• Nutritional status of breastfed infants in rural Zambia: comparison of the National Center for Health Statistics growth reference versus the WHO 12-month breastfed pooled data set Research

    Hautvast, J.L.A.; Pandor, A.; Burema, J.; Tolboom, J.J.M.; Chishimba, N.; Monnens, L.A.H.; Staveren, W.A. van

    Resumo em Francês:

    L’échantillon ayant servi à l’établissement des courbes de croissance de référence du National Center for Health Statistics (NCHS) étant majoritairement constitué d’enfants de race blanche appartenant à la classe moyenne, principalement nourris avec des laits maternisés, on ne peut le considérer comme représentatif de la croissance des nourrissons en général. En prenant une série de données relatives à des enfants nourris au sein pendant au moins 12 mois, un Groupe de travail de l’OMS est arrivé à la conclusion selon laquelle la courbe de croissance de ces enfants s’écarte sensiblement de la courbe de croissance de référence actuelle du NCHS. Dans la présente étude, on s’est servi des données d’une enquête transversale sur l’allaitement au sein dans les régions rurales de Zambie pour évaluer l’effet qu’aurait l’application de ces deux systèmes de données de référence différents, à savoir les données de l’OMS relatives aux enfants nourris au sein pendant 12 mois et les courbes de croissance de référence du NCHS, sur la prévalence de la malnutrition (retard de croissance, déficit pondéral et émaciation). Au total, 518 nourrissons dont les mères consultent dans les dispensaires de santé maternelle et infantile de 11 villages du district de Samfya en Zambie ont été inclus dans l’étude. Leur âge, leur poids et leur taille ont été enregistrés. Les valeurs du Z (anthropométrie) ont été calculées de deux façons : en se servant des courbes de croissance de référence du NCHS et en utilisant les données de l’OMS relatives à l’allaitement au sein. Dans le second cas, ces valeurs ont été inférieures à celles obtenues en appliquant le système de référence du NCHS pour les 6 à 7 premiers mois. En utilisant ces données relatives à l’allaitement au sein, on a obtenu une proportion plus élevée d’enfants âgés de 0 à 6 mois présentant un retard de croissance (40-54 %) qu’avec la courbe de référence du NCHS (11-37 %). La même tendance a également été observée pour la prévalence du déficit pondéral. Quelle que soit la base de comparaison employée, les valeurs du Z ont montré peu de différence après 7 mois, donnant des prévalences analogues pour le retard de croissance ou le déficit pondéral. Relativement peu de nourrissons ont été considérés comme émaciés, quelle que soit la courbe de référence utilisée. Les valeurs de prévalence du retard de croissance, du déficit pondéral et de l’émaciation chez les nourrissons étudiés ayant été les mêmes que dans le reste de la province, nous considérons avoir étudié un groupe de nourrissons représentatifs de la région. La proportion plus élevée d’enfants présentant un retard de croissance ou un déficit pondéral au cours des 6 à 7 premiers mois de leur vie est en partie imputable à la faible variance des valeurs obtenues avec l’allaitement maternel, mais aussi à la médiane plus élevée de cette série de données à ces âges-là . Ainsi, en utilisant la série de données OMS, au cours des 6 premiers mois, on détecterait un pourcentage plus élevé d’enfants risquant de supporter les effets néfastes d’un retard de croissance ou d’un déficit pondéral à plus ou moins long terme. Ainsi, les résultats de cette étude vont tout à fait dans le sens de la recommandation de l’OMS selon laquelle il faut élaborer de nouvelles courbes de croissance de référence, qui soient le reflet de la croissance de nourrissons auxquels sont appliquées les recommandations actuelles en matière de santé et d’alimentation, afin de diagnostiquer la malnutrition infantile de façon réaliste (retard de croissance et déficit pondéral).

