actitudes, comportamientos y prácticas han revelado cambios positivos en los principales indicadores de prevención. Los datos llevan a pensar que la respuesta nacional integrada aquí descrita, unida al resuelto compromiso político conseguido en su apoyo, está en el origen de la disminución observada. Otros países del África subsahariana podrían lograr resultados similares con ese tipo de medidas. A la vista del éxito cosechado, resulta inaceptable no adoptar como mínimo tales medidas.Resumo em Inglês:
The fight against HIV/AIDS poses enormous challenges worldwide, generating fears that success may be too difficult or even impossible to attain. Uganda has demonstrated that an early, consistent and multisectoral control strategy can reduce both the prevalence and the incidence of HIV infection. From only two AIDS cases in 1982, the epidemic in Uganda grew to a cumulative 2 million HIV infections by the end of 2000. The AIDS Control Programme established in 1987 in the Ministry of Health mounted a national response that expanded over time to reach other relevant sectors under the coordinating role of the Uganda AIDS Commission. The national response was to bring in new policies, expanded partnerships, increased institutional capacity for care and research, public health education for behaviour change, strengthened sexually transmitted disease (STD) management, improved blood transfusion services, care and support services for persons with HIV/AIDS, and a surveillance system to monitor the epidemic. After a decade of fighting on these fronts, Uganda became, in October 1996, the first African nation to report declining trends in HIV infection. Further decline in prevalence has since been noted. The Medical Research Council (UK) and the Uganda Virus Research Institute have demonstrated declining HIV incidence rates in the general population in the Kyamulibwa in Masaka Districts. Repeat knowledge, attitudes, behaviour and practice studies have shown positive changes in the priority prevention indicators. The data suggest that a comprehensive national response supported by strong political commitment may be responsible for the observed decline. Other countries in sub-Saharan Africa can achieve similar results by these means. Since success is possible, anything less is unacceptable.Resumo em Francês:
La planification d'une intervention destinée à la prévention des infections par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) doit être guidée par les conditions épidémiologiques et socio-économiques locales. Le contexte socio-économique et la capacité des services publics existants détermineront si une intervention peut avoir un impact significatif en termes de réduction d'un risque déterminé. Le contexte épidémioque déterminera si une telle réduction du risque est susceptible d'avoir un impact mesurable sur l'incidence du VIH. La mesure des paramètres décrivant le contexte épidémiologique peut être utilisée pour déterminer si une intervention peut convenir au niveau local, et guidera les planificateurs et les décideurs dans leur choix. Ces mesures permettront également de procéder à l'analyse rétrospective de l'impact des interventions là où l'incidence du VIH n'a pas été enregistrée. Le contexte épidémiologique a été défini pour quatre catégories d'interventions dont l'efficacité dans les pays à faible revenu a été démontrée lors d'essais contrôlés randomisés. Des indicateurs appropriés pour le contexte épidémiologique sont proposés avec des directives méthodologiques pour leur mesure. Leur application au transfert d'une intervention réussie d'un contexte à un autre et au passage à une plus grande échelle de lutte contre l'infection à VIH est explorée. Ces indicateurs devraient constituer un outil précieux pour les responsables des choix politiques.Resumo em Espanhol:
La planificación de una intervención de prevención de las infecciones por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) debería hacerse en función de las condiciones epidemiológicas y socioeconómicas locales. La situación socioeconómica y la capacidad de la administración pública determinan si una intervención puede tener un efecto importante de reducción de un riesgo definido, y el contexto epidemiológico determina si esa reducción del riesgo se traducirá en un impacto cuantificable en la incidencia de infección por el virus. Es posible medir las variables que caracterizan el contexto epidemiológico para establecer la idoneidad de las intervenciones a nivel local y orientar la elección de las intervenciones por parte de los planificadores y los formuladores de políticas. Esas mediciones también permiten analizar retrospectivamente el impacto de las intervenciones en los casos en que no se registró la incidencia de infección por el VIH. Se define el contexto epidemiológico para cuatro categorías de intervención cuya eficacia en los países de bajos ingresos se ha demostrado mediante ensayos controlados aleatorizados. Se proponen indicadores apropiados para el contexto epidemiológico, así como pautas metodológicas para su medición, y se analiza el empleo de esos instrumentos para transferir una intervención exitosa de un contexto a otro y ampliar las actividades de lucha contra la infección por el VIH. Estos indicadores deberían constituir un valioso recurso para los formuladores de políticas.Resumo em Inglês:
