Resumo em Francês:
Une revue de référence des études publiées avant 1989 sur le thème statut socio-économique (SSE) et obésité a soutenu le point de vue que, dans le monde en développement, l'obésité était essentiellement une maladie de l'élite socio-économique. La présente revue, qui concerne des études menées chez des populations adultes de pays en développement, publiées entre 1989 et 2003, révèle un schéma différent pour la relation entre SSE et obésité. Bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour clarifier la nature exacte de cette relation, en particulier chez les hommes, trois conclusions principales ressortent des études examinées : 1. l'obésité dans le monde en développement ne peut plus être considérée uniquement comme une maladie des groupes de statut socio-économique élevé, 2. dans chaque pays en développement, la charge de l'obésité tend à se transposer aux groupes de faible SSE à mesure que le produit national brut (PNB) du pays augmente, 3. la transposition de l'obésité aux femmes de faible SSE se produit apparemment à un stade plus précoce du développement économique que pour les hommes. La transition vers des taux élevés d'obésité parmi les femmes de bas SSE s'observe pour un PNB par tête d'environ US $ 2500, correspondant à la valeur moyenne du PNB pour les économies à revenus faibles et moyens. Les résultats de cette revue renforcent encore la nécessité pressante d'inscrire la prévention de l'obésité parmi les questions de santé publique importantes dans les pays en développement, d'améliorer l'accès de toutes les classes sociales de ces pays à une information fiable sur les déterminants et les conséquences de l'obésité, et de concevoir et de mettre en œuvre des interventions publiques cohérentes sur l'environnement physique, économique et socioculturel, permettant à tous des choix plus sains en matière de régime alimentaire et d'activité physique. Une étape importante dans cette direction a été franchie avec l'approbation de la stratégie mondiale pour l'alimentation, l'activité physique et la santé par l'Assemblée mondiale de la santé, en mai 2004.Resumo em Espanhol:
Un análisis que marcó un hito sobre los estudios publicados antes de 1989 acerca de la situación socioeconómica (SSE) y la obesidad respaldó la idea de que en el mundo en desarrollo esa patología era fundamentalmente una enfermedad de la élite socioeconómica. El presente análisis, centrado en estudios realizados en poblaciones adultas de los países en desarrollo y publicados entre 1989 y 2003, muestra un panorama distinto de la relación entre la SSE y la obesidad. Aunque se necesitan nuevos trabajos para esclarecer la naturaleza exacta de esa relación, en particular entre los hombres, de los estudios examinados se desprenden tres conclusiones principales: 1. Ya no es posible considerar que en el mundo en desarrollo la obesidad sea exclusivamente una enfermedad de los grupos con mejor SSE. 2. La carga de obesidad de cada país en desarrollo tiende a desplazarse hacia los grupos con SSE inferiores a medida que aumenta el producto nacional bruto (PNB). 3. El desplazamiento de la obesidad hacia las mujeres con menor SSE ocurre aparentemente antes que en los hombres conforme avanza el desarrollo económico. El punto de transición a las tasas mayores de obesidad entre las mujeres de baja SSE se encuentra a un PNB per cápita de aproximadamente US$ 2500, el punto medio de las economías de ingresos bajos-medios. Los resultados de este análisis subrayan la necesidad urgente de: incluir la prevención de la obesidad como tema destacado en la agenda de salud pública en los países en desarrollo; mejorar el acceso de todas las clases sociales de esos países a información fidedigna sobre los factores determinantes y las consecuencias de la obesidad; y concebir y aplicar en los entornos físico, económico y sociocultural medidas de salud pública coherentes que aseguren que todo el mundo pueda elegir las opciones más saludables en materia de régimen alimentario y actividad física. Un importante paso en ese sentido es el que dio la Asamblea Mundial de la Salud en mayo de 2004 al aprobar la Estrategia Mundial sobre Régimen Alimentario, Actividad Física y Salud.Resumo em Inglês:
A landmark review of studies published prior to 1989 on socioeconomic status (SES) and obesity supported the view that obesity in the developing world would be essentially a disease of the socioeconomic elite. The present review, on studies conducted in adult populations from developing countries, published between 1989 and 2003, shows a different scenario for the relationship between SES and obesity. Although more studies are necessary to clarify the exact nature of this relationship, particularly among men, three main conclusions emerge from the studies reviewed: 1. Obesity in the developing world can no longer be considered solely a disease of groups with higher SES. 2. The burden of obesity in each developing country tends to shift towards the groups with lower SES as the country's gross national product (GNP) increases. 3. The shift of obesity towards women with low SES apparently occurs at an earlier stage of economic development than it does for men. The crossover to higher rates of obesity among women of low SES is found at a GNP per capita of about US$ 2500, the mid-point value for lower-middle-income economies. The results of this review reinforce the urgent need to: include obesity prevention as a relevant topic on the public health agenda in developing countries; improve the access of all social classes in these countries to reliable information on the determinants and consequences of obesity; and design and implement consistent public actions on the physical, economic, and sociocultural environment that make healthier choices concerning diet and physical activity feasible for all. A significant step in this direction was taken with the approval of the Global Strategy on Diet, Physical Activity and Health by the World Health Assembly in May 2004.