    Resumo em Espanhol:

    Dado que la población de muestra del actual patrón de crecimiento del Centro Nacional de Estadísticas Sanitarias (NCHS) de los Estados Unidos está constituida ante todo por niños caucásicos de clase media alimentados fundamentalmente con preparaciones para lactantes, dicho patrón no puede considerarse representativo del crecimiento de los lactantes en general. Usando un conjunto de datos sobre lactantes alimentados al pecho durante al menos 12 meses, un grupo de trabajo de la OMS concluyó que el crecimiento de los niños amamantados se desvía marcadamente del actual patrón de crecimiento del NCHS. En el presente estudio se utilizaron datos transversales sobre lactantes amamantados en la Zambia rural para evaluar el efecto de la aplicación de dos conjuntos de datos distintos como referencia - a saber, el conjunto de datos de la OMS para lactantes amamantados durante 12 meses y el patrón de crecimiento del NCHS - en la prevalencia de malnutrición (retraso del crecimiento, peso inferior al normal y emaciación). El estudio abarcó en total a 518 lactantes asistidos en dispensarios maternoinfantiles de 11 aldeas del distrito zambiano de Samfya, de los cuales se registraron la edad, el peso y la estatura. Se calcularon los valores Z antropométricos de dos maneras: aplicando el patrón de crecimiento del NCHS, y utilizando el conjunto de datos de la OMS para lactantes amamantados. Los valores Z antropométricos calculados mediante el conjunto de datos para los 6-7 primeros meses de vida fueron inferiores a los calculados aplicando el patrón de crecimiento del NCHS. Debido a ello, la proporción de niños de 0-6 meses a los que se clasificó como afectados por un retraso del crecimiento fue mayor al emplear el conjunto de datos para amamantados (40%-54%) que al aplicar el patrón de crecimiento del NCHS (11%-37%). La prevalencia de peso inferior al normal mostró esa misma tendencia. Los valores Z antropométricos obtenidos con las dos referencias apenas difirieron a partir de la edad de 7 meses, obteniéndose así prevalencias similares tanto del retraso del crecimiento como del peso inferior al normal. Fueron relativamente pocos los lactantes clasificados como emaciados, tanto con el patrón de crecimiento del NCHS como con el conjunto de datos para amamantados. Dado que los resultados sobre la prevalencia de retraso del crecimiento, peso inferior al normal y emaciación de los lactantes estudiados fueron similares a otros obtenidos en la misma provincia, suponemos que hemos abarcado a un grupo de lactantes representativo de la zona. La mayor proporción de niños clasificados como afectados por un retraso de crecimiento o un peso inferior al normal durante los primeros 6-7 meses de vida se debió en parte a la baja varianza del conjunto de datos sobre lactantes amamantados, pero también a la elevada mediana que presenta ese conjunto de datos durante esos meses concretos de la vida. Durante los primeros 6 meses de vida, usando ese conjunto de datos se detectaría una mayor proporción de niños expuestos al riesgo de sufrir los efectos concurrentes, y más tarde perjudiciales, de un retraso del crecimiento o un peso inferior al normal. Así pues, los resultados de este estudio respaldan claramente la recomendación de la OMS de elaborar un nuevo patrón que refleje el crecimiento de los lactantes con los que se siguen las actuales recomendaciones sobre salud y alimentación, a fin de poder diagnosticar de forma realista los signos de malnutrición (retraso del crecimiento y peso inferior al normal) entre los lactantes.

    Resumo em Inglês:

    Cross-sectional data for breastfed infants in rural Zambia were used to evaluate the effect of applying two different data sets as a reference, i.e. the WHO 12-month breastfed pooled data set and the National Center for Health Statistics (NCHS) growth reference in terms of prevalence of malnutrition (stunting, underweight, and wasting). A total of 518 infants who were attending mother-and-child health clinics were included. Age, weight and length were recorded. Anthropometric Z-scores were calculated in two ways: by applying the NCHS growth reference and by using the WHO breastfed data set. Anthropometric Z-scores calculated using the breastfed data set were lower during the first 6-7 months of life compared with those calculated by applying the NCHS growth reference. This resulted in a higher proportion of children aged 0-6 months being classified as stunted and underweight using the breastfed data set versus the NCHS growth reference. After the age of 7 months, similar prevalences of stunting or underweight were observed. Relatively few infants were classified as wasted. In order to adequately assess the prevalence of stunting and underweight in breastfed infants, it is recommended that a new growth reference be developed, as has been initiated by WHO.
  • Screening of Tanzanian women of childbearing age for urinary schistosomiasis: validity of urine reagent strip readings and self-reported symptoms Research