Planning an intervention to prevent infections with the human immunodeficiency virus (HIV) should be guided by local epidemiological and socioeconomic conditions. The socioeconomic setting and existing public service capacity determine whether an intervention can have a significant outcome in terms of a reduction in a defined risk. The epidemiological context determines whether such risk reduction translates into a measurable impact on HIV incidence. Measurement of variables describing the epidemiological context can be used to determine the local suitability of interventions, thereby guiding planners and policy-makers in their choice of intervention. Such measurements also permit the retrospective analysis of the impact of interventions where HIV incidence was not recorded. The epidemiological context is defined for four different categories of intervention, shown to be effective in lower-income countries by randomized controlled trials. Appropriate indicators for the epidemiological context and methodological guidelines for their measurement are proposed. Their use in the transfer of a successful intervention from one context to another and in scaling up the effort to control HIV infection is explored. These indicators should provide a useful resource for those involved in planning HIV prevention interventions.Resumo em Francês:
Le meilleur espoir à long terme pour la lutte contre la pandémie de virus de l'immunodéficience humaine/syndrome d'immunodéficience acquise (VIH/SIDA) serait de disposer d'un vaccin préventif sans danger, efficace et abordable, mais le développement d'un tel vaccin s'est heurté à des difficultés techniques sans précédent. Le premier essai de phase I d'un vaccin anti-VIH a été réalisé en 1987. Par la suite, plus de 30 vaccins candidats ont été testés au cours de plus de 60 essais de phase I/II sur environ 10 000 volontaires sains. La plupart des essais ont été réalisés aux Etats-Unis d'Amérique et en Europe, mais plusieurs ont également eu lieu dans des pays en développement. Les premiers essais de phase III ont débuté aux Etats-Unis d'Amérique en 1998 et en Thaïlande en 1999 afin d'évaluer l'efficacité de la première génération de vaccins anti-VIH (dirigés contre la protéine d'enveloppe gp120) ; les résultats seront connus d'ici un à deux ans. Pour accélérer la mise au point d'un vaccin contre le VIH, d'autres vaccins candidats devront être évalués en parallèle dans les pays industrialisés et dans les pays en développement, ce qui nécessitera une collaboration et une coordination internationales ainsi que l'examen de questions éthiques fondamentales. Pour assurer que les futurs vaccins anti-VIH contribueront à l'effort global de prévention du VIH/SIDA, nous devons dès maintenant commencer à réfléchir à la manière dont ils seront le mieux utilisés.Resumo em Espanhol:
Aunque la mejor esperanza a largo plazo para controlar la pandemia de VIH/SIDA es una vacuna preventiva que sea segura, efectiva y accesible, su desarrollo ha obligado a afrontar varios retos científicos sin precedentes. La primera prueba clínica de fase I de una vacuna contra el VIH se llevó a cabo en 1987. Desde entonces se han probado más de 30 vacunas experimentales en más de 60 pruebas de fase I/II, con la participación de unos 10 000 voluntarios sanos. La mayoría de esas pruebas clínicas se han hecho en los Estados Unidos y Europa, pero también se han hecho varias en países en desarrollo. Las primeras pruebas de fase III, diseñadas para determinar la eficacia de la primera generación de vacunas contra el VIH (dirigidas contra la proteína gp120 de la cubierta del virus) comenzaron en 1998 en los Estados Unidos y en 1999 en Tailandia. Dentro de 1-2 años tendremos los resultados de esas pruebas. Para acelerar el desarrollo de vacunas contra el VIH, deberán emprenderse simultáneamente pruebas clínicas adicionales tanto en países industrializados como en países en desarrollo. Ello exigirá colaboración y coordinación a nivel internacional, y obligará a resolver varios aspectos éticos de crucial importancia. También es esencial comenzar a planificar la manera de usar las futuras vacunas contra el VIH, para asegurar que contribuyan al esfuerzo integral de prevención del VIH/SIDA.Resumo em Inglês:
The best long-term hope for controlling the human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome (HIV/AIDS) pandemic is a safe, effective and affordable preventive vaccine, but its development has encountered unprecedented scientific challenges. The first phase I trial of an HIV vaccine was conducted in 1987. Subsequently, more than 30 candidate vaccines have been tested in over 60 phase I/II trials, involving approximately 10 000 healthy volunteers. Most of these trials have been conducted in the USA and Europe, but several have also been conducted in developing countries. The first phase III trials began in the USA in 1998 and in Thailand in 1999 to assess the efficacy of the first generation of HIV vaccines (based on the HIV envelope protein, gp120); the results will be available within the next 1-2 years. To accelerate the development of an HIV vaccine, additional candidate vaccines must be evaluated in parallel in both industrialized and developing countries. This will require international collaboration and coordination and critical ethical issues will need to be addressed. To ensure that future HIV vaccines contribute to the overall HIV/AIDS prevention effort, we should begin planning now on how best to use them.Resumo em Francês:
En juin 2001, la session spéciale de l'Assemblée des Nations Unies sur le VIH/SIDA a établi comme cibles une réduction de 20 % d'ici à 2005 et de 50 % d'ici à 2010 du nombre d'enfants nouvellement infectés par le VIH. Ces cibles peuvent-elles être atteintes ? Une monothépie antirétrovirale administrée pendant la grossesse, l'accouchement et la période néonatale peut réduire des deux tiers le taux de transmission du VIH-1 de la mère à l'enfant dans les populations qui ne pratiquent pas l'allaitement au sein. Des schémas de monothérapie plus courts et plus simples sont déjà associés à une réduction de 50 % de la transmission dans les populations ne pratiquant pas l'allaitement au sein et de 40 % dans les populations le pratiquant. L'accouchement par césaenne programmée est associé à une diminution de moitié du risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant. En revanche, l'allaitement au sein augmente le risque d'infection par le VIH et, s'il est prolongé, il peut plus que doubler le taux global de transmission. Des taux inférieurs à 2 % ont été rapportés dans des circonstances où une polythérapie antirétrovirale est appliquée pendant la grossesse et l'allaitement, où l'accouchement se fait par césarienne et où l'enfant n'est pas nourri au sein. Dans les populations pratiquant l'allaitement au sein et où la césarienne programmée ne figure pas parmi les options mais où une thérapie antirétrovirale est appliquée pendant le péripartum, les taux de transmission à six semaines sont d'environ 10 % et peuvent atteindre 25 % ou plus après 18 mois d'allaitement. Des interventions plus largement applicables sont actuellement envisagées, comme le lavage de la filière génitale au moment de l'accouchement et l'administration d'une thérapie antirétrovirale pendant la période d'allaitement.Resumo em Espanhol:
En junio de 2001, en el periodo extraordinario de sesiones de la Asamblea General de las Naciones Unidas sobre el VIH/SIDA se establecieron metas de reducción del número de nuevas infecciones infantiles por el VIH, concretadas en el 20% y el 50% para los años 2005 y 2010 respectivamente. ¿Es posible alcanzar esas metas? La monoterapia antirretrovírica durante el embarazo, el parto y el periodo neonatal puede reducir la tasa de transmisión maternoinfantil de la infección por el VIH-1 en dos tercios en las poblaciones no alimentadas al pecho. Otros regímenes monoterápis más breves y sencillos se han asociado a reducciones del 50% de esa transmisión en poblaciones no amamantadas, y del 40% en poblaciones amamantadas. El parto por cesárea optativa reduce a la mitad el riesgo de transmisión maternoinfantil. Sin embargo, la lactancia materna entraña un riesgo adicional sustancial de contagio, y cuando se mantiene de forma prolongada duplica con creces la tasa global de transmisión. Se está informando de tasas inferiores al 2% en entornos donde se aplica la terapia combinada durante el embarazo y el parto, la cesárea electiva en el momento del alumbramiento y la evitación de la lactancia materna. En las poblaciones amamantadas nacidas en entornos que no ofrecen cesárea pero en los que se emplea terapia antirretrovírica perinatal, las tasas a las seis semanas son de un 10%, pero pueden alcanzar o superar el 25% tras 18 meses de lactancia. Se están desarrollando intervenciones aplicables de forma más generalizada, como la limpieza de la vía del parto y el tratamiento antirretrovírico durante el periodo de amamantamiento.Resumo em Inglês:
In June 2001 the United Nations Special Assembly on HIV/AIDS set reduction targets of 20% and 50% for the numbers of children newly infected with HIV by 2005 and 2010 respectively. Are these targets achievable? Antiretroviral monotherapy during pregnancy, delivery, and the neonatal period can reduce the rate of mother-to-child transmission of HIV-1 by two-thirds in non-breastfeeding populations. Shorter and simpler regimens of monotherapy have been associated with a reduction of 50% in such transmission among non-breastfeeding populations and of up to 40% in breastfeeding populations. Delivery by elective caesarean section is associated with a halving of the risk of mother-to-child transmission. However, breastfeeding poses a substantial additional risk of acquisition of HIV, and if prolonged it more than doubles the overall rate of transmission. Rates below 2% are being reported from settings where combination therapy is applied during pregnancy and delivery, delivery is by elective caesarean section, and breastfeeding does not take place. In breastfeeding populations where elective caesarean delivery is not an option but peripartum antiretroviral therapy is used, rates at six weeks are about 10% but can be 25% or more after 18 months of breastfeeding. More widely applicable interventions are being developed, such as cleansing of the birth canal and antiretroviral therapy during the breastfeeding period.Resumo em Francês:
En 2000, le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) l'a emporté sur la tuberculose en tant que principale cause infectieuse de décès chez l'adulte à l'échelle mondiale. Dans les pays riches, la mortalité par SIDA a toutefois fortement baissé grâce aux thérapies antirétrovirales hautement actives (HAART). Les antirétroviraux ne sont pas encore considérés comme médicaments essentiels par les experts internationaux de santé publique et sont peu utilisés dans les pays pauvres, où le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait le plus de victimes. Les arguments contre l'utilisation de ces médicaments reposent essentiellement sur leur coût élevé et sur l'absence des infrastructures nécessaires à une utilisation judicieuse. Nous réexaminons ici ces arguments dans le contexte de l'augmentation de la mortalité par SIDA dans les pays en développement et de la baisse considérable des prix des médicaments, et décrivons un programme à petite échelle de traitement communautaire utilisant les acquis de la lutte contre la tuberculose. Avec la collaboration d'agents de santé communautaires haïtiens expérimens dans la délivrance du traitement à domicile sous surveillance directe pour la lutte contre la tuberculose, un projet de prévention du SIDA a été étendu à la délivrance de HAART à un sous-groupe de patients infectés par le VIH et jugés les plus susceptibles d'en tirer profit. Les critères d'inclusion dans l'étude et les résultats préliminaires sont présentés ici. Nous concluons que le traitement sous surveillance directe (DOT) par des antirétroviraux hautement actifs (HAART), le " DOT- HAART ", peut être délivré efficacement en milieu pauvre sous réserve d'un approvisionnement continu en médicaments de bonne qualité.Resumo em Espanhol:
En 2000, el síndrome de inmunodeficiencia adquirida (SIDA) superó a la tuberculosis como principal causa infecciosa de defunciones de adultos a nivel mundial. En los países prósperos, sin embargo, la mortalidad por SIDA ha caído pronunciadamente, en gran parte gracias a la terapia con antirretrovíricos de gran potencia (HAART). Los antirretrovíricos todavía no son considerados medicamentos esenciales por los expertos internacionales en salud pública, y tampoco han empezado a ser ampliamente utilizados en los países pobres donde el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) se cobra más vidas. Como argumentos contra el uso de los HAART se han esgrimido fundamentalmente el elevado costo de esos medicamentos y la falta de la infraestructura necesaria para usarlos correctamente. En este artículo reanalizamos esos argumentos a la luz del aumento de la mortalidad por SIDA registrado en los países en desarrollo y de la caída de los precios de los medicamentos, y describimos un pequeño programa de tratamiento comunitario basado en las lecciones extraídas de la lucha contra la tuberculosis. Con la colaboración de agentes de salud comunitarios de Haití experimentados en la administración domiciliaria de tratamiento antituberculoso bajo observación directa, se procedió a ampliar un proyecto de prevención del SIDA para que incluyese la administración de HAART a un subgrupo de pacientes infectados por el VIH que se consideró que podrían ser los más beneficiados. Se presentan los criterios de inclusión y los resultados preliminares. Nuestra conclusión es que, si se garantiza el suministro ininterrumpido de medicamentos de alta calidad, la terapia bajo observación directa (DOT) con HAART, "DOT-HAART", se puede aplicar eficazmente en entornos pobres.Resumo em Inglês:
In 2000, acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) overtook tuberculosis (TB) as the world's leading infectious cause of adult deaths. In affluent countries, however, AIDS mortality has dropped sharply, largely because of the use of highly active antiretroviral therapy (HAART). Antiretroviral agents are not yet considered essential medications by international public health experts and are not widely used in the poor countries where human immunodeficiency virus (HIV) takes its greatest toll. Arguments against the use of HAART have mainly been based on the high cost of medications and the lack of the infrastructure necessary for using them wisely. We re- examine these arguments in the setting of rising AIDS mortality in developing countries and falling drug prices, and describe a small community-based treatment programme based on lessons gained in TB control. With the collaboration of Haitian community health workers experienced in the delivery of home-based and directly observed treatment for TB, an AIDS-prevention project was expanded to deliver HAART to a subset of HIV patients deemed most likely to benefit. The inclusion criteria and preliminary results are presented. We conclude that directly observed therapy (DOT) with HAART, "DOT-HAART", can be delivered effectively in poor settings if there is an uninterrupted supply of high-quality drugs.