    Poggensee, G.; Krantz, I.; Kiwelu, I.; Feldmeier, H.

    Resumo em Francês:

    Chez les femmes en âge de procréer, la recherche d’une hématurie, d’une leucocyturie et d’une protéinurie pour détecter une schistosomiase urinaire peut être gênée par plusieurs facteurs : cycle menstruel, grossesse et infections génito-urinaires. Nous rapportons ici les résultats d’une étude effectuée dans une région d’endémie de Schistosoma haematobium située en République-Unie de Tanzanie. Cette étude a permis d’évaluer la sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive - chez les femmes en âge de procréer - d’indicateurs indirects de la schistosomiase urinaire mesurés au moyen de bandelettes réactives ainsi que la valeur prédictive des symptômes tels qu’ils sont décrits par les patientes, et de procéder par ailleurs à une estimation de la prévalence de la morbidité associée à S. haematobium. Au total, 303 femmes (dont 128 vivant dans des endroits à haut risque et 175 dans des endroits à faible risque) ont participé à cette étude. Une hématurie a été plus fréquemment retrouvée chez les femmes excrétant des œufs de S. haematobium que chez les autres 65% contre 32 %). La différence observée n’était pas significative pour la protéinurie (12% contre 9%) et la leucocyturie (57%contre 54 %). Le potentiel prédictif de tous lesmarqueurs indirects de lamaladie a été médiocre dans les endroits de forte endémie alors que, dans ceux de faible endémie, leur valeur prédictive négative a été élevée. Pour l’ensemble des classes d’âge, la fréquence de l’hématurie a été supérieure à 20% chez les femmes n’excrétant pas d’œufs ainsi que chez les femmes vivant dans des zones de faible endémie. Chez les femmes infestées, 54% des hématuries ont pu être attribuées à S. haematobium; en revanche, chez les patientes dont l’urine contenait plus de 10 œufs pour 10 ml, la fraction attribuable passait à 70%. Les femmes vivant dans des zones de forte endémie ont signalé plus fréquemment avoir eu du « sang dans les urines » et des « douleurs pendant qu’elles urinaient » (35% contre 6% et 70% contre 42 %, respectivement). Au niveau de la population, un tiers des cas dans lesquels les patientes signalaient spontanément avoir eu du « sang dans les urines » pouvaient être attribués à la schistosomiase urinaire. Le dépistage de la schistosomiase urinaire chez les femmes en âge de procréer au moyen de bandelettes réactives peut être faussé de deux façons. La prévalence de S. haematobium va être surestimée si d’autres causes d’hématurie telles que les infections des voies génitales sont fortement endémiques. D’autre part, on va ainsi passer à côté des femmes ayant des infestations légères ou très légères et qui ne seront donc pas traitées. C’est une question préoccupante du fait que la schistosomiase génitale, qui est un facteur de risque possible de la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), est une pathologie féminine qui se déclare même chez des femmes présentant des infestations légères.

    Resumo em Espanhol:

    El cribado de la esquistosomiasis urinaria entre las mujeres en edad fecunda mediante el análisis de la hematuria, la leucocituria y la proteinuria puede verse confundido por varios factores tales como el ciclo menstrual, el embarazo y las infecciones genitourinarias. Presentamos los resultados de un estudio emprendido en una zona de endemicidad de Schistosoma haematobium de la República Unida de Tanzanía a fin de evaluar la sensibilidad, la especificidad y el valor predictivo - en las mujeres en edad fecunda - de los indicadores indirectos de esquistosomiasis urinaria proporcionados por la lectura de tiras reactivas para orina; evaluar el valor predictivo de los síntomas autonotificados; y, por último, calcular la prevalencia de la morbilidad por S. haematobium. Participaron en el estudio 303 mujeres (128 y 175 de, respectivamente, zonas de alto y de bajo riesgo). La hematuria fue más frecuente en las mujeres que excretaban huevos de S. haematobium que en las que no lo hacían (65% frente a 32%). La diferencia no fue significativa en lo tocante a la proteinuria (12% frente a 9%) y la leucocituria (57% frente a 54%). El potencial predictivo de todos los marcadores indirectos de la enfermedad fue escaso en la zona altamente endémica, mientras que en los lugares de endemicidad baja los valores predictivos negativos fueron altos. Para todos los grupos de edad, la frecuencia de hematuria fue superior al 20% en las mujeres que no excretaban huevos, así como en las que vivían en un lugar de endemicidad baja. En las mujeres infectadas, el 54% de los casos de hematuria pudieron atribuirse a S. haematobium; sin embargo, en las pacientes con más de 10 huevos por 10 ml la fracción atribuible se elevó a un 70%. La mención de la presencia de « orina sanguinolenta » y de « dolor durante la micción » fue significativamente más frecuente entre las mujeres que vivían en la zona de alta endemicidad (35% frente a 6%, y 70% frente a 42%, respectivamente). A nivel poblacional, un tercio de los casos autonotificados con « orina sanguinolenta » pudieron atribuirse a esquistosomiasis urinaria. El cribado de la esquistosomiasis urinaria entre las mujeres en edad fecunda mediante las tiras reactivas para orina puede estar sesgado en dos sentidos: se tenderá a sobreestimar la prevalencia de S. haematobium en las situaciones de alta endemicidad de otras causas de hematuria, como por ejemplo las infecciones del aparato reproductor; y por otro lado, las mujeres con infecciones leves o muy leves pasarán desapercibidas y no serán tratadas. Esto resulta preocupante dado que incluso esas mujeres afectadas por una ligera infección pueden sufrir esquistosomiasis genital, dolencia que constituye un posible factor de riesgo en lo tocante a la transmisión del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH).

    Resumo em Inglês:

    The screening of women of childbearing age for haematuria, leukocyturia and proteinuria to detect urinary schistosomiasis can be confounded by several factors such as menstruation, pregnancy and genitourinary infections. We therefore undertook a study in an area endemic for Schistosoma haematobiumin the United Republic of Tanzania to carry out the following: assess the sensitivity, specificity and predictive values - in women of childbearing age - of indirect indicators of urinary schistosomiasis, as measured by urine reagent strip readings; assess the predictive values of self-reported symptoms; and finally to estimate the morbidity attributable to S. haematobium. A total of 303 women (128 and 175, respectively, living in high- and low-risk sites) participated in the study. Haematuria was more frequent among women excreting S. haematobium eggs than among those who did not (65% versus 32%). The predictive potential of all indirect disease markers was poor in the highly endemic site, while in the sites with low endemicity the negative predictive values were high. Among infected women, 54% of haematuria could be attributed to S. haematobium, but for patients with more than 10 eggs/10 ml the attributable fraction rose to 70%. Symptoms of ‘‘bloody urine’’ and ‘‘pain while urinating’’ were recalled significantly more often by women living in the highly endemic site. On a population level, one-third of the self-reported cases with bloody urine could be attributed to urinary schistosomiasis. Screening of women of childbearing age for urinary schistosomiasis using urine reagent strips can be biased in two directions. The prevalence of S. haematobium will be overestimated if other causes of haematuria, such as reproductive tract infections, are highly endemic. On the other hand, women with light or very light infections will be missed and will not be treated. This is of concern because genital schistosomiasis, a possible risk factor for the transmission of HIV, occurs among women even with light infections.
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